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lundi 30 janvier 2017

Review #199: Tullibardine - The Marquess Collection – The Murray


Review #199: Tullibardine - The Marquess Collection – The Murray
 
Dans la seconde moitié de 2016, Tullibardine a diversifié sa gamme avec la création d’une collection sur les marquis célèbres d’Ecosse.
Le premier nectar de la série présente Lord William Murray, Marquess of Tullibardine (1689-1746), le second du nom.

La série est éditée en brut de fût, en fûts bourbon (1er remplissage) pour ce premier exemplaire et en édition limitée, bien que le nombre de bouteilles ne soit pas communiqué.
Contrairement à ce qui est noté sur la fiche ci-dessus, il s’agit bien d’un embouteillage officiel. Le nectar a été distillé en 2004 et embouteillé en 2016, au naturel, sans filtration à froid ni addition de colorant artificiel.

Mention spéciale pour la boîte, digne des embouteillages de luxe, avec un revêtement intérieur style velours et des décorations inspirées de sculptures qui se trouvent dans la plus ancienne chapelle médiévale d’Ecosse.
C’est mon tout premier coup de cœur de 2017, avec, en plus, un prix plus qu’abordable.

La dégustation
Robe : or jaune  (0.5)

Nez : un peu malté, avec des notes de fruits, d’épices et de vanille.
Bouche : conforme au nez, douce et maltée, huileuse avec un peu d’épices, des notes de raisin, de chocolat, d’agrumes, de fruits confits et de vanille.

Finale : longue, avec persistance des épices, du malt et de la vanille.
Le plein de saveurs pour ce whisky corpulent mais facile à boire malgré ses 56.1% APV. A la portée de tous et de toutes les bourses… Je suis déjà impatient de voir ce qu’ils vont nous sortir comme deuxième marquis…

Pat Whisky Explorer
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vendredi 27 janvier 2017

Review #198: The Peated Malt – Old Ballantruan


Review #198: The Peated Malt – Old Ballantruan

Pas spécialement reconnue pour ses whiskies fumés ou tourbés, la distillerie Tomintoul produit quand même, pendant seulement 5 semaines par an, un small batch d’un nectar très tourbé.
Embouteillé par The Old Ballantruan Whisky Company (Angus Dundee), le nectar affiche quand même 55 PPM de phénols à la sortie des alambics.  Ceux-ci devront être, une fois la production terminée, nettoyés à la soude caustique pour enlever un maximum de particules tourbées avant de reprendre la production des nectars habituels de la distillerie.

La maturation en fûts de bourbon dure environ 5 ans, ce qui en fait un whisky très/trop jeune. Le produit offre toutefois un bon rapport qualité/prix.
Une version âgée de 10 ans existe et j’ai eu l’occasion de la déguster.  Mes notes vont suivre.

La dégustation
Robe : ambre  (0.7)

Nez : puissant et fumé dès la première inspiration. Mélange intéressant de bruyère, de vanille, de caramel, avec une tendance légèrement florale et herbacée.
Bouche : astringente mais riche et aussi puissante que le nez, aux notes de jambon fumé, d’agrumes, de noisettes, de sucre d’orge et d’un peu de céréales grillées.

Finale : mi-longue, grasse, ronde et fumée jusqu’à la fin. Un peu de bois est perceptible mais très légèrement.


Un style Islay, mais sans la partie maritime, un peu trop jeune mais très facile à boire. L’aspect terreux habituel de la tourbe n’est pas perceptible, sans doute par manque de maturité.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 25 janvier 2017

Happy Burns Night

 
 
Je ne fais habituellement pas dans la poésie, mais, grâce à Timmy lors d'une dégustation de whisky, j'ai pû découvrir ce poème/chanson, ôde aux Highlands, patrie de Robert Burns dont il est très fier.

My Heart's in the Highlands, Robert Burns ,1789, chanté et mis en musique par Ross Harris.
 
 
 
 
Farewell to the Highlands, farewell to the North,
The birth-place of Valour, the country of Worth;
Wherever I wander, wherever I rove,
The hills of the Highlands for ever I love.

My heart's in the Highlands, my heart is not here;
My heart's in the Highlands a-chasing the deer;
A-chasing the wild-deer, and following the roe,
My heart's in the Highlands wherever I go.

