Review #759 : Malts Of Scotland – Croftengea – 2006-2020

Loch Lomond est la distillerie la plus versatile d’Ecosse avec 11 distillats différents.  Elle a tendance à trop se dissiper.
Un des distillats s’appelle Croftengea et constitue la composante tourbée de Chivas Regal.  Avec l’Inchlad, c’est le plus tourbé des single malts produits par la distillerie.

Début 2020, l’embouteilleur allemand a pu mettre la main sur un fût, le MOS20003, dont le nectar a été distillé en 2006 et a subi une maturation dans un bourbon hogshead pendant 13 ans.
Le fût a donné 268 bouteilles, en brut de fût, sans coloration, ni filtration à froid.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/161599/croftengea-2006-mos

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : frais, avec pas mal de fumée et une tendance herbacée.  Arômes de fruits rouges, de vanille, de fruits secs et de citron.

Bouche : crémeuse, sur du bois brûlé, des fruits du verger, du miel, de la réglisse et une pointe de poivre.

Finale : mi-longue, avec des notes cendrées et un peu plus de poivre.

Mille sabords !!! Je dois avoir un problème avec les distillats de chez Loch Lomond…  Celui-ci manque cruellement de complexité et de corpulence.  C’est juste une bonne occasion de découvrir un single malt peu courant et difficile à trouver en embouteillage officiel.

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Review #758 : Jameson – Caskmates – Stout Edition

Depuis 2013, à raison d’un batch par an, Jameson, sans doute la plus connue des whiskies irlandais, sort un blend avec une finition Stout.

Il s’agit d’un assemblage de single malts et de single grains, triplement distillés à Midelton, la plus grande et la plus moderne des distilleries d’Irlande, avec, quand même, une capacité de production atteignant les 19 millions de litres par an.
Outre le Jameson, la distillerie produit d’autres whiskies comme Yellow Spot, Redbreast et Tullamore Dew.

Pour cette version particulière, Jameson envoie des barriques ayant servi à la maturation du whisky à la brasserie Franciscan Well. La brasserie met son stout en maturation dans ces fûts, puis les renvoie à Jameson, qui y met alors son whisky en finition pendant 6 mois.

J’ignore quelle version j’ai dégusté, mais elle date d’avant 2017, année qui a vu un changement au niveau de l’étiquette.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/100206/jameson-caskmates

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : assez discret, alliant des arômes de cacao, de fruits du verger, d’herbe fraîchement coupée et de céréales.

Bouche : douce et légère, soyeuse, avec une certaine complexité.  Notes de bois brûlé, de chocolat, de fruits du verger, de caramel, de café de cacao et de massepain. Légère sucrosité compensée par une légère amertume.

Finale : courte, sur le chocolat et quelques notes épicées.

Pour une bonne vingtaine d’euros, on a un excellent rapport qualité/prix avec ce produit qui sort un peu des blends de base.

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Review #757 : Gordon & McPhail – Connoisseur’s Choice – Dailuaine 19 Years Old – 1998-2018

Dailuaine est une distillerie assez discrète du fait que la majeure partie de sa production est destinée aux blends de Diageo. Le seul embouteillage officiel connu date de quelques années, dans la gamme “Flora & Fauna”.

Le nom de la distillerie vient du gaélique “An dail uaine” qui signfie “vallée verte”, sans doute en relation avec sa situation géographique.  C’est l’une des plus grandes distilleries écossaises à la fin du 19ème siècle et la toute première à arborer le fameux toit en pagode, de nos jours devenu le symbole des distilleries de whisky.

Dailuaine est une des distilleries de prédilection chez Gordon & McPhail, avec pas mal de références depuis quelques années.
Pour cette version, l’embouteilleur indépendant a sélectionné 2 fûts, des refill bourbon hogheads, dont le nectar a été distillé en 1998, pour être embouteillé 19 ans plus tard, le 14 mars 2018, sans filtration à froid ni coloration artificielle.  Le produit a été réduit à 46% APV, ce quia permis de sortir un total de 670 bouteilles.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/111005/dailuaine-1998-gm

La dégustation

Robe : maïs

Nez : très fruité, agrumes, fruits du verger, ainsi que des céréales, du miel, de la vanille et une pointe mentholée.

