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mercredi 31 août 2016

Review #134 : Ian Macleod – As We get It – Islay Cask Strength


Review #134 : Ian Macleod – As We get It – Islay Cask Strength

Dans le monde du whisky, Ian Macleod est l’une des plus importantes entreprises familiales qui a su maintenir une complète indépendance vis-à-vis des distilleries. Cela leur permet d’embouteiller des single malts en respectant leurs propres critères de qualité.
Pourtant spécialisé dans le blending, sous différentes marques, Macleod possède une intéressante gamme d’embouteillages en brut de fût régionaux.

Ainsi, dans la série « As We Get IT » (« Comme nous le trouvons »), voici une version en provenance d’Islay, dont nous ne connaissons malheureusement pas la distillerie d’origine.

Qui dit « Islay », dit « tourbe », inévitablement, sauf rares exceptions.  Et ici, nous sommes bien servis.

Comme tous les produits de cette gamme, le nectar est embouteillé au naturel, sans filtration à froid ni colorant E150.  Nous n’avons aucune information sur l’âge ni sur le type de murissement. Toutefois, le prix, inférieur à 60 euros en mai dernier laisse croire à un single malt relativement jeune (la couleur assez claire est aussi une indication, sauf s’il s’agit de re-remplissages)


La dégustation
Robe : paille claire (0.2)

Nez : assez fermé au début, tourbé à souhait.  Quelques gouttes d’eau fraîche permettent de de l’ouvrir et de déceler quelques arômes de céréales, d’orge, de malt.
Bouche : grasse, fumée et herbacée, avec une explosion d’épices.  Assez amère. Des notes de beurre donnent un peu d’onctuosité.  Pour cette fois, je recommande vivement les quelques gouttes d’eau, qui apportent vraiment le peu d’équilibre qui manque au produit brut et surtout atténuent le piquant des épices.

Finale : mi-longue, très épicée et, ô surprise, tourbée jusqu’au bout.
Un avis assez mitigé sur ce brut de fût original, car, d’un côté le produit brut me semble beaucoup trop épicé, et de l’autre, en adaptant légèrement, nous obtenons un single malt intéressant au niveau aromatique. Je noterai simplement un manque de corpulence, sans doute dû à un manque de maturité.

Pat – Whisky Explorer

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lundi 29 août 2016

Review #133 : Gordon & MacPhail – The MacPhail’s Collection – Glenturret 2002-2015


Review #133 : Gordon & MacPhail – The MacPhail’s Collection – Glenturret 2002-2015

Le leader mondial des embouteilleurs indépendants a encore frappé fort avec ce nectar en provenance de Glenturret, l’une des distilleries les plus visitées en Ecosse, et aussi célèbre pour le record du monde de souris attrapées par le chat Touser… C’est également la maison qui abrite The Famous Grouse Experience.

Dans la MacPhail’s Collection, destinée à réunir les whiskies de qualité supérieure, voici un single malt distillé en 2002 et embouteillé en 2015, donc, en principe, un 13 ans d’âge, ayant maturé à 100% en ex-fûts de sherry, en premier remplissage, dont l’influence est clairement marquée.
Accessible pour une cinquantaine d’euros, ce Glenturret offre un rapport qualité/prix exceptionnel.

La dégustation
Robe : or profond (0.8)

Nez : très aromatique, avec des notes de raisins secs et autres fruits secs comme les amandes et les noisettes, mais aussi des fruits du verger, bien mûrs.  Légères notes de tabac et de bois mouillé.
Bouche : douce et épicée, un peu (trop) piquante à la première gorgée (du gingembre, du poivre et de la muscade). Le caractère fruité se confirme, toujours avec des raisins secs et surtout des amandes effilées. Bien que non-fumé, un soupçon de chêne carbonisé vient agrémenter la dégustation en fin de bouche, donnant un peu d’amertume.

Finale : longue et asséchante, toujours très épicée.
Un nectar full-sherry, un peu trop épicé à mon goût, mais globalement assez agréable à boire.  Idéal pour faire découvrir la maturation en fûts de sherry à un novice.

Pat – Whisky Explorer
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vendredi 26 août 2016

Review # 132 : Tullibardine 500 Sherry Finish


Review # 132 : Tullibardine 500 Sherry Finish

Relativement récente (1949), la distillerie Tullibardine a changé de mains à de nombreuses reprises et a même connu une période de sommeil 1995 à 2003. Actuellement, elle appartient au groupe Picard Vins et Spiritueux et fait partie de l’entité « Terroirs Distillers ».  Avec cette dénomination, il semblerait que l’on veuille mettre l’accent sur une certaine méthode de production traditionnelle…
Introduite dans la gamme en 2013, le Tullibardine 500 propose, à partir de la base classique du Sovereign une version affinée pendant au moins 12 mois en anciens fûts de Pedro Ximenez de 500 litres. Rien de bien exceptionnel tel quel, mais le nectar produit est assez différent de ce que nous attendons d’une finition sherry, plus complexe et plus aromatique.

Pour un prix situé entre 45 et 50 euros (plus près des 45, d’ailleurs) à l’heure actuelle, en Belgique, nous sommes en présence, clairement, d’un nectar relativement bon marché au vu de ses qualités gustatives.
Autre Tullibardine dégusté et noté sur ce site : Tullibardine 228 (fût de bourgogne). Dans mon top 5 des whiskies préférés…

La dégustation
Robe : or profond (0.8)

Nez : très aromatique, le nez annonce d’amblée les épices, mais elles sont équilibrées par des arômes sucrés et vanillés. A la deuxième inspiration, une certaine douceur apparait, ainsi que des notes de caramel, de chocolat et de fruits.
Bouche : complexe et relativement douce, les épices sont bien là, mais très discrètes.  Les notes dominantes sont : fruits cuits, céréales, miel, vanille et caramel.

Finale : longue, crémeuse et un peu épicée. Persistance des  otes dominantes jusqu’à la fin.
En lisant l’étiquette, on s’attend à une attaque d’épices en rangs serrés, mais non, la dégustation se fait tout en douceur du début à la fin, juste un peu relevée (c’est quand même affiné au sherry…).  Un nectar que je qualifierais de facile à boire et accessible à tous. 

Pat – Whisky Explorer
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mercredi 24 août 2016

Review # 131 : Kavalan King Car Conductor


Review # 131 : Kavalan King Car Conductor
 
Je vais sans doute subir les foudres des fans de la marque, mais bon, j’essaie d’être le plus indépendant possible dans mes commentaires et appréciations.

Oui, j’ai mis un 5/10 en cotation à un whisky qui rafle énormément de récompenses internationales…  Je refuse toutefois de croire que je suis le seul à ne pas apprécier ce King Car…
Autant j’avais adoré le Ex-bourbon oak (voir ici), autant j’ai été déçu par celui-ci.  J’ai aussi aimé le brandy cask dont je publierai les notes très bientôt.  Pourquoi une telle différence ?  En fait, tout tient dans l’équilibre…

Il s’agit pourtant d’un single malt classique, maturé trois ou quatre ans principalement en fûts de bourbon et utilisant de l’orge provenant des contreforts de l’Himalaya (comme l’utilise les indiens d’Amrut et de Paul John). Quelque chose doit me déplaire dans le processus de fabrication, mais quoi…
Le King Car est actuellement vendu entre 70 et 75 euros dans ma région.  Pour ce prix-là, je choisirais un bon écossais pur souche…

La dégustation
Robe : or profond (0.8)

Nez : épicé aux notes fruitées. Ensuite apparaissent des arômes herbacés, floraux et vanillés.
Bouche : complexe, atypique et épicée.  Notes de fruits tropicaux mais avec une amertume assez prononcée. Touche de vanille, rappelant le fût de bourbon, qui apporte un peu de douceur.

Finale : mi-longue et très amère, avec persistance des fruits jusqu’au bout.
Bref, très déçu de cette dégustation, à cause, entre autre de cet excès amertume qui me dérange. Un peu plus d’équilibre serait le bienvenu. Je m’attends à mieux provenant de l’une des distilleries les plus modernes au monde.

