Review #87 – Cragganmore Distillers Edition 2014

La distillerie Cragganmore, appartenant au groupe Diageo, produit une fois par an, en octobre, depuis 1997, une édition limitée Vintage sous le nom de « Distillers Edition ».

La condensation lente dans des alambics traditionnels et métal lui confère une douceur incontestable. Le malt utilisé est légèrement fumé et la fermentation est relativement longue et se produit dans des cuves en bois.

Après distillation, le nectar est mis en maturation dans d’anciens fûts de bourbon, puis transféré dans des anciens fûts de porto ruby, durant une période allant de 3 mois à 2 ans, en fonction du résultat souhaité par le maître-distillateur.

Cette variation fait que, d’une année à l’autre, le whisky est différent, une fois plus sucré, plus fruité, l’autre fois avec une influence plus importante du bois….
Il est donc intéressant de goûter chaque millésime afin de les évaluer séparément.

Pour la version qui nous intéresse, la distillation a été faite en 2001.  Il s’agit donc d’un nectar de 13 ans.  Pour la version 2015, l’âge n’est que de 12 ans.

Le produit est vendu entre 55 et 60 euros lors de la publication de cet article.

La dégustation

Robe : Or profond (0.8)

Nez : assez discret, mais le verre a été servi assez longtemps avant la dégustation. Incontestablement fruité et épicé avec des notes de réglisse.

Bouche : sucrée et fruitée au début, laissant la place aux notes boisées très agréables, pour finir sur de la vanille, le tout enveloppé de douceur et d’épices.
La fumée est à peine perceptible.

Finale : mi-longue, asséchante, boisée et vanillée.

J’ai fortement apprécié cette version de la « Grande Montagne », boisée et épicée, aussi riche que bien équilibrée. Je l’imagine bien en association d’un dessert au chocolat ou d’une crème brûlée, par exemple.

Pat – Whisky Explorer

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Glenfarclas 26 Years Old 1989 – Distillery Exclusive

 

Fiche produit

Pays : Ecosse / Speyside
Producteur : Glenfarclas Distillery
Type : Single Malt
Age / Année : 26 ans / distillé en 1989
% APV : 56.3 %
Sortie : 28 avril 2016
Prix recommandé : £150 / €192

Aujourd’hui, le 28 avril, et jusqu’au 2 mai prochain, se tient dans le Speyside, l’évènement incontournable des amateurs de whiskies de cette région, le 17^ème « Spirit of Speyside Whisky Festival ».

C’est l’occasion idéale de visiter les distilleries en activité, et même, cette année, deux qui ne possèdent pas de « visitor center » et donc inaccessibles en temps normal.
Il est également possible de voir travailler des tonneliers, des verriers, etc..  Sans oublier les multiples dégustations et les produits dérivés du whisky.

La distillerie Glenfarclas propose aux visiteurs, bien entendu, sa gamme courante comprenant le 10 ans, 12 ans,15 ans, 17 ans, 21 ans, 25 ans et l’iconique 105 brut de fût.
Pour marquer le ton lors de cette édition 2016 du Spirit of Speyside festival, un superbe 26 ans d’âge, distillé en 1989, a été embouteillé, en single cask et brut de fût. Maturé en ex-fûts de sherry, le nectar est commercialisé sous l’étiquette « distillery exclusive », seulement en vente au magasin de Glenfarclas, et, bien entendu en quantité limitée, 585 bouteilles en tout.

Bien chanceux les visiteurs présents sur place qui pourront se procurer cette bouteille collector unique.

Pat – Whisky Explorer

PS : si quelqu'un pouvait m'expliquer pourquoi Glenfarclas qui se situe en plein coeur du Speyside, revendique un "Highland Single Malt"...

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Line -up de la dégustation du 26 avril 2016 "Aux Mille Saveurs"

Mardi dernier, notre partenaire commercial "Aux Mille Saveurs" organisait une nouvelle soirée de degustation.
Le thème choisi cette fois était "Spirit of the West Coast" et je dois dire que le choix des nectars proposés était parfait.

C'est Frédéric Muller qui a animé la dégustation avec beaucoup de professionalisme.

Ainsi, nous avons pu (re-)découvrir :

- Arran Lochranza Reserve
- Ben Nevis 10 ans
- Jura Elixir 12 ans
- Springbank 15 ans
- The Single Malts of Scotland - Tobermory 1994/21 ans - single cask - fût 660881
- Signatory Un-chillfiltered Collection - Caol Ila 2003/12 ans - single cask - fût 302466

Le Tobermory 1994/21 en brut de fût semble avoir remporté la plupart des suffrages et a été, pour moi, une très belle découverte.

