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vendredi 30 septembre 2016

Review #147 : Caol Ila – 17 years old - unpeated - 1999-2015

Review #147 : Caol Ila – 17 years old - unpeated - 1999-2015

Depuis 2006, durant une courte période de chaque année, la distillerie Caol Ila embouteille un nectar non-tourbé.
Toutefois, les alambics ayant distillé les autres whiskies traditionnellement bien tourbés ne sont pas nettoyés avant la distillation de la version unpeated. Ce sont donc des résidus qui ont imprégné les alambics qui donnent un caractère assez fumé à ce whisky.
17 ans, c’est l’âge annoncé par l’étiquette mais nous devrions plutôt dire 16 ans car il a été distillé en 1999 et embouteillé fin 2015.  C’est vrai, il ne s’agit sans doute que de quelques mois, voire quelques semaines, mais voilà, l’information mérite d’être précisée.

Le produit fait partie des « Special Releases » de Diageo.


L’avantage d’avoir un Islay non-tourbé, en brut de fût, c’est que les autres notes, plus fines, vont ressortir d’avantage lors de la dégustation.

Il faut débourser environ 120 euros actuellement pour en acquérir une bouteille dans ma région.
La dégustation

Robe : vieil or (0.6)
Nez : des notes iodées et épicées sont enveloppées dans une légère fumée et se mélangent à des arômes d’agrumes, de vanille et de caramel au beurre salé. La tendance est assez minérale et maritime.

Bouche : complexe, mélangeant des saveurs herbacées, boisées, mentholées, le tout agrémenté d’une douce touche fumée, épicée et fruitée avec du citron salé
Finale : longue, chaleureuse et un peu épicée avec une touche d’amertume provenant sans doute des résidus de tourbe. Le côté maritime est perceptible jusqu’à la fin.

Comme je disais en description, le fait d’avoir un whisky non tourbé en provenance de Caol Ila permet de cerner un caractère bien trempé, très complexe en arômes, bien équilibré et avec une certaine profondeur.  Un nectar très agréable à boire en toute circonstance.
Pat – Whisky Explorer

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mercredi 28 septembre 2016

Review # 146 : Rebel Yell Small Batch Reserve


Review # 146 : Rebel Yell Small Batch Reserve

Immortalisée par Billy Idol dans les années ’80, Rebel Yell fait partie des marques de bourbon les plus connues et la qualité suit généralement sa réputation.

La marque appartient au groupe Luxco et leurs whiskeys sont produits, sous contrat, par la distillerie de Heaven Hill, à Louisville dans le Kentucky.

En 1910, alors que Rebel Yell était une distillerie active, elle propose de remplacer une partie du seigle par du blé pour donner un nectar plus doux et aux notes vanillées plus prononcées.  La recette originale est encore utilisée de nos jours.
Cette version Small Batch Reserve semble être la plus aboutie de toute la gamme, avec une réduction à 45.3 % APV au lieu des 40 % habituels et une production en petites cuvées successives.

Le problème récurrent de la marque est qu’elle sort des whiskeys un peu trop jeunes et donc moins riches en saveurs.  Toutefois, la version qui nous intéresse est plus qu’intéressante, avec une certaine forme de complexité aromatique.


Le bourbon est accessible actuellement dans ma région pour une petite quarantaine d’euros.
La dégustation

Robe : marron sherry Oloroso (1.2)
Nez : doux et sans surprise, de la vanille, du caramel et du bois de chêne.

Bouche : confirmation du nez, avec les arômes vanillés et de caramel, soutenus par un peu de miel et de cassonade qui ajoutent encore plus de douceur.
Finale : mi-longue et très douce.

