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vendredi 30 novembre 2018

Review # 486: Ardbeg - Corryvreckan


Review # 486: Ardbeg - Corryvreckan

Introduit dans la gamme courante depuis 2008, le Corryvreckan fait référence à un tourbillon marin que nous pourrions traduire par « chaudron des mers bouillonnantes ».  Le tourbillon, bien connu dans la région, est associé à une légende locale.
L’édition qui fait l’objet de ces notes de dégustation est celle de 2018, plus précisément l’embouteillage du 17 janvier. Ardbeg propose, chaque année, plusieurs embouteillages, toujours au taux de 57.1 % APV (ce n’est donc pas un brut de fût). Au moment d’écrire cet article, pas moins de 47 versions sont référencées sur Whiskybase. Le nectar a reçu pas mal de récompenses, dont le titre de « Best single malt of the World » au World Whisky Award 2010 et de « Best NAS » dans une version de la Whisky Bible.

Le Corryvreckan remplace le Airigh nam Beist, présenté entre 2006 et 2008 à un taux plus classique de 46% APV.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115409/ardbeg-corryvreckan
La dégustation

Robe : vieil or
Nez : puissant et intense, très marqué par la tourbe, le bacon fumé et le cuir, avec des arômes de miel, de chocolat, de bois et une légère brise de mer.

Bouche : riche, corpulente, crémeuse et viandeuse, avec une tourbe et une fumée dominantes.  Notes d’oranges et de citrons confits, de miel, de fruits secs, de chêne et de café, quelques épices et une tendance maritime plus sensible qu’au nez.
Finale : longue et puissante, sur la tourbe et la cendre froide.

Un vrai tourbillon de fumée qui peut faire tourner la tête aux novices.  Personnellement je le trouve très agréable, mais je préfère la tourbe associée au sherry.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 28 novembre 2018

Review # 485: Balblair 91 – 3rd release


Review # 485: Balblair 91 – 3rd release
 
Cette année 2018 a vu la sortie de deux superbes nectars chez Balblair, le 91 et le 00. Déclinés à chaque fois en small batches, la distillerie  a su sélectionner les meilleurs fûts pour les embouteiller après une longue période de maturation.
Pour le 91, nous avons un superbe single malt de 27 ans, muri pendant 24 ans en anciens fûts de bourbon, puis mis en finition pendant les 3 dernières années dans des fûts de sherry oloroso en premier remplissage.

Nous sommes dans une gamme supérieure, avec un prix à sa hauteur, quasiment 150 euros.  La seule chose que je pourrais reprocher, une fois de plus, c’est la réduction à 46% APV.


Notons qu’il s’agit de la troisième version du millésime 1991, les deux premières datant de 2009 et de 2011.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/106513/balblair-1991

La dégustation

Robe : vieil or
Nez : complexe et très marqué sur les agrumes, orange et citron, avec des arômes de chocolat, de vanille, de caramel et une tendance un peu boisée.

Bouche : riche, puissante et gourmande, pâtissière… on y retrouve les tendances du nez, vanille, caramel, chocolat, orange, … agrémentée de notes épicées, de miel et de sucre brun. Peu de marqueurs typiques du fût de sherry.

Finale : mi-longue et chaleureuse, avec persistance, sur des orangettes et des épices.
Un excellent Balblair, complet, tout en richesse et en corpulence, très marqué par le bourbon.

Pat Whisky Explorer

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lundi 26 novembre 2018

Review #484 : Koval – Four Grain


Review #484 : Koval – Four Grain

Peu connu dans nos contrées, la Koval Distillery est située à Chicago, dans l’Illinois, et produit des whiskies réputés « bio ».  Bien que la marque n’existe que depuis 2008, il s’agit de la première distillerie qui a été ré-ouverte à Chicago depuis la prohibition.
Chaque étape de la production est maitrisée, du choix des céréales à l’embouteillage. La distillerie fait appel à des producteurs de céréales du midwest, favorisant ainsi le circuit court et le respect de l’environnement.
La marque dispose de 6 produits différents, un bourbon, un whisky de millet, un rye, un rye blanc, un whisky d’avoine et, celui qui nous intéresse ici, un four grain.
Ce dernier est donc, comme le nom l’indique, composé de 4 céréales différentes :  l’avoine, le malt, le seigle et le blé.  La maturation annoncée varie entre 18 et 24 mois. Elle est assurée par des fûts de chêne américain neufs, carbonisés.
L’embouteillage se fait en single cask, en l’occurrence, ici, le n°XU2A28.