Les 6 nectars sont en vente au magasin "Aux Mille Saveurs", à Mons.  Ne trainez pas, les quantités disponibles, pour certains nectars, sont limitées.

Site web : Aux Mille Saveurs


Pat Whisky Explorer



 

Review #86 : Glenglassaugh Torfa

 

Le tout premier whisky tourbé, depuis la réouverture de la distillerie de Glenglassaugh, est sorti en 2014, le Torfa.

Son nom vient du vieux norrois et signifie, comme on peut le deviner, « tourbe ».

Le nectar a été élevé à 100% en anciens fûts de bourbon, pendant une période relativement courte.  Sa jeunesse se ressent un peu lors de la dégustation, mais grâce à un bon équilibre des saveurs, elle ne constitue pas vraiment un élément prépondérant.

Le taux de phénols, lors de la distillation, était de 20 PPM.  Nous savons qu’au moment de l’embouteillage, ce taux est souvent assez réduit.  On est très loin des super-tourbés d’Islay.

Pour un peu moins de 55 euros à l’achat, en janvier 2016, dans ma région, j’estime que le rapport qualité/prix est excellent.

La dégustation

Robe : or clair (0.3)

Nez : équilibre entre la fumée sèche (bacon grillé) et des arômes d’agrumes, enveloppés par de la brise marine.  Quelques épices dont le poivre qui prédomine un peu, avant de terminer sur une touche vanillée.

Bouche : plus complexe que le nez, tout en douceur, au caractère fumé mais sans excès. L’aspect costal est bien marqué, avec une légère salinité.  Ensuite apparaissent les fruits, surtout des fruits du soleil, et des épices dont les arômes rappellent l’odeur d’une boîte de cigares.

Finale : mi-longue, harmonieuse, fruitée et épicée. Persistance de la fumée.

Malgré son jeune âge, Torfa reste un nectar typique des Highlands, avec toute sa finesse et son caractère bien marqué.  Je recommande chaleureusement.

Pat – Whisky Explorer

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Buffalo Trace amasse 5.000 fûts expérimentaux

Depuis les années ’80, sous diverses marques, Buffalo Trace propose du bourbon en single barrel et expérimente régulièrement des types de macération, de bois et des niveaux de carbonisation différents.

A partir de 1995, sous l’égide de Harlen Wheatley, alors superviseur de la distillerie, de nombreuses expériences ont été faites, à partir de fûts en chêne français, donnant une finition en chardonnay ou en zinfandel (10 % des cépages californiens) au bourbon.

Des recettes non-conventionnelles ont été utilisées, comme celles à base de riz ou d’avoine. Certains fûts ont été remplis à des titres alcooliques différents et des fûts provenant du monde entier ont été utilisés, même utilisant du bois en provenance d’états américains non considérés comme producteurs de fûts.

Au niveau de l’entrepôt, de nombreuses possibilités de stockage ont été également expérimentées, à des étages différents, plus ou moins soumis aux conditions climatiques rudes du Kentucky. L’idée était de voir comment le bourbon évoluait en fonction du positionnement des fûts.

Evidemment, certaines expériences n’ont pas été concluantes, comme par exemple l’utilisation de tout petits fûts pour la finition du bourbon (5, 10, 15 et 55 gallons).  En 2012, suite à de multiples déceptions, l’expérience a été arrêtée.

Conscient que l’on apprend toujours de ses erreurs, Harlen Wheateley, maintenant maître-distillateur, affirme que l’acquisition de ces 5.000 fûts originaux va permettre des expérimentations plus ciblées sur les limites du bourbon.  Des centaines d’expériences potentielles sont déjà sur papier et vont être discutées, une par une, en équipe, afin de déterminer lesquelles sont réalisables et risquent de sortir de nouveaux bourbons d’exception.

Buffalo Trace va continuer à proposer ses embouteillages expérimentaux plusieurs fois par an.  Le prochain est d’ailleurs déjà prévu pour la fin du printemps.

Pat – Whisky Explorer

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Review #85 : Teeling Single Grain – release 08/2015

Les single grains étant assez rares en Irlande, il faut profiter de chaque opportunité pour les déguster.  La grande majorité de la production sert au blending.
Ici, lors de la dégustation irlandaise qui a suivi la Saint-Patrick de cette année, c’est un Teeling qui nous a, judicieusement, été présenté.