Un "Cri Rebelle" qui réunit toutes les qualités demandées à un bourbon, douceur et saveurs.  Par sa nature, je le réserverais plus à l’apéritif et moins en digestif. A déguster « à l’européenne », et non on-the-rocks comme le pratiquent les étasuniens.
Pat – Whisky Explorer

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lundi 26 septembre 2016

Review #145: Mackinlay Shackleton’s Journey Rare Old Single malt


Review #145: Mackinlay Shackleton’s Journey Rare Old Single malt

Ceux qui me lisent depuis un certain temps savent que j’apprécie beaucoup les whiskies avec une belle histoire.  Pour ce Shackleton’s Journey, je dois avouer avoir passé beaucoup de temps à lire, sur un tas de sites différents, tout ce que j’ai pu trouver sur l’histoire de ce whisky.
En résumé, en 1907, Sir Ernest Shackleton abandonne plusieurs caisses de whisky distillé en 1896/97 à la distillerie de Glen Mhor, fermée depuis 1983, en Antarctique.  Un siècle plus tard, le nectar a été redécouvert et ramené à la civilisation.  Bon, évidemment, ce n’est pas celui-là qu’on trouve dans les bouteilles de nos jours, mais bien une sorte de réplique, œuvre de Richard Paterson, de renommée mondiale dans le monde du whisky, qui a su, en mélangeant des nectars provenant de plusieurs distilleries écossaises, dont Glenfarclas, Mannochmore, Ben nevis, Aultmore, Fettercairn, Pulteney, Jura, Dalmore (pour le côté fumé) et surtout un fût rescapé de Glen Mhor de 1980, nous sortir un whisky très proche de celui retrouvé en Antarctique.

Shackleton’s Journey est, en fait, la cuvée n°2, qui fait suite au Shackleton’s Discovery.  La disponibilité est « limitée » à 50.000 bouteilles, ce qui n’est déjà pas mal quand on sait que chacune coûte, au minimum, 200 euros.
La dégustation

Robe : maïs (0.4)
Nez : assez complexe avec des notes à la fois florales et fruitées (poire et agrumes). Subtil mélange de vanille, de caramel et d’une légère fumée.

Bouche : attaque assez franche avec un léger picotement de la langue, ensuite la texture devient huileuse et des notes de miel, de vanille, de caramel et de chocolat viennent confirmer le nez et se mélangent agréablement à la fumée de Dalmore.  Le tout est très harmonieux et très agréable.
Finale : longue, rappelle le pain frais, persistance d’une légère fumée.

Ce blend historique très rafiné rappelle les méthodes de production de la fin du XIXème siècle.  On peut facilement le mettre dans la catégorie « collector », même si, au vu du prix à débourser pour en obtenir une bouteille, on peut avoir l’impression de payer surtout pour l’histoire…

Merci à Sylvain pour l'echantillon !
Pat – Whisky Explorer

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vendredi 23 septembre 2016

Review #144 : Lascaw 12 ans


Review #144 : Lascaw 12 ans

Quand j’ai pris la bouteille en mains et commencé à lire l’étiquette, j’ai compris que j’allais déguster quelque chose d’original.
Que vois-je, des fûts de single malt écossais d’origine inconnue, de 12 ans d’âge, amenés à la Distillerie du Périgord, puis mis en finition dans des fûts ayant servi à la maturation d’une spécialité à base de…  truffes, pendant 4 à 6 semaines.  Bien sûr ! Nous sommes dans le Périgord !

Là, je m’attends au pire.  Quelle idée d’associer notre bon nectar à de la truffe.
Mais bon, je reste ouvert à toute nouveauté et je déguste, en toute bonne foi, sans à priori.
Prix de vente actuel : 40 euros.

La dégustation
Robe : or profond (0.8)

Nez : assez discret, avec des notes boisées, des fruits, du chocolat, et des épices.  Tiens, pas de truffe… mais bien des arômes maltés.
Bouche : huileuse avec confirmation du nez (épices, bois et fruits), un peu de chocolat. Enfin, les tons apportés par la truffe apparaissent et donnent un caractère assez terreux au nectar. Mais le tout reste suffisamment doux pour être « appréciable ».

