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lundi 30 octobre 2017

Review #316 : BenRiach 25 Years Old – 1991-2016

Review #316 : BenRiach 25 Years Old – 1991-2016


Depuis 2006, BenRiach propose régulièrement des cuvées de son 25 ans standard, très légèrement tourbé.  J’ai compté 11 batches sur Whisky Base, précédant celui-ci, qui n’est pas encore référencé.  Le dernier date de 2014 et je soupçonne qu’il y en ait eu au moins un en 2015.
Une autre version du 25 ans, cette fois « lourdement tourbée » existe sous le nom de « Authenticus ».  Ce sont bien des produits totalement différents, même au niveau du prix. Celle qui nous intéresse ici a clairement subit une grande influence du sherry.

Embouteillé à 46.8 % APV, en édition limitée, le nectar est le résultat d’une assemblage de singlemalts ayant vielli, simultanément, en anciens fûts de bourbon, de sherry Oloroso et en fûts neufs.
Notons que BenRiach reste l’une des rares distilleries d’Ecosse a encore malter son orge sur place.  Toutefois, la demande dépassant la capacité de production, ils doivent parfois faire venir de l’orge malté d’ailleurs.
Le BenRiach 25 est en vente chez notre partenaire « Aux Mille Saveurs », à Mons.

Whiskybase : Batch non référencé

La dégustation
Robe : or profond
Nez : très aromatique, avec une nette dominance de pomme et de poire, de miel et de poivre. La vanille et le bois, ainsi qu’une très légère tourbe, viennent complexifier le tout.
Bouche : les dominantes du nez se confirment, avec les fruits du verger, mais aussi des agrumes, des fruits tropicaux et des fruits secs.  Le miel se mélange aux notes chocolatées, boisées et très discrètement tourbées.
Finale : mi-longue, asséchante, assez riche et complexe.
Ce n’est clairement pas la tourbe qui fait la richesse du nectar, mais bien le caractère (trop) fruité. L’équilibre est menacé une fois qu’un groupe d’arômes prend le dessus sur les autres. Je dirais qu’on peut s’attendre à autre chose d’un 25 ans, surtout à ce prix-là.  Je reste un peu sur ma faim.
Pat Whisky Explorer
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vendredi 27 octobre 2017

Review #315 :GlenDronach 14 Years Old Virgin Oak Finish – 2016 version


Review #315 :GlenDronach 14 Years Old Virgin Oak Finish – 2016 version

La première édition d’une GlenDronach 14 Virgin Oak date de 2010.  Celle-ci est la seconde, embouteillée le 04/08/2016. Le produit est déjà sold out un peu partout.
Le whisky a maturé dans des puncheons de bourbon, re-carbonnisés, pour finir durant quelques mois dans des fûts de chêne neufs.  Une expérience bien réussie chez GlenDronach, vu le succès qu’à remporté cette édition spéciale.

Whiskybase :
Lien :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/86369/glendronach-14-year-old-virgin-oak-finish
Cotation globale (55 votes) : 84.87%
Prix moyen en octobre 2017 : € 94.49
La dégustation

Robe : ambre
Nez : doux et rond et complexe, avec des arômes de beurre, d’agrumes, de fruits tropicaux, de chocolat et de coco grillé.

Bouche : attaque franche et sèche, assez agressive au début.  La rondeur se confirme malgré une nette différence avec le nez. Les saveurs tropicales sont bien là, mélangées aux épices piquantes comme le gingembre. La tendance finale va vers le bois toasté et les noisettes.
Finale : mi-longue, boisée et tropicale.

L’agressivité peut être évitée en laissant le verre reposer 10 à 15 minutes après le service.  Inutile de mettre de l’eau, ce n’est pas un brut de fût, même si on peut le soupçonner si on n’a pas lu l’étiquette avant.  Je retiendrai avant tout une belle profondeur et une complexité indéniable.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 25 octobre 2017

Review #314 : Bladnoch – Pure Scot – blended whisky


Review #314 : Bladnoch – Pure Scot – blended whisky


Fondée en 1817, soit il y a tout juste 200 ans, la distillerie Bladnoch a subit une succession de fermetures / réouvertures, de durées plus ou moins longues.  La dernière fermeture date de 2014, pour rouvrir, enfin, en 2017.

La distillerie produit à nouveau depuis le printemps de cette année mais dispose de pas mal de fûts provenant des périodes antérieures de production.
Pour ce « Pure Scot », la distillerie a mélangé des nectars provenant non seulement de Bladnoch, mais également de distilleries du Speyside, des Highlands et des îles…  autant dire qu’aucun caractère spécifique ne va ressortir, d’autant plus que ce mélange contient également des whiskies de grain, sans doute en provenance de Girvan, très proche géographiquement de Bladnoch.

Une autre version existe conjointement, le Pure Scot Virgin Oak 43.  Parallèlement, des versions single malts sont également sorties, notamment  le samsara et le Adela. J’ai eu l’occasion de les goûter et je partagerai mes notes dès que possible.
Le Pure Scot qui nous intéresse a d’abord été commercialisé en Australie en 2015, pour ensuite être divulgué au monde entier à partir de 2016.

Whiskybase :
Lien :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/77104/pure-scot-nas
Cotation globale (2 votes) : 78.67%
Prix moyen en octobre 2017 : € 40.77
La dégustation

Robe : vieil or
Nez : assez riche et parfumé, surprenant, avec un peu de cire, de vanille, de caramel et des arômes de pain rassi.

Bouche : douce et décevante, après le parfum du nez, on s’attend à quelque chose d’explosif, mais non, juste beaucoup de douceur et de légèreté. La tendance est pâtissière et fraîche, avec des notes d’orange, de poivre, de fruits secs, de massepain et de vanille. Une légère tourbe est perceptible en fin de bouche, ainsi qu’une amertume qui vient un peu gâcher la dégustation.
Finale : archi-courte et amère, sans dominante particulière, dommage.

Pour le prix, je dirais qu’il est bon pour les cocktails ou en apéro. Je le trouve sans intérêt et incomplet.  A ignorer par les amateurs de single malts…
Pat Whisky Explorer

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lundi 23 octobre 2017

Review #313 : Benromach – Wood Finish – Sassicaia 2009


Review #313 : Benromach – Wood Finish – Sassicaia 2009

Après le succès rencontré en 2016 avec la version 2007, Benromach remet le couvert avec, dans sa nouvelle gamme « Wood finish », un nectar distillé en 2009 et mis en maturation dans des anciens fûts de bourbon en premier remplissage, pour être ensuite mis en affinage, pendant 28 mois, dans des barriques de vin rouge toscan, le Sassicaia, reconnu comme faisant partie des meilleurs vins italiens à l’heure actuelle.
Toujours en édition limitée, le nombre de bouteilles disponibles est passé de 3.500 en 2016 à 7.780 pour cette année.

Comme d’habitude, avec les finitions en vin rouge, je crains fort pour l’excès de tannins…   mais…

Whiskybase :
Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/93413/2009-sassicaia
Cotation globale : 83.13 % (10 votes)
Prix moyen  en octobre 2017 : € 50.85

 
La dégustation

Robe : ambre  (0.7)
Nez : légèrement fumé / tourbé, aux arômes de fruits rouges, de chocolat, agrémenté d’épices douces comme la cannelle et au caractère assez herbacé.

Bouche : belle présence en bouche, crémeuse, douce, avec des notes de fruits bien mûrs, de chocolat, de caramel et une fumée plutôt discrète. Une pointe de poivre vient donner un peu de peps sur la fin.
Finale : mi-longue, poivrée, avec des notes de chêne carbonisé.

Mais où sont donc passés les tannins, typiques du vieillissement en fûts de vin rouge ???  Ici, je confirme, il n’y en a aucune trace…  peut-être ont-ils utilisé des vieilles barriques qui ont déjà tout donné.  J’en retiendrai l’essentiel, un très bon équilibre aromatique, une belle complexité et pas trop de fumée de tourbe.  Excellent !
Pat Whisky Explorer

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vendredi 20 octobre 2017

Review #312 : Springbank – 12 Years Old Cask Strength - Batch #15


Review #312 : Springbank – 12 Years Old Cask Strength - Batch #15

Springbank fait partie de ces distilleries dont on attend les sorties avec impatience.
Depuis janvier 2010, la distillerie sort, deux fois par an (sauf en 2011), une version brute de fût de son 12 ans. Chaque fois, l’enthousiasme des collectionneurs / amateurs est au rendez-vous.

Le 24 juillet 2017, la cuvée n°15 a été embouteillée. Le batch précédent datait de janvier 2017 et titrait 54.2 % APV.  C’était le premier batch qui arborait la toute nouvelle étiquette de la gamme.
Ce batch 15, comme ses prédécesseurs, est une combinaison de single malts maturés à 70% en fûts de sherry et 30% en fûts de bourbon.  Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de découvrir d’autres batches pour l’instant, mais d’après les commentaires lus sur le net, il semblerait que chaque batch ait sa propre personnalité et qu’une évolution gustative constante est constatée.

Fan de Springbank, heureux je fus lorsque j’ai appris que le Whisky Club 46 de Mons prévoyait un line-up spécial Campeltown…
Le Springbank 12 ans, brut de fût, batch 15 est en vente chez notre partenaire, le magasin « Aux Mille saveurs » à Mons.


Whiskybase :
Lien :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/99298/springbank-12-year-old
Cotation globale (48 votes) : 87,93%
Prix moyen en octobre 2017 : € 72.23

La dégustation
Robe : or profond

Nez : assez délicat, le sherry est pratiquement imperceptible au nez. Après quelques minutes dans le verre, le nectar s’ouvre sur des arômes de fruits rouges, de Nutella et d’amandes.
Bouche : complexe, grasse, légèrement fumée. Un peu de carton peut venir déconcerter certains au début, ainsi que des notes soufrées qui ne me dérangent pas vraiment.  Une fois bien en bouche, nous sommes témoins d’une véritable explosion aromatique, avec des notes fruitées, de chocolat au lait, de biscuit, d’amandes de girofle et quelques grains de café.  L’alcool est super bien intégré.

Finale : looooongue, avec une fumée qui reste discrète et des notes de caramel.
J’ignore si ce batch est meilleur que le précédent, mais il m’a beaucoup plu. J’en ai d’ailleurs personnellement acheté une bouteille (ce qui reste encore assez rare pour l’instant).  Je suis curieux de découvrir le prochain batch, sans doute en janvier 2018, pour voir s’il y a vraiment une évolution.
Question rapport qualité/prix : impeccable.


Pat Whisky Explorer
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mercredi 18 octobre 2017

Review #311 : Jura – One and All




Le premier septembre 2017, Jura mettait sur le marché un whisky de 20 ans d’âge, le « One and All ».
Ce single malt célèbre la communauté des habitants de l’île de Jura, au nombre de 185 dont 17 travaillent à la distillerie.


Ce sont les « Diurnachs », nom donné aux jurassiens, travaillant à la distillerie, qui ont choisi les fûts dans lesquels a mûri le nectar.  Ainsi, après une maturation classique en fûts de bourbon, le whisky a été mis en finition dans quatre types de fûts différents, sherry, pinot noir, cabernet franc et cabernet sauvignon, pour ensuite être mariés et embouteillés, en brut de fût, sans coloration ni filtration à froid.

Seulement 5000 bouteilles sont disponibles.

La distillerie a voulu, à travers ce nectar, récompenser les travailleurs qui ont aidé Jura à remporter de nombreux prix internationaux.

Whiskybase :
Lien :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/100500/isle-of-jura-one-and-all
Cotation globale (3 votes) : 87,33%
Prix moyen en octobre 2017 : € 139.75
 
La dégustation

Robe : cuivre profond

Nez : floral dès le début, avec des notes de fruits tropicaux et d’orange, de vanille, de caramel et de massepain.

