Tout d’abord, quelques mots sur la Woodford Reserve Distillery, basée à Versailles dans le Kentucky. C’est déjà la seule à effectuer une triple distillation à l’aide de 3 potstills écossais en cuivre. Avant même la distillation, la fermentation se fait dans des cuves en cyprès et non en pin. Le cyprès est en effet plus neutre et n’influence pas la palette aromatique du mélange.
Le straight bourbon, quant à lui est soumis à un cahier des charges très précis. Il prévoit notamment un minimum de 51% de maïs dans la composition, une sortie d’alambic à moins de 80% APV, 2 ans minimum de maturation en fûts de chêne neufs carbonisés, et, enfin, l’interdiction d’ajouter du colorant.
Pour
le produit qui nous intéresse, nous sommes à 72% de maïs, 18% de seigle (c’est beaucoup
par rapport aux autres bourbons de la région…) et 10% de malt.
La maturation est d’au moins 4 ans (sinon, si c’est moins de 4 ans, ça doit être noté sur la bouteille). L’embouteillage se fait par grandes cuvées de plusieurs milliers de bouteilles. Les batches sont numérotés et celui que j’ai dégusté est le n°467.
Whiskybase La maturation est d’au moins 4 ans (sinon, si c’est moins de 4 ans, ça doit être noté sur la bouteille). L’embouteillage se fait par grandes cuvées de plusieurs milliers de bouteilles. Les batches sont numérotés et celui que j’ai dégusté est le n°467.
Batch
non référencé.
La dégustationRobe : roux muscat
Nez :
les premiers arômes sont ceux d’une pâtisserie fraîchement sortie du four,
voire même de la frangipane. Ensuite se développent des notes de vanille, de
miel, de fruits secs, avec, enfin, une tendance légèrement florale. Une touche
mentholée vient agrémenter le tout. Un résidu de fumée émanant de la carbonisation
du fût se révèle également.
Bouche :
ronde et douce, plus fruitée qu’au nez, principalement des fruits compotés et
des agrumes. On y retrouve les fruits
secs, amandes et raisins secs, ainsi que des épices de Noël (cannelle, etc…).
Sur la fin apparaissent des notes boisées.
Finale :
courte à mi-longue, sur les céréales et le bois.
Pour
une quarantaine d’euros, nous avons un très bon bourbon, typé, facile à boire
en apéritif ou pour accompagner un dessert très sucré.
Pat
Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog
: cliquer ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire