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lundi 31 décembre 2018

Review #499 : Port Askaig 30 Years Old – 3rd release


Review #499 : Port Askaig 30 Years Old – 3rd release

Pour terminer cette année 2018 en beauté, j’ai choisi de parler d’une pépite que j’ai découverte lors du dernier salon « Spirits in the Sky » de Bruxelles en novembre.
Il s’agit de mon 4ème Port Askaig, après le 100 proof (voir ici), le 15 ans standard (voir ici) et le 15 ans sherry (voir ici), voici le sommet de la gamme, un nectar de 30 ans.

Speciality Drinks ltd, ceux-là même qui nous gratifient de la gamme « Elements of Islay » a, ici, embouteillé 3 fûts en provenance de Caol Ila (c’est vrai, on ne peut pas le dire, mais c’est un secret de polichinelle).  Il s’agit d’un murissement exclusivement en anciens fûts de bourbon. Cette 3ème version est sortie 2015. Elle n’est pas proposée en brut de fût, mais juste un peu réduite.
Le prix est à la hauteur du produit, même si une partie est destinée à payer le coffret luxueux en bois qui est livré avec…

Vu qu’il s’agit d’une édition limitée, c’est le genre de produit qu’il faut goûter dès qu’une occasion se présente.  Je crains que les stocks soient déjà très bas, et que le prix ne continue à grimper.

Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/72244/port-askaig-30-year-old-sms

La dégustation

Robe : or jaune
Nez : superbe, à la fois tourbé et maritime.  La tourbe est plutôt médicinale et est bien équilibrée par des arômes fruités, plutôt sur les fruits tropicaux. Une touche anisée et mentholée vient rajouter de la fraîcheur au nez.

Bouche : riche, huileuse et douce, et, sans surprise, la fumée de tourbe envahit les narines.  Ensuite viennent les notes d’agrumes et de fruits du verger, ainsi que de la réglisse, du miel, de la vanille et du caramel au beurre salé, de l’iode.  On est bien sur Islay… un modèle de complexité et d’équilibre.
Finale : longue, puissante, tourbée, épicée et maritime.

Une cuvée de prestige dans cette gamme de Port Askaig, avec tous les atouts que nous attendons d’un whisky de cet âge et de cette qualité. A découvrir !
Pat Whisky Explorer

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vendredi 28 décembre 2018

Review #498 : Mackmyra – Moment - Körsbär


Review #498: Mackmyra – Moment - Körsbär


La distillerie suédoise nous propose, très régulièrement, des maturations et des finitions particulières.
Chacun d’entre nous étant parfait bilingue finnois/français, inutile de rappeler que « körsbär » signifie « cerise » dans cette langue.  La couleur est annoncée… et là, impossible de zapper la cerise lors de la dégustation, même si vous n’avez pas un palais expérimenté.

Dans un premier temps, il s’agit d’un assemblage de maturations en futs de bourbon et de sherry oloroso, mis ensuite en finition dans des fûts ayant servi à la fabrication de vin de cerise.  C’est quand même relativement rare dans le monde du whisky…  et original…


L’embouteillage des 2400 exemplaires a été fait en 2017.  La bouteille dégustée porte le n° 2231.  Un sachet de graines d’orge est fourni avec chaque bouteille. Je trouve qu’ils auraient plutôt dû mettre des pépins de cerise…


La dégustation
Robe : acajou

Nez : la cerise s’annonce directement, du kirch plus précisément, associé à des arômes de céréales, de malt, de cannelle, de vanille et de caramel.
Bouche : assez atypique, très douce et très « cerise »…  surprenante à la première gorgée, mais la deuxième  passe mieux.  On retrouve le malt et la vanille du nez, avec des notes de gingembre, de clous de girofle, d’agrumes, de bois de chêne…  Finalement assez complexe.

