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vendredi 31 juillet 2020

Review #746 : Islay Cask Company – Gloriosa – Lochindaal 2010-2018


Review #746 : Islay Cask Company – Gloriosa – Lochindaal 2010-2018

Le tout jeune embouteilleur indépendant “Islay cask Company” a débuté ses activtés en 2017 et propose déjà une belle gamme très variée de single casks en provenance d’islay.
Il a créé une série “Cask, plants & blossoms” dont est issu ce “Gloriosa”, un single malt made in Bruichladdich sous le nom de Lochindaal.
C’est avant tout le le nom d’un lac situé au nord de l’île, le Loch Indaal, mais également le nom d’une distillerie, située à Port Charlotte, qui a fermé ses portes en 1929.  Bruichladdich et Caol Ila se servent du bâtiment comme entrepôt.

Pour ce qui est du single cask dont je vais vous parler, on a un Bruichladdich de 8 ans, distillé le 2 février 2010 et embouteillé le 17 décembre 2018, après 8 ans de maturation dans un fût de bourbon.  La disponibilté est limitée à 248 bouteilles, en brut de fût, sans coloration ni filtration à froid.

Lien whiskybase :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/131958/lochindaal-2010-icc
La dégustation

Robe : vieil or 
Nez : on sent directement la puissance du nectar, avec pas mal de céréales, de fruits du verger, une belle brise de mer et une tendance plutôt végétale.

Bouche : (trop) puissante, super épicée, et super « alcooleuse », limite anesthésiante.  L’œsophage souffre pendant plusieurs minutes…  Une fois l’alcool « retombé », on perçoit des notes de vanille, de fruits du soleil, de caramel, de chocolat, une touche maritime et herbacée.
Finale : mi-longue, sèche, avec de l’acidité et de l’amertume. La tendance est sur le jus d’orange et les épices.

Bon, je n’ai pas le choix, même si ça me fait mal de le dire…  il faut y ajouter un peu d’eau pour le rendre buvable.  L’alcool est mal intégré et il empêche d’apprécier pleinement le nectar à sa juste valeur. Faisant abstraction de ce souci, le profil un peu herbacé/végétal justifie le nom de la gamme.  A suivre, sur ce blog, le Juniperus, un autre Bruichladdich, mais âgé de 15 ans.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 29 juillet 2020

Review #745 : Lagavulin – 12 Years Old – Special Release 2019


Review #745 : Lagavulin – 12 Years Old – Special Release 2019

Depuis 2001, Diageo sort annuellement un Spécial Release, attendu avec impatience par les fans de leurs produits. Cette gamme reprend des single malts issus de 8 de ses distilleries, mais dans une version brut de fût.

En 2019, le Special Release était composé de :
- Cardhu 14 Years Old
- Cragganmore 12 Years Old
- Lagavulin 12 Years Old
- Mortlach 26 Years Old
- Pittyvaich 29 Years Old
- Talisker 15 Years Old
- The Singleton of Glen Ord 18 Years Old


J’ai eu l’occasion de goûter le Lagavulin et le Talisker (mes notes vont suivre).

Pour cette version 12 ans de Lagavulin, nous avons un single malt maturé en bourbon hogsheads.  L’étquette ne mentionne pas l’absence de coloration artificielle ni de filtration à froid, de toute façon inutile au-delà de 46%APV. Pas moins de 60.762 bouteilles sont disponibles.

Lien whiskybase :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/140080/lagavulin-12-year-old


La dégustation
Robe : or clair

Nez : belle fumée de tourbe médicinale, arômes d’agrumes, de pomme, de caramel, une belle brise de mer et une légère tendance herbacée peu courante chez Lagavulin.
Bouche : douce, chaleureuse, sèche, avec une belle bouffée de fumée de tourbe un peu âcre.  Notes fruitées, fruits du soleil, agrumes, de vanille et de cannelle.  La touche maritime apparait sous forme de caramel au beurre salé et d’iode.

Finale : longue, assèchante, très fumée jusqu’au bout, sur les fruits et la cannelle.
Les amateurs de Lagavulin trouveront leur compte dans cette version cask strength.  Pour ma part, le prix demandé me semble trop élevé pour un 12 ans, même en brut de fût.