Bouche : A la fois riche, douce et grasse, l’aspect floral du nez est remplacé par d’avantage de fruits, mélangés à des notes de gingembre confit, de sirop d’érable, de caramel, de chocolat et d’un peu de réglisse.  La tendance est légèrement vineuse et quelques tannins sont perceptibles.  L’alcool, quant à lui, est bien intégré et passe inaperçu.
Finale : mi-longue, tout en douceur avec apparition d’arômes de tabac sur la fin.

Globalement, je n’ai pas grand-chose à reprocher à ce nectar, si ce n’est les tannins auxquels je dois être plus sensible que la plupart des gens.  La note reste plus que correcte, tenant compte du fait que Jura n’est pas ma distillerie préférée…
Pat Whisky Explorer

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lundi 16 octobre 2017

Review #310 : The Dalmore – 50 Years Old


Review #310 : The Dalmore – 50 Years Old

 Pour terminer en beauté avec la série luxueuse de Dalmore, voici l’apothéose de la carrière de Richard Paterson, le 50 ans d’âge.
Bon, j’annonce tout de suite la couleur…  c’est l’opportunité qui a fait que j’ai eu accès à ce genre de nectar et ce n’est bien sûr pas dans mes habitudes de parler de whiskies appartenant à cette gamme de prix.  Au contraire, j’essaie de faire découvrir, à mes lecteurs, des whiskies alliant qualité et prix abordable.
Bref, je ne pouvais pas faire, non plus, sans parler de celui-ci car il s’agit sans doute du seul de cette gamme de prix que je gouterai dans ma vie.  Je remercie encore une fois les personnes qui m’ont offert cette opportunité.
Voilà, encore juste une chose.  Comme je n’ai eu accès qu’à 0.75 cl du nectar, c’est-à-dire une belle gorgée, mes notes risquent d’être lacunaires, basées sur la première impression. Pour une fois, j’ai travaillé à l’envers, en prenant comme base les notes officielles et en essayant de les retrouver dès la première larme.  En effet, d’habitude, ma note finale est construite sur une longue période de réflexion, en sentant, re-sentant, goûtant, re-goûtant, etc…  jusqu’à ce que le verre soit vide. Ici, j’ai dû l’estimer après une seule gorgée.  Je préfère que les choses soient bien claires…
Nous voici donc en présence d’un super-nectar, distillé en 1966 et qui a fait l’objet de plusieurs types de maturations successives, qui y ont chacune apporté un peu de leur caractère.  Vous verrez ci-dessous un aperçu des étapes.  Je trouve que parfois qu’un dessin est plus explicite que les mots… (et puis ça me permet de m’amuser un peu en PPT…).


Retenons donc principalement le passage en fûts de sherry ayant servi à maturer le Matusalem de 30 ans, ensuite en fûts de porto qui a contenu le tawny Colheita (un type de porto basé sur une seule récolte de raisin) âgé de 20 ans, et, enfin, la finition, pendant 50 jours, en barrique de champagne de chez Henri Giraud, l’un des seuls en Champagne qui élève encore son produit en tonneaux de bois.
Inutile de préciser que chaque fût, chaque barrique, chaque tonneau, a été sélectionné avec soin par « The Nose », ainsi nommé Richard Paterson.
L’édition est limitée à 50 bouteilles pour le monde entier, dont 2 bouteilles sont encore disponibles en Belgique. Chaque bouteille a été remplie à la main et est en cristal de Baccarat, présentée dans un coffret réalisé par un fabricant de meubles londonien, Linley.
Dans le coffret, nous trouvons également 4 verres, 4 sous-verres et un bouchon en cristal. Je dirais, qu’à ce prix-là, ils pouvaient bien… ;0)
Ah, encore une chose, le nectar n’a pas été coloré artificiellement… ouf !

Whiskybase :
Lien :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/91554/dalmore-50-year-old
Cotation globale (2 votes) : 93%
Prix moyen en octobre 2017 : € 57471.26
La dégustation

Robe : roux muscat
Nez : discret au début, puis s’ouvre sur des notes vanillées et d’orange, de fruits secs et de chocolat. Légère touche épicée.
 
Bouche : attaque franche, les épices se développent rapidement et se mêlent aux notes typiques  de Dalmore, l’orange et le chocolat, puis l’influence du sherry apporte une impression de café bien serré (franchement, il faut goûter ce sherry particulier pour s’en rendre compte). Quelques notes de réglisse et de fruits rouges, genre cassis, viennent adoucir le tout.  Superbe équilibre.
 
Finale : longue, juste ce qu’il faut d’épices et de fruits secs.
 
Voilà, le tour est fait.  J’espère avoir été le plus objectif possible et avoir transmis au mieux ce que j’ai ressenti lors de cette soirée inoubliable.  On m’avait dépeint Richard Paterson comme l’antéchrist, celui qui jette du whisky à 2000 euros par terre, etc…  et bien, non, je le décrirais plus comme un personnage haut en couleurs, un très bon orateur et un excellent comédien qui a sa propre manière de transmettre son savoir. Il a une approche très sympathique et est très proche des gens qui, comme lui, partagent la vraie passion du whisky.
 
Pat Whisky Explorer

 
 
 



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vendredi 13 octobre 2017

Review #309 : The Dalmore – 40 Years Old


Review #309 : The Dalmore – 40 Years Old
 
Après le 35 ans, vient, logiquement, le 40 ans… enfin, presque, puisqu’en réalité Dalmore a sorti son 50 ans en 2016 et le 40 est le tout dernier en date, en 2017.
Mais je préfère publier dans l’ordre de ma dégustation car il y a une certaine forme de gradation.
Alors, inutile de rappeler dans quelles circonstances j’ai eu accès à ce nectar des dieux du luxe…  l’important est le produit lui-même.

C’est donc dans le courant 2017 que Dalmore sort son 40 ans, bien que ce ne soit pas la première fois.  En effet, une version 1966 a été commercialisée il y a une dizaine d’années, mais il semblerait que ce ne soit pas le même produit.
Pour la version qui nous intéresse ici, nous sommes en présence d’un nectar muri (pendant semble t’il, 30 ans, non confirmé) dans des anciens fûts de bourbon, qui a ensuite été tranféré, pendant 7 ans, dans des tonneaux (butts) de sherry Oloroso Matusalem de 30 ans, pour enfin, terminer sa maturation dans des fûts de bourbon en premier remplissage.

750 bouteilles seront produites chaque année durant 4 ans.  Actuellement, il resterait 18 bouteilles en France et 3 en Belgique.  Il est temps de réserver la vôtre…


Whiskybase :
Lien :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/98952/dalmore-40-year-old
Cotation globale (3 votes) : 92.33%
Prix moyen en octobre 2017 : € 6845.24
La dégustation

Robe : marron sherry Oloroso
Nez : subtile odeur de petit déjeuner, avec son café fraîchement torréfié, de pain brioché et de marmelade d’orange. Le nez reste assez sucré et doux, avec des notes de chocolat noir.

Bouche : très douce et hyper gourmande, malgré l’attaque franche des épices. Un des plus riches whiskies que j’aie eu l’occasion de goûter. Les notes orangées se mélangent aux ananas, à la réglisse, au miel, au sirop d’érable. On revient sur le nez avec les arômes pâtissier et surtout un superbe café serré qui rappelle le passage en fûts de sherry Matusalem de 30 ans.
Finale : longue, un peu épicée et toujours sur le café et l’orange.

Pour moi, c’est apothéose de chez Dalmore…  en effet, en comparaison avec le 50 ans, je trouve le 40 ans plus à mon goût.  La preuve que le prix ne donne pas toujours le meilleur. 
Toutefois, je préfère relativiser car pour le 50 ans je n’ai eu qu’une bonne gorgée pour me faire une opinion et pas les 2cl que j’estime nécessaires pour être assez objectif.  Quand je gagnerai à l’Euromillion, promis, je vais chercher la dernière bouteille de Belgique chez Tasttoe…  et là, je fais carrément une vidéo… 
(faut pas trop rêver, hein…)
 
Pat Whisky Explorer

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mercredi 11 octobre 2017

Review #308 : The Dalmore – 35 Years Old


Review #308 : The Dalmore – 35 Years Old

Pour entamer la série des Dalmore âgés, qui sortent de la collection officielle, dans le cadre des 50 ans de Richard Paterson dans l’industrie du whisky, nous nous attaquons au 35 ans d’âge.
Le nectar est le résultat d’un mariage entre 3 single malts muris séparément en fûts de bourbon, de sherry Matusalem et de porto Colheita. Il est disponible depuis 2016 et est présenté dans un décanteur en cristal de Baccarat.
Chaque année, durant 5 ans, 1000 bouteilles de ce nectar sont mises sur le marché mondial.  Pour la cuvée 2016, il reste 40 bouteilles en France.


Notons quand même une chose qui a son importance, pour les whiskies âgés, « The Nose » nous a certifié qu’aucun colorant artificiel n’a été ajouté.  Je dirais qu’à ce niveau-là, ce serait un vrai crime. Par contre, à moins que je n’aie pas tout compris, il n’a pas parlé de la filtration à froid…

Whiskybase :
Lien :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/87419
Cotation globale (4 votes) : 91%
Prix moyen en octobre 2017 : € 4134.10

La dégustation


Robe : or profond

Nez : doux et sucré, beaucoup sur l’orange, le zeste, les orangettes, avec quelques arômes plus exotiques comme de la banane. Des notes épicées, de gingembre viennent renforcer le tout, pour enfin, laisser dévoiler de subtils arômes de café liégeois (avec sa glace vanille et son dôme de chantilly).
Bouche : grasse, crémeuse et très douce, aux notes prononcées de café fort, d’orange (plus sur la marmelade), de fruits secs comme la châtaigne, les raisins secs et les amandes. Le tout est enveloppé d’arômes de crème brûlée et de vanille.

Finale : longue, aux dominantes orange, fruits secs et expresso.

Un whisky à la fois subtil et complexe, incroyablement doux et riche. Personnellement, j’y sens l’influence du porto, plus que les autres fûts.

Pat Whisky Explorer
 
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Richard Paterson nous parle du Dalmore 35 ans :

 

lundi 9 octobre 2017

Review #307 : Kilchoman – Red Wine Cask Matured 2012-2017


Review #307 : Kilchoman – Red Wine Cask Matured 2012-2017


Ca faisait quelques temps que je n’avais plus dégusté un Kilchoman, bien qu’une jolie bouteille de Machir Bay émise spécialement pour le tour d’Europe dans le cadre de leur 10ème anniversaire en 2015 me tend la main quand j’ouvre mon bar…
Exceptionnellement, je suis en mesure de partager mes notes de dégustation le jour même de sa sortie, grâce à un échantillon qui m’a été offert.

Kilchoman est l'une des rares distilleries artisanales, familiales d’Ecosse. Installée sur Islay, elle vient de fêter ses 12 ans d’existence. J’ai eu l’occasion de rencontrer l’un des frères Wills lors de son passage en Belgique en 2015. On sent bien, à travers lui, la passion du whisky et la volonté de sortir des single malts de qualité supérieure.

Depuis 2013, elle propose, chaque année, une cuvée spéciale titrant 50% APV, avec des maturations spécifiques, comme le madère, le porto et le Sauternes.  Cette fois, pour l’édition 2017, le nectar a maturé à 100% dans des fûts de vin rouge de la vallée du Douro au Portugal. Seulement 7.000 bouteilles sont sorties cette année. La date officielle de lancement est le 9 octobre 2017...


Whiskybase : « pas encore référencé »

La dégustation
 

Robe : cuivre profond


Nez : la fumée de tourbe est bien perceptible et se mélange à des notes de beurre salé et de crème vanille.  L’alcool est assez bien intégré.  Le tout manque quand même de complexité.
Bouche : à la fois douce et ronde, relativement corpulente et un peu plus complexe que le nez.  Notes fruitées, d’agrumes, de confiture de fruits rouges.  La tourbe est bien présente mais également bien intégrée. Des arômes de réglisse, de caramel au beurre salé et de chocolat amer viennent donner un peu de profondeur.

Finale : longue et nette, avec persistance de la tourbe et des notes maritimes.
Un Kilchoman typique, avec une jolie influence du vin rouge, sans les tannins, mais qui aurait mérité encore un ou deux ans de maturité, dommage.

Pat Whisky Explorer
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vendredi 6 octobre 2017

Review #306 : The Dalmore – Quintessence

Review #306 : The Dalmore – Quintessence


Après le King Alexander III, fleuron de la gamme principale, j’attaque la série spéciale créée pour les 50 ans de Richard Paterson dans l’industrie du whisky.


Après la traditionnelle maturation en fûts de bourbon, le whisky a été réparti, pour les 5 dernières années, dans 5 fûts ayant servi à la production de vins californiens : le zinfandel, le pinot noir, la syrah, le cabernet sauvignon et le merlot.  Les 5 fûts représentent les 5 décennies de « The Nose » dans le monde du whisky.
Les fûts ainsi remplis ont été placés dans un endroit privilégié du chai n° 2, réputé pour la qualité des whiskies qui en sortent.
C’est le mariage des nectars issus de ces 5 fûts de vin rouge qui donne le Quintessence, en quelque sorte une « mise en bouche » avant les nectars âgés qui vont suivre. Un décanteur en verre soufflé a été créé spécialement pour le présenter.  La date officielle de sa sortie est le 28 juillet 2016.

En fin d’article, n’oubliez pas de visionner la vidéo tournée par Richard Paterson pour présenter son « bébé »…

Whiskybase :
Lien :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/85495/dalmore-quintessence
Cotation globale (10 votes) : 87.38%
Prix moyen en octobre 2017 : € 1120


La dégustation


Robe : ambre

Nez : le caractère typique de la distillerie ressort immédiatement : le chocolat et l’orange. Ensuite apparait l’influence des fûts : la vanille, le miel, les épices, des fruits rouges style cassis. Une légère odeur de sous-bois vient agrémenter et complexifier le tout.
Bouche : puissante, ronde et complexe, le chocolat et les zestes d’orange se confirment, avec une pincée d’épices comme la muscade et la cannelle. On oublie le sous-bois et on découvre des saveurs insoupçonnées de massepain et de réglisse, et même de pain beurré.  Le tout se mélange aux classiques notes de vanille, de caramel, et de fruits (secs et tropicaux).  Le superbe équilibre ne laisse pas passer d’arôme dominant.

Finale : longue, piquante, toujours sur l’orange et avec une touche de cassonade.
Un assemblage au top pour ce Quintessence, qui a su garder d’une part le caractère de la distillerie, mais aussi le meilleur de ce que les fûts de vin rouge pouvaient donner.  Notons l’absence totale de tannins… rare pour des finitions de ce type.

Pat Whisky Explorer
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mercredi 4 octobre 2017

Review #305 : The Dalmore – King Alexander III


Review #305 : The Dalmore – King Alexander III
 
Actualité oblige, je commence aujourd’hui la série des Dalmore dégustés lors de ma soirée en compagnie de Richard Paterson pour fêter ses 50 ans dans le monde du whisky.
Pour débuter, voici le King Alexander III, un whisky assez emblématique de la marque qui marque l’histoire de ce roi écossais (13ème siècle) dont la vie aurait été sauvée d’une attaque de cerf par le fondateur du clan Mackenzie, en 1263.  En plus des terres obtenues en récompense, le clan a obtenu le droit d’arborer le cerf à 12 bois. 

Au milieu du 19ème siècle, 28 ans après sa construction, la distillerie Dalmore se retrouve entre les mains de Charles et Andrew Mackenzie, dignes héritiers du clan.  Rien de plus normal, dès lors, de choisir le cerf à 12 bois comme emblème, qui orne désormais toutes les bouteilles issues de la distillerie.
Aujourd’hui, le King Alexander III est le joyau de la « Principal Collection » de la marque, à côté des 12 ans, 15 ans, 18 ans, 25 ans et du bien connu Cigar Malt.

Après une maturation disons « classique » en fûts de bourbon, le nectar a été mis en finition dans cinq types de fûts différents : madère, marsala, porto, cabernet sauvignon et sherry oloroso Matusalem.  « The Nose », maître blender, a alors combiné les 5 fûts dans des proportions savamment étudiées pour donner ce NAS qui ne laisse pas indifférent.

Whiskybase :
Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/81953/dalmore-king-alexander-iii
Cotation globale (5 votes) : 84.67%
Prix moyen en octobre 2017 : € 177.82
La dégustation

Robe : ambre
Nez : complexe, avec des arômes de malt, de pain grillé, de fruits (agrumes et fruits de la passion), du chocolat, du caramel, de la vanille et des fruits secs (raisins secs et noisette).

Bouche : très riche et grasse, bien ronde, dominance du fruit (marmelade d’orange et fruits secs), le malt est bien présent, ainsi que les notes de vanille et de caramel, avec une légère amertume qui vient finalement donner un équilibre surprenant.
Finale : longue et épicée, surtout du poivre. L’amertume reste bien présente, parmi des notes de bois verni et de réglisse.

Un whisky riche et complexe, sans doute le plus abouti de la gamme principale. Les plus expérimentés d’entre nous pourront certainement y retrouver les influences typiques de chaque fût utilisé pour la finition.
Bien sûr, nous pouvons aussi émettre une objection sur la réduction à 40% APV et la coloration artificielle dont la marque ne se cache pas… 
Pat Whisky Explorer

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lundi 2 octobre 2017

Review #304 : Glendalough – 7 Years Old


Review #304 : Glendalough – 7 Years Old

 
En attendant de pouvoir commercialiser sa propre production, la toute jeune distillerie irlandaise Glendalough nous propose, outre le double barrel en single grain dont j’ai parlé ici récemment, un single malt de 7 ans eu un autre de 13 ans, des âges un peu atypiques par rapport à ceux auxquels nous sommes habitués.
Comme pour le Double Barrel, la distillation (double et non triple comme la plupart des irlandais) a été assurée par la distillerie Cooley.  Le nectar a alors vieilli pendant 7 ans dans d’anciens fûts de bourbon.

Il s’agit de small batches et celui-ci doit être le deuxième car une version existe avec une étiquette verte.  Toutefois, nous n’avons aucune information sur les quantités libérées.


Le 7 ans dont je vous parle est donc le tout premier single malt commercialisé, en son nom, par la distillerie.  A suivre, sur ce blog, le 13 ans, dans quelques semaines.
Whiskybase :
Lien :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/70062/glendalough-07-year-old
Cotation globale (20 votes) : 82.78%
Prix moyen en septembre 2017 : € 40.55


La dégustation
Robe : or jaune

Nez : doux et onctueux, mélangeant des notes boisées, épicées et assez fruitées.
Bouche : soyeuse et très douce, sucrée, les fruits se confirment avec d’une part des agrumes et d’autre part des fruits du verger. Un mélange d’épices, à la fois douces comme la cannelle et poivrées, vient équilibrer des notes boisées et maltées.

Finale : mi-longue et chaleureuse. Les fruits s’estompent lentement pour ne laisser que la cannelle et des notes boisées.
Un whiskey relativement doux mais trop jeune.  On dénote un manque flagrant de complexité aromatique, malgré qu’il soit agréable à boire.  Il sort clairement du profil typiquement irlandais.  Je dirais, en résumé : « intéressant »…

Pat Whisky Explorer
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