Pour sa version 2010 de Islay Barley, Bruichladdich a fait appel à 8 fermes familiales de Islay pour la production de l’orge.
Les orges de chaque année sont bien séparées et sont distillées séparément, ce qui permet de proposer des millésimes, comme ici, celui de 2010.
Une
fois le maltage et la distillation effectués, le nectar a été mis en maturation
dans des fûts de bourbon et de vin français. L’élevage des fûts a été fait dans
les entrepôts de Loch Indaal.
L’embouteillage
date de 2017, sans filtration à froid ni coloration artificielle.
La dégustation
Robe :
or clair
Nez :
associations de notes végétales et de brise de mer, avec des arômes de cuir, de
fruits, de cannelle, de vanille et de poivre.
Assez frais.
Bouche :
Très différente du nez, crémeuse, aux notes de miel, d’épices, de bois, de malt
et de sucre brun. Le nectar est assez marqué
par le vin, avec des tannins et une certaine amertume.
Finale :
courte, asséchante, sur les agrumes principalement
Ce
n’est pas le meilleur Bruichladdich que j’ai eu l’occasion de découvrir. Il n’a vraiment pas fait l’unanimité lors de
sa dégustation au Whisky Club 46 de Mons récemment. L’amertume gâche un peu le profil de la
distillerie, qui nous a habitués à mieux…
Pat
Whisky Explorer
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