Cu Bocan - Vintage 1988

 

Fiche produit

Pays : Ecosse / Highlands
Producteur : Tomatin Distillery
Type : single malt
Année : 1988
% APV : 50%
Sortie : 30 mai 2016
Edition limitée à 2.200 bouteilles.
Prix recommandé (au R-U, lors de sa sortie) : £199 / €262

La gamme fumée de Tomatin s’agrandit d’un nouveau nectar, un vintage 1988.

C’est le 2 décembre 1988 que les premières gouttes du whisky sont sorties des alambics, pour ensuite être mises en maturation, pendant 27 ans, à la fois dans des anciens fûts de sherry en second remplissage, et dans des anciens fûts de bourbon ayant servi précédemment au murissement d’un single malt lourdement tourbé provenant d’Islay.

Le mariage des deux types de fûts donnent un whisky raisonnablement fumé, terreux et boisé, à l’image du reste de la gamme Cù Bòcan.

Notes de dégustation officielles (cu-bocan.com)

Nez : la fumée délicate d’un feu de camp et de cendre laisse la place à de la poire compotée, de la pêche Melba, de la noix de coco grillée.  Des notes d’herbe fraichement coupée, de bruyère et de céréales persistent en arrière-plan avec du babeurre crémeux.

Bouche : les fruits tropicaux caramélisés sont parfaitement équilibrés avec la tourbe terreuse. Emergence, par la suites, de fruits chaleureux, d’orange sanguine et de noisettes.

Finale : fumée terreuse et épices boisées s’attardant sur une texture crémeuse.

Certains Cù Bòcan ont déjà fait l’objet de mes notes de dégustation :

-      Bourbon cask

-      Standard Edition

-      Virgin oak

De quoi réveiller la bête qui est en nous…

Pat – Whisky Explorer

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Review #100 : Ardmore Traditional Cask

Remplacé par le Legacy en 2014, le Ardmore Traditional Cask, peated, manque à certains amateurs qui ne retrouvent suffisamment pas le caractère complexe et profond dans le Legacy.

Dégusté lors d’une séance pré-création du Whisky Club 46 (il faut bien se mettre dans l’ambiance pour faire du bon travail), qui débutera ses réunions sans doute en juillet prochain, à Mons (voir page Facebook), le nectar nous a été présenté par l’un des deux autres membres fondateurs.

Relativement jeune, le whisky a été mis en finition dans des quarter casks, de petite capacité (50 litres), permettant un contact plus serré avec le bois et une maturation accélérée car les variations climatiques se font d’avantage sentir que le fût est petit.

Le nectar, dont le prix ne dépassait pas les 40 euros, a quand même remporté la médaille d’or aux World Whisky Awards il y a quelques années.

La dégustation

Robe : Cuivre profond (1.0)

Nez : très ouvert, avec des arômes de vanille, de crème brûlée et une fumée que je qualifierais de légère. En cherchant un peu, celui qui a déjà pu sentir de la tourbe en combustion reconnaitra ce caractère terreux assez typique. Des notes de caramel s’ouvrent avec le temps.

Bouche : la fumée se mesure plus qu’au nez, mais elle est compensée par un caractère assez soyeux et une rondeur exceptionnelle. La vanille et le caramel se confirment, tout en douceur.

Finale : mi-longue, nette, légèrement épicée et vanillée. La fumée se dissipe assez rapidement.

Un nectar à l’équilibre parfait, sans la moindre astringence qui pourrait venir de la fumée.
Adopté en ce qui me concerne… I want (Ard)more !!!

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Glent Grant -3 new nectars

Fiche produit

Pays : Ecosse / Speyside
Producteur : Glen Grant distillery
Type : single malt
Sortie : juin 2016

Dans quelques jours, Glen Grant va sortir trois nouveaux nectars, dont l’un est destiné au marché des duty-free shops.  Ces trois nouveaux whiskies intégreront la gamme courante de la marque dès le mois de juin.

Dans la lancée, Glen Grant en a profité pour changer le packaging des produits.

