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vendredi 31 mars 2017

Review #225 : Gordon & MacPhail – Q Project – Ledaig 2007-2017

Review #225 : Gordon & MacPhail – Q Project – Ledaig 2007-2017


Comme promis, le troisième nectar de la gamme Q Project est sorti des entrepôts de Gordon & MacPhail en mars.
J’avais eu l’occasion de le goûter en avant première lors du Whisky Live de Spa en février, en fait, une version légèrement diéfférente de l’embouteillage au niveau du taux d’alcool.
L’échantillon que j’ai goûté titrait 56.9 % APV alors que l’embouteillage définitif du single cask 138 a été fait à 56.2 % APV.  L’échantillon ne provenait pas d’une bouteille mais bien d’un flacon étiquetté de 10 cl.  C’est donc bien celui-là qui fait l’objet de mes notes de dégustation et non celui tiré de la nouvelle bouteille.

Voici donc un superbe Ledaig de 10 ans (distillé le 07/02/2007 et embouteillé en février 2017), mûri exclusivement dans un hogshead de sherry (si si, ça existe) en deuxième remplissage, et dont 301 bouteilles ont été extraites.  Comme le veut la tradition de Gordon & MacPhail, le nectar est embouteillé au naturel sans filtration à froid ni coloration artificielle.
Comme chacun le sait, Ledaig est distillé par Tobermory, sur l’île de Mull, et a une tendance assez fumée, sans être tourbé pour autant.

La dégustation
Robe : paille claire  (0.2)

Nez : la fumée domine d’emblée, rattrapée par des notes très fruitées, de banane et de chocolat.  Le nectar s’annonce très doux.
Bouche : la fumée est bien là, mais elle est bien équilibrée avec des arômes sucrés, des fruits tropicaux et une légère tendance sherry. Si la tourbe est là, elle passe inaperçue car il y a une absence totale de terre ou même d’acidité.  Par contre, la complexité est intensifiée par des notes finales de miel, de réglisse et, enfin, quelques arômes maritimes, iodés, mais assez discrets.

Finale : mi-longue, très douce, toujours aussi complexe et avec une très légère touche épicée à la fin.
Je me découvre un certain intérêt croissant pour cette distillerie et en particulier ce qui en sort sous le nom de Ledaig.
J’ai été agréablement surpris en découvrant ce single cask que je qualifierais d’exceptionnel, au vu de sa complexité et de son équilibre. Je vais d’ailleurs, m’empresser d’acquérir une bouteille de ce nectar.  Didieeeeeeer ????


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mercredi 29 mars 2017

Review #224 : Cadenhead – Small batch – Clynelish 21 Years Old – Christmas Edition of The Nectar


Review #224 : Cadenhead – Small batch – Clynelish 21 Years Old – Christmas Edition of The Nectar

A ne pas confondre avec une édition sortie en même temps par Cadenhead en son nom propre (51.6 % APV, 792 bouteilles), voici un embouteillage spécial Noël 2015 pour l’importateur belge The Nectar.
Titrant 50.4 % APV et limité à 222 bouteilles, réservées pour le marché belge, le nectar a été distillé en 1992 et embouteillé en 2014, après 21 ans de maturation exclusivement en bourbon hogshead.

Assez fan de Clynelish au départ, je n’ai vraiment pas été déçu par cette version
Encore un excellent choix de The Nectar pour leurs embouteillages spéciaux.

La dégustation
Robe : vieil or  (0.6)

Nez : assez puissant avec des notes fruitées très marquées, prinicpalement des fruits exotiques, le tout agrémenté de notes vanillées, d’une pointe d’iode et de caramel au beurre salé.
Bouche : attaque super douce, ronde et grasse. On y retrouve les arômes découverts par le nez, vanille, agrumes, légère fumée, auxquels viennent s’ajouter quelques notes poivrées et un peu terreuses. Bizarrement, même s’il est présent, le marqueur « cire » typique de la distillerie se fait assez discret

