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jeudi 28 juillet 2016

Review #120 : Royal Lochnagar 12 Years Old

Review #120 : Royal Lochnagar 12 Years Old


Un classique des « Classic Malts » de Diageo depuis 2005, voici un nectar royal, tout en simplicité et d’un rapport qualité/prix apréciable.
L’appellation « Royal » est quasiment unique dans le monde du whisky (les autres sont le Royal Brackla et le Royal salute, qui ont une histoire différente) et vient du fait que la reine Victoria avait élu domicile (du moins, durant l’été) au château de Balmoral, très proche de la distillerie Lochnagar, qui a, de ce fait, eu quelques facilités pour l’obtention du Royal Warrant, lui conférant un certain prestige et le droit d’utiliser le mot « Royal ».


Le 12 ans est le nectar le plus vendu par la marque, qui produit également une version « Selected Reserve » et une « Distiller’s Edition ».  La distillerie produit aussi du single malt qui intervient dans des blends dont notamment ceux de Johnnie Walker. Il est également possible de trouver leur single malt embouteillé par des indépendants.

En toute simplicité, le nectar a vieilli exclusivement en anciens fûts de bourbon (2nd replissage).
J’ai eu la chance d’obtenir une bouteille pour un peu plus de 35 euros au Grand-Duché de Luxembourg (c’est le prix de vente en livres-sterling sur le site de Whisky Exchange…).  Compte tenu des taxes et accises plus élevées en Belgique, il doit tourner autour des 45 – 50 euros.  Pour la qualité du produit, je trouve qu’on n’est vraiment pas volés.

La dégustation
Robe : ambre (0.7)

Nez : très aromatique, avec un parfait équilibre entre le fruit et les épices. Des arômes vanillés se mélangent à des notes boisées et une certaine fraîcheur se dégage dès la première inspiration.
Bouche : à la fois douce et légèrement acide, donnant un palais un peu différent des autres highlandais ; des notes maltées viennent agrémenter les touches de fruits qui confirment le nez.  Les épices se font discrètes. On relève, en fin de bouche, un peu de fumée.

Finale : mi-longue, mélangeant de façon harmonieuse douceur et acidité.
Un classique très facile à boire et très accessible. Il plaira à la majorité, tant en apéritif qu’en digestif. Adopté !

Pat – Whisky Explorer
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mardi 26 juillet 2016

Review #119 : Berrys’ – Littlemill 1988-2014 – cask #57

Review #119 : Berrys’ – Littlemill 1988-2014 – cask #57


Fondée en 1772, l’histoire de la distillerie de Littlemlill a été assez tourmentée, surtout au 20ème siècle qui a vu une succession de fermetures et de réouvertures jusqu’à l’arrêt total de la production en 1994 après son acquisition par la Loch Lommond Distillery. Démantelée en 1997, le bâtiment a finalement fini en cendres en 2004.
Berry Bros & Rudd, un embouteilleur indépendant londonien a réussi à mettre la main sur un fût produit en 1988, alors que la distillerie n’était pas en activité (1984 – 1989). Il doit donc s’agir d’un whisky expérimental ou d’un whisky issu d’une distillation d’entretien, destinée à garder une activité minimale. Notons que plusieurs embouteilleurs indépendants proposent des fûts de cette année. Chez Berrys’ même, le fût n° 33 a également été embouteillé.

Bien que géographiquement située dans les Lowlands, Littlemill puisait son eau, comme le fait actuellement Auchentochan, dans les Highlands, au niveau des Kilpatrick Hills.
J’ai pu découvrir cette merveille grâce à un ami (il se reconaitra) qui m’a fait parvenir un sample.  Il faut dire que le nombre limité de bouteilles issues de ce single cask (156) en fait un nectar quasi introuvable.
Il en est malheureusement de même pour tous les nectars provenant des distilleries fermées, car les stocks fondent comme neige au soleil.


Bref, voici mon appréciation pour cette superbe découverte qui frôle la perfection…
La dégustation

Robe : maïs (0.4)
Nez : doux et puissant, floral dès la première inspiration. Des fruits charnus apparaissent par la suite et se mélangent subtilement à des arômes de vanille.

Bouche : Onctueuse et grasse, épicée avec prédominance de fruits. Les arômes floraux du nez laissent la place à un caractère légèrement herbacé.  La palette aromatique est très variée et bien équilibrée.
Finale : longue et légèrement épicée avec persistance fruitée.

Richesse, corpulence, équilibre, voilà tout ce que j’aime dans un whisky, et ce superbe Littlemill ne me laisse pas sur ma faim.
A ceux qui ont de la chance de mettre la main dessus, en sortant au moins deux billets de 100 euros : surtout, n’hésitez pas !!!

Merci Sylvain !

Pat – Whisky Explorer

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lundi 18 juillet 2016

Review #118 : Longrow peated


Review #118 : Longrow peated

Cette fois, je devrais me faire des amis auprès des amoureux de Springbank.
Réputée pour sortir des fabuleux nectars, la distillerie produit un maximum de 100 fûts de Longrow par an.

Seuls deux autres embouteillages, toujours fumés, existent actuellement sous cette marque : le Red, âgé de 11 ans et le 18 ans, tous les deux en édition limitée.
En 1973, le président de la distillerie a voulu, avec ce nectar expérimental, prouver au monde entier qu’il était possible de produire sur le « continent » un whisky du même style que ceux d’Islay.  Et il faut admettre que ce Longrow en dépasse plus d’un au niveau qualitatif.

Le murissement est atypique, avec un assemblage de single malts ayant séjourné plus ou moins longtemps dans des fûts de bourbon, sherry, porto et même de rhum. La durée de maturation varie de 6 à 14 ans et les fûts utilisés sont également très différents les uns des autres, à la contenance variant de 50 à plus de 500 litres.
Le taux de phénols annoncé est de ±15 PPM, ce qui en fait un nectar moyennement tourbé, assez proche de ceux de Kilchoman, par exemple.

Le prix de vente frôlait les 55 euros en avril dernier dans ma région.  Pour ma part, ce Longrow les vaut largement.
La dégustation

Robe : paille claire (0.2)
Nez : très aromatique et doux, assez fruité.  La fumée reste discrète et se révèle petit à petit. Quelques notes médicinales apparaissent après coup, provenant probablement de la tourbe.

Bouche : assez grasse, fine et douce.  La tourbe ne domine pas et est bien équilibrée avec des notes florales.
Finale : mi-longue et légèrement fumée.

Un peated qui ne laisse pas un goût de charbon de bois dans la bouche pendant ½ heure…  parfait pour moi, qui apprécie les légèrement tourbés.  Le très bon équilibre et le prix de vente en fait un whisky d’exception.
Pat – Whisky Explorer

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vendredi 15 juillet 2016

Review #117 : Compass Box – The Peat Monster


Review #117 : Compass Box – The Peat Monster
 
Compass Box fait partie de mes embouteilleurs indépendants préférés. Je me réjouis de pouvoir évaluer leur best seller plein de tourbe… le Peat Monster.

Bien que discret sur la teneur en phénols, les experts estiment leur taux entre 40 et 45 PPM.  Nous sommes donc en présence d’un nectar très tourbé et cela se confirme à la dégustation.
Pour réaliser ce blend, Compass Box a réussi à marier le meilleur de la tourbe du Speyside (Ardmore en l’occurrence) et d’Islay (Port Askaig et Caol Ila).

Bien que NAS, nous savons que les single malts associés sont âgés d’entre 10 et 16 ans. Pour couronner le tout, l’embouteilleur a choisi de présenter le produit sans filtration à froid ni coloration artificielle.


Pour moins de 55 euros la bouteille, nous sommes dans la gamme moyenne de la marque, bien que le nectar ait les qualités d’un « grand » whisky.
La dégustation

Robe : vin blanc (0.1)
Nez : très fumé dès la première inspiration, nous ne sommes pas trompé sur le nom. Malgré tout, on dénote une certaine douceur avec des fruits du verger. Un caractère maritime se profile.