Pat Whisky Explorer
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lundi 27 juillet 2020

Review #744: Glenglassaugh – Octaves Classic – batch #1


Review #744 : Glenglassaugh – Octaves Classic – batch #1

En 2016, Glenglassaugh débutait une nouvelle gamme “Octaves” déclinée en versions “Classic” et “Peated”.
Comme le nom l’indique, la maturation est assurée par des fûts de taille réduite (1/8 du volume normal), généralement d’une contenance de 50 litres.  Ce type de fût permet une interraction plus intime entre le bois en le whisky.

Pour ce batch 1, nous avons une association de fûts de bourbon, de Pedro Ximenez et de sherry Amontillado.  Un batch 2 est sorti en 2018 et a remporté la médaille de bronze au World Whisky Awards 2020 (je le concède, ça vaut ce que ça vaut…).
La sélection des fûts a été faite par Billy Walker avant son départ chez Glenallachie en 2017.

Lien whiskybase:
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/83660/glenglassaugh-octaves-classic

La dégustation
Robe : vieil or  

Nez : assez complexe, avec des arômes de pomme, de vanille, de fruits secs, de miel, de malt et une touche de cannelle.
Bouche : ronde et douce, avec confirmation de la pomme et de la vanille, avec des notes complémentaires de fruits tropicaux, d’agrumes, de céréales, de caramel et de chocolat. Un peu de noix de muscade râpée vient ajouter la pointe épicée.

Finale : mi-longue, sur de l’orange et des épices un peu plus piquantes.
Je ne suis pas fan de Glenglassaugh, du moins d’après ce que j’en ai pû déguster jusqu’à présent. Ici, nous avons un nectar tout à fait plaisant, avec son lot d’équilibre et de complexité.

Pat Whisky Explorer
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vendredi 24 juillet 2020

Review #743 : Longrow – Red – 13 Years Old – Chilean Cabernet Sauvignon


Review #743 : Longrow – Red – 13 Years Old – Chilean Cabernet Sauvignon

Depuis 2012, la distillerie Springbank propose régulièrement des versions de sa gamme tourbée en finition vin rouge, le Logrow Red.  La série comporte, en ce moment, une dizaine de références, toutes avec une finition différente, cabernet, pinot noir, malbec et même porto.
Il y quelque temps, je vous présentais une version de Longrow Red 11 years old cabernet franc, que j’avais fortement apprécié.  Cette fois, c’est un 13 ans que nous avons pû découvrir au Whisky Club 46 de Mons lors d’une récente séance de dégustation.
Le nectar a maturé, dans un premier temps, dans des fûts de sherry et de bourbon, qui, une fois mélangés, ont été mis en finition, pendant 3 ans, dans des fûts de cabernet sauvignon chilien, en provenance de la maison Mont Grass Intriga Estate située à Alto Maipo, au pied des Andes.

Comme d’habitude, le single malt est sorti en brut de fût, sans coloration ni filtration à froid. L’embouteillage date de 2020 et limité à 9000 bouteilles.

Lien whiskybase :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/149495/longrow-13-year-old  


La dégustation
Robe : vin rosé

Nez : engageant, agréable, bien marqué par le vin rouge, avec des arômes  de fruits rouges, de vanille, de chocolat, de cuir et de malt.  Légère tendance florale et une fumée/tourbe très discrète.
Bouche : crémeuse, sur le bois, les épices, de la confiture de fruits rouges, de la « vielle prune », du caramel et une pointe maritime. La tourbe annoncée est quasi imperceptible.  A l’aveugle, à coup sûr, on irait vers un non-tourbé.

Finale : mi-longue, sur du chocolat noir amer et des prunneaux.
Cette édition n’a pas vraiment fait l’unanimité lors de la dégustation au club, même si les qualités gustatives sont bien reconnues.  Perso, ça manque d’un peu de richesse.  Le vin rouge a sans doute marqué d’avantage son emprunte que sur la version 11 ans dégustée auparavant, peut-être un peu trop.

Pat Whisky Explorer
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mercredi 22 juillet 2020

Review #742 : Kilchoman – Am Bùrach


Review #742 : Kilchoman – Am Bùrach

En 2014, suite à une soirée bien arrosée, quelqu’un chez Kilchoman a mélangé, par erreur, des fûts de Machir Bay (maturation bourbon et sherry) distillés en 2009, 2010 et 2011 avec du single malt en cours de maturation en fûts de porto…
Quand ils s’en sont rendu compte, ils ont décidé de remettre le mélange en maturation en fûts de bourbon.  En fin de maturation le nectar a été affiné durant quelques mois dans des fûts de porto ruby d’une contenance de 100 litres.
Pas étonnant que Kilchoman sorte, en 2020, cet improbable whisky sous le nom de Am Bùurach, “le désordre”. De plus, ce n’est pas une “petite” erreur, car, après dilution à 46%, pas moins de 10.550 bouteilles sont mises sur le marché.