Bouche : corpulente, crémeuse et fidèle au nez, avec une explosion de fruits tropicaux et de vanille. Notes complémentaires de chocolat, de malt, de massepain, d’anis et de carton.  Pas mal de poivre également.

Finale : longue, asséchante, à la fois boisée et herbacée, avec cette présence poivrée jusqu’à la fin.

Un bon compromis pour découvrir Dailuaine au travers d’un choix bien précis des fûts. Validé !

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Review #756 : Highland Park – 16 Years Old – Twisted Tattoo

Sorti en 2019, le Twisted Tatto est le résultat d’un assemblage de single malts maturés d’une part en fûts de bourbon en premier remplissage, et, d’autre part, en fûts de Rioja, sans doute le réel intérêt de ce nectar. 
Il faut dire que le Rioja est relativement peu utilisé pour la maturation du whisky.  Maintenant, l’impact du vin rouge va dépendre de la catégorie de Rioja, car la maturation en fût de chêne peut varier de quelques mois pour le Rioja “ordinaire” à 2 ans pour le Gran Reserva.

Le produit fait référence à une légende viking et au serpent Midgard, tellement long qu’il fait le tour de la terre pour se mordre la queue.  Le design de la bouteille est l’oeuvre du tatoueur danois Colin Dale.

Le single malt est embouteillé sans coloration ni filtration à froid.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/128292/highland-park-16-year-old-twisted-tattoo

La dégustation

Robe : or clair

Nez : discret, boisé, avec une légère fumée de tourbe et une jolie brise de mer. La tendance est assez végétale.

Bouche : crémeuse, herbacée, très légèrement fumée, notes de malt, de vanille, d’orange, de fruits rouges, équilibre entre sucrosité et amertume, sans oublier la pointe de cannelle.  Le côté maritime est beaucoup moins évident en bouche.

Finale : mi-longue, sèche, sur de la vanille et des épices.

Bizarrement, je n’ai pas perçu l’influence du Rioja à la dégustation.  On a toutefois un bon équilibre et une certaine complexité.  Ce nectar reste dans le niveau de qualité des autres HP en embouteillages officiels.

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Review #755: Bladnoch – 17 Years Old – Celebrating 200 Years

Bladnoch est l’une des dernières distilleries de single malt des Lowlands.  Il n’en reste plus que trois en activité. C’est aussi la distillerie de whisky la plus au sud de l’Ecosse.  Sa capacité de production est assez limitée, 250.000 litre par an.  Ca n’empèche pas la distillerie de sortir pas mal de produits très variés.  Notons, dans ceux que j’ai déjà publié, le Samsara, le Adela et le Pure Scot, mais aussi un nombre impressionant de single casks.
La distillerie a été fermée entre 1993 et 2000 et a recommencé à commercialiser des whiskies à partir de 2008.

Cette version âgée de 17 ans est sortie en février 2019 dans la cadre de la commémoration du bicentenaire de la distillerie.  La maturation principale a été assurée par des traditionnels fûts de bourbon. Ensuite, le single malt a été divisé en 2 parties pour être mise en finition dans des fûts ayant contenu du vin rouge californien, l’une en mars 2016 et l’autre en janvier 2017.  L’embouteillage s’est fait, sans filtration à froid, après le remariage des deux finitions.  Le batch est “limité” à 6000 bouteilles.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/123009/bladnoch-17-year-old

La dégustation

Robe : ambre

Nez : discret, avec des arômes de bois, de vanille, de fruits secs, de caramel, de cannelle et une pointe de café.

Bouche : plutôt acide, aliant des notes céréalières, des fruits secs, des agrumes,  du bois, de la cannelle et une touche de gingembre.

Finale : mi-longue, sèche, poivrée et toujours sur les fruits secs.

J’ai moyennement apprécié cette version de Bladnoch 17, un peu trop acide pour moi et qui manque de complexité aromatique.

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Review #754 : Kilkerran – 15 years Old – Oloroso Wood (France)

Dasn le cadre de son 15ème anniversaire en 2019, Glengyle a sorti toute une série de single casks distillés en 2004 avec des maturations différentes.
Pour le détail, je vous renvoie à ma publication sur la version Fino réservée au marché belge.

Pour la France, la distillerie a prévu une maturation de 10 ans en fûts de sherry oloroso et une finition de 5 ans en fûts de bourbon.  La distillation date de mai 2004 et l’embouteillage du mois de septembre 2019.  Le single cask a donné 246 bouteilles, en brut de fût, et bien entendu sans filtration à froid ni coloration.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/141132/kilkerran-15-year-old

La dégustation

Robe : acajou

Nez : très engageant, avec une explosion de fruits secs et de bois.  Arômes de caramel, de sucre brun et de cuir.

Bouche : riche, complexe, fidèle au nez, bois, fruits secs, caramel au beurre salé, pas mal d’épices, de l’orangette, de la vanille et une légère pointe de fumée.

Finale : mi-longue, toujours sur le bois et les fruits secs, avec des épices de plus en plus présentes

Un superbe Kilkerran, avec une belle richesse aromatique et un bel équilibre entre les deux types de fûts, qui se complètent parfaitement.

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Review #753 : Jim Beam – Signature Craft – 12 Years Old

Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de présenter Jim Beam, la distillerie du Kentucky qui produit des bourbons sous des marques différentes comme Knob Creek, Bakers et Basil Hayden’s. En Europe, ils visent le marché de la grande distribution et est très largement accessible.

Leur gamme Signature Craft reprend pricipalement des bourbons plus âgés que la moyenne, 11 ou 12 ans en général, ce qui est 6 fois plus que ce qui est imposé pour l’appellation bourbon.

Ce sont des small batches, ou plutôt “c’étaient” des small batches car le produit n’est plus sorti depuis quelques années et n’est même plus référencé sur leur site. 

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/81715/jim-beam-signature-craft

La dégustation

Robe : ambre

Nez : super vanillé, avec du bois brulé, du pain toasté, du caramel et du miel.

Bouche : crémeuse, finement fumée, sur la vanille, le bois, le massepain, le caramel et quelques notes épicées comme la cannelle et le poivre

Finale : mi-longue, asséchante, avec de la vanille et des épices jusqu’à la fin.

Un bon rapport qualité/prix pour ce bourbon qui a quand même 12 ans.  On est largement en-dessous des prix pratiqués pour ce type de produit.

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Review #752: Port Charlotte – OLC: 01

En mai dernier Bruichladdich a élargi sa gamme “Cask Exploration” , avec un nectar très particulier ayant subi une finition en fûts de sherry oloroso.

Au départ, les alchimistes ont assemblé 4 single malts avec des maturations différentes, et distillés en 2010 :
- 30 % bourbon en premier remplissage
- 40 % bourbon en second remplissage
- 25 % vin doux naturel
- 5 % vin rouge syrah
Le mélange ainsi obtenu a été mis en affinage dans des hogheads d’Oloroso pendant les 18 derniers mois.

L’embouteillage est fait en brut de fût, sans coloration ni filtration à froid. Il est “limité” à 30.000 bouteilles

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/158053/port-charlotte-2010-olc-01

La dégustation

Robe : vieil or

Nez : fumée de tourbe plutôt terreuse, cendre, noisettes, agrumes, caramel et fruits du verger.  Une légère brise de mer vient apporter de la fraîcheur.

Bouche : huileuse, avec une fumée assez discrète, des notes de vanille, de noisette, de café, de bois et surtout une belle présence poivrée qui donne le peps nécessaire à la dégustation. Ensuite viennent des notes plus végétales avec son lot d’amertume. N’oublions pas la touche maritime, mais plutôt légère.

Finale : mi-longue, sèche, avec de la vanille, des fruits secs et un peu de chocolat.

On a ici un excellent équilibre tourbe/sherry et une belle complexité aromatique. 10/10 pour la qualité de l’assemblage de base et pour la durée de la finition, juste ce qu’il fallait.  Dans la même lignée que le MRC :01…

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Review #751: Glenallachie – 10 Years Old – Cask Strength - batch #2

 

Depuis 2018, Glenallachie nous propose régulièrement des versions 10 ans en brut de fût, intégrées dans leur gamme de base.  La dernière en date (le batch 3) est sortie en 2019.

Pour ce deuxième batch, nous avons une maturation assez originale, alliant des fûts de bourbon en premier remplissage, des fûts de sherry oloroso, des fûts de Perdo Ximenez et des fûts neufs.

L’embouteillage a été fait le 28 septembre 2019, sans filtration à froid ni coloration.  Je n’ai pas trouvé le nombre de bouteilles, mais le batch 3 est à 3500.  On devrait donc être aussi dans ces quantités-là pour le batch 2.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/121381/glenallachie-10-year-old

La dégustation

Robe : vieil or

Nez : on perçoit directement les notes de bourbon avec de la vanille et de sherry avec quelques fruits secs, le tout agréménté d’arômes boisés et fruités (pomme et fruits tropicaux) ainsi que du caramel et du chocolat.

Bouche : douce, huileuse et complexe, alliant des notes de fruits du verger de malt bien prononcées, à des notes de vanille, de caramel, de chocolat, de miel, de bois et de réglisse. Ensuite se développe les épices comme le gingembre, le poivre et la noix de muscade râpée.

Finale : mi-longue, sur le bois et le miel principalement, avec développement d’une légère amertume.

On a ici une association de fûts plutôt intéressante. Certains ont une inflence plus marquée au nez, comme les fûts de sherry, d’autres en bouche comme les fûts vierges qui amènent leur lot d’épices.

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Review #750: Tullibardine – 15 Years Old

En mars 2019, Tullibardine ajoutait un 15 ans d’âge à sa gamme “signature”, déjà connue pour le 225, le 228 et le 500.

La distillerie a été fermée entre 1994 et 2003, ce qui fait de ce whisky l’un des premiers qui a été distillé après la reprise de la production.

Pour ce 15 ans, Tullibardine propose une full maturation en fûts de bourbon (1^st fill), je dirais “malheureusement” réduite à 43% APV.
D’un autre côté, il fait partie de la gamme de base et non de la “Fine Age Collection”, où on peut trouver un 20 ans et un 25 ans.  Mais ça c’est une autre histoire.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/148060/tullibardine-15-year-old

La dégustation

Robe : vieil or

Nez : doux, un peu floral/végétal, avec des arômes de fruits tropicaux, de vanille, de miel, d’agrume et de caramel

Bouche : douce, légère, fidèle au nez, vanille, agrume, miel et fruits tropicaux, principalement de la noix de coco râpée.  Notes complémentaires de chocolat noir avec sa légère amertume et une touche légèrement poivrée.

Finale : courte à mi-longue, asséchante, fruitée et un peu boisée.

Si on s’en tient au rapport qualité/prix, rien à redire.  Il est rare de trouver un single malt de 15 ans pour 60 euros.  Le nectar est toutefois victime de la dilution et gagnerait en puissance à 46%, même s’il faut rajouter quelques euros lors de l’achat.

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Review #749 : Ian McLeod – Dun Bheagan – Linkwood 25 Years Old

En 1992, la multinationale Diageo rachetait la distillerie Linkwood pour la production de whisky permettant d’alimenter ses blends, notamment Johnnie Walker et Whitehosre. Seul 2% de la production est utilisé en single malts, dont une unique version de 12 ans en embouteillage officiel, dans la collection Flora & Fauna. Linkwood est aussi partie prenante dans le blend “Asyla” de chez Compass Box

C’est aussi en 1992 (novembre) qu’a été distillé le nectar récupéré par Ian McLeod pour cette superbe version de 25 ans.  Le single malt a muri dans deux bourbon hogheads (#14862 et 14863), pour être embouteillé en 2018, en brut de fût, sans filtration à froid ni coloration artificielle. Les deux fûts ont donné un total de 530 bouteilles.
On retouve de très nombreuses versions de Linkwood chez Ian McLeod, dans sa gamme Dun Bheagan mais aussi Chieftain’s.

J’avais déjà découvert Linkwood avec un 24 ans The Single Malts of Scotland, et j’avais fortement apprécié (voir ici). Une autre version, plus jeune et en finition vin rouge de chez House of McCallum (voir ici) était plus mitigée.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115895/linkwood-1992-im

La dégustation

Robe : or clair  

Nez : très engageant, super fruité, principalement de la pomme, mais aussi des arômes de caramel et de vanille, sans oublier une tendance légèrement végétale/florale.

Bouche : très douce et aromatique, avec la tendance végétale qui se confirme.  Notes très marquées de fruits confits, de bois et de chocolat noir avec sa belle amertume. Pas mal d’épices douces également.

Finale : longue, sur des fuits du verger et un soupçon de café.

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Review #748 : The Nectar of the Daily Drams – Glentauchers 25 Years Old

Glentauchers ne fait parler d’elle qu’au travers d’embouteillages indépendants. Sa production part essenteillement dans les blends Black & White, Ballantines, Teachers et Chivas Regal.  On trouve très peu d’embouteullages officiels.  D’après mes recherches, on en a eu un en 2000, un 15 ans, puis, plus rien.

Le nom vient de la ferme où la distillerie a été construite en 1897, la ferme des Tauchers. La distillerie a, comme la plupart des distilleries en Ecosse, subi quelques périodes de fermeture. La dernière date de 1985. La production a repris en 1992 et c’est justement cette année-là que le single malt qui nous intéresse a été distillé.  Glentauchers a la réputation d’avoir une très longue fermentation et une distillation lente.

L’embouteillage de cette version de 25 ans a été fait en 2017, en brut de fût, sans filtration à froid. Pour la maturation, pas vraiment de précision sur le type de fûts. J’ai déjà eu l’occasion d’évaluer plusieurs Glentauchers (Chorlton, Signatory Vintage et Cadenhead) et chacun d’eux était maturé en fûts de bourbon.  C’est sans doute la pratique la plus courante à cette distillerie.

Lien whiskybase https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/106678/glentauchers-1992-dd

La dégustation

Robe : vieil or  

Nez : frais, avec une tendance herbacée/florale et des arômes de vanille, de miel, de cassonade et de fruits tropicaux.

Bouche : douce et crémeuse, bien ronde, notes de vanille, d’agrumes, de fruits du verger, de chocolat, de miel et de bois fraichement scié.  Légère sucrosité et l’alcool est très bien intégré.

Finale : longue, équilibrée, avec une certaine amertume et une touche mentholée.

Mon intérêt pour Glentauchers reste constant, au vu des différents embouteillages auxquels j’ai eu accès. Je constate une réelle régularité qualitative, tout en équilibre et en complexité.

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Review #747 : Cù Bòcan – Creation #1

Mi-2019, Tomatin ajoutait 3 références à sa gamme (légèrement) tourbée Cù Bòcan.  Il s’agit d’un “Signature” associant de fûts d’oloroso, de bourbon et de fûts vierges américains, et de deux single malts “Creation” aux maturations particulières.

Celui qui nous intéresse dans ces notes de dégustation est le Creation #1, maturé conjointement en fûts d’Imperial Stout en provenance de la Black Isle Brewery et en fûts de Bacalhôa Moscatel De Setúbal.  L’embouteillage a été fait sans filtration à froid ni coloration.

Pour le Creation #2, Tomatin a choisi des maturations en fûts de Sochu (une eau de vie japonaise) et en fûts neufs américains.

Notons le nouveau design des bouteilles, plus moderne.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/137094/tomatin-c-bcan-creation-1

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : frais et légèrement fumé, plutôt sur de la viande cuite au barbecue, arômes de fruits du verger, d’agrumes, de café et de tabac.

Bouche : douce et un peu herbacée, peu tourbée, avec des notes de cuir, de fruits secs, de cacao, de chocolat noir avec sa légère amertume. On a des épices à la première gorgée, mais elles disparaissent subtilement par la suite.  Les deux types de maturation ont bien laissé leur empreinte.  On a même des arômes de bière.

Finale : courte à mi-longue, un peu fumée et sur le chocolat noir.

Si on fait abstraction de l’absence de longueur, on a un produit assez original, peu coventionnel, alliant des maturations peu probables mais, tout compte fait, très intéressantes.

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