Finale : longue et asséchante, les agrumes s’estompent assez vite pour laisser la place à une légère amertume laissée par la fumée.
J’ai volontairement tapé haut dans ma cotation pour ce whisky qui, pour moi, frôle la perfection en matière de complexité, d’équilibre et de corpulence.  Je n’ai pas eu accès au prix, mais j’imagine qu’il doit se situer entre 150 et 200 euros, si, toutefois, on trouve encore des bouteilles remplies…

Pat Whisky Explorer
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lundi 27 mars 2017

Review #223 : Glen Garioch – Renaissance Chapter 2


Review #223 : Glen Garioch – Renaissance Chapter 2

Deuxième opus, sur les 4 prévus, d’une série de nectars distillés la même année, assemblés de la même manière, mais maturés à chaque fois une année supplémentaire.
Il y a quelques temps, je vous parlais du chapter 1, âgé de 15 ans et sorti e 2014, voici maintenant le 2nd chapter, âgé de 16 ans et embouteillé en 2016.

L’idée est de montrer l’évolution d’un single malt identique durant 4 années.
Ayant pu re-déguster le chapitre 1 récemment, je les trouve tous les deux assez similaires.

La dégustation
Robe : vieil or  (0.6)

Nez : dominance fruitée, pommes, poires et fruits secs, légèrement épicée avec de notes de malt, de vanille, de caramel et de miel
Bouche : Plus épicée que le nez, mais toujours aussi fruitée, avec, cette fois des agrumes, de l’orange. Aromes de crème vanille et de caramel.

Finale : longue, asséchante, fruitée et épicée jusqu’au bout
Je crois qu’il faudra vraiment refaire un line-up complet des 4 chapitres quand ils seront tous sortis. A priori, pour moi, rien de très différent dans cette deuxième édition, peut-être un peu plus épicée.  Rendez-vous en 2018 pour un line-up spécial « Renaissance ».


Pat Whisky Explorer

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jeudi 23 mars 2017

Review #222 : Spey - Tenné


Review #222    : Spey - Tenné


La Speyside distillery n’est pas la plus connue de la région.  Elle appartient à Harvey’s Of Edinburgh Ltd, basée à Glasgow.
La gamme Spey propose des produits originaux, comme ici, avec le Tenné, ou l’affinage est assuré pendant 6 mois en anciens fûts de porto tawny après un murissement en anciens fûts de bourbon.

L’édition est annoncée comme limitée, mais la cuvée prévoit quand même 18.000 bouteilles. C’est la bouteille 16427 qui a été ici dégustée.
Il s’agit d’un multi-vintage dont les plus jeunes nectars ont minimum 8 ans.
Pour une quarantaine d’euros, on a un nectar de qualité et très abordable. Pour ce que ça vaut, il a reçu une cote de 90% dans la Bible du Whisky 2016.

Plus tard, je présenterai le « Truitina » et une édition spéciale du Spirit of Speyside Whisky festival 2016.
La dégustation

Robe : or profond (0.8)
Nez : discret, très frais et fruité, des fruits du verger principalement.

Bouche : puissante, rafraichissante et sucrée, fruitée à souhait.  On reconnait la signature du porto. Des notes de vanille et de chocolat rajoutent encore de la gourmandise au nectar. Une légère vague épicée vient équilibrer les notes sucrées, donnant, au passage, une certaine complexité.
Finale : mi-longue, toujours pleine de fruits et notes gourmandes.

Une belle découverte, lors du Whisky Live Belgium, grâce à Yohann, la personne qui m’a donné le goût au whisky il y a quelques années et qui n’est autre que l’importateur belge des produits de la Speyside Distillery (entre autres). 
Une rumeur court qui me dit que certains de ses produits pourraient venir renforcer la collection de notre partenaire commercial, sous peu…  à suivre !
Pat Whisky Explorer

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mercredi 22 mars 2017

Review #221 : Glenrothes – 2006-2016 – single cask #5462 – Whisky Live Belgium 2017


Review #221 : Glenrothes – 2006-2016 – single cask #5462 – Whisky Live Belgium 2017

A l’occasion du Whisky Live Belgium qui s’est déroulé en février dernier, Glenrothes a sorti un des rares single casks de son existence.
En effet, la plupart des embouteillages de cette distillerie, en officiel ou en indépendant, se font avec une dilution à 46 ou 43% APV.

Distillée en 2006 et embouteillé en 2016, cette version brute de fût est issue d’un sherry butt, dont 252 bouteilles ont été émises…  enfin, non…  il y en a eu en tout 627 bouteilles… dont 375 ont été « subtilisées » pour un embouteillage au nom de Mark Vandenberghe, ambassadeur belge de Glenrothes (pour son propre magasin), qui se targue d’avoir sélectionné le fût lui-même…  En fait, c’est Ronnie Cox, Brand Heritage Director de Glenrothes qui l’a sélectionné…  Il nous en parle dans l’interview que vous trouverez à la fin de cet article.


Notons une part des anges très limitée car, après dix ans, il titre encore 66.9% APV.
La dégustation

Robe : vieil or  (0.6)
Nez : les épices s’annoncent dès le départ équilibrées par des notes de caramel, chocolat, vanille, cassonade.

Bouche : piquante et (trop) épicée, huileuse, avec des arômes de vanille, d’agrumes, un peu de cuir.  L’alcool est bien intégré car il ne gêne pas la dégustation. Abondance de poivre et de gingembre.
Finale : longue et piquante, pleine de punch.

Un whisky viril et riche en émotion.  Si vous aimez cette sensation piquante persistante, foncez, vous en aurez pour votre argent.  Sinon, ce Glenrothes fait partie de ceux dans lesquels je rajouterais quelques gouttes d’eau pour adoucir un peu le palais. Je lui reconnais pas mal de qualités mais il est définitivement trop épicé pour moi.

N'oubliez pas la petite vidéo ci-dessous...⇊⇊⇊

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lundi 20 mars 2017

Review #220 : Elements of Islay – Bw4


Review #220 : Elements of Islay – Bw4

J’en parle suffisamment pour ne plus présenter Speciality Drinks et sa superbe gamme Elements Of Islay.

Nous sommes ici à Bowmore, pour cette quatrième version de ce single malt, issu d’une sélection de fûts, des bourbon hogsheads, dont quatre contiennent des nectars distillés dans les années ’90 (2 en 1995 et 2 en 1996).

L’embouteillage se fait en brut de fût sans coloration artificielle. Comme nous les aimons. 
 
La dégustation
Robe : or jaune  (0.5)

Nez : assez fermé au départ, s’ouvre après une dizaine de minutes et un léger réchauffement dans la paume des mains. Légère brise de mer agrémentée de notes fruitées, d’agrumes et de fruits tropicaux. Un peu de chocolat vient adoucir le tout.
Bouche : bien ronde, légère fumée, un peu d’épices, très « bourbon » avec la vanille et le miel, puissante en alcool mais pas dérangeante, très fruitée (fruits exotiques et agrumes). La tourbe n’est pas flagrante mais elle est bien là. Sur la fin, apparaissent des notes anisées. On oublie complètement l’aspect maritime du nez.

Finale : longue, chaleureuse, persistance de l’alcool et des notes fruitées, plutôt des fruits compotés.  La tourbe et la fumée deviennent rapidement imperceptibles.
J’ai lu, dans d’autres notes de dégustations que quelqu’un définissait ce nectar comme de l’orangeade sous stéroïdes... pas mal comme image, et assez proche de ce qu’on peut ressentir lors de la dégustation, le sucre en moins. On peut s’attendre à plus de fumée et de tourbe venant de Bowmore, mais c’est aussi bien comme ça. Je suis globalement assez satisfait. C’est une autre manière de découvrir le Bowmore d’il y a 20 ans, comme on le faisait à l’époque.