Finale : courte à mi-longue avec persistance des épices jusqu’à la fin. Les notes truffées restent bien présentes, ainsi que des arômes de fruits confits.
Bon, bon, que dire…  je mets un peu plus que la moyenne pour récompenser l’originalité, mais, pour moi, un whisky ne doit pas avoir le goût de truffe…
Dommage pour ce manque de complexité et de corpulence.


Pat – Whisky Explorer
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mercredi 21 septembre 2016

Review #143 : Kilkerran 12 years old – batch #1 - 2016


Review #143 : Kilkerran 12 years old – batch #1 - 2016
 
Enfin, voici le nectar sans doute le plus attendu de l’année 2016, le premier Kilkerran âgé.  Faisant suite à la série des « Work in Progress », dont 7 cuvées ont été présentées depuis quelques années, le Kilkerran 12 ans vient s’ajouter à la gamme courante.

La toute première cuvée de ce nectar est officiellement sortie le 12 août dernier, en quantité relativement limitée pour un whisky tant attendu dans le monde entier, à peine 12.000 bouteilles.  Inutile alors de préciser que le nectar est déjà difficile à trouver.  J’ai lu quelque part (mais où ?  je ne m’en rappelle plus…) qu’une nouvelle édition est prévue en octobre 2016.  Attendons quelques semaines pour voir si cette info se confirme.


Concernant le nectar proprement dit, nous savons qu’il a mûri en anciens fûts de bourbon et de sherry, à hauteur de 70%/30%.  Un excellent compromis d’après moi. Le nectar est légèrement tourbé, entre 12 et 15 PPM de phénols.
Son prix se situe, dans ma région, aux alentours de 55 euros, ce qui en fait un nectar d’un rapport qualité/prix plus qu’excellent.
Notre partenaire « Aux Mille Saveurs », à Mons, dispose encore de quelques bouteilles.  Si le Kilkerran 12 manque encore à votre collection, dépêchez-vous, les stocks fondent comme neige au soleil… 

La dégustation


Robe : or jaune (0.5)
Nez : complexe d’amblée, avec un mélange sublime de vanille, de miel, de massepain, de fruits secs et d’arômes un peu boisés.  Le tout est enveloppé dans une certaine minéralité et agrémenté de légères notes fumées. On n’a qu’une envie, le goûter…

Bouche : la complexité du nez se confirme largement en bouche, avec une tendance un peu fruitée (agrumes) et même un peu saline.  La texture est crémeuse, grasse, avec une certaine rondeur très agréable. La vanille se détache discrètement des notes fumées et des arômes de caramel mou.  Une fine touche d’épices vient enfin ajouter du caractère.
Finale : mi-longue (dommage, on voudrait la garder plus longtemps !!!), veloutée, douce et huileuse, avec un peu de salinité vers la fin.

Séduit du début à la fin par ce nectar des dieux, je me demande ce qu’on pourrait espérer d’un 15 ans ou d’un 18 ans, ou simplement d’une version brute de fût. A voir, j’espère, dans les prochaines années.
Pat – Whisky Explorer

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lundi 19 septembre 2016

Review #142 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Tormore 1997-2014


Review #142 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Tormore 1997-2014

Dans le cadre de la campagne « The Wood Makes the Whisky », Gordon & MacPhail propose un nectar d’une distillerie assez discrète, située au cœur du Speyside.
La Tormore Distillery produit la plus grosse partie de ses single malts pour alimenter les blends de Long John.  De temps en temps, un embouteillage propre sort des cartons (actuellement disponibles, un 14 et un 16 ans), mais les rares single malts qui ont échappé aux blends sont le plus souvent récupérés par Gordon & MacPhail qui semble le seul embouteilleur à s’intéresser au nectar produit par cette distillerie.

Ayant une confiance aveugle en leur jugement pour le choix des fûts de qualité supérieure, je n’ai, une fois de plus, pas été déçu de ma dégustation.
Ainsi, ce superbe single cask Tormore a été distillé en 1997 et embouteillé en mai 2014, après une maturation exclusive en anciens fûts de bourbon, en premier remplissage, pendant 17 ans. Le choix judicieux d’un taux d’alcool réduit à 46% APV le présente à son avantage.

Le prix variant entre 80 et 100 euros me semble justifié par l’âge et la rareté du produit, autant que par ses qualités aromatiques.
La dégustation

Robe : or clair (0.3)
Nez : la vanille domine directement, agrémentée de notes de salade de fruits, de miel et de bois de chêne.

Bouche : douce et légère, le nez est confirmé par la vanille et le miel, et des arômes fruités se précisent vers des agrumes, donnant une fraîcheur au nectar. Légèrement sucrée et un peu épicée (cannelle et poivre) sur la fin.
Finale : longue avec développement des épices et toujours aussi fruitée.

Un Speysider, vrai de vrai, sélectionné avec soin et embouteillé à son âge idéal.  Une fois de plus, nous devons admettre que c’est bien le bois qui fait le whisky…
Pat – Whisky Explorer

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vendredi 16 septembre 2016

Review #141 : Glen Galwan – Fine Single Malt


Review #141 : Glen Galwan – Fine Single Malt

Découvert grâce à un ami lors d’une réunion préparatoire à la création de notre club de whisky montois, voici un single malt étonnant…
Ce nom ne dira sans doute rien à la plupart d’entre vous car il ne fait pas partie des whiskies que l’on goûte en salon, ou en dégustation…  Ni même que l’on trouve chez un caviste.

Pour en trouver (inutile de chercher, il n’y en a plus), il fallait s’approvisionner dans un magasin Carrefour français, pour lequel cet embouteillage avait été fait.
Quand on m’a annoncé le prix payé il y a quelques années, je me suis dit que j’allais certainement le recracher où même subir une perforation de l’estomac…
Et bien non !  Pas du tout !
J’ai bien fait de faire confiance à cet ami, qui le considère comme un « whisky de tous les jours », tout en simplicité, mais agréable en bouche.


En grattant un peu, j’ai appris qu’il était produit par une des distilleries des Highlands, appartenant au groupe Inver House.  Il aurait mûri 4 ans en fûts de bourbon.

Aucune note de dégustation n’a été trouvée sur le net, je publierai donc la première.
Donc, voici mes notes pour un whisky qui coûte moins de………. 15 euros la bouteille (même plus près de 10 euros, à l’époque).

La dégustation
Robe : or clair (0.3)

Nez : fermé et léger. Un peu de fumée se dégage, ainsi que des notes discrètes de bois de chêne, de malt et de fruits secs
Bouche : lisse, douce et tout aussi légère que le nez, fruitée, boisée et légèrement fumée, avec des notes de vanille et de caramel.

Finale : mi-longue et légèrement épicée, avec un peu de fumée.
Voilà, un petit clin d’œil à Christophe, avec son whisky d’apéritif très bon marché mais d’une qualité plus que satisfaisante.

Pat – Whisky Explorer
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mercredi 14 septembre 2016

Review #140 : Dalwhinnie Winter’s Gold 2015


Review #140 : Dalwhinnie Winter’s Gold 2015

Du haut de ses 326-327 m (ça diffère d’une source à l’autre) d’altitude, Dalwhinnie était, jusqu’à il y a peu, la plus élevée des distilleries écossaises, bénéficiant, de ce fait, d’un climat nettement plus froid que ses sœurs. Ce titre revient désormais à Braeval qui la batterait d’une centaine de pieds…

Diageo a trouvé là l’idée originale de créer un whisky « hivernal » assez innovant, car il est sensé passer un moment au congélateur avant d’être consommé, après un court réchauffement entre les mains.  C’est du moins la recommandation du fabricant en matière de dégustation.
Qui dit froid, dit également maturation plus lente.  Pour ce Winter’s Gold, la durée de murissement n’est pas mentionnée, mais chez Dalwhinnie, on ne commercialise pas de single malt avant qu’il n’ait au moins 10 ans d’âge.

Il a été rajouté à la gamme en 2015, c’est donc ici le tout premier batch. L’histoire ne dit pas si une version 2016 est prévue.  Ce que nous savons, par contre, c’est que la distillation ne se fait que pendant les mois les plus frais, d’octobre à mars.