Notons que l’embouteilleur indépendant Valinch & Mallet a, en 2017, utilisé certains de leurs fûts pour affiner un embouteillage de Caol Ila de 2011.


Lien Whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/104503/koval-four-grain
La dégustation

Robe : vieil or
Nez : assez atypique car peu courant, avec une dominance de fruits tropicaux, de céréales, de vanille, de cuir, de poivre, de tabac et de caramel.

Bouche : puissante et crémeuse, boisée et légèrement épicée. Notes d’agrumes, de banane, de céréales, de réglisse, de vanille et de cannelle.
Finale : courte mais complexe et épicée.

Un whisky de grain un peu surprenant par sa puissance et sa complexité. On s’attend à de la douceur.  Bon, comme on n’est pas sur un single malt haut de gamme, je préconise exceptionnellement le petit glaçon pour l’apéro ou le dessert. Un peu cher compte tenu qu’il s’agit d’une bouteille de 50 cl.
Pat Whisky Explorer

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vendredi 23 novembre 2018

Review # 483: Highland Park - Valkyrie


Review # 483: Highland Park - Valkyrie

Pas trop fan d’Highland Park au départ, je leur découvre petit à petit pas mal de qualités au fur et à mesure des dégustations et de la sortie des nouveaux produits.

Loin des classiques 10 et 12 ans, la distillerie a débuté, en 2017, une trilogie, la « Viking Legend », réputée très tourbée.  Le premier opus de la série est le « Valkyries » et sera suivi, en 2018 par le « Valknut » (mes notes vont suivre) et, en 2019, le Valhalla » qui clôturera cette série spéciale.
Déjà tourbés au départ, les single malts habituels de chez Highland Park sont composés, à peu de choses près, de 1 part de malt tourbé pour 4 parts de malt non-tourbé.  Ici, pour cette trilogie, nous sommes quasiment à 50/50. Le fût de sherry a toutefois bien fait son travail en intégrant parfaitement la tourbe qui, bien que très présente, n’est pas dominante.

Les 250.000 bouteilles annoncées sont issues d’un assemblage de single malts maturés en fûts de bourbon et de sherry, dont les proportions font partie du secret de fabrication.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/94486/highland-park-valkyrie

La dégustation

Robe : ambre
Nez : très aromatique, avec un bel équilibre tourbe / fruits secs, rappelant l’influence du sherry. Arômes de chocolat, de caramel, de citrons confits et d’épices.

Bouche : riche et intense, marquée par la tourbe, plutôt terreuse, et des notes de réglisse, d’épices assez puissantes (girofle, muscade, épices orientales…), de vanille, de citron, de pommes, de noisettes et de chocolat noir pour l’amertume. Une légère salinité nous recentre géographiquement.
Finale : mi-longue, épicée, fumée et saline.

Réservé aux amateurs de belle tourbe, ce Valkyrie est un bon départ pour cette trilogie qui s’annonce très intéressante. Rendez-vous dans quelques semaines pour mes notes sur le Valknut, assez différent car maturé exclusivement en fûts de sherry…
Pat Whisky Explorer

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mercredi 21 novembre 2018

Review #482 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Dufftown 2006


Review # : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Dufftown 2006


Dufftown est l’une des rares distilleries à ne pas avoir eu d’interruption de production depuis la réaffectation d’un ancien moulin en distillerie en 1896.
Elle produit des single malts au profil classique du Speyside et est souvent prise en exemple pour les définir.


L’embouteilleur indépendant Gordon & MacPhail, qui revient très régulièrement dans mes notes, en propose ici une version de 10 ans, maturée séparément en hogsheads de sherry en premier remplissage et en tonneaux de bourbon en second remplissage.
La distillation date de 2006 et l’embouteillage du 28 janvier 2016.
Le nectar est embouteillé sans coloration ni filtration à froid, avec une degré d’alcool « idéal » de 46% APV.

Lien Whiskybase: https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/81351/dufftown-2006-gm
 
La dégustation
Robe : or jaune

Nez : discret et fruité, aux arômes de raisins secs, de cannelle, de caramel, avec une touche florale / herbacée rappelant le foin
Bouche : fraîche et crémeuse, complexe et bien épicée (poivre).  On y retrouve les fruits du verger, le caramel et des notes boisées. Le foin perçu au n’est  pas présent en bouche. Une légère amertume me perturbe un peu, mais s’estompe rapidement.

Finale : mi-longue, asséchante, mentholée, boisée et épicée.
Un nectar agréable, bien équilibré et complexe, peut-être pas aussi représentatif du Speyside qu’il ne devrait l’être.  Rapport qualité/prix excellent.

Pat Whisky Explorer
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lundi 19 novembre 2018

Review # 481: Berry Bros & Rudd – Ben Nevis 43 Years Old 1970-2014 for La Maison du Whisky


Review # 481: Berry Bros & Rudd – Ben Nevis 43 Years Old 1970-2014 for La Maison du Whisky

Ce n’est pas tous les jours qu’on tombe sur une quille comme ce Ben Nevis de 1970.  Du coup, si on vous propose d’y goûter, on le déguste goutte à goutte, en essayant de profiter de chaque gorgée.
C’est au salon Spirits in the Sky qui se tenait recemment à Bruxelles que j’ai eu cette occasion unique, et je m’empresse de partager mes impressions avec vous.

Il s’agit ici de ce qu’on pourrait appeler un « single blend », un assemblage de whisky de malt et de grain provenant de la même distillerie.  Le mariage, ici, a été fait à la sortie des alambics et la maturation a été faite en commun dans un fût de type indéterminé. Le single cask n°2 a été embouteillé en 2014 pour l’importateur français « La Maison du Whisky » Le nombre de bouteilles n’est pas communiqué
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/54936/ben-nevis-1970-br

La dégustation
Robe : or jaune

Nez : peu de grain au nez, mais une belle complexité d’arômes de caramel, de chocolat, d’amandes, de cire de bougie et un peu de dissolvant.
Bouche : relativement légère, mais bien crémeuse et complexe.  On retrouve le chocolat et les fruits secs, plus sur de la noisette que sur de l’amande.  Notes de réglisse assez prononcées, de fruits tropicaux confits, de miel, d’agrumes et de malt.

Finale : mi-longue, chaleureuse et sur les fruits secs.
Pour mon premier single blend aussi âgé, je suis conquis, même si le grain annoncé n’est pas perceptible. Certains prétendre reconnaitre le profil des anciens Ben Nevis, mais je n’ai pas encore assez de références pour pouvoir l’affirmer, surtout sur un grain/malt. Une belle expérience que ne se reproduira sans doute plus jamais…

Pat Whisky Explorer
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vendredi 16 novembre 2018

Review #480: Bunnahabhain – Eirigh Na Greine


Review #480: Bunnahabhain – Eirigh Na Greine


Il faut un peu de pratique pour prononcer correctement son nom « Ae-ree ne gray-nyuh », soit « Ciel du matin » en gaëlique…


Il s’agit de small batches, normalement réservés aux magasins tax-free, depuis 2014.  Nous l’avons cependant trouvé dans la grande distribution…
Il remplace le « Darach Ur » et est essentiellement muri en fûts de vin rouge français, du Bordeaux semble-t’il.
Je ne sais pas si le produit est différent, mais notre bouteille a une étiquette pleine et non découpée comme les versions précédentes. C’est donc une édition de 2017 que nous avons dégusté.

Je dois avouer qu’il n’a pas fait l’unanimité lors de l’ouverture de la bouteille au Whisky Club 46 de Mons, récemment. 

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/103461/bunnahabhain-eirigh-na-greine


La dégustation
Robe : or profond

Nez : mélange d’arômes de miel, de vanille, de fruits secs, de caramel, de fruits rouges et une légère fumée. Un peu de bois, aussi…
Bouche : douce et ronde, assez riche finalement, avec confirmation du nez et une pointe iodée à laquelle on ne s’attend pas spécialement. Notons quelques épices un peu relevées qui donnent un peu de volume.  Etant souvent déçu par les maturations en fût de vin rouge, je dois dire qu’ici, il n’est pratiquement pas marqué.

Finale : assez courte, épicée et avec une légère amertume, sans doute des tannins qui finalement pourraient venir du vin rouge.
Un très bon prix pour, rappelons-le, une bouteille d’un litre.  La qualité est bonne, même si je peux comprendre la réticence de certains.

Pat Whisky Explorer
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mercredi 14 novembre 2018

Review #479 : The Balvenie – 15 Years Old Single Barrel #10918


Review #479: The Balvenie – 15 Years Old Single Barrel #10918

Jusqu’en 2015, la distillerie du Speyside proposait régulièrement des single casks âgés de 15 ans, maturés en fût de bourbon.  En 2014 apparait une version single barrel « sherry cask », qui remplacera définitivement le classique dès 2016.

Le single barrel n°10918 fait donc partie des anciennes versions étant donné sa sortie en 2013.  La distillation a été faite le 17 août 1998 et l’embouteillage le 10 décembre 2013.  350 bouteilles sont sorties du fût. Pour une raison inconnue, Balvenie a décidé de réduire le taux d’alcool à 47.8 % APV.


Le « sherry cask » fera l’objet de prochaines notes de dégustation.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/56476/balvenie-15-year-old

La dégustation

Robe : or clair
Nez : surprenant en fruits, agrumes et fruits du verger, avec les notes typiques de vanille et de miel, et des arômes boisés et maltés.  On décèle directement une certaine douceur.

Bouche : légère, douce et crémeuse, le nez se confirme amplement, vanille, miel, fruits, le tout légèrement épicé et avec une pointe d’amertume, voire de chocolat noir.
Finale : mi-longue et asséchante, avec une dominante fruits, quelque notes poivrées et une touche mentholée à la fin.

Des fruits, des fruits, des fruits…  tout en douceur et en légèreté.  Presque parfait… si on aime ce genre de nectar.
Pat Whisky Explorer

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lundi 12 novembre 2018

Review #478 : The Nectar of the Daily Dram – Invergordon 44 Years Old – 1973-2017


Review #478 : The Nectar of the Daily Dram – Invergordon 44 Years Old – 1973-2017

Avec sa capacité de production approchant les 40 millions de litres d’alcool par an, Invergordon fait partie des monstres de l’industrie du whisky.
Cette distillerie de grain la plus au nord de l’Ecosse envoie la majorité de sa production alimenter les blends de chez Whyte & Mackay, propriétaire des lieux.

A défaut d’embouteillages officiels (oui, bon, j’en ai trouvé un d’il y a une dizaine d’années), pas mal d’embouteilleurs indépendants proposent des séries intéressantes, comme ici, chez The Nectar, importateur belge, qui nous invite à déguster un 44 ans, distillé en 1973 et embouteillé en 2017.  L’embouteilleur n’en est pas à son coup d’essai.  L’année précédente, il proposait une version 43 ans de 1972 et, en 2017, une version 53 ans de 1964 a été également mise en vente.