Pat Whisky Explorer
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vendredi 17 mars 2017

Review #219 : Gordon & MacPhail – Q Project – Highland park 2001-2016

Review #219 : Gordon & MacPhail – Q Project – Highland park 2001-2016

 
Après le Tormore de la semaine dernière, voici le deuxième nectar de la gamme Q Project de Gordon & MacPhail. J’ai, en fait, inversé les sorties car ce Highland Park est le tout premier produit de la nouvelle série.
Comme pour les autres produits de cette gamme, le nectar est embouteillé en brut de fût, au naturel, sans coloration ni filtration à froid.
La maturation a été faite dans un unique fût de bourbon en premier remplissage.


La distillation date du 16/10/2001 et l’embouteillage a été fait en août 2016. Le n° du fût est le 3001 et le nombre de bouteilles extraites est limité à 196.
Les bruts de fûts sont relativement rares pour Highland Park, sans doute à cause de la puissance de son caractère.  Il faut dire qu’ici on est bien servi.  Avis aux amateurs de whisky viril…  les autres doivent préparer leur pipette d’eau…

La dégustation
Robe : vieil or  (0.6)

Nez : le fruit domine la première inspiration, des agrumes principalement, suivi par des notes très légèrement fumées et de céréales grillées. Ensuite, apparaissent des notes de vanille et de miel.  Pas d’agression alcoolique au nez
Bouche : explosion d’épices (poivre…), très piquantes, heureusement contre-balancées par des notes plus douces de chocolat et de vanille. Les fruits sont bien là, plus sur des fruits tropicaux que des agrumes. La fumée reste discrète.  Un peu de menthol donne une certaine fraîcheur.  Quelques gouttes d’eau rendent le nectar plus accessible, surtout au niveau du piquant.

Finale : mi-longue, super poivrée, (trop) piquante, finalement il ne reste que cette gêne au fonde de la bouche. Très légère fumée, étonnant pour un HP…
Je suis assez mitigé sur ce choix de G&M, car il s’adresse à une catégorie de dégustateurs avertis, habitués à cette puissance et à ce piquant persistant. Le nectar fait partie de ceux auxquels il faut vraiment rajouter quelques gouttes d’eau pour pouvoir l’apprécier pleinement, même si ce n’est pas dans mes habitudes.

Pat Whisky Explorer
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mercredi 15 mars 2017

Review #218 : Signatory Vintage – Glenlossie Vintage 1992 – 10 ans de “The Nectar”


Review #218 : Signatory Vintage – Glenlossie Vintage 1992 – 10 ans de “The Nectar”
 
Pour ses 10 ans en 2016, The Nectar a fait embouteiller pas mal de single malts en son nom.  C’est le cas avec ce Glenlossie distillé le 18/11/1992 et embouteillé, en single cask (n° 3455), le 06/09/2016, après un séjour de 23 ans dans un bourbon hogshead. L’édition est limitée à 274 bouteilles et est réservée au marché belge.
Nichée au cœur du Speyside, la distillerie Glenlossie n’embouteille pas en son nom propre.  99% de sa production part dans les assemblages de blends.  Il faut donc compter sur les indépendants pour nous en proposer. Glenlossie est une distillerie assez présente chez Signatory Vintage, qui en embouteille régulièrement plusieurs versions en brut de fût.

Dégustons donc, ce single cask, embouteillé au naturel avec juste une dilution pour l’amener à 46% APV.
La dégustation

Robe : or clair  (0.3)
Nez : assez fermé au début, quelques minutes suffisent pour développer des arômes de vanille, de fruits (agrumes et pomme), de caramel, de céréales et de bois brûlé.  Le tout reste quand même assez discret.

Bouche : hyper doux et malheureusement assez plat.  Léger manque de complexité pour ce nectar de, quand même, 23 ans.  Toutefois, les arômes se marient bien, des épices douces comme la cannelle, des fruits secs comme la noisette, du malt, de la vanille.  Le tout reste bizarrement très sec.
Finale : mi-longue, asséchante, aux accents fruités, de malt et de vanille.

Un nectar très facile à boire, que la plupart des initiés pourraient trouver décevant.  Globalement, il ne m’a pas déplu, mais j’aurais préféré une version brute de fût pour un peu plus de punch.
Pat Whisky Explorer

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lundi 13 mars 2017

Review #217 : Elements of Islay – Peat – Pure Islay


Review #217 : Elements of Islay – Peat – Pure Islay

Cette fois, Speciality Drinks nous fait découvrir un blended malt, qui, à l’opposé des single malts proposés habituellement, intègre la gamme courante.
Deux versions existent, l’une en brut de fût, avec le bandeau vert, et celle dont je vais parler, une version réduite à 45% APV embouteillée sous le nom de « Pure Islay », avec le bandeau rouge.
Chaque cuvée est constituée d’une soixantaine de fûts en provenance de plusieurs distilleries d’Islay.  L’assemblage est réalisé de manière à ce qu’il représente le vrai caractère d’Islay.  Le fait de marier des fûts permet également de corriger les petites imperfections qui peuvent être rencontrées.

Même pour une bouteille de 50 cl, le rapport qualité/prix est exceptionnel car il est vendu pour moins de 40 euros.
Le nectar est disponible chez notre partenaire « Aux Mille Saveurs » à Mons.

La dégustation
Robe : vin blanc  (0.1)

Nez : la fumée est assez légère au début, ainsi que la tourbe.  Notes d’agrumes et un peu de minéralité.
Bouche : fumée d’amblée (bacon fumé, barbecue), de la tourbe ni trop terreuse, ni trop maritime, iodée ou salée… assez légère avec des notes fruitées, agrumes et pomme, mais aussi des arômes chocolatés. L’équilibre se fait avec quelques épices douces.

Finale : mi-longue, persistance de la fumée mais disparition rapide des épices.
Un whisky idéal pour découvrir la tourbe sans ses défauts, un bon compromis pour les néophytes. Speciality Drinks a su trouver le bon assemblage pour présenter Islay à son avantage…

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vendredi 10 mars 2017

Review #216 : Gordon & MacPhail – Q Project – Tormore 1997-2016


Review #216 : Gordon & MacPhail – Q Project – Tormore 1997-2016
 
Il y a quelques semaines, je vous parlais de la toute nouvelle gamme de Gordon & MacPhail, le Q Project (voir ici). Voici mes premières notes de dégustation, celle du Tormore, distillé le 01/10/1997, embouteillé en septembre 2016, un 19 ans, ou, plutôt, un 18 ans, à quelques jours près…
Comme le reste de la gamme, il s’agit d’un brut de fût,  single cask, le n° 6417, et donc d’une édition strictement limitée à 206 bouteilles.  Le nectar est embouteillé au naturel après une maturation dans un fût de bourbon (pas de hosgshead) en refill.

Les embouteillages propres en provenance de Tormore sont assez rares.  A part un 16 ans, je n’en connais pas d’autres en vente actuellement. Rachetée par le groupe Chivas Brothers en 2005, la distillerie produit presque exclusivement pour des blends comme Ballantine’s. Nous devons donc nous tourner vers des embouteilleurs indépendants qui ont réussi à « sauver » les fûts les plus intéressants, pour pouvoir découvrir l’âme de la dsitillerie. 
Merci à Eric Vermeire, qui représente les intérêts de Gordon & MacPhail sur le marché belge, pour les échantillons et les informations.

La dégustation
Robe : vieil or  (0.6)

Nez : un nectar très fruité et épicé s’annonce d’amblée. Les notes dominantes sont celles de fruits exotiques, d’oranges, de girofle, de muscade et de chocolat. Je confirme le menthol annoncé sur l’étiquette, mais ce n’est pas désagréable. Légère touche de malt au deuxième nez.
Bouche : attaque franche des épices, très poivrée, mais super équilibrée par les fruits, les agrumes, le chocolat. Le palais est très chaleureux avec les épices rappelant Noël, la cannelle, le gingembre.  Un peu piquant, mais très agréable.

Finale : longue, toujours très fruitée et épicée, super robuste et riche jusqu’à la fin.
Une nouvelle réussite pour G&M, avec ce nectar plein de qualités gustatives, superbement équilibré, d’une richesse aromatique sans équivoque. Dommage qu’il s’agisse d’une édition limitée…

A suivre avec le Highland Park 2001…

Pat Whisky Explorer

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mercredi 8 mars 2017

Review #215 : Elements of Islay – LG6


Review #215 : Elements of Islay – LG6

Après l’Octomore OC3 noté ici récemment, voici la version 6 de Lagavullin, dans la gamme Elements Of Islay de Speciality Drinks.
Nous tournons ici autour des 50 PPM de phénols avec un whisky réputé le plus terreux d’Islay. La maturation est du 100% bourbon, pendant 5 à 6 ans.
Il a été embouteillé pour le Whisky Show de Londres en 2016.


Son prix relativement intéressant lui donne un rapport qualité/prix exceptionnel. D’autant plus que les embouteillages indépendants de Lagavulin sont très rares.
Il reste l’une ou l’autre bouteille en stock chez notre partenaire « Aux Mille saveurs » à Mons.

La dégustation

Robe : or jaune  (0.5)
Nez : assez fermé au départ, nécessite un peu de temps pour s’ouvrir. Notes de jambon fumé, de tourbe et un peu de salinité. Le fruit prédomine dans des notes assez complexes.

Bouche : attaque franche super fruitée, agrumes, citrons en particulier, un peu acide, riche et très sèche. Caractère assez viandeux et relativement terreux.  L’équilibre des arômes est excellent, permettant de faire passer les 50 PPM de phénols sans problème.  Juste comme j’aime, en fait.
Finale : longue, chaleureuse et assèchante, aux notes de pamplemousse et de jambon fumé.

Tourbe pour tourbe, j’ai mieux apprécié ce LG6 par rapport au OC3, malgré que les caractères soient assez différents.  C’est, pour l’instant, mon produit préféré dans la gamme Elements Of islay.  Mais j’en ai d’autres en réserve…
Au prix proposé, on n’hésite pas…  surtout qu’il n’y en a pas pour tout le monde.

Pat Whisky Explorer
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lundi 6 mars 2017

Review #214 : Arran 12 Years Old – Cask Strength – batch #6


Review #214 : Arran 12 Years Old – Cask Strength – batch #6

La distillerie d’Arran n’est plus à présenter. Elle nous a déjà gratifié de très nombreux nectars exceptionnels dont la réputation n’est plus à faire.
Cette fois, nous parlerons de la traditionnelle version 12 ans, exclusivement disponible en brut de fût. La dernière cuvée en date est la 6ème et a été embouteillée le 26/05/2016.  Comme pour chaque batch, il s’agit d’éditions limitées. Ici, le nombre maximum de bouteilles est de 13.800.

Le nectar est le résultat du mariage savant de trois types de fûts :

-      Sherry butts en 1st fill
-      Hogshead en refill
-      Bourbon barrel en 1st fill

Le bruit court qu’il s’agit des dernières bouteilles de 12 ans en brut de fût.  La distillerie envisagerait de sortir un 12 ans dans sa gamme regular, avec un titre de 46% APV. C’est donc l’occasion de se faire une petite réserve.
A titre d’information, le nectar est en vente chez notre partenaire « Aux Mille saveurs » à Mons.

La dégustation
Robe : or clair  (0.3)

Nez : assez fermé au départ, nécessite une légère oxygénation pour s’ouvrir pleinement. Une fois cette étape franchie, nous découvrons des notes très fruitées, de l’ananas par exemple et des arômes boisés.
Bouche : Le fruit ressort immédiatement, principalement des fruits confits, mais aussi des fruits frais du verger. Des notes épicées viennent donner un peu de peps au nectar, qui divulgue alors ses notes vanillées et maltées. Un peu de tannin nous ramènent au bois perçu par le nez.

Finale : longue, fraîche et poivrée, toujours très fruitée.
Un nectar des îles, mais qui montre un caractère assez proche des Highlands.  Je n’ai pas eu l’occasion de déguster les cuvées précédentes, qui doivent être assez différentes à chaque fois (déjà en degré d’alcool). N’hésitez pas à publier un commentaire si vous avez une comparaison à faire d’un batch à l’autre.

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vendredi 3 mars 2017

Review #213 : Springbank 10 – old label


Review #213 : Springbank 10 – old label

En provenance directe de ma région d’Ecosse préférée, voici l’entrée de gamme de la distillerie Springbank.
Alors que les prix flambent pour les éditions « Local Barley » (par exemple le 16 ans), le noyau de base reste accessible.
Avec un prix inférieur à 60 euros, nous avons déjà un concentré des caractéristiques propres à Springbank, les fruits et une légère tendance maritime.
En 2016, Springbank a décidé de renouveler toutes les étiquettes de sa gamme pour présenter un produite un peu plus moderne.  Toutefois, le nectar embouteillé est réputé être identique à l’ancienne version que nous avons dégustée ici.

Les amateurs peuvent encore trouver quelques bouteilles chez notre partenaire « Aux Mille Saveurs », à Mons.
La dégustation

Robe : maïs  (0.4)
Nez : discret au début et fermé.  Il s’ouvre, après quelques minutes, sur les notes fruitées d’agrumes, de fruits du verger et de vanille.

Bouche : Fraîche et huileuse. Les fruits sont bien présents, plus sur des notes tropicales cette fois.  La douceur du nectar est contrebalancée par des épices comme la muscade et la cannelle. On distingue quelques notes salées, de la vanille et du malt.
Finale : longue, un peu salée, légèrement florale sur la fin, ainsi que des notes boisées.

Une bonne note pour cette entrée de gamme au rapport qualité/prix intéressant. L’équilibre y est mais, malgré les 10 ans de maturation, il a quelques petits défauts propres aux nectars juvénilles.  On aurait aimé un peu plus de complexité, mais pour ça, il faut grimper dans la gamme…
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mercredi 1 mars 2017

Review #212 : Elements of Islay – OC3


Review #212 : Elements of Islay – OC3


Je suis habituellement assez fan de ce que fait Speciality Drinks.  Avec cette version d’Octomore, la 3ème en date, je n’ai pas été déçu.
Je dois avouer que j’avais un peu peur avec le taux de phénols annoncé autour de 150-160 PPM.  Je suis plutôt amateur de whisky légèrement tourbé, du moins au niveau des sensations gustatives.
Nous avons ici un mariage de whiskies en provenance de Bruichladdich, maturés dans différents types de fûts, bourbon et sherry, bien sûr mais aussi des fûts de vin rouge, qui donnent une jolie couleur assez foncée au nectar.  Les  single malts proposés dans la gamme « Elements of Islay » sont relativement jeunes, ici entre 6 et 7 ans, et proposés au naturel, sans filtration à froid ni coloration.

Pour chaque embouteillage, la limite varie entre 5 et 15 fûts, ce qui en fait une édition limitée, même si le nombre de bouteilles émises reste un secret.


Le nectar est en vente chez notre partenaire « Aux Mille Saveurs » à Mons, en quantité limitée…
La dégustation

Robe : reflets dorés  (1.1)
Nez : on s’attend à une effusion de fumée et de tourbe, et bien non, on est plus sur des notes de cuir, de fruits secs et de cacahuète grillée. La tourbe n’apparait qu’en arrière-plan, sous une forme relativement douce et herbacée.

Bouche : la tourbe est plus marquée qu’au nez, mais pas autant qu’on aurait pû s’y attendre.  Il y a clairement eu un phénomène de saturation des phénols qui a permis le développement d’autres arômes, comme des herbes médicinales, un peu de réglisse. Finalement très sec avec un alcool à peine perceptible grâce à un superbe équilibre.
Finale : mi-longue à longue, asséchante et douce.

Je n’ai pas beaucoup d’expérience en Octomore car sa réputation de whisky le plus tourbé au monde fait que je ne vais pas directement le choisir pour une dégustation. Toutefois, en discutant autour de moi lors de ma dégustation, il semblerait que cette version OC3 soit assez différente des Octomore en embouteillage officiel.
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