Pour ma dégustation, le « maître » a joué le jeu en réfrigérant le whisky avant de le servir. Cela explique sans doute mon léger manque d’enthousiasme envers ce nectar.  On m’a toujours dit que le froid endormait les arômes…  ça se confirme peut-être ici.
Le prix de vente se situant aux alentours de 50 euros, on peut classer ce Dalwhinnie dans une gamme moyenne.

Je parlais déjà de Winter's Gold lors de sa sortie en 2015 (voir ici).

La dégustation
Robe : cuivre profond (1.0)

Nez : malgré le froid, les arômes sont assez expressifs, avec des senteurs de sous-bois, de chocolat et d’herbes aromatiques. Assez complexe, finalement, il développe des notes boisées et une très légère fumée. Le caractère propre à la distillerie fait enfin son apparition, miel, fleurs et fruits.

Bouche : après quelques minutes à attendre que le liquide se réchauffe un peu, le palais découvre des arômes de vanille, de miel et de bois, agrémentés de fruits mûrs et de notes épicées. La tendance est chaleureuse et assez florale, tout en douceur.
Finale : mi-longue, boisée et très riche.

En conclusion, je dirais que, bien que la marque recommande une certaine fraîcheur à la consommation, le Winter’s Gold gagnerait à être dégusté à température ambiante, car on décèle beaucoup d’arômes qui ne demandent qu’à se libérer.
Pat – Whisky Explorer

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lundi 12 septembre 2016

Review #139 : Duncan Taylor – The Octave – Aultmore 2001-2012

Review #139 : Duncan Taylor – The Octave – Aultmore 2001-2012


La distillerie Aultmore n’a qu’un seul embouteillage officiel connu, un 12 ans sorti en 2004.  Une grande partie de sa production vient enrichir les blends de Dewar’s, dont le White label.
Duncan Taylor dispose d’une gamme « The Octave », des petits fûts correspondant à 1/8 de la capacité d’un fût normal, donc environ 50 litres et dont on ne sait extraire qu’environ 70 bouteilles.  Les meilleurs nectars sélectionnés par le maître de chais sont ainsi mis en finition pendant un trimestre, durant lequel le single malt bénéficie d’un contact plus intime avec le bois de chêne.

Voici donc le fût n° 953836, embouteillé au naturel, sans coloration, sans dilution ni filtration à froid.


L’échantillon m’a été envoyé par un ami français. J’ai bien cherché un peu partout pour avoir une référence de prix, mais vu que le produit est largement épuisé, je ne suis pas en mesure de vous donner un ordre de prix…  Peut-être que cet ami peut nous informer à ce sujet… ;0))
La dégustation

Robe : or clair (0.3)
Nez : assez agressif, piquant, à cause de l’alcool qui se dégage.  Je conseille d’attendre quelques minutes entre le service et la dégustation…  Toutefois, les aromes sont bien présents, complexes, un peu cireux (encaustique), très fruité et boisé.

Bouche : assez atypique par rapport aux autres speysiders, grasse, piquante et acide.  Dominance des notes de miel et de vanille, enrobées de tanins, de fruits exotiques et d’une touche boisée.
Finale : longue, très (trop) épicée, un peu amère.

Je ne connaissais pas Aultmore avant de déguster ce nectar, et je dois dire que cette version naturelle manque d’équilibre.  Les épices sont trop présentes à mon goût. Il est sans doute encore un peu trop jeune.  Pour moi, il est juste bon à boire, sans plus.
Pat – Whisky Explorer

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vendredi 9 septembre 2016

Review #138: Hellyer’s Road – Original Roaring 40s


Review #138 : Hellyer’s Road – Original Roaring 40s

Je ne suis pas spécialement fan des whiskies exotiques, provenant de pays lointains, et dont la production de whisky n’est pas ancrée dans les traditions séculaires.
Mais voilà, l’exception qui confirme la règle, avec ce « petit » tasmanien qui ne paie pas de mine, un produit aux qualités gustatives très appérciables.