Glen Grant 12 years old

De couleur or brillant, ce nectar est dit délivrer des arômes de fruits du verger, d’amande et d’agrumes au nez, suivis par des notes de tarte aux pommes, de caramel et de subtiles touches d’épices en bouche.

Le titre est de 43% APV et le prix conseillé est de £37.40 / €49.

Glen Grant 12 years old Non-chillfiltred

Ce nectar réservé au marché duty-free développe des arômes de caramel, de noisette et de fruits riches au nez, et offre un palais complet, crémeux et une explosion d’épices.

Il titre 48% APV et est conseillé à un prix de £37 / €48.

Glen Grant 18 years old

Pour terminer, le 18 ans est décrit comme un whisky complexe qui présente des notes de caramel malté, de vanille et de raisins secs, suivies d’une longue finale épicée.

Avec un titre de 43% APV, son prix conseillé est de £110 / €144.

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Review #99 : AnCnoc 12 years Old

Bienvenue dans le monde des nectars fruités…

Pour élaborer son whisky âgé de 12 ans, l’une des plus petites distilleries d’Ecosse utilise des levures de brasserie pour la fermentation.  Après la distillation, le whisky est conservé pendant au moins 12 ans dans des anciens fûts de bourbon, en premier remplissage.

La distillerie de Knockdhu produit principalement pour les mélanges, à hauteur de 95%. Les 5% restants sortent en embouteillages propres, pour la plupart non-tourbés (soit des whiskies âgés, soit des millésimes). Ce n’est qu’en 2004 qu’une gamme de single malts tourbés a vu le jour, dont fait partie le Peatlands dont j’ai publié mes notes de dégustation ici.

Pour une quarantaine d’euros lors de ma dégustation, le anCnoc 12 ans fait aussi bien office d’apéritif que de digestif.

La dégustation

Robe : or jaune (0.5)

Nez : très aromatique et doux, avec des notes fruitées enrobées de céréales et d’arômes floraux.

Bouche : Nette, fraîche, douce et… fruitée (agrumes, principalement), non sans une certaine délicatesse, le tout bien équilibré.  Certains y trouvent un peu de fumée, mais ce n’est pas mon cas.

Finale : longue, douce, épicée et, bien entendu, fruitée avec des notes persistantes d’agrumes.

Un whisky d’entrée de gamme bien fait, bien équilibré, qui a son fan-club partout dans le monde.  Il est vraiment très accessible grâce à sa légèreté.  Disons que c’est un whisky « passe-partout », qui pourrait plaire à la majorité.

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Jura Tastival 2016

Fiche produit

Pays : Ecosse / islands
Producteur : Jura distillery
Type : single malt
NAS
% APV : 51%
Sortie : 25 mai 2016
Prix recommandé à sa sortie lors du festval : £85 / €112

Chaque année, la distillerie Jura organise un festival du whisky, qui dure 2 jours, et pour lequel elle sort une édition spéciale, limitée.

L’édition 2016 a débuté hier et se termine aujourd’hui.

Le nectar a été triplement fini en fûts de sherry (Palomino, Amoroso Oloroso et Apostoles Oloroso), sélectionnés manuellement avec soin, sous la supervision de Willie Cochran, manager de la distillerie, qui signe, ici, son tout dernier nectar avant une retraite bien méritée.

Pour la toute première fois, Jura a fait appel à des artistes dans le monde entier pour créer le design de la boîte du Tastival 2016.
C’est l’allemand Florian Schommer qui a remporté le concours.  Il a su transférer sa vision des arômes de dégustation du nectar sur papier.
Les dessins originaux, y compris ceux des trois autres compétiteurs (dont un français) sont visibles sur la page Facebook de Jura.

Le whisky Jura Tastival 2016 est disponible lors du festival, bien entendu, et sera en vente un peu partout dans le monde dans quelques jours.

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Review #98 : Benriach 12 Years Old Sherry Wood

Avec cette entrée de gamme de chez Benriach, les amateurs de sherry seront comblés.  Il s’agit d’un 12 ans d’âge, mûri exclusivement en anciens fûts de sherry (Pedro-Ximenez et Oloroso).