Il s’agit d’un “one shot”, vu la nature de la maturation. 

Lien whiskybase :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/158864/kilchoman-am-brach

La dégustation
Robe : vin rosé

Nez : très agréable, engageant, avec une belle fumée de tourbe plutôt terreuse, on est vraiment à côté d’un barbecue au charbon de bois.  Arômes de fruits rouges, de massepain, de cuir et de tabac.
Bouche : douce, corpulente, très ronde, crémeuse… la fumée envahit le palais dans un premier temps, mais laisse vite la place à des notes de fruits compotés, d’agrume, de réglisse, le tout enrobé d’épices, cannelle et poivre.

Finale : longue, avec toujours un peu de fumée, apparition de notes vanillées et d’une légère amertume.
Ce Am Bùrach a fait l’unanimité lors d’une récente session au Whisky Club 46 de Mons.  Il a même été décrété « le meilleur Kilchoman jamais dégusté au club ».  Même si la tourbe est bien présente, l’impression générale est qu’elle est moins saturante que dans les autres Kilchoman.
Peut-être qu’ils devraient faire la fête plus souvent chez Kilchoman…


Pat Whisky Explorer
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lundi 20 juillet 2020

Review #741: The Irishman – Founder's Reserve – Caribbean Cask Finish

Review #741 : The Irishman – Founder's Reserve – Caribbean Cask Finish

Walsh est une jeune distillerie (1999) située à 60km au sud-ouest de Dublin et distribue deux marques principales, Writer’s Tears et The Irishman.

Le Caribbean Cask Finish est le second whisky de la gamme “Founder's Reserve” avec une finition spéciale, après un Florio Marsala sorti en 2017.

Le type de production est habituellement appellée “vatted malt”, composée de 30% de single pot still (à base d’orge maltée et non maltée) et 70% de single malt. Il est issu d’une triple distillation.
La maturation a été faite dans des puncheons de Pedro Ximenez.  Le nectar a ensuite été transféré, pendant 6 mois, dans des fûts de rhum “Chairman’s Reserve” de Sainte-Lucie. 12 fûts ont ainsi été embouteillés, chacun donnant entre 380 et 390 bouteilles.
Celui qui fait l’objet de ces notes est le n°8468 dont le nombre de bouteilles est limité à 390.


La dégustation

Robe : or jaune 
Nez : marqué par des arômes céréaliers, du bois, des agrumes, des fruits du verger et du sucre brun.

Bouche : soyeuse avec une légère sucrosité, des notes de fruits tropicaux, de caramel, de miel, de bois, de malt et de cannelle et autres épices douces.
Finale : mi-longue, douce, sure les fruits exotiques et le malt.  Les épices s’estompent rapidement.

Les marqueurs rhum et sherry ne dominent pas cette dégustation.  Ils s’équilibrent parfaitement pour donner un whisky agréable et facile à boire.
Pat Whisky Explorer

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vendredi 17 juillet 2020

Review #740 : Signatory Vintage - Cask Strength Collection – Deanston 11 Years Old – 2006-2018


Review #740 : Signatory Vintage - Cask Strength Collection – Deanston 11 Years Old – 2006-2011

Assez fan de Deanston depuis quelques temps, je m’empresse de goûter chaque nectar qui passe à ma portée, et avec d’autant plus d’enthousiasme lorsqu’il s’agit d’embouteillages indépendants.
Signatory Vintage a sélectionné, dans sa gamme “Cask Strength”, le single cask #900126, sorti des alambics le 28 août 2006 et embouteillé le 9 mars 2018, après onze ans de maturation dans un unique sherry butt, en premier remplissage.
Un total de 640 bouteilles sont sorties de ce fût.


La dégustation

Robe : ambre  
Nez : très marqué par les fruits secs, amande (masseapain), noisettes... Se complexifie avec des arômes de chocolat, de bois et de de cannelle.

Bouche : corpulente et puissante (limite anesthésiante), chaleureuse, sèche, avec des notes dominantes de bois et de chocolat au piment d’Espelette. L’équilibre est atteint avec du caramel, des fruits secs et du tabac à rouler. Légère astringence.
Finale : longue, sur le poivre et l’amertume du bois vert.

