Depuis les années 2000, le consommateur redécouvre les
styles de whisky classiques, et notamment le rye qui était pratiquement en voie
de disparition.
Peu de marques se distinguent dans le rye, surtout en Europe
où seul Rittenhouse de chez Heaven Hill brands a introduit une version 100
proof (50% APV), et une version 80 proof (40% APV).
Aux Etats-Unis, seules quelques marques proposent encore ce type de produit, laissant plus facilement la place au bourbon. Toutefois, il faut admettre que les quelques ryes commercialisés sont d’excellente qualité.
Aux Etats-Unis, seules quelques marques proposent encore ce type de produit, laissant plus facilement la place au bourbon. Toutefois, il faut admettre que les quelques ryes commercialisés sont d’excellente qualité.
Les caractéristiques du rye (selon la définition américaine)
:
-
51 % de seigle minimum-
Mûri en nouveaux fûts de chêne carbonizes-
Distillé à maximum 160 proof, soit 80% APV-
Mis en fût à maximum 125 proof, soit 62.5 % APV-
Embouteillé à minimum 80 proof, soit 40% APV
Les canadiens, semble t’il, en ont une autre définition. Ils
imposent entre autre la mise en fût de 700 litres maximum, mais renoncent à l’obligation
d’utiliser des nouveaux fûts carbonisés.Chez Rittenhouse, il a été décidé de développer un rye de style Pennsylvanien, appellé également Monongahela, avec 100% de seigle, bien qu’il soit distillé au Kentucky.
Enfin, pour pouvoir avoir l’appellation « Bottled-in-bond », le rye doit être produit dans une seule distillerie, durant une seule saison et une seule année.
Le whisky a mûri pendant une période d'au moins 4 ans.
En septembre 2015, au moment de ma dégustation, le
Rittenhouse était vendu au prix de 45 euros.
La dégustation
Robe : cuivré, voire acajou
Nez : proche du bourbon, intense, avec une forte
présence du seigle. Arômes de bois vert et
d’herbe coupée, ainsi que quelques notes fruitées, de vanille et de cannelle.
Bouche : fraîche et riche. L’herbe se confirme, ainsi que des fruits
confits. Délicates notes épicées rappelant
la pâtisserie.
Finale : mi-longue et boisée, avec une persistance d’agrumes
et d’épices exotiques.
Dégusté à l’aveugle, j’ai d’abord cru être en présence d’un
bourbon, surtout au nez. La bouche fait toute la différence, en douceur et en
épice.
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