Les maturations 100% sherry ne sont pas légion chez Benriach.  Depuis quelques années, la distillerie nous gratifie de ce nectar, cuvée après cuvée, avec une certaine régularité.
D’abord réservé au marché taïwanais, le Sherry Wood est désormais largement disponible à travers le monde.

Ce nectar est idéal pour faire découvrir l’influence du sherry à des débutants, surtout à un prix relativement raisonnable, n’atteignant pas les 50 euros lors de ma dégustation en mars dernier.

La dégustation

Robe : or profond (0.8)

Nez : complet et complexe, à la fois sucré, épicé, fruité (fruits cuits et agrumes), sans toutefois avoir de prédominance.

Bouche : On retrouve la douceur promise par le P-X, tout en richesse, aux notes épicées rappelant le gâteau de Noël.  Des touches de chocolat noir donnent un peu d’amertume qui laisse la place à des arômes de miel et de fruits secs et confits.

Finale : Mi-longue et fruitée, un peu tanique sur la fin.

L’équilibre impressionnant de ce nectar très expressif frôle la perfection, compte tenu du fait que c’est un 100% sherry et de son prix d’acquisition.

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Deux nouveaux nectars chez Diageo à l’occasion du festival Feis Ile 2016

A l’occasion du festival annuel de musique et du malt sur Islay (du 20 au 28 mai), Diageo sort deux nectars, bruts de fût, en édition limitée et uniquement disponibles sur place, à la distillerie. Les deux nectars ont mûri en anciens fûts de bourbon et de sherry.

Lagavulin 18 years old

Pays : Ecosse / Islay
Producteur : Lagavulin distillery
Type : single malt
Age : 18 ans
% APV : 49.5%
Sortie : 21 mai 2016
Edition limitée à 6.000 bouteilles.
Prix recommandé : £ 125 / € 162

Caol Ila 12 years old

Pays : Ecosse / Islay
Producteur : Caol ila distillery
Type : single malt
Age : 12 ans
% APV :      %
Sortie : 23 mai 2016
Edition limitée à 1.500 bouteilles.
Prix recommandé : £ 99 / € 128

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Review #97 : Old malt Cask – Bruichladdich 12 years old 2003

 

Grâce à Hunter Laing & Co, nous trouvons encore, dans le commerce, des petits bijoux comme ce Bruichladdich de 12 ans. 

Personnellement, je trouve que le nectar a déjà atteint une bonne maturité à 12 ans et peut donner beaucoup de plaisir aux dégustateurs.

Cela a été mon cas, récemment, avec ce single cask (HL 12144), distillé en novembre 2003 et embouteillé en novembre 2015.

Il s’agit, par définition, d’une édition strictement limitée à 284 bouteilles, sans doute devenue introuvable depuis ma dégustation en février dernier.

Comme toute la gamme Old Malt Cask de Hunter Laing, le nectar est embouteillé à 50% APV, n’est ni filtré à froid, ni coloré artificiellement.  Le paradis, quoi…
Le nectar tire sa fumée du fût et non de la tourbe.

Dans le cas qui nous intéresse, le nectar a mûri exclusivement dans un ancien fût de bourbon, un « barrel », et pas un hogshead. Le « barrel» est, en fait, un ancien fût de bourbon de 200 litres environ, récupéré et réutilisé tel quel, tandis que le hogshead est un nouveau fût d’environ 250 litres, reconstitué à partir de douelles récupérées d’anciens fûts de bourbon. 
Plus petite contenance = plus de contact avec le bois…

En février dernier, le Old Malt Cask Bruichladdich 12 YO 2003  était vendu pour un peu moins de €90.

La dégustation

Robe : Or Jaune (0.5)

Nez : Expressif, aux notes de caramel au beurre. Arômes de fruits mûrs et de vanille, équilibrés par une présence légèrement boisée et une fumée discrète

Bouche : Douce et riche. Confirmation des fruits, plutôt du style agrume, et du caramel. La fumée enrobe doucement les arômes vanillés, sans les étouffer.

Finale : longue, fumée, aux notes de fruits secs.