Finale : mi-longue et crémeuse, sur la cerise et les agrumes
Que dire…  en quelques mots : trop cerise, trop « féminin » et surtout trop cher…

Pat Whisky Explorer
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mercredi 26 décembre 2018

Review #497: Bunnahabhain – Mòine – version 2015



Review #497 : Bunnahabhain – Mòine – version 2015


Comme tout bon bilingue gaëlique-français le sait, Mòine (non, pas « mouane » mais « moy-nya ») signifie « tourbe »…  La couleur est annoncée.

C’est toute une gamme tourbée développée par Bunnahbahain, avec des versions « standard » comme celle-ci, mais également des versions Oloroso, brandy ou Marsala…

C’est un embouteillage de 2015 qui a été dégusté.  Les versions plus récentes ont une nouvelle étiquette, dans les tons beige/brun.

Il s’agit d’un NAS, mais il est de notoriété publique qu’il s’agit d’un assemblage de single malts relativement jeunes, entre 3 et 6 ans.  Le type de maturation n’est pas précisé. Je pencherais pour du sherry, vu les marqueurs que je pense y déceler.
On trouve des « Mòine » non seulement en embouteillage officiel, mais également beaucoup en embouteillages indépendants, comme chez Signatory Vintage ou Van Wees. J'ai d'ailleurs parlé, il y a peu, d'une version sélectionnée par mon ami Didier chez Signatory Vintage (voir ici).

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/71734/bunnahabhain-mine


La dégustation
Robe : or clair

Nez : bien que tourbé, je trouve la fumée assez discrète au nez. Les arômes principaux sont le cuir, les fruits secs, les fruits rouges, les agrumes et une jolie brise de mer très agréable.
Bouche : Douce et grasse, ronde mais pas très complexe.  La tourbe est un peu marquée mais super bien intégrée et équilibrée avec des notes de fruits du verger, de réglisse et des épices douces comme la cannelle.  La tendance maritime du nez se confirme mais en toute relativité. On décèle aussi une légère sucrosité.

Finale : mi-longue, douce, iodée et légèrement mentholée.
Pour les amateurs de tourbe, mais pas trop, voici de quoi les combler, sans les ruiner.  Un bon moyen de découvrir une tourbe qu’on ne va pas mâcher pendant des heures. Bon rapport qualité/prix.

Pat Whisky Explorer
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lundi 24 décembre 2018

Review #496 : Big Peat – Christmas 2018 Edition


Review #496 : Big Peat – Christmas 2018 Edition


En cette veille de Noël, il me semble approprié de parler de la version Christmas 2018 de Big Peat.  Proposé systématiquement en brut de fût, nous avons ici un blended malt composé de single malts en provenance de 7 distilleries différentes d’Islay, dont Caol Ila, Bowmore, Ardbeg et une infime quantité de Port Ellen.  Que du bon, je dirais…


Bien que je considère ce type de produit comme du marketing pur et dur, sans réel apriori, j’admets que Douglas Laing ne fait pas dans la dentelle avec ce nectar chaleureux et, disons le franchement, bien adapté en cette période froide et festive.
Lien whiskybase  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/117247/big-peat-christmas-edition-dl

La dégustation
Robe : or clair

Nez : très marqué Islay, pour ceux qui sont habitués à cette région, à la fois très fumé/tourbé et maritime, frais, iodé… et une jolie note d’agrumes.


Bouche : riche, la fumée domine mais surtout sous forme de cendres refroidies.  On retrouve la brise de mer, le sel, l’iode, les embruns, ainsi que des épices, cannelle et poivre, et une note boisée très agréable.
Finale : longue et chaleureuse, très tourbée jusqu’à la fin.

Un whisky à boire au coin du feu, dans une ambiance de fête, sans modération (tant que vous ne prenez pas la route après)…
JOYEUX NOEL !
Pat Whisky Explorer

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vendredi 21 décembre 2018

Review #495: Laphroaig Lore


Review #495: Laphroaig Lore
 
Pour la version “Lore” ou “traditions” en français, Laphroaig a voulu proposer son nectar le plus riche possible.  