Hellyer’s Road est la plus grande distillerie d’Australie et produit 100% local, avec l’orge cultivé et malté en Tasmanie.
L’Original Roaring 40’s tire son nom du vent dominant sur l’île dont la vitesse moyenne est de 40 km/h, le « Roaring Forties ».
C’est en fait l’entrée de gamme de la marque, avec un prix raisonnable se situant entre 55 et 60 euros dans ma région.  Le nectar a maturé (pour une période indéterminée) exclusivement en anciens fûts de bourbon, dont nous retrouverons les marqueurs lors de la dégustation. C’est aussi le plus accessible et le plus léger des whiskies de la gamme.
La dégustation

Robe : maïs (0.3)
Nez : assez fruité au début, avec des agrumes principalement.  Ensuite apparaissent des notes vanillées et florales, le tout enrobé d’une légère fumée de bois brûlé.

Bouche : très moelleuse, crémeuse, douce et maltée, avec des arômes de coco et de caramel, de vanille, de miel et un peu d’épices. Des notes de pain grillé se mélangent aux fruits tropicaux de façon très élégante.
Finale : mi-longue, douce et chaleureuse aux arômes persistants de caramel et de fruits.

Une belle découverte provenant de l’autre côté de la planète, avec un style doux et exotique très intéressant. A découvir si vous croisez une bouteille...
J’ai eu l’occasion de déguster la version Port Cask, mais ça, c’est une autre histoire.  A suivre dans quelques semaines sur ce blog…

Pat – Whisky Explorer

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mercredi 7 septembre 2016

Review #137 : BenRiach Cask Strength Batch 1


Review #137 : BenRiach Cask Strength Batch 1
 
Depuis son rachat en 2004 par un consortium, BenRiach nous gratifie de nombreux nectars d’une qualité indéniable.
Jusqu’à présent, la marque proposait une gamme assez complète de whiskies avec des types de murissement différents, et même en version tourbée.  Il manquait juste un brut de fût pour que la série soit complète.


C’est chose faite avec cette première cuvée, sortie en mars dernier (voir mon article ici).  J’ai eu la chance de pouvoir le déguster assez rapidement, à peine un mois après sa sortie.

Peu d’informations sont disponibles sur la maturation, mais quelques traceurs reconnaissables laissent penser à un 100% bourbon.  Idem pour l’âge, vu qu’il est embouteillé en NAS.
Pour moins de 80 euros à sa sortie, dans ma région, le batch 1 brut de fût de BenRiach fait partie des nectars au rapport qualité/prix plus qu’intéressant.

La dégustation
Robe : sherry amontillado (0.9)

Nez : complexe, frais et très aromatique, très engageant.  Léger picotement dû à son taux d’alcool, équilibré assez rapidement par des arômes de fruits (pomme, poire) et de fleurs.
Bouche : fraîche et mentholée, avec des notes de compote de pommes et des épices qui se font assez discrètes au début. Une touche de céréales vient équilibrer le tout.

Finale : mi-longue et légèrelent épicée. Persistance de fruits.
Ce brut de fût permet de découvrir le caractère propre à BenRiach, tel qu’il sort du tonneau, au naturel. Seul l’effet mentholé m’a un peu dérangé, mais ne réduit en rien la qualité gustative du nectar.

Pat – Whisky Explorer
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lundi 5 septembre 2016

Review #136 : Jean Boyer – Mortlach 1999-2012

Review #136 : Jean Boyer – Mortlach 1999-2012


Quand j’ai reçu un sample d’un ami français et que j’ai vu les initiales JB, je me suis demandé à quoi cela correspondait.  Inconnu en Belgique, du moins dans mon entourage, quelques recherches sur le net ont abouti sur le site de Jean Boyer, un distillateur artisanal des Landes, qui, non seulement produit ses propres apéritifs, pastis, crèmes de fruits, mais embouteille également des whiskies d’exception, des armagnacs, etc…

Les produits de Mortlach sont aussi très discrets, avec seulement 4 embouteillages propres dans leur gamme, un Rare Old, un Special Strength, un 18 ans et un 25 ans. Ils pratiquent la double distillation et demi (comme chez talisker, par exemple) et utilisent des alambics anciens de type « worm tube » réputés pour la délicatesse de leur distillat.
Une fois de plus, il est heureux que des embouteilleurs indépendants se fournissent chez eux afin de faire découvrir à la plus grande majorité, des produits plutôt difficiles à trouver.

