Les whiskies français commencent à se multiplier, mais, pour en trouver en-dehors des frontières, ce n’est pas gagné.
Ceux qui me suivent connaissent bien ma curiosité et mon intérêt à découvrir d’autres horizons que ceux offerts par les whiskies écossais.
Jusqu’à
présent, aucun single malt français n’a réussi à me convaincre. J’admets que je n’ai pas souvent l’occasion d’en
gouter et mes références restent encore très lacunaires.
Dès lors, si je tombe sur un stand de whisky breton au « Spirits in the Sky », pas moyen de faire autrement que de m’y attarder. En fait, je dois avouer que j’y suis resté plus longtemps qu’aux autres stands, car j’avais l’impression d’avoir beaucoup à découvrir.
J’ai
principalement retenu le 10 ans d’âge 2018 (batch 1), un single cask 10 ans
pour The Nectar, et enfin, celui dont je vais parler en premier, un single cask
du millésime 2002, le dernier en date, embouteillé en juin 2016. Plusieurs
autres versions existent depuis 2010, mais celle-ci est la plus âgée.Dès lors, si je tombe sur un stand de whisky breton au « Spirits in the Sky », pas moyen de faire autrement que de m’y attarder. En fait, je dois avouer que j’y suis resté plus longtemps qu’aux autres stands, car j’avais l’impression d’avoir beaucoup à découvrir.
Distillé
le 18 novembre 2002, le single cask n°3309 a été embouteillé après 14 ans passés
dans un fût de sherry oloroso. Ce fût a donné 731 bouteilles, présentées au
naturel, brut de fût, sans filtration à froid ni colorant artificiel.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/88821/armorik-2002
La dégustation
Robe :
cuivre profond
Nez :
les amateurs de sherry ne s’y tromperont pas, tant les marqueurs sont bien
présents, les fruits secs, les raisins séchés…, agrémentés de caramel et de
bois de chêne, juste ce qu’il faut.
Bouche :
intense et complexe, mais douce… on
retrouve les fruits secs et le caramel, mais aussi quelques notes de vanille et
de chocolat noir. L’amertume, bien qu’assez
marquée, n’est pas dérangeante, mais apporte justement ce qui manque pour
trouver un équilibre quasi parfait.
Bonne intégration de l’alcool.
Finale :
longue, nette, sèche, chaleureuse, et un peu boisée.
Très
satisfait de ma visite, je constate que certaines distilleries françaises
commencent, lentement, à rivaliser avec celles d’outre-manche. Il y a encore du boulot, mais on y arrive… Je ne peux que conseiller aux autres
distilleries de l’hexagone de prendre exemple sur Warenghem et sa gamme Armorik,
au lieu de s’entêter à maturer leur whisky dans des barriques
de vin...
Pat
Whisky Explorer
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