Un nectar digne de Bruichladdich, présentant de la fumée du début à la fin de la dégustation, sans toutefois être âpre ou astreingeante, très bien équilibré avec les fruits et la douceur du caramel et de la vanille. A boire avec modération, accompagnant une bonne viande grillée au barbecue, par exemple.

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Booker’s Rye “The Big Time” Batch

Pays : USA / Kentucky
Producteur : Jim Beam distillery
Type : Rye
Age : 13 ans 1 mois et 12 jours
% APV : 68.1 %
Prix recommandé : $300 / € 268

Voici la 3ème cuvée 2016 de chez Booker’s, et pas des moindres.

Il s’agit du seul rye de la gamme et il sort en brut de fût, à, quand même, 68.1% APV, de quoi laisser une trace de son passage dans l’œsophage… C’est d’ailleurs même étonnant d’embouteiller à ce titre-là après plus de 13 ans en fûts, vu la perte sensible du taux d’alcool chaque année.

Peu d’informations sont disponibles sur le nectar proprement dit, si ce n’est qu’il est embouteillé non-coupé (ça je veux bien le croire), non filtré et en brut de fût.
Habituellement, le rye de chez Jim Beam, sous d’autres marques, est composé de 51% de seigle, mais les spécialistes ayant déjà pû le découvrir, s’accordent à croire qu’avec cette édition limitée, nous sommes entre 70 et 80% de seigle, à cause du profil aromatique assez atypique.

Au niveau de la quantité disponible, ici aussi, c’est le secret absolu.  Nous savons juste que 100 fûts ont été embouteillés.  A raison de 80 à 120 bouteilles par fût, on peut estimer la production à environ 9.000 bouteilles.  Notons que la numérotation des bouteilles ne comporte que 4 chiffres.  Nous ne dépasserons donc pas les 9999 bouteilles en tout.

Comme pour tous les produits qui sortiront cette année, le rye commémore Noe Booker, père du maître distillateur actuel. 

Notes officielles de dégustation (site internet de Booker’s)

Robe : ambre profond / henné

Nez : vanille robuste et caramel, un peu fumé

Bouche : saveurs complexes de vanille, de noisettes et de chêne

Finale : longue et complète.

Jim Beam avait bizarrement annoncé un rye « Big Times » en édition spéciale en début d’année, mais titrant 63.55% APV et de « seulement » 7 ans 3 mois et 20 jours, et ne dépassant pas les 100 dollars. Ils ont dû changer d’avis…

 

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’aurais du mal à débourser près de 270 euros pour un rye, même en brut de fût…
Pas de regret, de toute façon, car il ne sera disponibles qu’aux Etats-Unis…

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Glengoyne 10 and 12 Y.O. new packaging

La distillerie des Highlands vient de rafraichir le packaging de deux de ses nectars les plus populaires de sa gamme, le 10 et le 12 ans d’âge.

En effet, les étuis ont été complètement revus afin de leur donner plus de visibilité sur les étagères parmi les centaines de produits concurrentiels.

Ainsi, l’étui du 10 ans, auparavant argenté-blanc  revêt une jolie couleur cuivrée pour exprimer le caractère chaleureux du nectar.
Quant au 12 ans, son étui devient étourdissant avec sa dominante gris métallisé et argentée, mettant en avant la qualité du produit. La différence est moins marquée pour le 12 ans par rapport au tube précédent.

Nul doute sur le fait que ces nouveaux emballages attireront l’attention des consommateurs.  Toutefois, l’histoire ne nous dit pas si un changement est prévu dans le reste de la gamme.

Cette adaptation colle parfaitement avec l’année de l’Innovation en Ecosse, aussi bien en design qu’en architecture.

Notons que la dernière « révolution » de packaging chez Glengoyle ne date que de 2012… mais elle concernait également les bouteilles.

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Review #96 : Isle of Skye 12 years old

Issu du mariage entre les îles et le Speyside, voici un blend d’une qualité gustative indéniable.

