To show the blog in your own language, please select it in the translation box on the right.


lundi 31 juillet 2017

Review #277 : Meyer’s – Blend Supérieur Sauternes/Pinot Noir


Review #277 : Meyer’s – Blend Supérieur Sauternes/Pinot Noir

Sortie en 2014, voici une version « améliorée » du blend supérieur déjà noté ici.
En effet, cet assemblage de whiskies de grain et de malt en provenance d’Alsace et d’Allemagne a maturé 6 ans en fûts de Sauternes pour ensuite être mis en finition, pendant 6 mois en fûts de pinot noir.
Avec ses 4000 bouteilles prévues au départ, cette version n’est plus disponible actuellement.  Qui s’en plaindra ?

Je vais finir avec une étiquette dans le dos « anti whisky français ».  Mais non, pas le moins du monde.  Au contraire, j’en goûte un maximum pour enfin trouver celui qui, pour moi, en vaut vraiment la peine, un maturé en fût de bourbon, par exemple, mais pas dans des fichus tonneaux de vin.  Allez, positive attitude, on y croit.

Je confirme, comme dans mes notes précédentes, que la dégustation ne s'est pas faite dans les meilleurs conditions, mais quand même, il y a des marqueurs qui ne trompent pas.

La dégustation
Robe : cuivre profond  (1.0)

Nez : frais et parfumé, très céréalier, malt et corn flakes, notes de sucre de canne et d’épices douces. Légèrement fruité.
Bouche : un peu plus ronde que la version sans finition, sirupeuse, arômes de vanille, de miel et d’épices. Dominance des céréales, de l'orge malté mais aussi de flocons d'avoine,etc... Notes de thym qui n’ont rien à faire dans un whisky.

Finale : courte, boisée, aux notes de caramel, de fruits secs avec une amertume modérée. Et toujours ces céréales.
Bon, ben, que dire de plus…  aucune complexité, aucun équilibre, tout sur les céréales et le sucre.  D’ailleurs, cela ressemble beaucoup à un mauvais rhum.
Tiens, un Blend « supérieur », oui, mais supérieur à quoi ???
Et, l’air de rien : 90%  dans la Whisky Bible 2017…  eh ben !

Allez, plus qu’un à publier, le Pur Malt…  heuheum…


Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 28 juillet 2017

Review #276 : Bowmore – Tempest 10 Years Old – batch #6


Review #276 : Bowmore – Tempest 10 Years Old – batch #6

Débutée en 2010, la série « Tempest » est devenue incontournable pour les amateurs de Bowmore, de whisky tourbé-maritime, typique de Islay.
Les différents batches se sont succédés, avec, semble-t’il une évolution incontestable en matière de qualité gustative. 

C’est le batch 6, sorti en 2015, qui a été ouvert lors d’une réunion au Whisky Club 46 de Mons, récemment.

Comme pour les éditions précédentes, le produit est proposé en brut de fût, ce qui ne gâche rien… et garanti sans filtration à froid.  La maturation a été faite à 100% dans des fûts de bourbon en premier remplissage.


Le prix, plus qu’attrayant, le classe parmi les meilleurs rapports qualité/prix.

La dégustation
Robe : or clair  (0.3)

Nez : la fumée de tourbe apparait en premier, enveloppée d’embruns, de notes iodées, de biscuit à la vanille, de caramel, et d’épices douces comme la cannelle.
Bouche : fraîche et maritime à souhait, aux notes de jambon fumé, d’amandes grillées, de fruits exotiques confits, et d’épices.  L’alcool est super bien intégré et passe inaperçu. De jolies notes iodées et de saumure viennent agrémenter le tout.

Finale : mi-longue, mélangeant des notes citronnées, fumées et salées.
Pour ma première dégustation de Bowmore, j’ai été comblé. J’y ai trouvé un équilibre parfait, une réelle tempête aromatique et une complexité surprenante.
J’en redemande…


Tiens, il n’y a pas eu de Tempest VII en 2016… et toujours rien en 2017  Quelqu’un sait-il s’ils ont abandonné la gamme ?
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 26 juillet 2017

Review #275 : Douglas Laing – Scallywag Cask Strength #2

Review #275 : Douglas Laing – Scallywag Cask Strength #2


Le chenapan de Douglas Laing est de retour avec cette deuxième version brute de fût.  La première, celle de 2015, a fait l’objet de mes notes de dégustation
ici.
C’est donc la version de 2016 que nous allons analyser aujourd’hui.

