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mercredi 14 septembre 2016

Review #140 : Dalwhinnie Winter’s Gold 2015


Review #140 : Dalwhinnie Winter’s Gold 2015

Du haut de ses 326-327 m (ça diffère d’une source à l’autre) d’altitude, Dalwhinnie était, jusqu’à il y a peu, la plus élevée des distilleries écossaises, bénéficiant, de ce fait, d’un climat nettement plus froid que ses sœurs. Ce titre revient désormais à Braeval qui la batterait d’une centaine de pieds…

Diageo a trouvé là l’idée originale de créer un whisky « hivernal » assez innovant, car il est sensé passer un moment au congélateur avant d’être consommé, après un court réchauffement entre les mains.  C’est du moins la recommandation du fabricant en matière de dégustation.
Qui dit froid, dit également maturation plus lente.  Pour ce Winter’s Gold, la durée de murissement n’est pas mentionnée, mais chez Dalwhinnie, on ne commercialise pas de single malt avant qu’il n’ait au moins 10 ans d’âge.

Il a été rajouté à la gamme en 2015, c’est donc ici le tout premier batch. L’histoire ne dit pas si une version 2016 est prévue.  Ce que nous savons, par contre, c’est que la distillation ne se fait que pendant les mois les plus frais, d’octobre à mars.


Pour ma dégustation, le « maître » a joué le jeu en réfrigérant le whisky avant de le servir. Cela explique sans doute mon léger manque d’enthousiasme envers ce nectar.  On m’a toujours dit que le froid endormait les arômes…  ça se confirme peut-être ici.
Le prix de vente se situant aux alentours de 50 euros, on peut classer ce Dalwhinnie dans une gamme moyenne.

Je parlais déjà de Winter's Gold lors de sa sortie en 2015 (voir ici).

La dégustation
Robe : cuivre profond (1.0)

Nez : malgré le froid, les arômes sont assez expressifs, avec des senteurs de sous-bois, de chocolat et d’herbes aromatiques. Assez complexe, finalement, il développe des notes boisées et une très légère fumée. Le caractère propre à la distillerie fait enfin son apparition, miel, fleurs et fruits.

Bouche : après quelques minutes à attendre que le liquide se réchauffe un peu, le palais découvre des arômes de vanille, de miel et de bois, agrémentés de fruits mûrs et de notes épicées. La tendance est chaleureuse et assez florale, tout en douceur.
Finale : mi-longue, boisée et très riche.

En conclusion, je dirais que, bien que la marque recommande une certaine fraîcheur à la consommation, le Winter’s Gold gagnerait à être dégusté à température ambiante, car on décèle beaucoup d’arômes qui ne demandent qu’à se libérer.
Pat – Whisky Explorer

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