Le Lore est le résultat de l’association de 3 types de fûts : sherry, bourbon quarter cask et anciens fûts ayant servi à la maturation d’autres single malts de Laphroaig.
Il s’agit d’un assemblage de 5 fûts âgés de 7 à 21 ans. Chaque fût apporte son lot de qualités gustatives et le mélange est finalement bien équilibré.

Réduit à 48% APV, le nectar est non-filtré à froid et non coloré.
C’est la version 2016 qui a été dégustée et qui fait l’objet des notes de dégustation ci-dessous.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/107969/laphroaig-lore

La dégustation
Robe : acajou

Nez : après une bouffée de fumée plutôt minérale, type cendre froide, se développent des arômes frais de vanille, de fruits du verger, de chocolat, de cuire, avec une touche maritime.

Bouche : riche et intense, ronde et huileuse avec une tourbe médicinale et un peu piquante et beaucoup sur le sherry avec ses fruits secs, la châtaigne. Du caramel au beurre salé nous ramène en bord de mer, avec toujours une certaine minéralité.  Le mélange se complexifie avec des notes de tabac et de chocolat noir.
Finale : mi-longue, douce et asséchante, avec persistance de l’amertume du chocolat noir.

Un nectar riche et intense, bien équilibré et assez complexe.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 19 décembre 2018

Review #494 : Royal Brackla 16 Years Old

Review #494 : Royal Brackla 16 Years Old


Je me suis rendu compte que mes notes de dégustation étaient trop souvent dirigées vers des whiskies peu classiques, ceux qu’on ne trouve pas systématiquement en grandes surfaces.  Je me suis donc « résigné » à goûter des nectars « de base », plus classiques, même si parfois peu connus.


Voici mon tout premier « Royal Brackla », du nom de la toute première distillerie qui a pu utiliser le nom de « royal », depuis 1835. La version 16 ans est le milieu de gamme, entre le 12 et le 21 ans.  Je me suis dit, sur le coup, qu’en visant au centre, j’aurais un bel aperçu de ce qu’ils proposent….
Le 16 ans d’âge est maturé en fûts de bourbon, avec une finition en sherry oloroso.  Il est réduit à 40% APV, coloré et filtré à froid…   Mmmmh, je sens que ça va me plaire !!! ;0((

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/70886/royal-brackla-16-year-old

La dégustation
Robe : vieil or

Nez : assez net, sur les fruits du verger, les épices comme le gingembre et la cannelle, le miel, le caramel, le malt et le chocolat.


Bouche : confirmation du nez pour les fruits, le caramel, le miel et les épices, avec une tendance légèrement boisée, voire herbacée.  Aucune prestance, légère, plate…  aucune trace du passage en fût de sherry.
Finale : courte mais chaleureuse, avec une pointe d’amertume qu’on attendait pas spécialement.

A part le nom, rien de très « royal » dans ce whisky... trop réduit, trop léger… et beaucoup trop cher. Ce ne me donne pas envie de goûter les autres…
Pat Whisky Explorer

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lundi 17 décembre 2018

Review #493 : Bunnahabhain – 12 Years Old – Small Batch Distilled


Review #493: Bunnahabhain – 12 Years Old – Small Batch Distilled


Lancé à l’été 2010, le 12 ans « Small Batch Distilled » est l’entrée de gamme des whiskies âgés de Bunnahabhain. C’est également le fer de lance de la marque et certainement le produit le mieux vendu de la distillerie.

L’assemblage est assez classique, des fûts de bourbon, des fûts de sherry et ici, en plus, des fûts ayant déjà servi à la maturation de whisky (sans plus de précisions).  Le produit est (très) légèrement tourbé.  Le fait d’être un « small batch distilled » ne nous donne pas d’indication sur le nombre de bouteilles par cuvée, mais bon, ce n’est pas l’essentiel. Ce n’est de toute façon pas un whisky rare, ni même exceptionnel.