Le produit est finalement similaire à la version précédente, avec des single malts issus de distilleries du Speyside, dont, au moins Mortlach, Macallan et Glenrothes, maturés en anciens fûts de bourbon ou de sherry.  Le taux d’alcool est légèrement supérieur, mais la quantité de bouteilles disponibles est passée de 6.000 à 4.800.
Le nectar est toujours embouteillé sans filtration à froid.  Une coloration artificielle est toutefois suspectée…

La dégustation

Robe : sherry amontillado  (0.9)
Nez : le sherry est bien présent, mélangé à des arômes de marmelade d’orange, de cannelle, de caramel et de chocolat, le tout relevé par une pointe de gingembre qui annonce quelque chose de bien épicé.

Bouche : douce, onctueuse et chaleureuse, très épicée, notes de pommes, de café, de tabac, de vanille, de raisin de table, de biscuits aux fruits et de chocolat noir pour l’amertume.  On distingue un peu de tanins et une touche de bois toasté.
Finale : longue, fruitée, asséchante et épicée, avec cette amertume persistante de chocolat noir.

Déjà épicée au départ, cette deuxième version l’est d’avantage que la première.  La complexité et l’équilibre sont toujours bien là.
Pour une dizaine d’euros de plus, une version 13 ans est en vente.  Cela vaudrait sans doute la peine de les comparer également.
A ma connaissance, il n’y a pas de version 3, du moins, pas pour l’instant.
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 24 juillet 2017

Review #274 : Wemyss Malts – Peat Chimney NAS version


Review #274 : Wemyss Malts – Peat Chimney NAS version
 
Pour les amateurs de tourbe, voici de quoi vous combler.  Le nom n’est pas du tout trompeur, si ce n’est qu’elle est superbement intégrée au nectar.

Peat Chimney existe depuis 2005, tout d’abord sous la forme d’un unique 5 ans d’âge. Quelques années plus tard apparait une version 8 ans qui va rester le standard de la gamme jusqu’en 2015, où Wemyss décide de le remplacer par le NAS que nous allons découvrir aujourd’hui.  Une version 12 ans existe également, sous forme de small batches sucessifs.  Enfin, cerise sur le gâteau, en 2016, Wemyss sort une variante en « batch strength » (que j’aimerais bien goûter, d’ailleurs).
Pour le NAS, 16 single malts provenant de distilleries différentes (pas seulement d’Islay) ont été assemblés.  L’embouteillage final se fait sans filtration à froid, mais sans doute avec une coloration artificielle (mais bon, pour un blend ce n’est qu’un demi-sacrilège).

La dégustation
Robe : or profond  (0.8)

Nez : le caractère maritime associé aux notes fumées, tourbées donnent l’impression d’un feu de bois sur la plage. Ensuite viennent se mélanger des arômes de pommes, de caramel, de cuir et de bois sec.
Bouche : chaleureuse, douce et huileuse, voire sirupeuse, avec une explosion de tourbe mais tellement bien intégrée qu’elle ne développe pas son caractère terreux qui la distingue habituellement. Notes fruitées et d’épices exotiques.  Très bon équilibre entre douceur et saveur…

Finale : mi-longue, la fumée s’adoucit assez rapidement et laisse place à des notes vanillées que nous n’avions pas perçues auparavant.
Je n’ai pas eu l’occasion de goûter les autres versions, mais, parait-il, le NAS est un peu moins tourbé que le 8 ans qu’il remplace.  En ce qui me concerne, j’ai fortement apprécié l’équilibre globale du nectar, la bonne intégration de la tourbe et une certaine complexité aromatique, alliant mer et feu.