Pat – Whisky Explorer
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lundi 22 août 2016

Review # 130 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Craigellachie 1997-2014


Review # 130 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Craigellachie 1997-2014

Assez discrète, la distillerie Craigellachie sort, de temps en temps, des embouteillages propres, comme un 13 ans, un 17 ans, un 19 ans et un 23 ans et quelques éditions spéciales assez réputées. Reconnaissons que leur gamme officielle est relativement difficile à trouver.
Toutefois, leurs nectars sont assez convoités par les embouteilleurs indépendants, comme celui qui nous intéresse dans cet article, Gordon & MacPhail.
Ainsi, quelques fûts distillés en 1997 ont été embouteillés le 1er juillet 2014, au titre idéal de 46% APV, et commercialisés dans la gamme Connoisseurs Choice, dans laquelle nous retrouvons de très nombreux nectars de qualité.
Le single malt a maturé exclusivement en anciens fûts de bourbon (refill), pendant 17 ans. A ne pas confondre avec une autre version de 1997, embouteillée en 2013, mais maturée en fûts de sherry.

Concernant la distillerie, son nom signifie « Colline rocheuse » de par l’endroit où elle est située, au cœur du Speyside.  Elle utilise des tubes de refroidissement en forme de ver.  Une grosse partie de sa production alimente les blends de Dewar’s. C’est également une des distilleries écossaises des plus modernes et des plus avancées en matière de technologie. Cela lui permet de produire jusqu’à 4 millions de litres de distillat par an.

Si vous avez encore la chance d’en trouver, son prix se situe, actuellement, dans la tranche 90-100 euros.
La dégustation

Robe : or clair (0.3)
Nez : attaque très fruitée et légèrement épicée. Notes fumées très discrètes, associées à des arômes de vanille.

Bouche : huileuse et crémeuse, douce. Le caractère fruité ressort très fort, aussi bien les fruits tropicaux que ceux du verger.  Un peu d’épice, style muscade, vient s’équilibrer avec les notes vanillées. Le tout est rehaussé d’une très légère fumée.
Finale : mi-longue, douce et épicée.  Les fruits nous suivent jusqu’au bout.

Un profil assez particulier pour ce Craigellachie, qui semble ressortir à chaque embouteillage. Bien mûr, bien équilibré, assez complexe, bref, du haut de gamme.
Pat – Whisky Explorer

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vendredi 19 août 2016

Review # 129 : Tamdhu Batch Strength - Batch 1


Review # 129 : Tamdhu Batch Strength - Batch 1
 
Avec ses bouteilles reconnaissables parmi toutes les autres, Tamdhu a tous les ingrédients nécessaires pour fournir le meilleur whisky du monde, selon l’objectif que s’était fixé le consortium fondateur, il y a plus d’un siècle. 
C’est une des rares distilleries d’Ecosse à encore malter son orge, et ainsi maitriser la quasi-totalité des étapes de l’élaboration du nectar.
Toutefois, La plus grande partie de la production part enrichir certains blends comme J&B, The Famous Grouse et Cutty Stark.
Heureusement pour les amateurs, une gamme de whisky est également commercialisée à leur nom propre (mais pas grand-chose : un 10 ans classique et un autre en édition limitée 100% sherry). Des embouteilleurs indépendants sortent également un fût ou l’autre de la production.


Ainsi, en 2015, Tamdhu décide de se lancer dans le brut de fût, avec cette première cuvée d’exception.  Dés sa sortie, le nectar a fait l’unanimité parmi les amateurs et connaisseurs.  Et je me rallie à cet enthousiasme sans aucun problème.
Tamdhu se vante d’utiliser les meilleurs fûts de bourbon du marché, qu’ils utilisent, exclusivement en premier remplissage, pour la maturation du whisky.  Pour cette version brute de fût, un affinage en anciens fûts de sherry a été ajouté. Et pour ne rien gâcher, le nectar n’a subi aucune filtration à froid ni coloration artificielle.

Pour un peu plus de 75 euros en mai 2016, dans ma région, nous sommes incontestablement dans un rapport qualité/prix exceptionnel.

La dégustation
Robe : cuivre profond (1.0)

Nez : très expressif et complexe, avec des arômes de vanille et de fruits, autant en agrumes qu’en fruits secs. Des épices apparaissent après-coup.
Bouche : sirupeuse et bien ronde, affichant un parfait équilibre entre les fruits rouges, le chocolat, la vanille, les épices (poivre et cannelle), faisant oublier les 58.8% APV.

Finale : mi-longue avec persistance de fruits et d’épices.
Dans mes notes prises au moment de la dégustation, j’ai écrit « une révélation », ce qui ne veut, en soi, pas dire grand-chose, mais montre bien l’impression ressentie sur le coup.  Cela résume pourtant très bien les qualités exceptionnelles de ce nectar.  Je le recommande vivement au plus grand nombre, car il est vraiment très accessible.

Pat – Whisky Explorer
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mercredi 17 août 2016

Review # 128 : Van Wees – The Ultimate – Clynelish 1991-2014


Review # 128 : Van Wees – The Ultimate – Clynelish 1991-2014


Totalement inconnu dans ma région, j’ai découvert Van Wees grâce à un sample envoyé par un ami français.  Il s’agit pourtant d’un embouteilleur indépendant (avant tout, un caviste) qui a embouteillé plus de 500 single malts depuis 1994. Il a acquis une certaine réputation, notamment grâce à des prix relativement bas, comparé au reste du marché.

J’ai donc dégusté ce Clynelish de 23 ans, distillé le 29 octobre 1991 et embouteillé le 14 novembre 2014, sans coloration, ni filtration à froid.  Le nectar, issu des fûts 13213 et 13214, a muri exclusivement en anciens fûts de bourbon. 507 bouteilles, en tout, ont été émises.
Sur internet, j’ai trouvé ce nectar en vente pour moins de 70 euros, ce qui, pour un 23 ans, est très intéressant, surtout au vu de la qualité qu’il présente.

La dégustation


Robe : maïs (0.4)
Nez : très aromatique et riche dès le début, avec des notes fruitées d’agrumes très perceptibles, ainsi que l’influence du bourbon, avec les arômes de vanille et de caramel.

Bouche : grasse et douce, aux notes cireuses typiques de la distillerie, associées aux arômes fruités.  Apparition de notes boisées imperceptibles au nez, et confirmation de vanille et de touches légèrement sucrées.
Finale : mi-longue, douce et asséchante. Toujours très fruitée.

Un régal, au rapport qualité/prix exceptionnel, accessible à tous grâce à sa richesse aromatique. On y retrouve les marqueurs du profil de la distillerie qui en font un nectar reconnaissable parmi les centaines d’autres.
Pat – Whisky Explorer

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lundi 15 août 2016

Review # 127 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Glenallachie 1999-2015

Review # 127: Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Glenallachie 1999-2015


Dans sa très réputée gamme Connoisseurs Choice, Gordon & MacPhail propose, pour la seconde fois, un nectar en provenance du cœur du Speyside, d’une distillerie relativement récente, Glenallachie.
Produisant principalement pour les blends (Clan Campbell et House of Lords), cette distillerie ne commercialise quasiment pas de whisky en son nom propre et c’est grâce à des embouteilleurs indépendants que nous pouvons déguster leurs single malts.

Gordon & MacPhail a la réputation de bien choisir ses fûts et je dois dire qu’une fois de plus ils se sont surpassés avec cette version 2015 d’un nectar distillé en 1999. En 2013, le même whisky, alors un peu plus jeune, avait déjà été embouteillé à 43% APV.  Convaincu qu’un single malt de qualité supérieure doit idéalement titrer 46 % APV, j’applaudis des deux mains en constatant que c’est chose faite avec cet embouteillage du 23 janvier 2015.


Que dire de plus, si ce n’est que le nectar a vieilli exclusivement en anciens fûts de bourbon (refill) et qu’il a le profil type d’un speysider, tout en légèreté et en douceur.
Comptez une cinquantaine d’euros pour en acquérir une bouteille, uniquement chez les cavistes.

La dégustation
Robe : or clair (0.3)

Nez : frais, fruité et vanillé à souhait, très doux.  Notes d’agrumes et très légers arômes de bois brûlé.
Bouche : légère, douce et très expressive, avec des notes fruitées et florales, mélangées à la vanille et quelques épices, style poivre, qui donnent un peu de punch au nectar

Finale : mi-longue à longue, avec persistance de la dominante agrume, citron et orange, et une légère pointe épicée.
Un excellent 15 ans ans, provenant d’une des plus jeunes distilleries d’Ecosse, qui a su être mis avantageusement en valeur par Gordon & MacPhail.  Merci à eux pour cette dégustation.

Pat – Whisky Explorer
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vendredi 12 août 2016

Review # 126 : Benromach 10 years old / 2003 – Casks 497 + 504


Review # 126 : Benromach 10 years old / 2003 – Casks 497 + 504

2003 devait être une très bonne année pour le whisky chez Benromach puisqu’ils en ont embouteillé plusieurs fûts dix ans plus tard, vendus en brut de fût.
L’embouteillage concerné par cet article est un mélange de deux fûts (497 et 504) distillés respectivement les 30 juin et 4 juillet 2003, mariés et embouteillés le 25 mai 2013 (oups, c’est un 9 ans, alors…), au naturel, sans filtration à froid ni coloration artificielle.
Le nectar a muri exclusivement en anciens fûts de bourbon, en premier remplissage.


Actuellement, son prix se situe entre 70 et 75 euros en Belgique.
La dégustation

Robe : or clair (0.3)
Nez : complexe et atypique, mélant des notes de caramel et de vanille à une légère tourbe et à des fruits, aussi bien des agrumes que des fruits du verger.

Bouche : à la fois sucrée et épicée, aux notes de vanille, de pomme et de tourbe. Une touche de réglisse vient agrémenter le tout. L’ajout d’une goutte d’eau apporte un peu plus de rondeur et adoucit les épices.
Finale : mi-longue, fumée et assez poivrée jusqu’à la fin.

Un nectar facile à boire malgré son taux d’alcool qui ne se fait pas trop sentir, pas de menthol ou de picotement désagréable en bouche. Son excellent équilibre et une complexité indéniable en font un produit d’une qualité remarquable.
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mercredi 10 août 2016

Review # 125 : Paul John Peated Single Cask #777


Review # 125 : Paul John Peated Single Cask #777
 
Inutile de présenter cette toute jeune distillerie indienne, détentrice de nombreuses récompenses internationales pour la qualité de ses nectars.
Je publiais, ici, mes notes pour la version non-tourbée de ce single cask en 2015.
Le fût 777 qui nous concerne cette fois est bel et bien tourbé, à raison de 20 PPM de phénols.  Bien que NAS, nous savons que la maturation est de 5 ans, exclusivement en anciens fûts de bourbon. L’orge utilisée provient des contreforts de l’Himalaya et la tourbe est originaire d’Islay.


Cinq ans sous le climat indien équivalent bien à un nectar de 10 voire 15 ans muri sous nos latitudes. 
Pour les 90 euros demandés en avril 2016, dans ma région, nous avons un whisky de qualité et de gamme moyenne.

La dégustation
Robe : cuivre profond (1.0)

Nez : assez doux et fruité, avec des notes vanillées. La fumée de tourbe se mélange à des arômes herbacés et médicinaux.
Bouche : puissante, grasse et poivrée. La tourbe est bien présente, donnant un caractère assez terreux au nectar. Un peu d’astringence due est sans doute au taux d’alcool.  Les notes fruitées, herbacées et médicinales se confirment

Finale : longue et douce, épicée juste ce qu’il faut.  La fumée se dissipe assez rapidement.
Ouvert à tous les horizons, les single malts indiens font partie de mes préférés parmi les whiskies du monde (je veux dire, hors Ecosse et Irlande).  On sent une certaine recherche de qualité et je dois dire que le résultat est plus que satisfaisant. La preuve en est avec ce superbe brut de fût tourbé, d’un style proche du Bowmore.

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lundi 8 août 2016

Review #124 : Machrie Moor Cask Strength - batch 2 (2015)


Review #124 : Machrie Moor Cask Strength - batch 2 (2015)

Du nom d’un site préhistorique de l’île d’Arran, Machrie Moor est un ensemble de cercles en granit situés à l’ouest de l’île. Mais c’est également le nom de la tourbière d’où est extraite la tourbe servant à l’élaboration du whisky par la seule distillerie de l’île.
Le nom annonce donc bien la couleur, on sait à quoi s’attendre.  Toutefois, avec 20 PPM de phénols annoncés, le Machrie Moor se veut « légèrement » tourbé (dixit leur site internet).
Chaque année, le nectar sort en édition limitée, généralement coupée à 46% APV.  Pour la deuxième fois, à l’automne 2015, une variante brute de fût a été ajoutée à la gamme.


C’est cette version qui nous intéresse ici. Sa disponibilité a été limitée à 9.000 bouteilles pour le marché mondial.  Le murissement a été assuré à 100% en anciens fûts de bourbon.
En avril dernier, le prix de ce nectar se situait, dans ma région, entre 60 et 65 euros.

La dégustation
Robe : paille claire (0.2)

Nez : explosion d’éthanol au premier nez, plus doux au second. Les arômes bien présents de fumée de tourbe se mélange à des notes fruitées
Bouche : Puissante et ronde à la fois, c’est sûr, c’est un brut de fût. La tourbe omniprésente se mélange à des notes fraîches d’agrumes et de vanille. La tendance est assez épicée.

Finale : longue et piquante, un peu trop épicée à mon goût.
Une légère déception suite à cette dégustation… l’éthanol et la tourbe sont trop perceptibles et masquent des autres arômes qui auraient pu équilibrer un peu le tout.  Si le site annonce 20 PPM, je le crois sur parole, mais je compare ce nectar plus facilement à un Kilchoman de 50 PPM, l’équilibre en moins.

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vendredi 5 août 2016

Review #123 : Meyer’s – Blend supérieur


Review #123 : Meyer’s – Blend supérieur

La France est un pays émergeant en matière de whisky (un peu comme partout en Europe continentale) et nous voyons se développer de nombreuses distilleries sur son territoire.
Malgré tout, à quelques exceptions près, leurs produits ont du mal à passer la frontière, peut-être par choix d’un marché national ou par limite de production.

Peu connaisseur des nectars français, je n’hésite jamais à profiter d’une dégustation.  Chose faite ici, chez Meyer, en Alsace, lors de mes dernières vacances…  En fait, je n’ai pas su visiter la distillerie mais bien un musée qui est consacré aux alcools en général (un musée très bien fait, d’ailleurs).

Les conditions de dégustations ne sont pas vraiment optimales, comme ça, à la fin d’une visite de musée, mais bon, j’ai pris mon temps, et surtout, des notes.
J’ai pu, ainsi, goûter leur blend supérieur, leur blend fini en pinot noir et leur Pur Malt.  Trois produits qui m’ont, malheureusement, laissé un peu sur ma faim.

Voici donc, pour commencer, mon avis sur le Blend Supérieur « de base », je dirais.  Il s’agit d’un assemblage de whisky de grain et de pur malt ayant maturé en fûts de Sauternes, un vin doux renommé. Impossible de connaître le temps de maturation ni la provenance des whiskies (pour rappel : pur malt = distilleries différentes), encore moins l’origine des matières premières.  Bref, pas mal d’inconnues.

Vu les circonstances de la dégustation, ma cotation, assez sévère, pourrait être revue si une autre occasion de le goûter se présente, dans un cadre plus propice.
La dégustation

Robe : ambre (0.7)
Nez : assez fermé, mais on distingue un peu de vanille, de miel et de caramel, pas mal de malt.

Bouche : légère et maltée, un peu amère malgré la maturation eu fût de vin doux. On ne retrouve pas du tout les notes vanillées ni de caramel perceptibles au nez.
Finale : courte et indescriptible…

Il doit s’agir d’un assemblage de whiskies assez jeunes, en majorité, qui n’ont pas encore développé un caractère bien marqué qui pourrait être la signature des nectars alsaciens. Son prix, un peu plus de 20 euros, en fait un whisky bon marché, et vous en avez pour votre argent…
Je tiens quand même à préciser que Jim Murray l’a (très) bien côté dans sa Bible du Whisky. Comme quoi, les goûts et les couleurs…  Nous ne sommes pas vraiment sur la même longueur d’onde.

