Loch Lomond tient partiellement sa réputation grâce à Hergé et son Capitaine Haddock. Ce n’est clairement pas à cause de la qualité supérieure de ses whiskies, blends ou single malts… En tout cas, pour le peu que j’ai gouté, ce n’est pas ma tasse de thé.
Mais,
de temps en temps, un sample intéressant passe à ma portée et je découvre une
autre figure de la distillerie, au travers de single malts qui, normalement, ne
sont pas embouteillés, car ils servent à ajouter de la complexité à leurs
blends (dixit la distillerie…).
Voici
donc une version proposée sous le nom de Croftengea, un single malt réputé « heavily
peated », grâce à ses 40 PPM de phénols annoncés. C’est en fait le single mat le plus tourbé
produit pas Loch Lomond. Pas mal d’embouteilleurs
indépendants s’intéressent à ce nectar, mais pour celui qui nous intéresse, c’est
bien un embouteillage officiel pour tiers, en l’occurrence, pour The Whisky
Exchange, sans doute le plus gros détaillant en whisky d’Europe.
La
société a prévu, pour le coup, un single cask (#272), un refill bourbon
hogshead, embouteillé en mars 2018, en 289 exemplaires, sans filtration à froid
ni coloration artificielle. Il s’agit d’une
distillation du mois de mai 2008. Techniquement, c’est donc un 9 ans d’âge…
pratiquement 10. Pour la production de
Croftengea, Loch Lomond utilise des alambics à cou droit, assez peu répendus
ailleurs en Ecosse.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/112410/croftengea-2008
La dégustation
Robe : or clair
Nez : une fois les arômes tourbés et de bacon fumé passés, nous découvrons un nez assez pâtissier et fruité, avec des fruits compotés et du citron confit. Notes de chocolat et de réglisse.
Robe : or clair
Nez : une fois les arômes tourbés et de bacon fumé passés, nous découvrons un nez assez pâtissier et fruité, avec des fruits compotés et du citron confit. Notes de chocolat et de réglisse.
Bouche :
douce, sur les fruits tropicaux et une fumée assez terreuse. La réglisse se
confirme ainsi que le chocolat, noir pour son amertume. Petit à petit, la fumée
s’estompe pour laisser place à de la cendre refroidie.
Finale :
mi-longue, fruitée, sur la cendre et le chocolat
Je
reconnais une certaine élégance à ce single malt, malgré que ce ne soit pas du
tout mon « truc ». Je trouve la tourbe un peu trop présente et il
manque quelque chose pour l’équilibrer (peut-être une courte finition en fût de
sherry). C’est juste, pour moi, une « curiosité »…
Pat
Whisky Explorer
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