Il est constitué d’une vingtaine de whiskies, dont la plus grande proportion vient de Talisker, la seule distillerie de l’île de Skye.  Le reste provient d’autres îles est de la région du Speyside. Des whiskies de grain interviennent également dans la « recette ».
Après le mélange, le blend est remis en maturation pendant au moins 6 mois avant d’être embouteillé.

Le Isle of Skye 12 ans était vendu pour environ €35 en février dernier, ce qui en fait un whisky relativement « bon marché », surtout lorsqu’on a eu l’occasion de le goûter…

La dégustation

Robe : ambre (0.7)

Nez : avant les notes fumées, l’attention est attirée par des agrumes bien mûres et des fruits secs, le tout bien équilibré avec une subtile tendance vanillée.

Bouche : bien ronde, notes de caramel et de bois non-perceptibles au nez. La tourbe nous suit tout au long de la dégustation et se mêle, ça et là, à des notes salées et légèrement épicées

Finale : courte, riche et légère, toujours bien tourbée et boisée.

McLeod & Co a su trouver le bon équilibre entre l’aspect terreux apportée par la tourbe et la douceur des fruits murs.  Les inconditionnels de Talisker pourront se retrouver dans ce blend.  C’est sans doute cela qui a fait pencher ma note vers le haut.

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The English Whisky Co – Founders Private Cellar – cask 365

Fiche produit

Pays : Angleterre
Distillerie / embouteilleur : Saint-George Distillery / The English Whisky Co
Type : single malt
Age : 5 ans
% APV : 59.7 %
Sortie : 19 mai 2016
Edition limitée à 285 bouteilles.
Prix recommandé : £ 175 / € 224

Dès aujourd’hui, un nouveau nectar est disponible chez « The English Whisky Co ».  Exceptionnellement (car d’habitude réservés aux évènements importants), l’embouteilleur nous sort un single cask, défini comme rare.

Embouteillé en décembre 2010, le nectar a mûri pendant 3 ans en anciens fûts de bourbon, pour ensuite être mis en affinage jusqu’en mars 2016 en fûts de chêne vierge.

Le fût n°365 a donné 285 bouteilles numérotées individuellement.

Les notes officielles de dégustation font état d’un nez rappelant la tarte au sucre, le sablé au chocolat au lait, la vanille, les poires cuites,  les bananes, le chèvrefeuille, le cuir souple et la réglisse.
Le palais, quant à lui, développe des notes de chocolat au lait, de vanille, de sauge fraiche et de sirop de sucre roux.

Les bouteilles sont désormais en vente à la distillerie, mais aussi chez certains revendeurs sélectionnés.

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Review #95 : Old Pulteney 12 years old

Que dire de ce nectar classique, le best-seller de la marque, souvent récompensé ?

Simplement qu’il a muri au moins 12 ans en anciens fûts de bourbon et que c’est l’élément principal du Ballantine’s…

Son caractère excessivement maritime et minéral en fait un nectar assez particulier, qui ne fait pas l’unanimité, bien que très caractéristique des whiskies des Highlands, côté mer.

Toutefois, son prix tournant autour de la quarantaine d’euros en fait un produit d’un bon rapport qualité/prix.

La dégustation

Robe : paille claire (0.2)

Nez : d’une intensité moyenne, il est assez sec et annonce immédiatement le caractère maritime avec une brise salée, agrémentée d’arômes fruités et de vanille.

Bouche : des agrumes avant tout, puis des notes florales, salées, iodées…  Le tout enveloppé d’une légère fumée.

Finale : mi-longue, florale, un peu acide et dégageant une amertume qui me dérange un peu.

Un nectar assez fin, complexe et, au risque de me répéter, un peu trop maritime pour moi, malgré l’équilibre avec les notes fruitées. J’ai hésité à mettre un petit 6/10, mais je me suis ravisé car il faut lui reconnaître certaines qualités.

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The Glenturret Fly’s 16 Years Old Masters Edition

Fiche produit

Pays : Ecosse / Highlands
Producteur : The Glenturret Distillery
Type : single malt
Age :16 ans
% APV : 44%
Sortie : 21 mai 2016
Edition limitée à 1740 bouteilles.
Prix en pré-commande : £ 95 / € 122

Dans quelques jours, The Glenturret sortira officiellement un nouveau single malt commémoratif de 16 ans.

Le Glenturret Fly’s 16 Years Old Masters Edition est inspiré d’une photo datant de 1905, montrant les 16 stillmen qui faisaient tourner la plus vielle distillerie d’Ecosse encore en activité, à l’époque.  Sur cette photo apparait également Fly, le border collie, mascotte de la distillerie.

Glenturret a toujours été fier de ses procédés de fabrication artisanaux, conservés tout au long des siècles.  Ainsi, chez Glenturret, le travail harassant de mashing est toujours fait manuellement, comme en 1905.

Cette année est également marquée par la première définition légale du whisky à Londres.

La bouteille est présentée dans un sac en tweed original cousu à la main.

Notes officielles de dégustation

Robe : nuances d’ambre

Nez : légèrement parfumé, citrique, fleurs fraichement coupées, notes de massepain, vieux cuir, popcorn

Bouche : chaleureuse et persistante, notes de fruits mûrs, cerises noires, café moka et même espresso

Finale : vibrante, bien âgée, bien équilibrée et facile à boire.

Le nectar est disponible en pré-commande sur le site de « The Famous grouse » et sera livré à partir de la Journée Mondiale du Whisky, le 21 mai.

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Image : The Glenturret

Review #94 : Signatory Vintage – Caol Ila 12 years Old 2003

Rien à voir avec le standard 12 ans à 46% APV en embouteillage propre (voir mes notes ici), ce brut de fût éveille les papilles et nous prépare à la belle saison des barbecues qui commence.

C’est The Nectar, importateur belge de spiritueux, qui a judicieusement sélectionné ce whisky, embouteillé par le très connu Signatory Vintage, dans sa gamme « Un-Chillfltered ».

La différence de prix assez marquée par rapport à une version multi-fûts et ramené à 46% APV, est justifiée par une qualité équivalente à un whisky haut de gamme.

Ainsi, pour acquérir une bouteille de ce nectar, il a fallu débourser environ 110 euros, en avril 2016, dans ma région.
Pour les intéressés, notre partenaire « Aux Mille Saveurs » (Mons, Belgique) en a encore quelques unes en stock.

La dégustation

Robe : maïs (0.4)

Nez : attaque d’amblée de la fumée de tourbe, sans surprise. Les arômes de bacon fumé se mélangent élégamment aux notes de vanille et de fruits. Le caractère maritime fait son apparition avec un peu d’iode et de sel.

Bouche : un peu piquante au début, la fumée s’estompe petit à petit, laissant derrière elle une certaine astringence qui s’équilibre sur des notes plus douces de fruits, de vanille et de cacao.  La tendance est plutôt médicinale, dans le pur style d’Islay.

Finale : mi-longue et épicée, avec persistance de la fumée. Fraîche jusqu’au bout.

Les amateurs de tourbe et de fumée y trouveront leur compte avec ce Caol Ila de 12 ans brut de fût, qui conserve son esprit marin tout au long de la dégustation.

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Review #93 : Speciality Drinks – Tobermory 21 years old / 1994

Une superbe découverte que cet embouteillage indépendant de Tobermory.

Mis en bouteille par Speciality Drinks Ltd (Londres), dans sa gamme « The single malts of Scotland », ce brut de fût / single cask fera le bonheur des amateurs de whisky riche et d’une qualité supérieure.

C’est le 14 avril 1994 que le nectar sort des alambics, pour être embouteillé, 21 ans plus tard, le 4 août 2015,  dans sa version la plus naturelle.  Le fût n° 660881 qui nous intéresse a permis de produire 265 bouteilles.

Son prix, entre 140 et 150 euros (en Belgique, en avril 2016), annonce un whisky haut de gamme, et je n’ai pas été déçu.  Il a même fait l’unanimité auprès des amis participant à la dégustation.

Quelques bouteilles sont encore disponibles chez notre partenaire « Aux Mille Saveurs » (Mons, Belgique). Mais dépêchez-vous, la quantité est très limitée.