Farewell to the mountains high covered with snow;
Farewell to the straths and green valleys below;
Farewell to the forests and wild-hanging woods;
Farewell to the torrents and loud-pouring floods.

My heart's in the Highlands, my heart is not here;
My heart's in the Highlands a-chasing the deer;
A-chasing the wild-deer, and following the roe,
My heart's in the Highlands wherever I go.

Review #197: The Dublin Liberties – Copper Alley


Review #197: The Dublin Liberties – Copper Alley

Pour la seconde fois, la Dublin Whisky Company, sous l’égide de Quintessential Bramas, sort un whiskey sous le nom d’un quartier célèbre à Dublin, le Dublin Liberties.
Après le Oak Devil (voir ici mes notes de dégustation) un blended malt, voici Copper Alley, l’allée du cuivre, située au cœur historique de Dublin où l’on retrouve une concentration de pubs à whiskey. Le Copper Alley est bien un single malt et non un blend.

Le spirit provient de la distillerie de Bushmills, en attendant que la nouvelle distillerie « The Dublin Liberties » soit construite.  Les premières pierres seront posées cette année.

Le whiskey est âgé de 10 ans, a muri principalement dans des anciens fûts de bourbon et a subi une finition en fûts de sherry oloroso âgés d’au moins 30 ans, pendant 6 mois.

Ainsi, 31 fûts de bourbon ont pu remplir 10 barriques de sherry de 200 litres pour donner, au final, environ 3500 bouteilles.

Le produit est sorti en Irlande le 7 septembre 2016 et il est disponible partout dans le monde depuis novembre.
La dégustation

Robe : ambre  (0.7)
Nez : assez expressif et engageant, un peu atypique avec des notes de barbe-à-papa, de malt, de caramel, de fruits secs et de cannelle.

Bouche : le sherry est bien présent, avec ses fruits secs qui confirment le nez. Les arômes de vanille, de chocolat et de raisin viennent contrebalancer les épices.  La dégustation reste, malgré tout, assez décevante.
Finale : mi-longue, les fruits secs persistent mais les épices disparaissent rapidement. Finalement, il ne reste plus grand-chose…

Un nectar qui manque d’un peu de punch, plutôt facile à boire et accessible, tant au goût qu’au niveau du prix. Les 46% APV restent toutefois un bon choix.  Moins d’alcool l’aurait, finalement, réduit à un style apéritif.
Pat Whisky Explorer

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lundi 23 janvier 2017

Review #196 : Caol Ila – Distiller’s Edition – 2002-2014

Review #196 : Caol Ila – Distiller’s Edition – 2002-2014


Un classique du groupe Diageo, Caol Ila sort, une fois par an, une « Distillers Edition », élégante et complexe, ayant subi une finition dans des anciens fûts de Moscatel, un vin sucré et puissant espagnol de type muscat, entre 6 et 9 mois.
Grâce au savoir-faire du maître-distillateur et à un distillat réputé super moelleux dès sa sortie des alambics, la qualité reste constante de cuvée en cuvée.

C’est la distillation de 2002 qui nous intéresse ici, avec un embouteillage en édition spéciale effectué en 2014.

La dégustation
Robe : paille claire (0.2)

Nez : complexe et très aromatique, avec des notes tourbées et médicinales. Présence incontestable de fumée, équilibrée par des arômes de fruits exotiques bien mûrs, de noisette et d’agrumes. Annonce également un caractère iodé.
Bouche : douce, nette et assez maltée qui dégage une certaine fraîcheur, avec confirmation de la tourbe.  Un peu d’épices douces comme la cannelle et explosion fruitée.

Finale : longue, tout en rondeur et en robustesse, avec persistance de la fumée de tourbe.
Cette édition spéciale de Caol Ila, pleine de complexité et d’équilibre, comblera, sans aucun doute, les amateurs de tourbe avec une touche légèrement maritime.

Pat – Whisky Explorer
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vendredi 20 janvier 2017

Review #195 : Duncan Taylor – The Octave – Aultmore 2008-2015


Review #195 : Duncan Taylor – The Octave – Aultmore 2008-2015

Après la version plus âgée 2001-2012 qui m’avait été envoyée sous forme d’échantillon par un ami maintenant décédé (voir mes notes ici), je vous propose aujourd'hui un Aultmore jeune, mais intéressant.
Pour autant que je sache, Aultmore de sort pas d’embouteillage propre (*), il faut donc faire confiance à des embouteilleurs indépendants comme Duncan Taylor pour en extraire les pépites, qui, habituellement partent dans des blends.

Ainsi, après une distillation en 2008, le nectar à maturé pendant plus de 6 ans en anciens fûts de bourbon, puis 8 mois dans un octave (fût de sherry reconstitué à 1/8 de sa taille normale). Le fût est ensuite embouteillé en 2015, au naturel, sans filtration à froid, ni adjonction de colorant. 110 bouteilles ont pu, ainsi, être mises sur le marché.  Vu le nombre, les chances d’en trouver encore une sur le marché sont minces.
Le fût qui nous intéresse porte le n° DT 959958, pour être le plus précis possible.

(*) petite correction : il y a effectivement des embouteillages propres d'Aultmore, 12, 18 et 25 ans. Merci à Mannomi Bruno pour l'info

La dégustation
Robe : marron sherry oloroso  (1.2)

Nez : l’alcool est perceptible, mais pas à outrance.  Les notes qui se dégagent sont principalement les fruits secs, les épices et les biscuits au beurre.
Bouche : ronde et douce, avec confirmation des épices et des raisins secs, crémeuse avec des notes de pomme assez discrètes. L’alcool n’est pas du tout agressif comme on aurait pû croire.

Finale : mi-longue, douce et épicée.
Si vous comparez avec mes notes sur la version précédente testée, vous constaterez une nette différence.  Les tendances sont même très éloignées.
Le passage en octave donne l’impression d’un nectar plus âgé et confère un peu plus de caractère au whisky. Toutefois, on reste sur un manque de maturité et un léger déséquilibre gustatif, surtout à cause des épices trop présentes.


Pat Whisky Explorer
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mercredi 18 janvier 2017

Review #194 : Ian MacLeod – Dun Bheagan – Islay

Review #194 : Ian MacLeod – Dun Bheagan – Islay

Dun Bheagan est une marque de l’embouteilleur indépendant Ian MacLeod, comprenant notamment une collection de « Regional Malts ».
Celui qui nous intéresse ici, c’est la version Islay en NAS et non celle de 8 ans sortie il y a quelques années.  La version NAS a été embouteillée le 29 janvier 2015 et immédiatement commercialisée.

Il n’y a pas grand-chose à dire de plus sur ce nectar, sauf qu’il provient d’une seule distillerie de Islay, dont le nom est gardé secret.  La spéculation sur l’une ou l’autre distillerie va bon train sur les réseaux sociaux et les blogs.  Mais  de toute façon, à moins d’être dans le secret des dieux, personne ne sait avec certitude d’où il provient.
Etant donné qu’il s’agit d’un embouteillage unique durant une seule journée, il ne doit pas y avoir des dizaines de milliers de bouteilles en circulation. Il est difficile d’en définir sa rareté, mais, une chose est sûre, je sais où en trouver…  devinez…  chez notre partenaire « Aux mille Saveurs » à Mons.

La dégustation
Robe : marron sherry oloroso  (1.2)

Nez : on sent une légère influence de sherry, associée à des notes de cuir et d’agrumes. Un peu de tourbe vient enflammer un feu de bois en bord de mer.
Bouche : trèèès légère, à la fois maritime, asséchante et amère, notes de fruits, de miel et de bruyère, le tout enveloppé de bacon fumé.

Finale : mi-longue, un peu boisée et légèrement piquante.  La fumée s’estompe très vite.
Je ne classerais pas cette dégustation parmi les plus intéressantes à cause d’un whisky, somme toute, sans équilibre, sans corpulence et trop léger.  Bon pour les cocktails, quoi…

Pat Whisky Explorer
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lundi 16 janvier 2017

Review #193 : Dalwhinnie Distillers Edition 1997-2014


Review #193 : Dalwhinnie Distillers Edition 1997-2014


Une fois par an, Diageo sort, de sa distillerie de Dalwhinnie, une édition spéciale, la Distillers Edition.
J’ai eu l’occasion de déguster ce 17 ans d’âge, distillé en 1997 et embouteillé en 2014, après une maturation en anciens fûts de bourbon (refill) et un affinage en fûts de sherry Oloroso pendant, semble-t’il, environ 6 mois.

Le producteur se targue de pouvoir conserver la même qualité à chaque embouteillage, ce qui, à mon sens, signifie que certaines manipulations sont faites avant la réduction à 43% APV.
Personnellement, ce whisky ne m’a pas emballé.  Je trouve que le sherry a vraiment pris le dessus sur les arômes emblématiques propres à la distillerie.

Il y a quelques mois, le nectar était vendu pour une soixantaine d’euros dans ma région.
La dégustation

Robe : cuivre profond (1.0)
Nez : assez sucré, boisé et fruité, avec des notes de bruyères. Légers arômes de malt et de miel, enrobés d’épices.

Bouche : l’aspect sucré se retrouve assez bien au palais, avec un bon équilibre entre le bois et les fruits, principalement du raisin. La bruyère et le miel sont très discrets et sont submergés par les épices assez piquantes.
Finale : courte et asséchante, toujours aussi sucrée, boisée et très fruitée.

Je dirais que je suis resté un peu sur ma faim à la suite de cette dégustation.  Je ne suis pas spécialement fan des finitions en sherry, mais d’habitude, ça passe quand même et je sais l’apprécier quand elle est bien équilibrée.  Pour cette Distillers Edition, elle masque manifestement les qualités propres au distillat.
Pat – Whisky Explorer

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vendredi 13 janvier 2017

Review #192: Douglas Laing – Timorous Beastie


Review #192: Douglas Laing – Timorous Beastie
 
Après Big Peat (Islay) et Scallywag (Speyside), voici le troisième « Remarquable Regional Malt » selon Douglas Laing.  Un concentré des Highlands, provenant principalement de Dalmore, Blair Athol, GlenGarioch et Glengoyne.  Un quatrième nectar, le Rock Oyster, représente les îles.
Etant donné que le mélange ne contient pas de whisky de grain, c’est un vatted malt, un assemblage de single malts.

Timorous Beastie est le personnage principal (une souris) d’un des poèmes de Robert Burns : « To a mouse ».
Le Scallywag en version brute de fût, cuvée #1, 2015, a déjà été évalué ici. La cuvée #2 de 2016 et le Rock Oyster seront publiés bientôt.

La dégustation
Robe : or clair  (0.3)

Nez : légers picotements provenant de l’alcool, laissant la place à des notes fruitées et florales, poivrées et maltées, sans oublier le miel.
Bouche : assez riche, huileuse, notes de bruyère, de bois, de miel, de vanille, de fruits confits et de cassonade. On distingue assez bien également des raisins secs.

Finale : longue, légèrement épicée et maltée, aux notes persistantes de raisin et de cake aux fruits confits.
Finalement, que des éloges, mais bon, il manque quelque chose quand même.  En associant des nectars provenant des meilleures distilleries des Highlands, on est en droit de s’attendre à une explosion de saveurs.  Ca n’a pas été le cas lors de cette dégustation.  Il n’est nullement fait mention des âges des single malts assemblés et je soupçonne une certaine jeunesse de l’ensemble.  Douglas Laing a sans doute réussi à mettre toute la typicité des Highlands dans sa bouteille de Timorous Beastie, mais elle gagnerait en qualité avec plus de complexité de de corpulence.

Pat Whisky Explorer

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mercredi 11 janvier 2017

Review #191 : Springbank – Single cask – 21 Years Old – The Nectar 10th anniversary


Review #191 : Springbank – Single cask – 21 Years Old – The Nectar 10th anniversary

A l’occasion de son 10ème anniversaire en 2016, l’importateur belge « The Nectar » a fait embouteiller ce superbe Springbank de 21 ans.
The Nectar a soigneusement choisi un fût de sherry oloroso ayant assuré la maturation du single malt, duquel 342 bouteilles ont été tirées.

Nous sommes ici dans du haut de gamme, au niveau qualitatif, malheureusement confirmé par un prix assez élevé. Les inconditionnels de Springbanks diront sans doute qu’il s’agit du juste prix, mais personnellement, je peux avoir 3 bouteilles d’un autre nectar, de bonne qualité, pour le même prix.
Toutefois, il fait définitivement partie de mes coups de cœur lors du salon Spirit in the Sky 2016 (Bruxelles).

La dégustation
Robe : ambre  (0.8)

Nez : très rond, alliant minéralité et fruité, surtout des fruits du verger mais aussi des agrumes. La vanille vient se mélanger également aux notes florales et poivrées.
Bouche : huileuse, avec une attaque bien franche et des notes de sherry assez présentes. Ensuite apparait un mélange subtil de cire (voire de l’encaustique), de tourbe (très légère), et de fruits. Le tout est très homogène.

Finale : longue et légèrement tourbée, avec des notes persistantes d’épices, de poivre, un peu de girofle, et même des arômes herbacés qui n’étaient pas perceptibles jusque là.
Un modèle d’équilibre et de complexité aromatique, ce Springbank fait partie des nectars « qui rappellent ».  Difficile de se contenter d’un seul verre…

Pat Whisky Explorer
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lundi 9 janvier 2017

Review #190 : Douglas Laing – Old Particular – Glengoyne 18 Years Old


Review #190: Douglas Laing – Old Particular – Glengoyne 18 Years Old

Bien que Glengoyne embouteille pas mal de nectars en son nom propre, il est souvent intéressant de découvrir l'un ou l'autre un fût choisi parmi des centaines d’autres par un embouteilleur indépendant. Leur talent permet de dénicher quelques perles comme ce nectar de 18 ans vieilli exclusivement en anciens fûts de bourbon (refill hogsheads).
Le whisky a été distillé en décembre 1996, embouteillé en août 2015 et libéré sur le marché mondial en janvier 2016.  Vu la quantité de bouteilles produites (306), il est très rapidement devenu introuvable.

Glengoyne a la réputation d’avoir la distillation la plus lente d’Ecosse, donnant d’avantage de complexité au distillat. Ce que j’en retiendrai principalement, c’est la tendance céréalière assez marquée.

La dégustation
Robe : or clair  (0.3)

Nez : doux à priori, malté, disons plus comme des cornflakes sortant de leur boîte, notes d’agrumes, de miel, de vanille et de cannelle.
Bouche : fraîche et moelleuse, avec la confirmation du malt et de la vanille, et, en plus, des arômes de chocolat et de sucre d’orge. Les fruits sont quasiment inexistants.

Finale : longue, épicée et céréalière jusqu’au bout.  Tout en douceur… on a juste envie de remettre ça…
Un nectar très agréable à déguster.  La complexité du spirit a malheureusement été contrecarrée par l’influence du bourbon, mais la présence de notes maltées en fait un produit plus que correct.

Pat Whisky Explorer
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vendredi 6 janvier 2017

Review # 189 : Hazelburn 10 Years Old

Review # 189 : Hazelburn 10 Years Old

 
Voici un classique de chez Springbank, bien que n’étant apparu dans la gamme que depuis 2014.  Le standard reste le 12 ans d’âge.
Hazelburn est la marque non tourbée de la distillerie Springbank, dont la réputation n’est plus à faire.
Après une triple distillation, à l’image des nectars irlandais, le Hazelburn 10 ans a mûri exclusivement en anciens fûts de bourbon avant d’être embouteillé sans filtration à froid ni coloration artificielle.


Une version « améliorée » a été commercialisée, toujours un 10 ans, mais maturé en tout petits fûts de moins de 100 litres, les Rundlets & Kilderkins.  Le contact plus intime avec le bois confère au nectar d’avantage de qualités gustatives.  Cette méthode de maturation a déjà été utilisée avec le Springbank et le Longrow. Mes notes de dégustations suivront btrès bientôt.
Le Hazelburn 10 ans classique, est accessible pour moins de 60 euros actuellement dans ma région. Je dirais, au vu de la qualité, que c’est le juste prix.

La dégustation
Robe : vin blanc (0.1)

Nez : très doux avec des notes caractéristiques de compote de pomme, de vanille et de miel.
Bouche : moelleuse et plus complexe que le nez, mariant les notes vanillées et fruitées à des arômes de miel, d’amandes et de réglisse.  Le tout est rehaussé d’une légère saveur épicée très agréable.

Finale : mi-longue, huileuse et douce, avec des notes chocolatées inattendues.
Oserais-je dire qu’il manque d’un peu de maturité ? Disons plutôt qu’il a un caractère assez jeune malgré sa complexité aromatique. Dès que possible, je testerai le 12 ans en attendant la sortie, dans quelques années, de nectars plus âgés.

Pat – Whisky Explorer
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mercredi 4 janvier 2017

Review #188 : Armorik Classic

Review #188 : Armorik Classic
 
A chaque fois que j’ai l’occasion de goûter un whisky français, je me dis qu’enfin je vais pouvoir en dire quelque chose de bien.  Bon, ici, ce sera disons « mitigé ».
La distillerie Warenghem est la toute première à proposer des whiskies bretons et dispose de pas mal de recul et d’expérience pour fournir un nectar de qualité.
Inutile de rappeler que la Bretagne est très proche, culturellement parlant, des celtes écossais et irlandais.  Ils doivent donc avoir certaines « facilités » pour produire du bon whisky.


L’Armorik Classic est finalement le dernier né de la gamme, élevé conjointement pendant minimum 5 ans en fûts de bourbon et de sherry. Quelque part, ça me rassure et m’éloigne des finitions en différents types originaux de fûts (vin, cognac, calvados, apéritif à la truffe, etc…) que la France aime valoriser dans ses whiskies.
Donc voilà, je ne vais pas dire que l’Armorik Classic m’a réconcilié avec les whiskies français, mais je dirais qu’on est sur la bonne piste.  Mais attention, je dois encore publier mes notes sur le …  Breiz (blend)…et ça, c’est une autre histoire.

La dégustation
Robe : vieil or  (0.6)

Nez : la première impression olfactive vient du malt et de la vanille, ensuite apparaissent des notes d’agrumes, de pain toasté et de noisettes. Des épices sont un peu perceptibles à la fin.  On est bien sur du bourbon et du sherry.
Bouche : à la fois fraîche et un peu agressive pour l’œsophage.  Contrairement au nez, ici ce sont les épices qui prédominent.  La vanille et les fruits viennent seulement par la suite, agrémentée de notes anisées improbables.

Finale : mi-longue et épicée, heureusement que la texture huileuse permet de faire glisser tout ça rapidement.
Pour moi, c’est un whisky « basique » mais « satisfaisant », trop jeune et manquant de complexité. Les épices sont trop puissantes à mon goût.
On m’a conseillé de goûter la version « double maturation », dont on a retiré la partie bourbon pour la remplacer par du chêne local. Dès que l’occasion se présente, je n’y manquerai pas.


Pat Whisky Explorer

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lundi 2 janvier 2017

Review #187 : Tomatin vintage 2002-2016 for Premium Spirits Belgium


 
Pour la première publication de 2017 et pour inaugurer ma toute nouvelle présentation du produit (plus précise, mieux structurée), voici une distillerie dont j’ai souvent eu l’occasion de parler (et j’ai encore des notes à publier, d’ailleurs), car j’ai pu découvrir une bonne partie de leur gamme.
Le distributeur belge pour cette marque, Premium Spirits, a pu faire embouteiller ce single cask n° 33198 dont le nombre de bouteilles est limité à 300 (j’ai dégusté une partie de la n°19).

Le nectar a été distillé le 25 janvier 2002 et embouteillé le 15 août 2016 après une maturation principale dans d’anciens fûts de bourbon recarbonisés et a été mis ensuite en finition dans des fûts de vin rouge pendant quelques mois.
La dégustation

Robe : cuivre profond  (1.0)
Nez : petite agression alcoolique d’emblée, mais qui se dissipe après quelques minutes.  La dominance de fruits rouges et de saveurs douces de vanille et de miel ne font aucun doute.  Des notes légèrement épicées sont perceptibles au dernier nez.

Bouche : confirmation du nez, avec des fruits à profusion, du miel, un tout petit résidu de fumée qui provient de la maturation,  et malgré tout un peu tanique, amère et assez épicée.
Finale : longue et épicée (c’est la seule chose qui reste finalement).

Seul le piquant résiduel m’a vraiment embêté dans cette dégustation.  Sinon, le nectar est intéressant.  Les amateurs de fruits seront comblés, sans toutefois devoir s’attendre à un whisky exceptionnel, qui me semble un peu trop cher (quasiment 100 euros) alors que Tomatin a déjà sorti mieux que ça pour moins cher. 
Un nectar équivalent existe (2002 + finition en cabernet sauvignon), en quantité plus importante (2300 bouteilles, je crois), ramené à 46% APV, et à un prix plus intéressant.  A comparer !
Pat Whisky Explorer

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