Bouche : très tourbée, terreuse et médicinale, mais pas désagréable.  Notes florales et de miel se mélangeant à des notes salines et iodées.
Finale : longue et… tourbée…  c’est tout ce qui reste

Un nectar que je qualifierais de puissant où la tourbe nous suit du début à la fin (et même après)… réservé aux amateurs avertis.
Pat – Whisky Explorer

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mercredi 13 juillet 2016

Review #116 : GlenDronach Peated

Review #116 : GlenDronach Peated


Sorti fin 2015 (voir mon article ici), la version fumée de GlenDronach a déjà séduit la plupart des amateurs de whiskies légèrement tourbés, dont je fait partie.


La triple distillation suivie d’une maturation en ex-fûts de chêne américain et d’une finition en anciens fûts de Pedro-Ximenez et d’Oloroso donnent à ce nectar une complexité aromatique incontestable. Le taux de phénols annoncés se situe entre 20 et 25 PPM.
Cette unique version tourbée de la gamme GlenDronach a vraiment tout pour plaire, autant en richesse qu’en intensité, qui en fait un produit atypique pour les Highlands.

En avril dernier, son prix dépassait à peine les 50 euros, ce qui en fait un maître-achat en rapport qualité/prix.
La dégustation

Robe : ambre (0.7)
Nez : bizarrement assez fermé, aux arômes vanillés et fruités (fruits tropicaux).  Notes florales et de bois brûlé, sans toutefois être dominantes.

Bouche : la tourbe assèche immédiatement le palais, mais la fumée reste légère. Les fruits de nez se confirment, mais plus vers des fruits secs comme la noisette. Quelques touches de miel apportent un peu de douceur et rend l’ensemble très harmonieux.
Finale : mi-longue, un peu sucrée et épicée. La fumée disparait comme par enchantement.

Au risque de ne pas faire correspondre ma cotation avec mes commentaires, il s’agit d’un nectar assez difficile à cerner, alliant le profil d’un whisky des Highlands à la tourbe des îles.  Je ne lui reprocherai qu’une seule chose : son manque d’ampleur.  Je ne vais sans doute pas me précipiter chez mon caviste pour m’en offrir une bouteille, mais je n’hésiterai certainement pas à le re-déguster dès que l’occasion se présente.

Pat – Whisky Explorer
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lundi 11 juillet 2016

Review #115 : Jura Prophecy

Review #115 : Jura Prophecy


Quand j’ai lu, sur la bouteille, « heavily peated », je ne m’attendais pas à apprécier autant cette version tourbée de Jura.
Amateur de whiskies « légèrement » tourbés, j’avais une appréhension qui s’est tout de suite estompée avec les premiers effluves à l’approche du verre.


Il y a une petite histoire sur le nom du nectar « Prophecy ».  Je fais ici un copier/coller de ce que j’ai trouvé sur le site des spiritueux de Colruyt :
« Le nom « Prophecy » est tiré d'une légende. Celle-ci raconte que peu après l'an 1700, les Campbell chassèrent une vieille et sage prophétesse de l'île de Jura. Pour se venger, la femme prédit que le dernier représentant de la lignée Campbell aurait un jour à quitter l'île, borgne et transportant ses maigres biens dans un chariot tiré par un cheval blanc. Cette prophétie se réalisa en 1938, le jour où Charles Campbell, devenu borgne au cours de la Première Guerre mondiale, guida son cheval blanc vers la vieille jetée pour quitter l'île à jamais. »

Voilà pour l’histoire, qu’il est parfois intéressant de connaitre.

Le Prophecy a vielli en anciens fûts de bourbon et de Sherry.
Jura Prophecy se situe entre 65 et 70 euros actuellement en Belgique, ce qui le classifie dans la gamme moyenne et abordable.