La dégustation

Robe : maïs (0.4)

Nez : nécessite un peu de temps pour s’ouvrir complètement, mais ça vaut le coup…  sucré et doux, le nectar développe des arômes de biscuit et de fruits du verger.  Des touches maltées discrètes se mélanges aux notes légèrement boisées.

Bouche : La première gorgée surprend par sa puissance, qui s’atténue assez vite vers de la douceur. Confirmation de fruits, je dirais proche de la compote de pomme à la cannelle, qui annonce les épices.  Excellent équilibre entre les fruits et les épices. Une certaine rondeur fait oublier qu’il s’agit d’un brut de fût.

Finale : très longue, chaleureuse et asséchante.  Assez riche avec persistante des épices et des notes fruitées.

Un nectar que je qualifierais de goûteux du début à la fin.  Malgré son titre alcoolique, il ne brûle pas l’oesophage grâce à son équilibre parfait.  Je ne connaissais pas cet embouteilleur indépendant, mais ce premier nectar dégusté de leur gamme m’encourage à en découvrir d’autres.

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Glenmorangie Tarlogan

Fiche produit

Pays : Ecosse / Highlands
Producteur : Glenmorangie distillery /LVMH
Type : single malt
NAS
% APV : 43% APV
Prix recommandé : £ 80 / € 101 pour 70 cl

Glenmorangie lance le troisième et dernier nectar de la gamme « Legends Collection », après Duthac et Tayne.  Cette gamme est réservée à la distribution en boutiques hors-taxes des aéroports et sort en édition limitée.

Le nom « Tarlogan » provient du nom d’un roi picte, Tarlog, homonyme de la forêt qui surplombe la cascade de tarlogie près de Glenmorangie.

Le nectar a muri en nouveaux fûts de chêne européen et en anciens fûts de bourbon, donnant, selon la distillerie, des notes terreuses et douces, alliant la vanille et le caramel au beurre, des arômes de biscuits malté, de chêne frais, de fruits doux, de poire, de tarte meringuée et d’ananas.

Les aéroports du Royaume-Unis sont approvisionnés en premier, sans doute suivis par d’autres, sélectionnés avec soin.

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Review #92 : Springbank 15 years old

Voici un nectar de caractère comme Springbank en a le secret.

La seule distillerie encore active dans le Campbeltown est également l’une des rares à maitriser toutes les étapes de la fabrication, du maltage à l’embouteillag.

Le 15 ans d’âge est le moyen de gamme de Springbank et nous offre un single malt ayant subi une fermentation assez longue (jusque 70 heures), une double distillation et-demi, lui conférant de la complexité, et ayant mûri à 80% en anciens fûts de sherry et 20 % en ex-fûts de bourbon. Le whisky n’a subi aucune filtration à froid ni coloration artificielle.

Le sherry semble plus marqué, au niveau des saveurs, que le 10 ans.

J’ai été agréablement surpris lors de la dégustation, après avoir eu l’occasion de goûter le Longrow et le Hazelburn, les deux autres produits de Springbank, aux caractères différents mais qui restent dans une qualité gustative exceptionnelle.

Le Springbank 15 ans se situe dans une gamme de prix entre 85 et 95 euros au moment de la publication de cet article.  Il est encore disponible auprès de notre partenaire « Aux Mille Saveurs » (Mons, Belgique).

La dégustation

Robe : Paille claire (0.2)

Nez : une légère fumée se dégage à la première inspiration, avec un tout petit peu d’éthanol qui rafraichit les narines. Assez complexe et aromatique, avec des notes poivrées, maltées et des arômes de fruits secs.

Bouche : Confirmation de la fumée, mais tout en douceur. Tendance assez épicée et fruitée, surtout les fruits secs qui confirment le nez.  Quelques accents boisés se mêlent à des touches vanillées et de chocolat.

Finale : longue, épicée et asséchante.  Persistance de la fumée, mélangée aux notes de vanille et de cacao.

Un équilibre parfait entre la fumée et les fruits, combiné à la complexité des arômes, en fait un whisky gourmand et de grande qualité. Idéal pour les amateurs de whisky de caractère.

Pat – Whisky Explorer

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