C’est donc dans sa gamme « Best Casls of Scotland » que Jean Boyer propose ce Mortlach 1999-2013, un 12 ans maturé en anciens fûts de bourbon. Pour maintenir un bon niveau de qualité, le whisky n’a pas été filtré à froid ni coloré artificiellement. Disponibilité limitée à 580 bouteilles.

Sur le net, je l’ai trouvé sur un site à une soixantaine d’euros.

Sachant tout cela, j’attaque la dégustation avec enthousiasme et plein de promesses…

La dégustation
Robe : maïs (0.4)

Nez : très aromatique, avec des notes de vanille, de fruits cuits et d’agrumes, un peu d’épices poivrées et de malt.
Bouche : à la fois riche et corpulente, douce et un peu sucrée, avec confirmation de la vanille et des fruits, beaucoup de fruits… et de malt. Les épices se font discrètes.

Finale : mi-longue et fruitée jusqu’au bout.   
Un excellent choix de fûts de la part de Jean Boyer, avec un prix raisonnable et un nectar d’une qualité haut de gamme, très facile à boire, et qui plaira à la plupart des dégustateurs.

Merci Sylvain !


Pat – Whisky Explorer

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vendredi 2 septembre 2016

Review #135 : Amrut Peated Cask Strength – batch 25


Review #135 : Amrut Peated Cask Strength – batch 25

Amrut, basée à Bengalore sur la côte ouest de l’Inde, a la particularité de faire venir de l’orge malté séché à la tourbe d’Islay pour l’élaboration de certains de leurs nectars.
C’est le cas, ici, avec la version brute de fût d’un single malt issu, en partie d’orge en provenance des contreforts de l’Himalaya et d’orge tourbé d’Ecosse.
J’ai dégusté la 25ème cuvée, embouteillée en août 2015.
Assez emballé par le « Fusion » (voir mes notes ici), j’ai été assez déçu par la dégustation de celui-ci.

Je ne vous ressors pas le refrain sur la maturation accélérée due aux conditions climatiques de l’Inde, mais il me semble nécessaire d’insister sur la jeunesse de ce produit, car il manque clairement de maturité.
Le choix d’un brut de fût aussi jeune ne me semble pas vraiment judicieux, surtout à 62.8 % APV.  Encore une ou deux années de maturation, ramenant le taux vers les 56 – 58 % l’aurait rendu plus corpulent, riche, mûr.

Je ne mettrais, personnellement, pas les 65 – 70 euros demandés en mai 2016 pour en acquérir une bouteille.
La dégustation

Robe : marron sherry Oloroso (1.2)
Nez : très expressif, mais dans le sens mentholé et encaustique. La fumée de tourbe prend le dessus, niveau arômes, et se mélange à des notes de beurre.  Les épices s’annoncent très prononcées dès la première inspiration.

Bouche : à la fois mentholée et sucrée, très épicée (poivre, cannelle, girofle).  Notes de fruits exotiques que le nez ne présageait pas. Un peu de miel et de caramel en fin de bouche viennent adoucir un peu le tout.
Finale : longue, aux épices piquantes persistant très longtemps après la dégustation.

Il s’agit d’un produit très pur mais qui manque d’équilibre et de maturité. L’excès d’éthanol qui se dégage du verre est assez dérangeant, et l’adjonction de quelques gouttes d’eau ne change pas grand-chose.
Bref, un « Elixir de Vie » un peu décevant.
Pat – Whisky Explorer

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