La dégustation
Robe : marron sherry Oloroso (1.2)

Nez : la fumée est relativement discrète au début, laissant la place à des arômes fruités et de vanille, tout en subtilité et en douceur.
Bouche : complexe et terreuse, la tourbe s’annonce sèche mais pas trop âpre, des notes légèrement sucrées et fruitées équilibre le tout.  Un tendance maritime se développe mais reste discrète. Des touches épicées apparaissent vers la fin.

Finale : mi-longue, assèchante et légèrement épicée, avec persistance de fumée.
Malgré ses 35 PPM de phénols, Jura Prophecy reste un whisky « raisonnablement » tourbé et fumé, qui allie toutes les qualités gustatives que nous attendons d’un nectar des îles écossaises.  Un de mes prochains achats.

Pat – Whisky Explorer
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vendredi 8 juillet 2016

Review #114 : Nomad Outland Whisky


Review #114 : Nomad Outland Whisky


Le Nomad est un whisky expérimental qui consiste à produire le distillat dans un pays et le faire maturer dans un autre…


Ainsi, il s’agit d’un whisky unique (heureusement !) issu d’un assemblage de plus de 30 single malts et single grains âgés entre 5 et 8 ans produits majoritairement dans le Speyside.  Pendant trois ans, le mélange mûrit en Ecosse, dans un endroit inconnu du public), pour ensuite prendre la direction de l’Espagne où il va encore être affiné pendant au moins 1 an dans des anciens fûts de sherry Pedro Ximenez au sein de la bodega de Gonzalez Riass à Jerez.
Les conditions climatiques espagnoles étant favorable à une maturation rapide, l’influence du sherry est inévitablement très marquée dans le nectar.

Personnellement, j’ai rarement goûté un whisky qui me déplait autant.  J’apprécie pourtant les innovations, et les nectars avec une belle histoire, mais ici, j’ignore où cela n’a pas bien fonctionné (distillation ? blending ? maturation ? transport ?). Pourtant, chaque étape a été assurée par des maîtres dans leur domaine…

Quand je lis les rapports d’autres bloggeurs et de spécialistes, je constate que je suis le seul à être aussi sévère.  Comme on dit, les goûts et les couleurs…
Ce nectar est loin de valoir les 40 euros nécessaires à son acquisition lors de ma dégustation en mars dernier.

La dégustation

Robe : or profond (1.5)
Nez : fermé, léger, fumé et vanillé. En cherchant bien, on distincte un peu de bois et de malt.

Bouche : Sèche, fade et épicée. Un peu fruitée, du raisin sec, mais qui disparait très rapidement. Légère touche de miel qui permet de relever un peu le niveau.
Finale : courte et (trop) épicée, sans réel intérêt.

Et dire que chez « The Spirit Exchange », ils mettent 5/5 pour la richesse…  et 4/5 pour la douceur, je me demande si parfois ils n’abusent pas du nectar avant d’écrire leurs appréciations…  Enfin, je vois mal un détaillant dire trop de mal du whisky qu’il vend…  c’est assez logique…
A moins que je n’aie pas dégusté ce whisky dans les meilleures conditions…

Pat – Whisky Explorer

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mercredi 6 juillet 2016

Review #113 : Ardmore 12 years old Port Wood Finish

Review #113 : Ardmore 12 years old Port Wood Finish


En 2015, The Ardmore rajoutait ce nouveau nectar à sa gamme courante. J’en parlais d’ailleurs dans un article qui y était associé et que vous pouvez relire ici.


Maturé en ex-fûts de bourbon, le whisky a été affiné en anciens fûts de porto, lui conférant des arômes assez distinctifs de miel et de pomme.  Le porto apporte également beaucoup de douceur au produit fini.
La particularité de Ardmore est d’être la seule distillerie à produire un whisky de style fumé dans les Highlands.

Pour un prix se situant en dessous des €60, je peux sans problème affirmer que le rapport qualité/prix est intéressant.
La dégustation

Robe : auburn / acajou (1.5)
Nez : une fumée légère se dégage mais sans cacher le caractère fruité et mielleux du nectar.  Des notes de pomme mûre ressortent assez bien.

Bouche : un peu de tourbe et beaucoup de douceur, malgré quelques notes épicées qui vont suivre la dégustation jusqu’à la fin. Notons une certaine richesse au niveau des arômes fruités et une présence de vanille sur la fin. La pomme annoncée se fait discrète et laisse la place à des fruits du style agrumes.
Finale : longue et épicée, mais douce jusqu’au bout. Chaleureuse et légèrement tourbée.

J’avais d’avantage apprécié le « Traditional Cask » de chez Ardmore (voir mes notes ici), bien que les caractères soient assez proches.  Toutefois, la douceur enfumée de ce Port Wood Finish m’a également séduit.
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lundi 4 juillet 2016

Review #112 : Scallywag 2015

Review #112 :  Scallywag 2015


Scallywag est un assemblage de 5 single malts du Speyside réunis sous un « regional malt ».  Il contient, entre autre, des nectars provenant de Glenrothes, Macallan et Mortlach.

Une version coupée à 46% APV avait été commercialisée en 2013.  La version dégustée ici est l’édition spéciale n°1 en brut de fût sortie en 2015.  Une édition n°2 est sortie récemment en 2016.


D’abord maturé en anciens fûts de bourbon, le nectar a été affiné en ex-fûts de sherry. La disponibilité est limitée à 6.000 bouteilles.


En mars dernier, le « Chenapan » était vendu entre 65 et 70 euros dans ma région.
La dégustation

Robe : cuivre profond  (1.0)
Nez : dès la première respiration, les esthers se font sentir. Le nez annonce un profil à la fois doux et épicé, avec de fortes influences du sherry. Les notes d’agrumes sont contrebalancées par le piquant du gingembre et de la cannelle.

Bouche : bien ronde, riche, complexe et épicée, aux fruits confits, à la vanille et au chocolat noir.  Le piquant des épices reste bien présent tout le long de la dégustation.
Finale : longue et épicée, toujours aussi complexe au niveau des arômes.

J’ai été séduit par ce chenapan de blend, surtout par sa richesse et sa variété aromatique, malgré la tenacité des épices qui pourrait en rebuter certains.

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samedi 2 juillet 2016

Review #111 : Archives – Glenrothes 1988 – 2013 – cask 7318


Review #111 :  Archives – Glenrothes 1988 – 2013 – cask 7318
 

Outre le fait qu’il s’agisse sans doute de la plus grande base de donnée sur le whisky, le site néerlandais Whiskybase propose également des embouteillages indépendants sous l’étiquette « Archives ».
Du fût n°7318, une première mise en bouteille a été faite en 2012, un 23 ans d’âge limité à seulement 80 bouteilles.
Un deuxième embouteillage, celui qui nous intéresse ici, a été fait en 2013, cette fois un 25 ans d’âge, limité à 213 bouteilles.  Il fait partie de la gamme « The Fishes of Samoa ».


La distillation a été faite le 6 juin 1988 et l’embouteillage le 6 novembre 2013, après de nombreuses années passées à s’affiner dans un ancien hogshead de sherry en second remplissage.
Le prix se situe aux alentours de 90 euros, ce qui semble raisonnable pour un 25 ans d’âge.

Merci à Sylvain pour le sample qui m’a permis de découvrir cette gamme et ce nectar.
La dégustation

Robe : or clair (0.3)
Nez : assez complexe et très aromatique, mais tout en douceur.  L’influence du sherry n’est pas flagrante au nez. Notes dominantes de fruits tropicaux. Un peu de vanille et de caramel.

Bouche : les fruits se confirment, des agrumes principalement. La grande douceur est équilibrée par des touches épicées et un peu de menthol rappelant le taux élevé en alcool.
Finale : longue et très épicée, fraîche et agréable.

Amateur des nectars à la fois doux et épicés, j’ai été comblé par cette version de Glenrothes.  Toutefois, le sherry annoncé n’est pratiquement pas perceptible… si ce n’est par les notes épicées.

Pat – Whisky Explorer

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