Introduit
dans la gamme courante depuis 2008, le Corryvreckan fait référence à un
tourbillon marin que nous pourrions traduire par « chaudron des mers
bouillonnantes ». Le tourbillon,
bien connu dans la région, est associé à une légende locale.
L’édition
qui fait l’objet de ces notes de dégustation est celle de 2018, plus précisément
l’embouteillage du 17 janvier. Ardbeg propose, chaque année, plusieurs
embouteillages, toujours au taux de 57.1 % APV (ce n’est donc pas un brut de
fût). Au moment d’écrire cet article, pas moins de 47 versions sont référencées
sur Whiskybase. Le nectar a reçu pas mal de récompenses, dont le titre de « Best
single malt of the World » au World Whisky Award 2010 et de « Best
NAS » dans une version de la Whisky Bible.
Le
Corryvreckan remplace le Airigh nam Beist, présenté entre 2006 et 2008 à un taux
plus classique de 46% APV.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115409/ardbeg-corryvreckan
La dégustationLien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115409/ardbeg-corryvreckan
Robe :
vieil or
Nez :
puissant et intense, très marqué par la tourbe, le bacon fumé et le cuir, avec
des arômes de miel, de chocolat, de bois et une légère brise de mer.
Bouche :
riche, corpulente, crémeuse et viandeuse, avec une tourbe et une fumée
dominantes. Notes d’oranges et de citrons
confits, de miel, de fruits secs, de chêne et de café, quelques épices et une
tendance maritime plus sensible qu’au nez.
Finale :
longue et puissante, sur la tourbe et la cendre froide.
Un
vrai tourbillon de fumée qui peut faire tourner la tête aux novices. Personnellement je le trouve très agréable,
mais je préfère la tourbe associée au sherry.
Pat
Whisky Explorer
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