Peu d’informations circulent sur la durée de maturation, par contre nous savons qu’elle a été faite, du remplissage à l’embouteillage, en anciens fûts de cabernet sauvignon provenant de Californie. Le résultat sort un peu de l’ordinaire, avec des notes relativement épicées pour un single grain.

Plusieurs cuvées sont embouteillées chaque année.  Celle que j’ai testée a été mise en bouteille en août 2015.

Notons que le produit a été désigné « meilleur single grain irlandais » aux World Whiskies Awards en 2014… 
Vu la légèreté de la concurrence, c’était quasiment gagné d’avance. Mais soyons bon chevalier en affirmant que le mérite est bien là.

Le prix de vente du Teeling Single Grain était d’environ 47 euros lors de la dégustation.  Le nectar est disponible chez notre partenaire commercial : Aux Mille Saveurs (Mons, Belgique).

La dégustation

Robe : Cuivre profond (1.0)

Nez : assez riche et doux, proche du bourbon.  Quelques agrumes se mélangent à des notes chocolatées pour laisser la place à des arômes herbacés.

Bouche : onctueuse et riche, alliant le caramel aux fruits du verger.  Pas mal de tannins et d’épices  à la deuxième gorgée, mais sans toutefois être dérangeants.

Finale : mi-longue, asséchante, à la fois sucrée et tannique, avec une persistance d’épices.

Un whisky que je qualifierais de « bourbon épicé », au style doux et fruité.  Un maître-achat d’un excellent rapport qualité/prix.

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Compass Box - The Circus

 

Fiche produit

Pays : Ecosse
Embouteilleur : Compass Box
Type : blend
% APV : 49%
Sortie : mai 2016
Edition limitée à 2.490 bouteilles pour le monde entier.
Prix recommandé (au R-U lors du lancement) : €235

Compass Box nous a souvent gratifiés des meilleurs blends disponibles sur le marché.  En voici un nouveau, « The Circus », faisant référence au film muet de Charlie Chaplin, tourné en 1928.
Pour cette commémoration, le maître-blender a marié des single malts et des single grains assez âgés et les a laissé maturer ensemble durant plusieurs années. Cette « recette » devrait  nous faire lever les yeux vers le ciel et découvrir de nouveaux horizons, à l’instar d’une phrase célèbre du film de Charlie Chaplin « Si vous cherchez des arcs-en-ciel, regardez vers le ciel ».

D’après l’embouteilleur, « The Circus » est souple, opulent et nous apporte un caractère orienté fruits secs, avec des notes d’amande et de noisette.

Dès le mois de mai, « The Circus » sera disponible chez les meilleurs cavistes européens, pour, ensuite, être distribué aux Etats-Unis à partir de juin.

Le prix recommandé semble un peu rédhibitoire, mais ce nectar s’adresse principalement aux connaisseurs et inconditionnels de Compass Box, surtout vu le nombre limité de bouteilles disponibles.

Pat – Whisky Explorer

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Review #84 : Glenfiddich 15 Years Old Distillery Edition

 

L’une des plus populaires des marques de single malts scotch whiskies a eu la bonne idée de sortir, il y a quelques années, une version, disons « brut de fût » ou plutôt « à haut niveau d’alcool », de 15 ans d’âge, qui sort des traditionnels nectars que l’on peut trouver, pour la plupart, en supermarché, ou, du moins, sans devoir chercher trop longtemps…

Au départ, le « Distillery Edition » était réservé à la vente, sur place, à la distillerie, et sur certains marchés des boutiques hors-taxe.
Pour notre plus grand plaisir, Glenfiddich a décidé de libérer plus largement ce nectar, ce qui m’a permis de le déguster il y a quelques semaines.

Le whisky embouteillé est constitué d’un assemblage de vieillissements en anciens fûts de bourbon et de sherry Oloroso, quasiment moitié-moitié.  Ce n’est pas un véritable brut de fût car, pour pouvoir faire dans la quantité, et mettre ce produit dans sa gamme standard, il a fallu couper à 51% APV, juste pour assurer l’uniformité du produit pendant des années.

Alors, si je vous dis que cette « petite merveille » se vendait pour moins de 55 euros (même plus proche de 50), dans ma région, en janvier 2016, je peux vous garantir que vous en avez pour votre argent.

La dégustation

Robe : ambre (0.7)

Nez : frais et super délicat, aussi floral qu’épicé, avec des notes de vanille, d’amande, de noisette, de caramel, le tout dans un parfait équilibre.

Bouche : On note tout de suite une certaine corpulence, avec un mélange de fleurs et de fruits, tout en douceur malgré la présence de notes poivrées.  A la fois boisée et assez crémeuse, amenant des arômes vanillés, de cannelle et d’un peu de miel. Les 51% d’alcool passent sans problème, sans anesthésier.

Finale : dégage une chaleur persistante, en douceur, en longueur et … en épices.

Un nectar complet, intense et robuste, plein d’expression et superbement équilibré. Un rapport qualité/prix sans équivoque. Excusez mon excès enthousiasme…  c’est l’un de mes coups de cœur du moment.

Pat – Whisky Explorer

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Hepburn’s Choice 2016 - 1

Hepburn’s Choice est une marque de Hunter Laing & Co, relativement récente, et qui a pour but de valoriser, sous forme d’un embouteillage indépendant, des distilleries moins connues.

La gamme est déjà bien fournie, avec des nectars exceptionnels, mais relativement jeunes. La plupart ne dépassent pas les 12 ans, à quelques exceptions près. Il s’agit exclusivement de single casks.  Leur disponibilité est donc limitée.

La gamme se développe désormais d’avantage, avec trois Speyside : un Auchroisk 12 ans, un Dailuaine 8 ans et un Inchgower 8 ans.

Toute la série titre 46% APV et est réputée non-filtrée à froid et non colorée artificiellement.

Auchroisk 12 ans

L’une des plus jeunes distilleries d’Ecosse (1974) produit à 90% pour l’assemblage de blends (J&B).  La majorité des nectars restants sont commercialisés par des embouteilleurs indépendants.
C’est actuellement la propriété de Diageo.

Fûts : 100% bourbon (refill)

Pour le 12 ans, voici les notes officielles de dégustation :

Nez : fumée, poivre, éléments minéraux et terreux.  Agave,chilli et poivre blanc.

Bouche : surprenantes notes de pêches, fumée, foin, cuir, toujours les éléments minéraux et terreux, le chilli et le poivre.

Finale : longue et épicée

Dailuaine 8 ans

La distillerie de Dailuaine tourne à 98% pour alimenter les blends de Johnnie Walker.  Les 2% restants sont commercialisés en single malts.  Autant dire que le nectar ne court pas les rues.  Il faut donc profiter de quelques embouteillages indépendants pour s’en procurer.  Comme Anchroisk, la distillerie appartient à la multinationale Diageo.

Fûts : bourbon + sherry

Nombre de bouteilles disponibles : 391

Prix indicatif : £40

Notes officielles de dégustation de la version 8 ans qui nous intéresse :

Nez : agrumes légères avec un peu de banane, de raisins et de massepain.  Pamris les différentes notes, apparaissent des saveurs de cerise et de noisette.

Bouche : un peu différente du nez, avec de la pêche, des abricots et de la vanille

Finale : moyenne et épicée

Inchgower 8 ans 2008

Un peu plus petite, en volume de production, que les deux distilleries précédentes, Inchgower intervient à des proportions différentes, dans les blends de Bell’s (la majorité), White Horse et Johnnie Walker.  Ici, c’est moins de 1% de la production qui sort en single malt.  Même les embouteillages indépendants de Inchgower sont rares.

Fûts : bourbon + vin

Nombre de bouteilles disponibles : 395

Prix indicatif : £40

Pat – Whisky Explorer

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Review #83 : Irish Single malt 15 Years Old / 2000 The Nectar

Voici un nectar qui m’a positivement surpris.  Il m’a été présenté lors de ma dernière soirée irlandaise par l’un des ambassadeurs de « The Nectar », importateur belge de spiritueux.

Peu d’informations sont disponibles sur le whisky proprement dit.  Nous savons juste qu’il a été acheté chez Teeling et provient de la distillerie Bushmills en Irlande du Nord.

C’est donc logiquement une triple distillation.  La maturation a été faite à 100% en anciens fûts de bourbon.

Le spirit est sorti de l’alambic en 2000 et l’embouteillage a été fait en 2015, en brut de fût.

Lors de la dégustation, il était vendu aux alentours de 95 euros.  Il est encore disponible auprès de notre partenaire commercial : « Aux Mille Saveurs » à Mons.

La dégustation

Robe : paille claire (0.2)

Nez : discret dans un premier temps, pas d’agression de l’éthanol malgré les 55.3% APV de ce brut de fût. Une certaine fraicheur allie les fruits exotiques assez présents avec des notes florales et épicées.  Arômes boisés en fin de nez.

Bouche : surprenante de corpulence, très aromatique, grasse et bien ronde. Mélange subtil de vanille et de fruits, non sans un peu d’amertume qui ne dérange en rien.  Les épices sont bien présentes également.

Finale : mi-longue, boisée, épicée et fruitée.

Le riche équilibre d’épices et de fruits qui nous accompagne tout le long de la dégustation en fait un whisky que je qualifierais d’exceptionnel.  Le prix assez élevé me semble largement justifié au vu de la qualité.

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The Epicurian (Douglas Laing)

Fiche produit

Pays : Ecosse / Lowlands
Distributeur : Douglas Laing
Type : blend
% APV : 46.2 %
Sortie : avril 2016
Prix de vente sur le site de Douglas Laing lors de sa sortie : £ 37 / € 46

Après avoir été reconnu comme la marque la plus innovante de 2016 aux World Whiskies Awards, Douglas Laing annonce la sortie d’un nouveau nectar dans sa gamme de « Regional Malts ».

Faisant suite à Timorous Beastie (Highlands), Scallywag (Speyside), Rock Oyster (Islands) et Big Peat (Isay), voici « The Epicurian », représentant les Lowlands.

Il s’agit d’un mariage des meilleurs malts provenant des côtes est et ouest de l’Ecosse, donnant, au final, un nectar aux notes d’agrumes et d’orge, aux tendances florales et herbacées. Vu le nombre restreint de distilleries dans les Lowlands, les connaisseurs auront vite fait de deviner quells single malts interviennent dans le mélange.

Le nom fait référence à l’histoire d’un homme de Glasgow durant les années ’30, bon vivant, connu pour ses animations de fêtes et surtout comme « le » connaisseur de l’époque dans le domaine de la gastronomie et des boissons.

Attention de ne pas confondre ce nouveau blended malt avec un autre, portant le même nom et provenant du même embouteilleur.  Celui-là est présenté sous forme de flasque en céramique et contient au moins 10% de whisky de grain et ne titre que 43% APV.  Rien à voir avec notre nouveau whisky 100% malt et 100% Lowlands.  Bien qu’encore disponible sur quelques sites de vente en ligne, l’autre version n’est plus proposée sur le site officiel de la marque, sans doute pour éviter l’amalgame.

Cerise sur le gâteau : Douglas Laing organise un concours pour gagner l’une des quatre bouteilles de « The Epicurian » en or.  Concours réservé aux résidents européens, valable du 18 avril au 15 mai 2016.  Les gagnants seront  avertis par e-mail.
Rendez-vous sur Facebook...

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Image : Douglas Laing

Review #82 : Balblair 2005 – batch # 1

Sorti en décembre 2015, le Balblair 2005 est destiné à remplacer le 2003 dans la gamme courante.

J’ai récemment évalué le Balblair 2003 (voir ici) et la version 1999 batch #2 (voir ici).  Ce vintage 2005 est, pour moi, le plus facile à boire des trois.

Issu de la 2^ème plus grande distillerie d’Ecosse, le nectar a mûri pendant 10 ans en anciens fûts de bourbon, en deuxième remplissage, ce qui explique sa couleur naturelle relativement claire.

En janvier 2016, lors de ma dégustation, le prix du Balblair 2005 se situait entre 50 et 55 euros.

La dégustation

Robe : or clair (0.3)

Nez : fruité (pommes et poires) et floral, avec des notes chocolatées très agréables.

Bouche : les fruits se confirment, mais plutôt des agrumes, contrairement au nez. Notes de vanille et de caramel et caractère assez épicé, le tout dans un excellent équilibre.

Finale : mi-longue et légèrement épicée.

Un nectar qui doit plaire à la majorité car il est bien équilibré, sans trop de complexité.  Assez représentatif des produits de la distillerie. Et son prix « démocratique » en fait un whisky au rapport qualité/prix très intéressant.