La dégustation

Robe : or profond
Nez : après une fumée très discrète, on décèle des arômes de vanille, de bois, de caramel et quelques fruits que je n’arrive pas à identifier. Des notes de malt sont aussi perceptibles.

Bouche : ronde et crémeuse, douce et légère, fraîche avec des notes de vanille, de fruits secs et de fruits rouges, avec une tendance légèrement maritime et une fumée sous forme de résidus.
Finale : mi-longue avec le caractère maritime qui s’affirme d’avantage et une persistance des fruits.

Pour le prix, je ne vais pas me plaindre, on est sur un « bon whisky de base ». La qualité est là, même s’il manque un peu de complexité. Perso, je ne le définirais pas comme un whisky « tourbé ».
Pat Whisky Explorer

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vendredi 14 décembre 2018

Review #492 : Signatory Vintage – Un-Chillfiltered Collection – Benrinnes 21 Years Old 1995-2017 – for The Nectar


Review #492 : Signatory Vintage – Un-Chillfiltered Collection – Benrinnes 21 Years Old 1995-2017 – for The Nectar

Après un 20 ans embouteillé pour les 10 ans de l’importateur belge The Nectar en 2016, Signatory Vintage remet le couvert en 2017 avec une version de 21 ans, un single cask embouteillé en brut de fût, toujours pour le compte de The Nectar. 
Benrinnes ne fait pas partie des distilleries les plus connues.  Son histoire a été pour le moins mouvementée depuis sa création, avec un glissement de terrain et un incendie qui ont tous les deux détruit complètement la distillerie au XIXème siècle, et deux fermetures dans la première moitié du XXème.
Elle reste l’une des dernières distilleries, en Ecosse, à produire une triple distillation.

Pour le nectar qui nous intéresse ici, Signatory Vintage a embouteillé le single cask n° 9079, un unique bourbon hogshead.  La distillation a eu lieu le 17/10/1995 et l’embouteillage le 02/10/2017.  279 bouteilles ont été issues de ce fût.
Lien Whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/104445/benrinnes-1995-sv

La dégustation

Robe : vieil or
Nez : frais et complexe, avec du bois, de la vanille, des fruits du verger, de la cire d’abeille et des céréales. Quelques notes végétales également.

Bouche : après une attaque franche de l’alcool, on découvre un nectar onctueux, souple  et complexe, avec des notes de vanille, de miel, de céréales, de chêne, de fruits du verger et de malt. Des épices comme le poivre viennent relever le tout.
Finale : longue, vanillée, maltée et épicée.

Il s’agit de mon tout premier Benrinnes et je dois avouer que je n’ai pas été déçu.  Si on fait abstraction de l’alcool à la première gorgée (qui passe bien par la suite, après un petit temps d’adaptation), nous avons ici un single malt de grande qualité, bien sélectionné, une fois de plus, par "The Nectar".

Pat Whisky Explorer
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mercredi 12 décembre 2018

Review #491 : Tomatin – Five Virtues – Water


Review #491 : Tomatin – Five Virtues – Water

« Water » est le cinquième et dernier opus de la gamme « 5 Virtues » de Tomatin, sortie en février 2018, en même temps que le quatrième, le « Metal » (voir ici), dont je vous parlais il y a quelques semaines.
Pour cette version qui met l’eau à l’honneur, élément essentiel dans la qualité du whisky, Tomatin a marié des single malts maturés séparément en tonneaux de bourbon et en sherry butts.  Les composants sont âgés de 6 à10 ans.
Comme pour les autres versions, la production a été limitée à 6000 bouteilles.