L’étiquette ne mentionne pas qu’il s’agit d’un single cask (lu pourtant sur certains autres sites), si c’est du brut de fût, ni s’il s’agit d’une édition limitée avec un nombre défini de bouteilles.  Peu importe, l’essentiel reste la dégustation en elle-même…
Lien Whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/102021/invergordon-1973-dd

La dégustation


Robe : or profind


Nez : sans surprise au niveau des céréales, mais avec une belle tendance pâtissière comme je les aime.  Arômes de vanille et d’épices (poivre), avec une touche florale.
Bouche : élégante, délicate et très douce, confirmation des céréales sans toutefois déterminer laquelle domine, notes de bois de chêne, de cannelle,  de vanille et d’un peu d’encaustique.  Les épices restent en retrait.

Finale : mi-longue, un peu plus épicée sur la fin et retour des fleurs perçues au nez mais pas trop marquées en bouche.
Un très bon single grain, complet et agréable à boire, idéal accompagné de chocolat noir.

Pat Whisky Explorer

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vendredi 9 novembre 2018

Review #477 : Cadenhead – William Cadenhead – Auchroisk 14 Years Old 2001-2016


Review #477 : Cadenhead – William Cadenhead – Auchroisk 14 Years Old 2001-2016
 
Tout d’abord, un petit exercice de prononciation… repeat after me : « Ofreujsk »…  Voilà, tout est dit et au moins vous être prêts à visiter l’Ecosse, mais pas cette distillerie, qui n’est pas ouverte au public, sauf à de très rares occasions.
Appartenant à la multinationale Diageo, Auchroisk produit jusqu’à 3.1 millions de litres par an d’un distillat frais et léger.  C’est également l’une des plus jeunes distilleries d’Ecosse (1974).

L’embouteilleur indépendant de Campbelltown, Cadenhead, propose, dans sa gamme « William Cadenhead », cette belle version 14 ans, distillée en 2001 et mûrie pendant 14 ans dans deux bourbon hogsheads. La disponibilité est limitée à 672 bouteilles.



Robe : or clair
Nez : fruité et floral, malté et boisé… avec des arômes de fruits rouges, d’agrumes, de banane et d’encaustique, avec une touche poivrée.

Bouche : fraîche et crémeuse.  On note une belle attaque en bouche qui décline petit à petit et donne des notes principalement fruitées et boisées, avec une légère sucrosité. La vanille et le caramel nous rappelle qu’il vient de fûts de bourbon. Une pointe d’épices agrémente le tout.
Finale : mi-longue, épicée, sur le poivre, le caramel et une tendance mentholée.

Malgré un distillat réputé léger, nous avons ici une belle corpulence, surprenante mais super agréable.  Un nectar facile à boire, frais, fruité et légèrement épicé.
Je valide !
Pat Whisky Explorer

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mercredi 7 novembre 2018

Review #476 : Mossburn – Island – Cask Bill #1


Review #476 : Mossburn – Island – Cask Bill #1

Je vous présentais récemment le nouvel embouteilleur indépendant Mossburn avec une version Speyside de son blended malt (voir
ici).
Dans cette même gamme « Signature », voici une version « Island », associant différents single malts en provenance des îles écossaises.  Le but étant, une fois de plus, de partager le caractère spécifique des îles, avec leurs whiskies tourbés et souvent maritimes.
Sorti en avril 2018, le nectar a muri exclusivement en anciens tonneaux de bourbon.  C’est un peu moins élaboré qu’avec la version Speyside et ses fûts hybrides, mais le choix de se limiter au bourbon me semble judicieux pour le type de whisky qu’offrent les îles.


Robe : or clair
Nez : on ne s’y trompe pas, nous sommes sur les îles, avec la tourbe médicinale, les embruns, l’iode, le tout bien équilibré avec des arômes fruités et floraux. Des notes de vanille et de caramel nous ramènent au bourbon.

Bouche : fraîche, la tourbe et la fumée se font discrètes et laissent la place à des notes de pomme, de café, de fruits tropicaux, de poivre et une certaine salinité.
Finale : mi-longue et chaleureuse, la tourbe a complètement disparu et la fumée se résume à un barbecue qui s’éteint.