Un nectar très puissant, à réserver à des amateurs avertis.  Je ne peux pas dire que les 64,6 % passent inaperçus... c’est sans doute l’un des rares whiskies auquel je pourrais ajouter quelques gouttes d’eau, juste pour l’adoucir et le rendre plus accessible.


Pat Whisky Explorer
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mercredi 15 juillet 2020

Review #739 : Blackadder – Raw Cask – The Old Man of Hoy – Orcadian 12 Years Old


Review #739 : Blackadder – Raw Cask – The Old Man of Hoy – Orcadian 12 Years Old
Je fais partie des amateurs de la distillerie Highland Park, mais uniquement lorsqu’il s’agit d’embouteillages indépendants.
Blackadder a choisi cette distillerie pour représenter les Orcades dans sa gamme “Raw Cask”.  La distillerie n’est pas nommée, mais il est rare qu’on trouve du Scapa en indépendant (oserais-je dire “heureusement” ???).

The Old Man of Hoy est le nom d’un empilement de grès rouge, culminant à 137 mètres, situé dans la Rockwick Bay. C’est le nom donné à cette série, qui a débuté en 2001 et qui se décline en single malts âgés de 10, 12, 13 et 14 ans, chacun sortis en plusieurs batches souvent distillés le même jour.
Pour ce single cask de 12 ans, on a une distillation qui date du 2 mai 2005, une maturation dans un unique bourbon hogshead et un embouteillage effectué en janvier 2018. Le nectar est proposé en brut de fût, sans coloration ni filtration quelconque. Le fût OMH2018-1 a offert 352 bouteilles.
La dégustation
Robe : or profond
Nez : doux, avec une tendance un peu végétale/herbacée, des arômes de vanille, de miel et d’agrumes.  Touche mentholée rafraîchissante.
Bouche : fraîche, très ronde, crémeuse, l’alcool est super bien intégré et je perçois des notes boisées et épicées très agréables, agrémentées de vanille, de miel, d’orangettes (orange confite enrobée de chocolat noir).
Finale : longue, avec persistance du bois et des notes épicées (poivre).
Un Highland Park qui sort des sentiers battus par rapport à ce que j’ai déjà pû déguster. L’équilibre est parfait et on ne sent absolument pas les 60% APV. Le prix reste, à mon sens, un peu trop élevé pour un HP de 12 ans.
Pat Whisky Explorer
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lundi 13 juillet 2020

Review #738 : SMWS – 4.156 – Highland Park 20 Years Old – A Cooper’s Apron on a Fishing Boat


Review #738 : SMWS – 4.156 – Highland Park 20 Years Old – A Cooper’s Apron on a Fishing Boat
 
En 2011, la Scotch Malt Whisky Society sortait un Highland Park âgé de 20 ans.
Distillé en 1991, le single malt a été mis en maturation dans un traditionnel bourbon hogshead.  Le nombre de bouteilles est limité à 252 et le produit est présenté en brut de fût, sans coloration ni filtration à froid.

Le titre orginal donné à cet embouteillage signifie “Un tablier de tonnelier sur un bateau de pêche”.  Si le titre reflète le caractère du whisky, on doit s’attendre à une association de notes boisées et maritimes.  J’ai peu de recul avec les embouteillages de la SMWS, mais pour ce que j’en ai goûté, ça se confirme à chaque fois.

Lien whiskybase
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/34853/highland-park-1991-smws-4156

La dégustation
Robe : paille claire  

Nez : frais. On perçoit directement une légère fumée, ou plutôt du bois toasté. Ensuite se développent des arômes herbacés/floraux, comme une impression de sous-bois. Notes de caramel, d’agrumes et une très légère vanille.
Bouche : douce, nette, avec une association de notes boisées/végétales et de fumée, avec du caramel, du miel, une pointe de tabac et, enfin, une légère salinité.

Finale : mi-longue, asséchante et avec développement d’une amertume.
Un Highland Park un peu plus végétal que d’habitude. On a bien le bois et la brise de mer.  Le contrat est donc rempli.

Pat Whisky Explorer

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vendredi 10 juillet 2020

Review #737 : Jack Daniel’s – 125th anniversary of the Red Dog Saloon


Review #737 : Jack Daniel’s – 125th anniversary of the Red Dog Saloon

J’imagine votre réaction en voyant que je vais parler de Jack Daniel’s…
Au-delà du fait que nous sommes clairement sur une marque “de masse”, sans doute la plus connue dans le monde, et qui alimente souvent les cocktails à base de soda, Jack Daniel’s produit pas mal d’éditions limitées, dont la qualité nous permet de sortir du traditionnel N°7.
Lors d’une séance spéciale bourbon/rye au Whisky Club 46 de Mons, nous avons essayé de trouver un JD qui sort un peu de l’ordinaire.  Nous avons pu mettre la main sur une bouteille commémorative des 125 ans du Red Dog Saloon, le tout premier saloon ouvert par M. Jack Daniel à Lynchburg dans le Tennessee.
Pour cette version anniversaire, le bourbon est composé de 80% de maïs, 12% d’orge et 8% de seigle. La sortie date de 2017.

La dégustation

Robe : ambre  
Nez : typique bourbon, avec des arômes fruités, de sucre brun, de malt, de caramel, de bois brûlé et une pointe de cannelle.

Bouche : douce, crémeuse, ronde, marquée par le bois, le caramel et la vanille, et quelques notes de pomme, de poivre, de cannelle et de sirop d’érable.
Finale : mi-longue, douce, asséchante, avec persistance du caramel et du bois.

En résumé, je dirais qu’on a un bourbon plus épicé, plus doux, plus fin, plus subtil et plus rond que le N°7. Pour moins de 40 euros, on a un bon rapport qualité/prix.
On a aussi goûté leur rye, dont je parlerai plus tard.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 8 juillet 2020

Review #736 : Big Peat – 26 Years Old - Platinum Edition

Review #736 : Big Peat – 26 Years Old - Platinum Edition


En 2017, Douglas Laing entammait une trilogie dans sa gamme “Big Peat”, la “Vintage Series”, pour commémorer son 70ème anniversaire.
Après une version de 25 ans (Gold Edition), l’embouteilleur indépendant a sorti, en 2018, un blended malt âgé de 26 ans, la Platinum Edition.  2019 verra la fin de la trilogie avec un 27 ans d’âge, la Black Edition.
Chaque sortie se fait en édition limitée de 3000 bouteilles, non colorée, non filtrée à froid et en brut de fût.

Pour cette version Platinum, nous avons un assemblage de single malts d’Islay distillés en 1992.  Le type de maturation est assez vague, bois de chêne, ce qui est de toute façon obligatoire pour l’appellation “whisky”.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/122582/big-peat-1992-the-platinum-edition

La dégustation
Robe : or jaune  

Nez : la viande cuite au barbecue ressort immédiatement au nez, confirmant l’origine du nectar. Des arômes de fruits secs et de fruits du verger se mélangent à une brise de mer.
Bouche : puissante, crémeuse, à la fois viandeuse et maritime, avec des notes de tourbe terreuse, de cendre, de bois carbonisé, de caramel au beurre salé, de chocolat et une pointe d’anis. Les épices sont aussi bien présentes, cannelle, poivre et noix de muscade. Les fruits se font un peu désirer.

Finale : longue, avec persistance de la fumée, des épices et de la touche maritime.
Pas trop fan des whiskies « marketing », je peux quand même reconnaitre que cette version âgée de Big Peat est bien au-dessus des autres versions du style Christmas, ou autres. Toutefois, perso, je ne sortirai jamais 200 euros pour ce type de produit.

Pat Whisky Explorer
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lundi 6 juillet 2020

Review #735 : Glendronach – Single Cask #1822 – 12 Years Old – PX 2003 for Nectar et LMDW


Review #735 : Glendronach – Single Cask #1822 – 12 Years Old – PX 2003 for Nectar et LMDW

Glendronach sort très régulièrement des single casks, très variés au niveau des types de maturation.
En septembre 2015, les importateurs belge et français, The Nectar et La Maison du Whisky ont embouteillé, conjointement, un single cask de Glendronach maturé dans un puncheon de Pedro Ximenez, le plus sucré et le plus sirupeux des sherries.
La distillation date du 21 février 2003 et le fût n° 1822 a donné un total de 632 bouteilles.  Le produit est embouteillé en brut de fût, sans filtration à froid ni adjonction de colorant.

Ce single cask a fait l’unanimité au Whisky Club 46 de Mons en décembre dernier.
Lien whiskybase https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/72752/glendronach-2003

La dégustation
Robe : acajou  

Nez : la puissance du nectar est déjà perceptible, ainsi que les notes de sherry, avec des arômes de massepain, d’amandes, de noisette, de fruits du verger, de céréales et une belle tendance boisée.
Bouche : riche, corpulente, chaleureuse, fidèle au nez au niveau de la puissance aromatique et des notes de sherry très marquées. On retrouve les fruits secs et le bois. Dès le début, on est surpris par les épices, poivre, cannelle, mais elle s’estompent assez rapidement pour laisser la place à des notes de caramel, de chocolat, de miel, de café.  Un peu d’agrumes sur la fin.

Finale : longue, sur le bois et les notes de sherry. Légère amertume.
Un Glendronach assez exceptionnel, avec une complexité rarement rencontrée et un superbe équilibre entre les notes de sherry et les épices.  On a ici une version qui sort clairement des sentiers battus.

Pat Whisky Explorer
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vendredi 3 juillet 2020

Review #734 : Teeling – Brabazon Series 3


Review #734 : Teeling – Brabazon Series 3

 
Pour sa troisième version de la gamme Brabazon, Teeling présente un single malt âgé de 14 ans, contrairement aux versions précedentes, étiquettées en NAS.
Pour cette “Series 3”, Teeling a fait appel à des très vieux fûts fûts de Pedro Ximenez en provenance d’une petite bodega familiale qui produit du sherry depuis près de 300 ans.  La maturation principale est assez standard, en fûts de bourbon.  Le nectar a ensuite été transféré dans des fûts de PX d’environ 90 ans, pour une finition de 3 ans.

Distillé en 2005, le single malt é été embouteillé en 2020.  La disponibilité est un peu plus faible que les 2 versions précédentes, avec 10.000 bouteilles.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/157702/teeling-brabazon-bottling-series-03

La dégustation
Robe : or jaune  

Nez : la finition sherry ne fait aucun doute, avec pas mal de fruits secs, noisettes torréfiées, raisins de corynthe, et des arômes de pomme, de chocolat. Le nez est très engageant.
Bouche : riche, complexe, corpulente, sèche, avec des notes de fruits secs caramélisés, de la cannelle (limite gâteau de Noël), du chocolat noir et sa touche d’amertume, pas mal de céréales et de malt. Impression de vieille cave, de vieux bois, mais dans le sens positif, donnant un caractère particulier au nectar.

Finale : mi-longue, sèche, douce, chaleureuse, avec du chocolat et de fruits secs jusqu’au bout.
Même si j’ai bien apprécié les 2 autres versions, celle-ci est pour moi la plus aboutie, niveau complexité et équilibre.  C’est aussi la plus atypique au niveau organoleptique.
Merci Chris pour les samples et la masterclass de ce lundi.


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mercredi 1 juillet 2020

Review #733 : Teeling – Brabazon Series 2


Review #733 : Teeling – Brabazon Series 2

Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion de participer à une masterclass virtuelle organisée par Teeling où la gamme spéciale “Brabazon” a été présentée.
Pour la version 1, je vous renvoie à mes notes publiées ici. Vous y trouverez également les explications de base sur cette gamme et sur William Brabazon.

Pour la “Series 2”, Teeling s’est concentré sur des fûts de porto.  Ainsi, le single malt a été mis en maturation dans 6 fûts de porto :
- 3 fûts de porto ruby (2001, 2007 et 2009) full maturation – 65 % du volume
- 2 fûts de porto blanc (2002 et 2005) full maturation – 25% du volume
- 1 fût de porto tawny (2005) en finition durant les 2 dernières années – 10% du volume
Le nombre total de bouteilles est limité à 12.500.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/121795/teeling-brabazon-bottling-series-02

La dégustation
Robe : or jaune  

Nez : le porto est directement perceptible avec des arômes de chocolat bien marqués, agrémentés de miel, de fruits rouges et de cannelle. Nez gourmand, très agréable.
Bouche : ronde, corpulente, crémeuse et assez complexe.  Le chocolat ressort bien en bouche, avec des notes épicées de cannelle, des fruits rouges, du sucre brun, du caramel et du miel.  Superbe équilibre.

Finale : mi-longue, asséchante, épicée et bien fruitée.
Je suis assez fan des maturations ou des finitions en fûts de porto, et ce Brabazon série 2 le confirme. Pour moins de 80 euros, on a un single malt avec une très bon rapport qualité/prix/plaisir. A suivre, sur ce blog, le Brabazon Series 3, dans la prochaine publication.

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