C’est également le plus foncé des cinq, grâce à l’influence des fûts, sans doute utilisés en premier ou second remplissage. Personnellement, je trouve que le fût de bourbon domine celui de sherry.
Lien Whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/93636/tomatin-five-virtues-series-water  

La dégustation

Robe : or jaune


Nez : fruité et vanillé, avec des arômes de miel, de chocolat et de café fraîchement torréfié. On se croirait au petit-déjeuner…
Bouche : tapissante et fraîche, notes de vanille, de fruits secs et de fruits du verger bien mûrs, de malt, de cuir, de café et de sucre brun. Présence d’épices mais qui s’atténuent très vite.

Finale : mi-longue, huileuse et chaleureuse, avec une dominance de vanille et de fruits.
Découvert juste après le « Metal », je trouve ce « Water » plus complet et plus intéressant gustativement parlant. Sur les quatre versions goûtées, c’est celui-ci qui me plait le plus. Reste à trouver un sample du « Earth » et mes notes seront complètes.

Pat Whisky Explorer
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lundi 10 décembre 2018

Review #490 : Loch Lomond – Croftengea for The Whisky Exchange


Review #490 : Loch Lomond – Croftengea for The Whisky Exchange


Loch Lomond tient partiellement sa réputation grâce à Hergé et son Capitaine Haddock. Ce n’est clairement pas à cause de la qualité supérieure de ses whiskies, blends ou single malts…  En tout cas, pour le peu que j’ai gouté, ce n’est pas ma tasse de thé.

Mais, de temps en temps, un sample intéressant passe à ma portée et je découvre une autre figure de la distillerie, au travers de single malts qui, normalement, ne sont pas embouteillés, car ils servent à ajouter de la complexité à leurs blends (dixit la distillerie…).
Voici donc une version proposée sous le nom de Croftengea, un single malt réputé « heavily peated », grâce à ses 40 PPM de phénols annoncés.  C’est en fait le single mat le plus tourbé produit pas Loch Lomond.  Pas mal d’embouteilleurs indépendants s’intéressent à ce nectar, mais pour celui qui nous intéresse, c’est bien un embouteillage officiel pour tiers, en l’occurrence, pour The Whisky Exchange, sans doute le plus gros détaillant en whisky d’Europe.

La société a prévu, pour le coup, un single cask (#272), un refill bourbon hogshead, embouteillé en mars 2018, en 289 exemplaires, sans filtration à froid ni coloration artificielle.  Il s’agit d’une distillation du mois de mai 2008. Techniquement, c’est donc un 9 ans d’âge… pratiquement 10.  Pour la production de Croftengea, Loch Lomond utilise des alambics à cou droit, assez peu répendus ailleurs en Ecosse.


La dégustation

Robe : or clair

Nez : une fois les arômes tourbés et de bacon fumé passés, nous découvrons un nez assez pâtissier et fruité, avec des fruits compotés et du citron confit.  Notes de chocolat et de réglisse.

Bouche : douce, sur les fruits tropicaux et une fumée assez terreuse. La réglisse se confirme ainsi que le chocolat, noir pour son amertume. Petit à petit, la fumée s’estompe pour laisser place à de la cendre refroidie.
Finale : mi-longue, fruitée, sur la cendre et le chocolat

Je reconnais une certaine élégance à ce single malt, malgré que ce ne soit pas du tout mon « truc ». Je trouve la tourbe un peu trop présente et il manque quelque chose pour l’équilibrer (peut-être une courte finition en fût de sherry). C’est juste, pour moi, une « curiosité »…
Pat Whisky Explorer

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vendredi 7 décembre 2018

Review #489 : Elements of Islay – Pl5


Review #489 : Elements of Islay – Pl5

Dans sa gamme « Elements of Islay », mettant en avant les meilleurs nectars en provenance de cette île réputée, Speciality Drinks ltd présente le 5ème opus de son single malt tourbé qui sort de la distillerie Bruichladdich sous le nom de Port Charlotte.
Distillé en 2009, le new-make a muri parallèlement en anciens fûts de bourbon et dans des fûts neufs, et, après assemblage, a été embouteillé en 2018.