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Coopers Craft Kentucky Straight Bourbon

 

Fiche produit

Pays : USA / Kentucky
Distributeur : Brown-Forman
Type : bourbon
NAS
% APV :41.1 %
Sortie : été 2016
Prix recommandé aux USA lors de sa sortie : $30 / €27 pour 750 ml

Depuis plus de 20 ans, aucun nouveau produit n’est sorti des distilleries de Brown-Forman, connu surtout pour son Jack Daniel’s.

Dès cet été, un nouveau bourbon sera commercialisé sous la nouvelle marque Coopers’ Craft.  Il ne sera seulement disponible que dans certains états américains, principalement les états du sud.

Le bourbon embouteillé sera âgé entre 4 et 6 ans. Le titre sera revu à la baisse par rapport à Woodford Reserve et Old Forrester, pour atteindre les 41.1% APV. Coopers’ Craft sera désormais le produit d’appel, l’entrée de gamme, de Brown-Forman.

Le nouveau nectar sera produit à Louisville à partir d’une formule un peu différente de Old Forrester.  En effet, Coopers’ Craft contiendra un peu plus de maïs et moins de seigle que son frère, ce qui lui donnera un profil un peu moins épicé. Le bourbon subira une filtration spéciale au charbon de bois de bouleau et de hêtre, lui conférant, après maturation, une grande douceur et des notes boisées.

Il est clair que le nouveau produit souligne l’importance du bois dans la confection d’un bon whiskey.

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Review #81 : The Irishman 12 Years Old

 

Depuis septembre 2013, l’embouteilleur indépendant The Irishman sort, chaque année, 6000 bouteilles de son 12 ans d’âge.

Le nectar provient de la distillerie Bushmills, ou il a été distillé trois fois.
Ensuite, il a muri pendant au moins 12 ans dans d’anciens fûts de bourbon re-toastés, en premier remplissage.

Le produit dégusté est celui qui a été embouteillé en 2014.  La version NAS de The Irishman a déjà fait l’objet de mes notes de dégustation ici.

Son prix approchait des € 70 au moment de la dégustation.

Il est en vente auprès de notre partenaire, « Aux Mille Saveurs » à Mons (Belgique).

La dégustation

Robe : sherry Amontillado (0.9)

Nez : A la fois doux, sucré, vanillé et malté. Un peu de bois brûlé associé à des épices et des notes fruitées

Bouche : fraîche, riche en arômes et, selon l’expression d’un de mes amis, effet « Kiss-Cool », doux au début, puis explosion d’épices piquantes. Confirmation de la vanille et des fruits, plutôt exotiques.  Notes de céréales.

Finale : mil-longue et épicée (un peu de trop)

Un nectar que je qualifierais à la fois de complexe, de doux et d’onctueux.  Dommage pour cette présence explosive d’épices qui gâchent un peu le plaisir.

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Springbank 16 Years Old Single Cask

Fiche produit

Pays : Ecosse / Campbeltown
Producteur : Springbank Distillery
Type : single malt
Age : 16 ans
% APV : 54.2 %
Sortie : 14 avril 2016
Edition limitée à 540 bouteilles
Prix recommandé : £85 / €107

Faisant suite au 16 ans récemment sorti, le « Local Barley » (voir mon article ici), les fans de de Springbank seront heureux de voir la sortie d’un nouveau single cask de 16 ans, fresh sherry cask, en brut de fût.

La mauvaise nouvelle est qu’elle est strictement limitée au marché du Royaume-Uni.

La mise en vente a débuté ce matin, directement à la boutique de la distillerie. Dès le 20 avril, une bonne partie des bouteilles seront vendues un peu partout dans le Royaume-Uni.

Avis aux inconditionnels de Springbank qui ont la chance de voyager en Grande-Bretagne avant fin mai…

Notes officielles de dégustation (provenant de la distillerie)

Nez : fruits noirs, dattes, prunes, noisettes grillées, noix, raisins, et odeur typique des entrepôts en dunnage

Bouche : forte influence du sherry,  notes de noisettes qui confirment le nez, fumée de barbecue.  Caractère costal et salin avec des arômes d’allumettes brûlée.

Finale : sèche, avec des notes de cannelle et très addictive.

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Review #80 : Jefferson’s Straight Bourbon Whiskey

 

Pour un peu moins de 50 euros, voici l’entrée de gamme de la marque Jefferson’s.
C’est en 1997 que la marque a été créée, et, depuis, a multiplié ses « très petites cuvées », qui en font sa spécialité.

Jefferson’s  n’a pas de distillerie propre, mais achète des bourbons produits un peu partout dans le Kentucky, les assemble et les embouteille chez McLain & Kyne Distillers.

Le bourbon commercialisé par Jefferson’s  est composé à 60% de maïs, 30% de seigle et 10% d’orge malté.  Il est très légèrement fumé.  Il marie 4 types de bourbons différents, âgés entre 6 et 10 ans.  Le résultat final donne un bourbon qui, d’après certains, se rapproche du cognac.
Le produit est assez artisanal, grâce, entre-autre à un embouteillage manuel.

Chaque cuvée est limitée à 8 à 12 fûts, ce qui est peu compte tenu de la disponibilité du produit partout dans el monde.

Notons que le bourbon Jefferson’s  a été récompensé à plusieurs reprises lors de concours internationaux.

La dégustation

Robe : or profond (0.8) – coloration artificielle

Nez : frais et aromatique, complexe, vanillé et épicé.  Légère fumée et notes boisées (chêne) et de caramel.

Bouche : Puissante, lisse et douce, certaine finesse, avec l’incontournable vanille très présente. En même temps floral, fruité et boisé. La fumée est à peine perceptible.

Finale : courte et sèche.

Un bourbon assez facile à boire, manquant d’un peu d’équilibre mais d’une complexité indéniable. Ce n’est toutefois pas mon préféré. En dégustant un bourbon, je recherche avant tout de la simplicité, où l’on retrouve bien le sucré du maïs, par exemple, et non une telle puissance. Je suis persuadé que les autres produits de la marque seront plus concluants.  A suivre…

Pat – Whisky Explorer

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Quel est le whisky préféré du Capitaine Haddock ?

Les fans de Tintin auront tout de suite donné la bonne réponse : le Loch Lomond.

A croire qu’Hergé était sponsorisé par cette marque de whisky, on la voit apparaitre dans plusieurs albums, principalement dans les mains du Capitaine Haddock, mais aussi fort apprécié par Milou.

C’est dans « L’Ile Noire » que la marque  apparait pour la première fois, à plusieurs reprises.
Ainsi, nous voyons clairement une publicité affichée au mur d’une auberge écossaise, et Milou se délecter des quelques gouttes de Loch Lomond whisky qui s’échappent d’un tonneau.
Dans le même livre, nous voyons Tintin assis sur un wagon de train aux couleurs de la marque.  Toutefois, lors de sa première édition, le wagon contenant du Johnnie Walker… L'explication est simple, la distillerie de Loch Lomond n'a ouvert qu'en 1965...



1944                                                                     1966

Dans "Tintin et les Picaros", un sort jeté par ce bachi-bouzouk de Professeur Tournesol va chambouler à tout jamais l’intérêt du capitaine Haddock pour le whisky.
Loch Lomond  apparait à plusieurs reprises, notamment avant le départ pour leur aventure, le capitaine se sert un verre de whisky au château de Moulinsart.  Un verre qu’il ne va pas du tout apprécier…  Le Capitaine Haddock découvre également une bouteille de ce whisky en pleine jungle.  Enfin, lors du carnaval de los Dopicos, Loch Lomond apparait comme "la" boisson du moment…

Dans ce livre, la marque est plutôt présentée de façon negative, associée à une forme de dictature, et même utilisée comme "arme" contre les guerilleros. Sans doute une prise de position de l'auteur contre la puissance croissante des grandes marques, déjà sensible à l'époque.

 

 

 

Dans le controversé Tinitin et l’AlphArt, une bouteille de Loch Lomond apparait dans un cauchemar du Capitaine haddock, au tout début du livre, lorsqu’il rêve que Bianca Castafiore lui amène le petit-déjeuner, une bouteille de whisky, qu’il est incapable de boire depuis ses aventures chez les Picaros.

Le whisky fait partie intégrante du personnage de Haddock.  On le retrouve dans de nombreux volumes des Aventures de Tintin.  Par exemple, lorsque le capitaine prépare son sac à dos en le remplissant de bouteilles de whisky dans « Tintin au Tibet », ou dans « On a marché sur la Lune », quand il se bat avec une boule de whisky qui s’est échappée de son verre à cause de l’apesanteur.

 

 

Un petit clin d’œil à Hergé et à son œuvre, bourrée d'indéniables qualités…
Qu'on se le dise, mille sabords !!!

"Si vous êtes déprimé, si le temps vous semble long,
un seul remède "Loch Lomond" - Tintin et les Picaros.

Pat Whisky Explorer