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mercredi 3 août 2016

Review #122 : Creative Whisky – Ardmore 2009-2014 – Cask 1318

Review #122 : Creative Whisky – Ardmore 2009-2014 – Cask 1318


Durant mon passage au Luxembourg, j’ai été interpellé par un embouteilleur indépendant que je ne connaissais pas encore et qui proposait un très jeune Ardmore à un prix tout à fait démocratique.


C’est ainsi que j’ai pu faire connaissance avec cette société située à la frontière entre l’Ecosse et l’Angleterre. Ils disposent de trois gammes de whisky, les « Exclusive Malts », les « Exclusive Casks » et le « Exclusive Range », dont fait partie notre Ardmore 2009. La marque s’est spécialisée dans les single casks.
Bon, c’est vrai, c’est jeune pour un whisky, et j’ai vraiment pris un risque en en ramenant une bouteille, quoi que, pour le prix…  Au pire il sera associé à un bon cola étasunien.

Bref, je me suis empressé de l’ouvrir le lendemain de mon retour de vacances. Et la surprise n’a pas été mauvaise du tout.  Il est vrai que la jeunesse se fait sentir, mais la qualité du produit permet tout de même de l’apprécier. Ca ne vaut bien entendu pas un Legacy ou un 16 ans, mais bon, ça passe.


Notons que le fût 1318 avait déjà fait l’objet d’un embouteillage en 2010 et qu’il s’agit ici des 309 dernières bouteilles qui en sont issues.
La dégustation

Robe : ambre (0.7)
Nez : léger picotement dû à l’éthanol, mais qui disparait après quelques minutes de repos. A la fois frais, fruité et médicinal

Bouche : L’équilibre est déjà bien installé, mais il reste un peu rugueux.  Léger manque de rondeur. Légèrement boisé et fumé, le nectar dégage des notes fruitées et épicées.
Finale : longue, avec persistance des épices et des fruits.

Un nectar qui aurait mérité deux ou trois ans de plus en maturation, mais qui présente déjà la complexité et l’équilibre que nous attendons d’un Ardmore. A découvrir…

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lundi 1 août 2016

Review #121 : Kilkerran Single cask 2007 Barolo Wine

Review #121 : Kilkerran Single cask 2007 Barolo Wine


Voisine de Springbank et Glen Scotia, La Glengyle Distillery sort régulièrement des éditions limitées, souvent 10 à 12.000 bouteilles d’un nectar assez typé.
Habitués depuis 2009 à ses « Work In Progress » dont le n° 8 est annoncé pour bientôt, nous sortons du lot avec un single cask embouteillé pour The Nectar, importateur belge qui a souvent du nez pour découvrir des perles de qualité.


Il s’agit donc d’une édition très limitée, 276 bouteilles, d’un nectar âgé de 8 ans (distillé en mai 2007 et embouteillé en octobre  2015) ayant maturé en anciens fûts de barolo, le « Roi des Vins » italiens, assimilable au bourgogne. Le tout est embouteillé sans filtration à froid ni coloration artificielle.

Il reste quelques bouteilles en rayon chez notre partenaire, le magasin « Aux Mille Saveurs », pour un prix, très raisonnable, se situant aux alentours des 70 euros.

La dégustation
Robe : or profond (0.8)

Nez : un peu fermé au début, mais s’ouvre en le réchauffant avec les mains.  Apparaissent alors des notes fruitées, des agrumes principalement, mais aussi des herbes aromatiques.  Un peu de menthol titille les narines, du fait de son taux alcoolique.
Bouche : bien équilibrée, avec confirmation des agrumes, un peu de poivre et des notes de réglisse. L’alcool passe bien sans brûler l’œsophage, grâce entre autre à une certaine douceur qu’on attendait pas spécialement.

Finale : longue, légèrement épicée et fruitée.
Tout comme Springbank, Kilkerran a son fan-club. J’attends de découvrir d’autres versions avant de me prononcer.  Toutefois, ce single cask est une bonne entrée en matière pour ceux qui apprécient les bruts de fût typés.

Pat – Whisky Explorer


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