La dégustation

Robe : vieil or
Nez : doux et très fumé / tourbé, du style « feu de camp », avec une jolie tendance maritime mélangées aux arômes de vanille, de pin et de tabac.
Bouche : douce, corpulente, sèche et fraîche, marquée par la tourbe, le bois, la vanille et le citron confit.  Notes salines et épicées. Un peu florale et confirmation du nez au niveau des aiguilles de pin.

Finale : longue, douce, asséchante et chaleureuse, fumée et un peu amère.


Encore un excellent nectar issu de cette superbe gamme dont je suis super fan.  Le rapport qualité/prix reste toutefois un peu douteux.  On est quand même sur du single malt de 9 ans pour 110 euros les 50 cl…
Pat Whisky Explorer

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mercredi 5 décembre 2018

Review #488 : Hazelburn C.V.


Review #488 : Hazelburn C.V.


Il y a quelques années, Hazelburn, la marque de single malt triplement distillé et non-tourbé de chez Springbank, proposait une entrée de gamme assez intéressante.
Le nom choisi est tout simplement C.V. pour « Curriculum Vitae », une sorte de carte d’identité des qualités organoleptiques de ce qui se fait chez eux.
Le C.V. n’est pas resté très longtemps dans la gamme, seulement de 2009 à 2012.  Toutefois, il est encore possible de se procurer quelques bouteilles car elles ont été produites en grande quantité. Il a été remplacé par une version 10 ans.


Ce nectar est le résultat du mariage de single malts de différents âges (entre 6 et 10 ans), maturés séparément en fûts de bourbon et de sherry.
Notons que le C.V. était jadis une tradition chez Springbank vu qu’il existe en Longrow et en Springbank.

La dégustation

Robe : or clair
Nez : léger, floral et boisé, avec des arômes d’agrumes, de fruits secs, de miel, de vanille et une touche de malt

Bouche : fraîche et crémeuse, légère, un peu fruitée, mais bien maltée et boisée, avec notes de vanille et d’épices comme la muscade, la cannelle. On perçoit, au loin, un peu de salinité et d’amertume, et même un peu de fumée.
Finale : mi-longue et asséchante, dans la lignée de la bouche, maltée et boisée, épicée.

Une belle entrée en matière pour ceux qui découvrent la marque. Il est complet sans être trop complexe.  Sa légèreté et sa simplicité en fait un whisky agréable à boire en toute circonstance.

Pat Whisky Explorer

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lundi 3 décembre 2018

Review #487 : BenRiach – Single Cask Bottling – 1972 – 39 years Old – cask #802


Review #487 : BenRiach – Single Cask Bottling – 1972 – 39 years Old – cask #802


A part en single grain et lors de ma soirée Dalmore en septembre 2017, ce BenRiach de 39 ans est l’un des plus vieux whiskies que j’ai eu l’occasion de goûter.


Il s’agit d’un single cask, un bourbon hogshead portant le n°802, distillé en 1972 et embouteillé en juillet 2011.  Le nombre de bouteilles étant limité à 169, ce nectar est désormais quasi introuvable.

39 ans semblait être la dernière limite pour l’embouteillage de ce fût, avant de descendre en-dessous des 40% APV exigés pour l’appellation de « whisky ».  Il est d’ailleurs assez rare d’avoir des bruts de fûts frôlant les 40%...

Bref, pour cette qualité, le single malt n’a pas été coloré ni filtré à froid, bien entendu.
Il fait partie des whiskies que l’on déguste goutte par goutte, tant les opportunités d’en trouver sont rares.  L’idée est de s’imprégner de ce moment inoubliable pour de nombreuses années.

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/26474/benriach-1972


La dégustation

Robe : or profond
Nez : super parfumé et doux, avec du bois, de la cire d’abeille, du caramel et des notes florales que je n’arrive pas à définir.

Bouche : légère et complexe, nette et lisse, on y retrouve le bois et les fleurs, mais aussi de la vanille, du miel, des fruits du verger et des fruits tropicaux, un peu d’épices…
Finale : mi-longue, super douce, sur le bois et une légère amertume.

Après 39 ans, je m’attendais à un whisky assez épais et concentré.  Finalement, la complexité ne fait aucun doute et le mélange des saveurs est super bien équilibré. J’ai surtout apprécié sa douceur et sa corpulence.

Pat Whisky Explorer
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vendredi 30 novembre 2018

Review # 486: Ardbeg - Corryvreckan


Review # 486: Ardbeg - Corryvreckan

Introduit dans la gamme courante depuis 2008, le Corryvreckan fait référence à un tourbillon marin que nous pourrions traduire par « chaudron des mers bouillonnantes ».  Le tourbillon, bien connu dans la région, est associé à une légende locale.
L’édition qui fait l’objet de ces notes de dégustation est celle de 2018, plus précisément l’embouteillage du 17 janvier. Ardbeg propose, chaque année, plusieurs embouteillages, toujours au taux de 57.1 % APV (ce n’est donc pas un brut de fût). Au moment d’écrire cet article, pas moins de 47 versions sont référencées sur Whiskybase. Le nectar a reçu pas mal de récompenses, dont le titre de « Best single malt of the World » au World Whisky Award 2010 et de « Best NAS » dans une version de la Whisky Bible.

Le Corryvreckan remplace le Airigh nam Beist, présenté entre 2006 et 2008 à un taux plus classique de 46% APV.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115409/ardbeg-corryvreckan
La dégustation

Robe : vieil or
Nez : puissant et intense, très marqué par la tourbe, le bacon fumé et le cuir, avec des arômes de miel, de chocolat, de bois et une légère brise de mer.

Bouche : riche, corpulente, crémeuse et viandeuse, avec une tourbe et une fumée dominantes.  Notes d’oranges et de citrons confits, de miel, de fruits secs, de chêne et de café, quelques épices et une tendance maritime plus sensible qu’au nez.
Finale : longue et puissante, sur la tourbe et la cendre froide.

Un vrai tourbillon de fumée qui peut faire tourner la tête aux novices.  Personnellement je le trouve très agréable, mais je préfère la tourbe associée au sherry.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 28 novembre 2018

Review # 485: Balblair 91 – 3rd release


Review # 485: Balblair 91 – 3rd release
 
Cette année 2018 a vu la sortie de deux superbes nectars chez Balblair, le 91 et le 00. Déclinés à chaque fois en small batches, la distillerie  a su sélectionner les meilleurs fûts pour les embouteiller après une longue période de maturation.
Pour le 91, nous avons un superbe single malt de 27 ans, muri pendant 24 ans en anciens fûts de bourbon, puis mis en finition pendant les 3 dernières années dans des fûts de sherry oloroso en premier remplissage.

Nous sommes dans une gamme supérieure, avec un prix à sa hauteur, quasiment 150 euros.  La seule chose que je pourrais reprocher, une fois de plus, c’est la réduction à 46% APV.


Notons qu’il s’agit de la troisième version du millésime 1991, les deux premières datant de 2009 et de 2011.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/106513/balblair-1991

La dégustation

Robe : vieil or
Nez : complexe et très marqué sur les agrumes, orange et citron, avec des arômes de chocolat, de vanille, de caramel et une tendance un peu boisée.

Bouche : riche, puissante et gourmande, pâtissière… on y retrouve les tendances du nez, vanille, caramel, chocolat, orange, … agrémentée de notes épicées, de miel et de sucre brun. Peu de marqueurs typiques du fût de sherry.

Finale : mi-longue et chaleureuse, avec persistance, sur des orangettes et des épices.
Un excellent Balblair, complet, tout en richesse et en corpulence, très marqué par le bourbon.

Pat Whisky Explorer

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