Lorsque
quelqu’un vous dit « Stetson », vous pensez immédiatement à
« chapeau de cow-boy » et vous avez raison. Mais la marque s’est largement diversifiée en
proposant toute une panoplie de produits, comme de l’eau de Cologne, du
déodorant, mais aussi… du bourbon.
Nous sommes
ici très loin d’un produit artisanal, familial… Il s’agit simplement d’un
contrat de production à l’américaine… « tu produis pour moi, tu
embouteilles, je les vends et je ramasse les bénéfices… ». Moi qui suis très intéressé par l’histoire
derrière le whisky, je reste ici sur ma faim.
Toutefois,
cela n’enlève en rien de la qualité au produit.
Bien que l’endroit de distillation soit une sorte de secret d’état, les
connaisseurs s’accordent à affirmer que le nectar est produit par Buffalo Trace.
Ce que nous
savons, c’est que 4 céréales sont mariées pour la production, le maïs, le blé,
le froment et l’orge. Le nectar est ensuite transformé suivant le procédé du « sour
mash » (moût aigre), consistant à utiliser une partie de la fermentation
précédente dans le moût suivant pour donner plus de goût. Le bourbon est finalement maturé, pendant 4
ans, dans les nouveaux fûts en chêne américain carbonisés.Le produit était, au départ, réservé au marché allemand, dès 2012, mais il a fini par conquérir le reste du monde.
Gamme de
prix : de 32 à 35 euros.
La
dégustation
Robe :
ambrée, un peu plus claire que la plupart des bourbons
Nez :
la vanille et le bois de chêne attirent tout d’abord l’attention. Ensuite
apparaissent des arômes épicés et de caramel.
Bouche :
douce, crémeuse et assez riche avec des notes de céréales grillées, de girofle,
et de bois. La vanille et le caramel se confirment discrètement.
Finale :
longue, épicée et asséchante. Persistance de vanille.
Pat –
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