Mossburn a su cerner le profil type des malts îliens et le mettre en bouteille pour le faire découvrir aux amateurs du nectar des dieux… Cela reste toutefois un blend « généraliste » car, pour moi, chaque distillerie des îles écossaises a sa propre signature organoleptique. Mais bon, le résultat est fidèle à l'annonce.

Pat Whisky Explorer

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lundi 5 novembre 2018

Review #475: Elements of Islay – Bn7


Review #475: Elements of Islay – Bn7
 
Pour sa 7ème édition de Bunnahabhain, Speciality Drinks Ltd a prévu 1620 bouteilles de nectar ayant maturé dans deux fûts de sherry Oloroso, sans doute en premier remplissage, vu la couleur ambrée.

La distillation a été faite en 2001 et l’embouteillage en 2018.

Une fois de plus, le savoir-faire de l’embouteilleur, qui a su cerner l’ADN de la distillerie, nous donne un whisky de qualité supérieure.


La dégustation

Robe : ambre
Nez : le caramel et les fruits secs (ou fruits séchés) confirment directement la maturation en sherry.  Ensuite viennent des arômes boisés, de cannelle et de chocolat.

Bouche : riche, visqueuse et minérale, sèche et pâtissière, la bouche développe des notes de fruits (agrumes et abricots séchés), de malt, de chocolat noir, de caramel, avec une touche épicée et une certaine amertume.
Finale : mi-longue, chaleureuse, dans le prolongement de la bouche mais plus sur les épices.

Inconditionnel des Elements of Islay, je suis, une fois de plus conquis par leur subtilité et leur capacité de choisir les meilleurs fûts.  Nous avons ici un très bon Bunna, corpulent et complet, idéal pour nos soirées hivernales devant un feu de bois.  Pour un 17 ans, le prix reste correct, même si c’est en 50 cl.
Pat Whisky Explorer

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vendredi 2 novembre 2018

Review # 474: Asta Morris – Glen Keith 23 years old – 1994-2018


Review # 474: Asta Morris – Glen Keith 23 years old – 1994-2018

Pour terminer la récente soirée « Asta Morris », Bert Bruyneel nous a proposé un super nectar, un Glen Keith de 23 ans, distillé à l’ancienne, juste avant que les alambics de la distillerie ne soient chauffés au gaz.
Il s’agit d’un single cask (n° AM114), distillé en 1994 et embouteillé en 2018, après un murissement dans un fût de bourbon (en refill).  Là, un doute s’installe, au vu de la couleur très foncée du nectar et des notes de sherry lors de la dégustation.
Le fût a donné 141 bouteilles, dont une grande partie a été réservée au marché japonais. Quelques bouteilles sont disponibles en Belgique.  Le magasin « Aux Mille Saveurs » en a reçu 3, dont une a été ouverte pour la dégustation.  Il se peut que les 2 autres aient été vendues, mais si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à contacter Didier pour en avoir confirmation.
Un embouteillage supplémentaire de 42 exemplaires a été fait pour le détaillant néerlandais « Passion for whisky ».



La dégustation
Robe : auburn

Nez : discret, mais superbe dès que vous percevez les arômes de vanille, d’agrumes, de caramel et de fruits tropicaux, avec une touche mentholée.
Bouche : tout en fraîcheur, très sherry, le palais s’ouvre d’abord sur une belle bouffée d’alcool qui s’estompe assez rapidement pour laisse la place à une texture crémeuse et très agréable. Les notes dominantes sont la vanille, des fruits secs et des fruits du soleil, des épices douces comme la cannelle, du chocolat, du miel. Juste ce qu’il faut d’amertume pour une bel équilibre.

Finale : looongue, fruitée, vanillée et un peu épicée. On a qu’une envie, en reprendre une gorgée.
Un whisky "old school" très goûteux, plein de qualités, très riche et corpulent, bien équilibré… que du bonheur !

Pat Whisky Explorer
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