Pat Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 21 juillet 2017

Review #273 : Goldlys 12 Years Old- Distillers Range – Amontillado finish – cask #2654


Review #273 : Goldlys 12 Years Old- Distillers Range – Amontillado finish – cask #2654

Fête Nationale belge oblige, je vous parle cette fois d’un whisky belge.
Bon, le choix n’est pas nécessairement le plus judicieux, mais les occasions de déguster un nectar de mon pays sont relativement rares (car la plupart sont sans intérêt).

Pour ces notes, j’ai choisi un blend, mélange de whisky de malt et de whisky de grains (sans doute du seigle), distillé chez Filliers, en Flandre Orientale.
Le nom « Goldlys » provient d’une part de la Lys, rivière qui passe à côté de la distillerie et « Gold », pour la couleur dorée que prenait la rivière lors du rouissage du lin dans la région.
Filliers est surtout spécialisée dans le genièvre, mais propose, depuis quelques années, une série de whiskies, tous en blend. Ainsi, actuellement dans nos étales, nous pouvons trouver :
-
Goldlys Family Reserve
- 6 Goldlys limited editions finishes : Oloroso Finish, Manzanilla Finish, Burgundy Finish, Pedro Ximénez Finish, Amontillado Finish & Madeira Finish.

La particularité de la distillerie est qu’elle distille en deux fois, une fois en pot stills puis une seconde fois en column stills.  C’est, de mémoire, la seule distillerie à pratiquer de la sorte.


Voilà donc pour la petite histoire.

Nous dégustons donc, ici, un single cask de 12 ans, avec une finition sherry Amontillado (1er remplissage) de 1 an, malheureusement réduit à 43% APV, en édition limitée à 950 bouteilles. Je soupçonne une coloration artificielle.

Il est probable que vous ne trouviez plus ce single cask #2654 car il est certainement épuisé.  Toutefois, d’autre single cask très semblables sortent de façon régulière.
La dégustation

Robe : sherry amontillado  (0.9)
Nez : vineux, avec des arômes de caramel mou, de chocolat noir très amer, de noix, de marmelade, de menthe et de bois de chêne toasté. Assez proche d’un rye.

Bouche : douce et crémeuse, un peu épicée (épices exotiques, cannelle, muscade, girofle), notes de caramel, de cacao et tendance boisée, voire herbacée.
Finale : courte, épicée, dominance de céréales et développement d’une amertume qui vient un peu gâcher la dégustation.

Bon, que dire…  ce n’est pas du tout ma tasse de thé… c’est clair…
Cela reste un blend, même avec la finition sherry, il reste « quelconque ».  Peut être apprécié à l’apéritif ou en cocktail (quoi que, vu le prix…)…

Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 19 juillet 2017

Review #272 : Signatory Vintage – Un-chillfiltered Collection – Clynelish 1998-2014 for The Nectar


Review #272 : Signatory Vintage – Un-chillfiltered Collection – Clynelish 1998-2014 for The Nectar

Souvent, lorsque « The Nectar » souhaite embouteiller un whisky en son nom, ils font appel à Signatory Vintage, un peu spécialisé dans le domaine.

C’est donc le cas pour ce single cask (# 2469) en provenance de Clynelish. Distillé le 18/02/1998 et embouteillé le 02/10/2014, le whisky a maturé dans un bourbon hogshead pendant 16 ans.  Seulement 329 bouteilles ont été issues de ce fût et c’est la bouteille n° 129 qui a été ouverte lors d’un line-up exceptionnel 100% Clynelish, au Whisky Club 46.
Notons que ce single cask a été présenté, pour la première fois, au salon Spirit In The Sky, à Bruxelles en novembre 2014.

Le nectar est, en principe, réservé au marché belge, et certainement sold out au moment de publier ces lignes.  Avec un prix abordable qui tournait autour des 40 euros à sa sortie, je peux affirmer que le rapport Q/P est intéressant.


La dégustation
Robe : paille claire  (0.2)

Nez : léger, avec des des arômes d’encaustique (normal, c’est du Clynelish…), de caramel, de vanille, de pommes et d’agrumes, avec une pointe de poivre.
Bouche : vive, huileuse, grasse, cireuse, avec des notes de vanille, de miel, de réglisse et de zeste d’agrumes.

Finale : mi-longue, légèrement épicée et aus notes persistantes d’agrumes.
Prenons les caractéristiques de Clynelish et du fût de bourbon, tout y est, tous les marqueurs.  Sans surprise, mais agréable, ce n’est toutefois pas le meilleur Clynelish que j’ai eu l’occasion de boire.

Pat Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 17 juillet 2017

Review #271 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Ledaig 2000-2015


Review #271 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Ledaig 2000-2015

Habitué de mes notes de dégustation, Gordon & MacPhail n’est plus vraiment à présenter.  Il en est de même de la distillerie de Tobermory et de sa marque Ledaig sur laquelle je reviens régulièrement.

Dans sa gamme Connoisseusr Choice, ce Ledaig distillé en 2000 et embouteillé en 2015, le nectar résulte d’une association de whiskies maturés séparément en anciens fûts de sherry et de bourbon en premier remplissage.

Comme le veut la tradition, le nectar n’est pas filtré à froid ni coloré artificiellement.
La dégustation

Robe : paille claire  (0.2)
Nez : intense, viandeux, je dirais du bacon fumé, boisé, avec des arômes de vanille, de café, d’agrumes et de cire d’abeille.

Bouche : savoureuse, douce, crémeuse, légèrement poivrée, assez fruitée, principalement sur la banane et les pommes, notes de chocolat et sous-tons fumés
Finale : mi-longue, intense, fumée et un peu minérale sur la fin.

Un nectar un peu austère pour les non-habitués, mais cette austérité est toute relative si on considère que nous nous trouvons en présence d’un Ledaig à son comble, niveau caractère.
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 14 juillet 2017

Review #270 : Armorik – Double Maturation – version 2012


Review #269 : Armorik – Double Maturation – version 2012
 
En ce 14 juillet, fête nationale française, je publie mes notes d’un whisky qui semble faire référence parmi les single malts français.  Quand je parle de nectars français autour de moi, la plupart du temps, la conversation se porte soit sur l’Armorik, soit sur les Hautes Glaces.  Je suis sûr qu’il y a d’autres nectars qui valent la peine dans l’hexagone.  Pour l’instant je cherche… ;0)
Après le « Classic » évalué ici, voici le « Double Maturation », qui, comme son nom l’indique, consiste en un nectar vieilli en fûts de chêne français puis mis en finition dans des anciens futs de sherry Oloroso.  La maturation totale n’a pas duré plus de 5 ans. 

La version dégustée est celle de 2012, titrant 46 % APV.  Une autre version avait été commercialisée en 2009 avec seulement 42 % APV. Le procédé est toutefois le même.
Bon, disons que pour moins de 40 euros, on sait à quoi s’attendre, même si ce n’est pas le prix qui fait la qualité.

La dégustation
Robe : vieil or  (0.6)

Nez : agréable à priori, doux et fruité, des agrumes et des pommes, agrémenté de caramel au beurre salé.  On y reconnait une certaine richesse.
Bouche : douce et huileuse, notes dominantes fruitées, relevées par des céréales, du malt, un peu de cuir et de noisette. Tendance légèrement boisée et maritime.

Finale : mi-longue, aux notes marines, de céréales, de fruits secs, d’agrumes.  Une pointe de poivre sur la fin.
Pas spécialement fan des whiskies maritimes, le principal défaut de cette version reste son manque de maturité. Il est vrai qu’il n’est pas très cher et qu’on peut le boire en apéritif surtout avant un repas à base de fruits de mer ou de saumon fumé. L’équilibre est là également, et il est riche en arômes. Je dirais aussi qu’il gagne à être présenté à 46% APV plutôt que les 42 % précédents.

Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 12 juillet 2017

Review #269 : Glencadam 18 Years Old


Review #269 : Glencadam 18 Years Old

Dans la gamme standard de Glencadam, après le « Origin 1825 » voir ici, le 10
ans, voir
ici et le 15 ans, c’est ici  voici le 18 ans.
Dans ce single malt maturé entièrement en anciens fûts de bourbon, nous retrouverons les notes classiques de Glencadam, à savoir la bière et le malt.

On aurait pu croire que le 18 ans était une évolution logique du 15 ans, mais non, en fait, il est bizarrement plus proche du 10 ans que du 15 ans.
Les 120-130 euros demandés pour l’acquisition d’une bouteille me semblent justifiés, vu le marché actuel. Sans toutefois nous trouver dans les nectars exceptionnels…

La dégustation
Robe : or clair  (0.3)

Nez : complexe et crémeux, floral et fruité (fruits tropicaux).  Notes bien  claires de malt et de céréales en général. Arômes épicés et boisés pour équilibre le tout.
Bouche : subtile et légère, fraîche, aux notes de vanille, de fruits du verger, de chocolat, de malt (bien entendu).  Bien ronde en bouche et très agréable.

Finale : mi-longue, chaleureuse, me rappelle une nouvelle variété de chocolat que j’ai découvert récemment, intégrant du piment d’Espelette. Note de bière blanche persistante.
Un whisky pour connaisseurs, bien équilibré et plaisant.  Toutefois moins riche que ce qu’on aurait pu attendre d’un 18 ans…

Pat Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 10 juillet 2017

Review #268 : Kilkerran – Work In Progress 7 – Bourbon Wood.


Review #268 : Kilkerran – Work In Progress 7 – Bourbon Wood.

La série des WIP de Kilkerran touche à sa fin avec cette 7ème version  déclinée, comme pour les WIP 5 et 6, en deux maturations différentes, sherry et bourbon.

Devenu, pour certain, un but de collection, les WIP nous ont préparés, petit à petit, à ce que nous devons attendre de la distillerie Glengyle dans les prochaines années.  Pas mal d’essais ont été faits avec des bois particuliers, des finitions spéciales…  pour, en fin de compte, revenir au bon vieux bourbon et au sherry.
Le WIP 7 a été distillé en 2004 et embouteillé le 07/05/2015, soit 11 ans plus tard.  Il a été détrôné, au niveau de l’âge par le premier embouteillage hors WIP, en 2016, le 12 ans, qui a fait le buzz dans le monde du whisky. Comme pour les autres WIP, il s’agit d’une édition limitée à 6000 bouteilles.  Ce qui différencie ce dernier par rapport aux autres, c’est qu’il est présenté en brut de fût.

Le 8 ans sorti cette année a été un peu décevant et nous espérons voir très vite apparaître un 13 ans, de préférence brut de fût…


La dégustation
Robe : or jaune  (0.5)

Nez : discret malgré l’alcool, il s’ouvre un peu sur de la vanille, du malt, des fruits du verger et même du carton. Quelques fruits secs viennent équilibrer le tout.
Bouche : onctueuse, grasse et douce, très riche et bien lisse.  L’alcool est bien intégré et passe au second plan. Les notes dominantes sont la vanille, les pommes bien mûres, le caramel et quelques épices.  Ensuite apparaissent des arômes de biscuit aux céréales et de malt. Une légère tourbe se dévoile sur la fin.

Finale : très longue, asséchante, riche et douce, aux tons vanillés et céréaliers, avec une touche de tourbe fumée.
Le WIP 7 bourbon est, pour moi, l’aboutissement des expériences faites par Glengyle pour sortir un whisky typique, qui a sa propre âme, son propre caractère,  et qui permettra de la différencier de ses consoeurs de Campbeltown.
Gardez le cap !


Pat Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 7 juillet 2017

Review #267 : Auchentoshan 21 Years Old


Review #267 : Auchentoshan 21 Years Old
 
Si vous ne connaissez pas Auchentoshan, je ne pourrais que vous inviter à le découvrir sans délai. 

Après le Triple Wood qui a déjà fait l’objet de mes notes de dégustation, voici l’ancienne version du 21 ans, celle de 2006, avant que les étiquettes ne deviennent toutes rectangulaires.
Auchentoshan est une des très rares distilleries écossaises à encore distiller 3 fois. C’est ce que j’apprécie beaucoup chez eux.

Pour ce 21 ans, la maturation a été assurée en anciens fûts de bourbon et de sherry, dans des proportions inconnues.
Même si le nectar est très difficile à trouver de nos jours, le rapport qualité prix reste très honnête.  Si vous tombez sur une bouteille à moins de 150 euros, foncez !

La dégustation
Robe : ambre  (0.7)

Nez : très agréable, avec des notes dominantes de vanille de miel, de fruits tropicaux. Arômes de citronnelle, de caramel avec une légère tendance mentholée.
Bouche : Légère, ronde, on retrouve la vanille, le miel, les fruits (agrumes), le chocolat et la menthe (After-eight), des notes de tabac et de citronnelle.

Finale : mi-longue, épicée, chaleureuse, et légèrement boisée.

Un Auchentoshan typique, avec toute sa complexité, son équilibre, sa légèreté, etc… superbe !
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 5 juillet 2017

Review #266 : Spey – Spirit of Speyside 2016


Review #266 : Spey – Spirit of Speyside 2016
 
Lors du Spirit of Speyside whisky festival 2016, la Speyside distillery a sorti un nectar commémoratif d’une qualité exceptionnelle.
Ainsi, sous sa marque « Spey », nous avons pu déguster la version 2016, distillée le 3 mai 2007 et embouteillé le 1er mars 2016, en brut de fût.

Le nectar a muri exclusivement dans le sherry but n°899, dont une partie seulement a été embouteillée pour l’occasion (300 bouteilles). Vu la couleur du nectar, il doit s’agir d’un premier remplissage
Vu le succès remporté par cette version 2016, Spey a remis le couvert en 2017 avec un embouteillage à 51.8% APV pour le festival de 2017.

Inutile de préciser que le 2016 est sold out, à moins de trouver quelqu’un qui partagera sa bouteille…
La dégustation

Robe : roux muscat  (1.3)
Nez : crème vanille et caramel, avec des notes de fruits secs, d’agrumes, de cerises, savamment mélangées à des arômes d’encaustique et de bois fraîchement débité. On distingue une certaine complexité.

Bouche : riche, complexe et épicée, aux arômes pâtissiers, de cacao et de chocolat. Les agrumes sont bien présents ainsi que des notes boisées très intéressantes.
Finale : très longue, assez épicée et tirant sur le bois.

Les notes de sherry ne sont pas dominantes, et laissent la place à une excellente complexité aromatique, tant au nez qu’en bouche. Juste ce qu’il faut d’épices et de fruits…  j’adore !
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 3 juillet 2017

Review #265 : Signatory Vintage – Un-chillfiltered Collection – Glenburgie 1995-2016 – 10th anniversary of “The Nectar”

Review #265 : Signatory Vintage – Un-chillfiltered Collection – Glenburgie 1995-2016 – 10th anniversary of “The Nectar”


 Pour les 10 ans de l’importateur belge « The Nectar » en 2016, Signatory Vintage a embouteillé spécialement un Glenburgie de 21 ans.
Habituellement résenvré aux blends de Ballantine’s et Old Smuggler, les single malts de Glenburgie ne font pas légion.  Seuls quelques embouteilleurs indépendants s’y intéressent.

Après un arrêt de production en 2000, la distillerie a totalement été reconstruite, maintenant, dans un premier temps, les 4 alambics d’origine.  En 2006 ; deux nouveaux alambics ont été rajoutés pour atteindre une capacité de production de 4.2 millions de litres par an…
Ce single cask (#6503) a donné 204 bouteilles d’un nectar distillé le 13.06.1995, maturé exclusivement dans un bourbon hogshead.  L’embouteillage a été opéré le 05/09/2016, en brut de fût, sans coloration, et, bien entendu, sans filtration à froid.  C’était la bouteille 162 qui était ouverte pour ma dégustation.

La dégustation
Robe : or jaune  (0.5)

Nez : explosion de fruits, orange et cerise, mélangés à des notes de pain aux céréales, de chocolat et de caramel.
Bouche : huileuse, riche, lisse, aux tendances pâtissières très marquées par les épices, les céréales et le pain toasté. Les fruits sont bien là, des agrumes, des fruits rouges. Notes de caramel, de raisins secs, de malt avec une petite touche boisée.  Finalement assez complexe.

Finale : mi-longue, toujours sur les fruits et le malt
Un Glenburgie assez typique d’après ce que j’en ai lu, qui demanderait une attention particulière, vu la capacité de production, en proposant quelques embouteillages propres, choisis par la distillerie elle-même…

Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici