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lundi 31 octobre 2016

Review #160 : BenRiach Birnie Moss


Review #160 : BenRiach Birnie Moss

Un peu moins connu que le Curiositas 10 ans, le tourbé de référence de la marque, Birnie Moss tire son nom du plateau, balayé par les vents, proche de la distillerie.
Au départ prévu pour le marché espagnol, comme produit d’appel de la marque, le Birnie Moss a très vite trouvé ses marques dans le marché européen qui a suivi la demande.

Nous sommes ici en présence d’un whisky très tourbé, aux alentours de 35 PPM de phénols, que je réserverais aux amateurs du genre.  Toutefois, même avec l’annonce d’un « intensely peated », la fumée passe bien grâce à un bon équilibre avec les autres facteurs aromatiques.


Pour moins de 45 euros, le Birnie Moss se situe entre l’entrée de gamme et le moyen de gamme, pour un nectar de cette qualité.  Un très bon compromis.
La dégustation

Robe : or clair (0.3)
Nez : assez expressif et complexe, alliant les notes fumées aux fruits et les épices au bois de chêne et à des arômes floraux.

Bouche : huileuse et douce, un peu terreuse avec les notes tourbées, dominance de fruits tropicaux, de vanille et légères notes poivrées. Les fleurs se font discrètes sur la fin, ainsi que les touches boisées.
Finale : longue, tourbée et fruitée jusqu’à la fin.

Une analyse organoleptique assez complexe, mariant de nombreux éléments très variés, mais en maintenant un parfait équilibre. La tourbe, bien que très présente, n’est pas agressive, ni dérangeante. A tester, si vous ne le connaissez pas encore…
Pat – Whisky Explorer

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vendredi 28 octobre 2016

Review #159 : Isawa 10 Years Old


Review #159 : Isawa 10 Years Old

Après avoir goûté ce whisky, je me suis posé des questions sur mon jugement personnel dans ce domaine…  et finalement, en consultant d’autres blogs, d’autres sites où des avis sont publiés, je me suis senti rassuré.
La distillerie Monde Shuzo, quasiment inconnue chez nous, est spécialisée dans la production de vin, de vodka et de liqueurs de toutes sortes.  Mais alors, d’où peut leur venir l’idée de commencer à distiller du « whisky » en 1967 et de le commercialiser.

Comme dans la « Trahison des images » inspirée de mon compatriote René Magritte, « Ceci n’est pas un whisky ».  Voilà, c’est dit.  Ce produit n’est pas digne de représenter le whisky japonais, qui nous a habitué à des single malts de qualité, même si elle décline légèrement depuis peu.
La distillerie commercialise aussi un blend et un single malt de 25 ans.  Mais je ne risque pas d’y goûter.  J’ai même peur de vous dire que le nom de « Les whiskies du Monde » de Pessac, en France, y est associé sur l’étiquette…

Comme je n’ai aucune idée de ce que "CA" peut coûter, j’ai consulté quelques sites et j’en ai trouvé entre 35 et 45 euros. Je ne vais même pas vous dire ce que j’en pense, je crois que le message est déjà passé.
La dégustation

Robe : cuivre profond (1.0)
Nez : peu engageant dès le début, avec quelques notes de fruits secs, de la poire, de la levure et de l’encaustique du style acétone.

Bouche : assez acide, cireuse à l’excès, chimique, mélange de poire, de céréales, de carton et de vinaigre (pas évident de décrire ça, mais bon).
Finale : super asséchante, épicée, astringente et… courte (Ouf !!!) si ce n’est un goût de colle qui reste bien attachée et qui nécessite un bon rinçage à l’eau fraîche.

J’ai fait mon possible pour décrire ce produit indescriptible…  il est impossible à comparer avec un autre whisky tant le goût sort complètement du cadre.  J'ai même un doute sur l'âge annoncé, à cause des notes de poires, typiques d'un whisky très jeune et à la maturation trop courte.
A éviter à tout prix si vous souhaitez faire découvrir le whisky à un novice (ça va le dégouter à vie).
Pat – Whisky Explorer

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mercredi 26 octobre 2016

Review #158 : Nikka From The Barrel


Review #158 : Nikka From The Barrel

Créé en 1985, en pleine explosion des whiskies japonais dans le monde, le Nikka From The Barrel est le whisky japonais le plus vendu en Europe, surtout en France.  Son petit conditionnement (50 cl) est sans doute la raison pour laquelle il n’est pas très représenté sur le marché américain.

Le nectar est le résultat du subtile mélange d’une centaine de whiskies différents (40 % de single malts et 60 % de whiskies de grain) mis ensemble en finition pendant 5 à 6 mois dans des anciens fûts de bourbon.
Le taux alcoolique de 51.4% n’en fait pas un brut de fût mais correspond à un taux 90 proof, l’unité britannique utilisée par les japonais.

En 2014, pour les 80 ans de Nikka, une version 3 litres a été créée et certains exemplaires de ce « collector » sont encore disponibles.


Le prix se situe entre 40 et 45 euros, dans ma région, mais nous sommes en 50 cl. Par la règle de trois, un 70 cl coûterait aux alentours de 60 euros.
Quelques bouteilles peuvent encore être retirées chez notre partenaire « Aux Mille saveurs ».

La dégustation

Robe : or profond (0.8)
Nez : assez fermé au début, mais une fois réchauffé avec les mains, il délivre des arômes assez complexes, à tendance boisée et fruitées (agrumes). Un peu d’épice relève le tout.

Bouche : assez puissante, un peu fruitée (toujours des agrumes, mais aussi de la pomme cuite), notes de caramel, de vanille et un tout petit peu de tourbe. La tendance boisée du nez se confirme et se marie très bien avec les épices (poivre et cannelle).
Finale : mi-longue et chaleureuse, un peu épicée, et toujours ce bois de chêne et les fruits, présents jusqu’à la fin.

Un nectar nippon plein de caractère et à l’équilbre presque parfait entre épices et agrumes. Le taux d’alcool un peu plus élevé que d’ordinaire ne se fait pas sentir lors de la dégustation, ce qui en fait, au final, un whisky très accessible.
Pat – Whisky Explorer

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lundi 24 octobre 2016

Review #157 : The Nikka 12 Years Old


Review #157 : The Nikka 12 Years Old

Un des derniers Nikka qui échappe aux NAS, c’est un blend de 12 ans d’âge, sorti dans la gamme au Japon en 2014 et chez nous en 2015.
Il est composé, comme le Super Nikka Revival, du single malt provenant du Yoichi et de whiskies de grain venant de Miyagikyo. Contrairement à son frère, le la partie « grain » du Nikka 12 ans est composée de plus d’orge que de maïs.  Le produit final est constitué de plus de 50 whiskies différents.

Il faut quand même dépenser entre 110 et 120 euros pour en obtenir une bouteille, mais vu le marché actuel du whisky japonais, nous sommes dans la moyenne pour une gamme courante.

Suite au succès rencontré par ce nectar lors de la soirée japonaise du début de ce mois, notre partenaire « 
Aux Mille saveurs » est malheureusement en rupture de stock. Toutefois, rien de vous empêche de les contacter afin de savoir si d’autres exemplaires vont rentrer.
La dégustation

Robe : or profond (0.8)
Nez : agréable dès la première inspiration, principalement fruité avec des notes d’agrumes assez prononcées. Des notes épicées, poivrées s’équilibrent avec des arômes maltés.  L’ensemble est assez raffiné et assez puissant en fin de compte.

Bouche : douce et complexe, avec de notes de fruits confits enrobés d’épices à pâtisserie (cannelle, etc …).  Des arômes de chocolat noir apportent un peu d’amertume qui se mélange avantageusement avec du miel et de l’orge malté.
Finale : mi-longue, maltée jusqu’au bout, avec quelques notes de fruits exotiques, du coco essentiellement.

Un « premium blend » intéressant, à boire en toute circonstance.  Toutefois, si on tient compte du prix, je crois qu’on peut trouver beaucoup mieux au pays du Loch Ness pour moins cher…
Pat – Whisky Explorer

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vendredi 21 octobre 2016

Review #156 : Super Nikka Revival


Review #156 : Super Nikka Revival

Quand on me présente un super « quelque chose », je m’attends inévitablement à quelque chose d’exceptionnel… ici, en l’occurrence, un super blend, concocté avec les meilleurs nectars de la marque.
Pas trop fan de blends au départ, je dois avouer que ce super Nikka ne m’a pas déplu, au contraire.

Le Super Nikka est élaboré à partir des single malts provenant de Yoichi et Miayagikyo et de 50 % de single grain (maïs) venant de cette dernière distillerie. La recette utilisée est la troisième et date de 2009. L’assemblage des trois produits est ensuite mis en maturation en anciens fûts de bourbon et de sherry, ainsi que dans de tout nouveaux fûts de chêne américain. Le résultat est alors remélangé avant d’être embouteillé.
Il s’agit d’une édition limitée sortie en 2014 dont les stocks fondent comme neige au soleil.  La rupture totale est pour bientôt.

Le prix du Super Nikka reste raisonnable, entre 55 et 60 euros pour 70 cl.
Vous en trouverez encore quelques bouteilles chez notre partenaire « Aux Mille saveurs ».


La dégustation
Robe : or profond (0.8)

Nez : très expressif, avec d’amblée les épices et la vanille. Notes florales et maltées, enveloppées d’arômes de fruits compotés.
Bouche : un peu moins épicée que le nez le suggère, fruitée, avec des notes de café, de malt, de fruits secs et de caramel. Rien à reprocher au niveau de l’équilibre.

Finale : courte à mi-longue (dommage !) avec persistance des fruits et un arrière-goût de clous de girofle.
Encore une fois, le manque de longueur donne l’impression qu’il manque quelque chose. Je le qualifierais de « blend d’apéritif », bien équilibré, pas trop alcoolisé, pas trop cher et avec juste ce qu’il faut de complexité.  Un bon compromis…

Pat – Whisky Explorer
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mercredi 19 octobre 2016

Review #155 : Miyagikyo Single Malt


Review #155 : Miyagikyo Single Malt

Après le Yoichi, voici le Myagikyo single malt, NAS, en provenance de la deuxième distillerie japonaise du groupe Nikka.
Ici, nous sommes en pleine montagne, avec des conditions climatiques plus rudes, normalement favorables à la maturation du whisky.

Issu de l’assemblage de whiskies ayant maturé en grande partie en fûts de sherry, un peu en anciens fûts de bourbon, un peu en fûts neufs de chêne américain et un peu en vieux fûts de Nikka retoastés, ce Miyagikyo est le produit le plus récent de la gamme Nikka, et remplace les whiskies âgés en rupture totale de stock.
Assez léger, il peut servir facilement de point de départ pour la découverte des whiskies japonais. Son prix est équivalent à son frère Yoichi, entre 70 et 80 euros pour 70 cl.

Le Miyagikyo et le Yoichi sont « mélangés », avec une part plus importante de Miyagikyo, pour donner le Taketsuru Pure Malt, un bon compromis entre les deux types de nectar.

Le Miyagikyo Single Malt est disponible chez notre partenaire « Aux Mille saveurs ».


La dégustation
Robe : paille claire (0.2)

Nez : assez intense, il développe des arômes de vanille, de fruits secs, de malt et des notes boisées. Un peu de bois brûlé ressort au deuxième nez, ainsi qu’une touche cireuse.
Bouche : très douce et légèrement épicée, un peu astringente sur la fin malgré les notes herbacées, maltées et de miel, voire de chocolat. Un peu de cire d’abeille vient agrémenter le tout.

Finale : mi-longue, les épices disparaissent assez vite, laissant la place aux saveurs boisées.
Je suis clairement un peu plus emballé par ce Miyagikyo que par le Yoichi dont j’ai parlé précédemment, malgré un manque de longueur.  Toutefois, nous sommes loin des Miyagikyo âgés d’il y a quelques années. Il m’a été confirmé que la recette avait changé et que celle-ci serait maintenue pour les prochaines années.  Comme on dit, il faudra faire avec.. (ou sans, en ce qui me concerne).

Pat – Whisky Explorer
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lundi 17 octobre 2016

Review #154 : Yoichi Single Malt


Review #154 : Yoichi Single Malt

Le Yoichi Single Malt NAS est actuellement le seul nectar vendu par Nikka en provenance de cette distillerie.  Tous les embouteillages âgés de 10, 12, 15 et 20 ans sont désormais épuisés, sauf sur le marché parallèle, vendus à des prix indécents. Même le Yoichi NAS titrant 43% APV et embouteillé en 50 cl n’est pratiquement plus disponible.
C’est donc le dernier-né des Yoichi et malheureusement ce que l’on risque de trouver dans nos rayons durant les 10 prochaines années.

Ce single malt est un assemblage de nectars âgés entre 6 et 20 ans aux maturations multiples (ex-fûts de sherry + nouveaux fûts en chêne américain + vieux fûts de Nikka retoastés). Le mélange donne un whisky légèrement maritime, avec un peu de tourbe.
Produit en grande quantité, le Yoichi Single malt deviendra sans doute le maître-achat de chez Nikka dans les prochains mois, malgré son prix qui se situe entre 70 et 80 euros, dans ma région, pour 70 cl.
Il est en vente auprès de notre partenaire « Aux Mille saveurs ». N’hésitez pas à les contacter pour connaître l’état des stocks disponibles.


La dégustation
Robe : paille claire (0.2)

Nez : assez engageant et très expressif, notes de vanille et de fruits frais, iodé et salin, doux et épicé. Très légère fumée.
Bouche : décevante par rapport au nez, avec de arômes très poivrés et de la vanille. Léger manque de puissance. La texture est assez grasse et la fumée s’affirme petit à petit. Les fruits se confirment, discrètement. Enfin, le caractère maritime que nous attendions se développe en fin de bouche, mais on reste sur sa faim.

Finale : longue, super épicée et légèrement tourbée.
Un nectar qui manque de complexité, d’élégance et d’équilibre, avec cette excès d’épices qui, je trouve, masque ce que le whisky pourrait donner de meilleur de son caractère maritime.  Prochaine étape, son frère montagnard, le Miyagikyo NAS…

Pat – Whisky Explorer

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vendredi 14 octobre 2016

Review #153 : Glen garioch 1797 Founder’s Reserve

Review #153 : Glen garioch 1797 Founder’s Reserve


L’entrée de gamme de Glen Garioch rend hommage aux fondateurs de la distillerie John et Alexander Manson en 1797. Réouverte en 2007, après une fermeture de 2 ans, la distillerie est actuellement aux mains des japonais de Suntory.
Comme pas mal de distilleries appartenant à des grands groupes, le plus gros de sa production part dans les blends, pour ce qui nous concerne, principalement dans le Rob Roy.  Pour notre plus grand plaisir, Glen Garioch commercialise toute une série de vintages intéressants et un classique de 12 ans dont j’ai parlé récemment ici.

Maturé, durant une période indéterminée, en fûts de bourbon, le nectar donne idée du profil-type de la distillerie.
Le 1797 Founder’s Reserve est actuellement vendu en grande-surface pour un peu moins de 45 euros.  C’est un peu cher pour une entrée de gamme, mais vu la qualité du produit, la dépense me semble justifiée.

La dégustation
Robe : or profond (0.8)

Nez : frais et très fruité, des agrumes et des fruits du verger, mariés subtilement à des notes de vanille et d’épices.
Bouche : gourmande et grasse, aux notes de beurre, de vanille et de bois brûlé, donnant une très légère fumée en fin de bouche.

Finale : longue et fraîche, à la fois boisée et fruitée.
Un excellent single malt qui ouvre la porte aux « grands » vintages de la gamme.

Pat – Whisky Explorer

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mercredi 12 octobre 2016

Review #152 : Mackmyra Vinterrök


Review #152 : Mackmyra Vinterrök

La « fumée d’hiver » fait partie, avec le Sommartid, le Iskristal (voir mes notes ici), le Midnattsol et le Midvinter de la série  spéciale sur les saisons proposé récemment par le producteur suédois.
A chaque fois en édition limitée, les nectars ont rencontré un grand succès à travers le monde et ont remporté quelques récompenses dans les salons internationaux.
La Suède fait désormais partie des pays avec lesquels il faut composer, en matière de whisky, grâce, essentiellement à la qualité des matières premières et à un savoir-faire indéniable. Leurs produits sont devenus incontournables dans les line-up de dégustation des whiskies du monde.

Le Vinterrök a commencé sa maturation, pour une période indéterminée, en fûts de chêne suédois, en anciens fûts de bourbon et de sherry, pour ensuite être mis en affinage, une fois assemblés, dans des fûts ayant servi à la maturation de bière brune écossaise.
Cette complexité liée à la diversité des maturations se retrouve indiscutablement dans le nectar et donne une certaine puissance en bouche.
Son prix, actuellement, dans ma région, se situe entre 65 et 70 euros.

La dégustation

Robe : or clair (0.3)
Nez : très expressif et complexe, avec des notes fumées bien présentes et des arômes fruités, boisés et herbacés, voire médicinaux.

Bouche : puissante et huileuse, avec des notes de viande fumée et de tabac qui s’équilibrent à la perfection avec des touches de vanille, de caramel au beurre salé, de bois et surtout des fruits du soleil. Des épices viennent rajouter de la vivacité au nectar.
Finale : mi-longue et épicée, fruitée avec le léger piquant du gingembre qui persiste jusqu’au bout.

Un nectar appréciable, vif, assez atypique et super complexe, mélangeant des arômes qui sont rarement rencontrés ensemble.  La finition en fûts de bière semble être une bonne idée. 
Pat – Whisky Explorer

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lundi 10 octobre 2016

Review #151 : Finlaggan Cask Strength


Review #151 : Finlaggan Cask Strength

Connu surtout pour sa gamme Cooper’s Choice, la Vintage Malt Whisky Company est également derrière la marque Finlaggan, spécialisée dans les single malts en provenance d’Islay. Le nom provient d’un loch et d’un château situés sur l’île.

Bien que le mystère soit entretenu sur l’origine exacte du nectar, les experts s’accordent à croire qu’il a été produit chez Lagavullin, grâce à des marqueurs assez typiques.

Ainsi, cette version brute de fût, relativement jeune (6 ou 7 ans) a été définie, par notre hôte, lors de la dégustation, comme un « naked Lagavullin, sans le sherry », présentant le profil-type de la distillerie, au naturel.
Avec ses 60 PPM (environ) de phénols, nous sommes en présence d’un nectar classé dans les très tourbés. Et je confirme…  On s’adresse ici aux inconditionnels de la tourbe…
Pour moins de 50 euros, en mai dernier, j’estime qu’il est relativement bon marché, malgré son jeune âge.

La dégustation
Robe : or profond (0.8)

Nez : une bouffée d’éthanol vient titiller les narines, avec un léger piquant, mais apportant pas mal de fraîcheur. Le nectar gagnerait à être servi 10 à 15 minutes avant la dégustation  La tourbe est déjà très présente et des arômes d’agrumes se dégagent.
Bouche : râpeuse et terreuse, corpulente et épicée à souhait. Les notes d’agrumes, de citron principalement, se confirment, équilibrées par la fumée de tourbe maritime.  Pour ceux qui pratiquent de la sorte, quelques gouttes d’eau fraîche adouciront le whisky.  Je dirais même qu’ici, c’est recommandé.

Finale : mi-longue, tourbée et épicée, très agréable
Le prix de vente intervient, cette fois, dans ma cotation.  J’aime les whiskies un peu tourbés, ou bien tourbés mais avec un équilibre parfait. Sans le prix, j’aurais sans doute été plus sévère, mais je ne veux pas uniquement juger en fonction de mes goûts personnels.  Il faut pouvoir reconnaître les qualités d’un produit en faisant parfois abstraction de ses aprioris.
Bref, il s’agit pour moi d’une belle découverte, intéressante.  N’hésitez pas à commenter pour donner vos avis.


Pat – Whisky Explorer

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vendredi 7 octobre 2016

Soirée Nikka du 6 octobre 2016


Hier soir, Didier et sa famille nous a, une fois de plus, accueilli lors d'une super soirée sur le thème du whisky japonais, et plus précisément en provenance de Nikka.

La soirée a été animée par Sayumi Oyama, ambassadrice de la maison Nikka pour l'Europe, qui a partagé avec nous ses connaissances sur le whisky japonais, son histoire, etc... et sur les produits de la marque.

Vu l'intérêt porté par les consommateurs pour les whiskies japonais, une salle plus grande que d'habitude avait été prévue et 65 personnes ont ainsi pû participer aux dégustations.

Le line-up était assez représentatif de la gamme Nikka, avec 6 nectars :
- Yoichi Single Malt
- Miyagikyo Single Malt
- Taketsuru Pure Malt
- Super Nikka Revival
- The Nikka 12 ans
- Nikka from the Barrel

Le Taketsuru Pure Malt a déjà fait l'objet de mes notes de dégustation iciLes autres seront publiées dans les prochaines semaines.

Bien que la qualité générale des nectars japonais ne soit plus ce qu'elle était il y a quelques années avec les whiskies âgés, nous n'avons pas été déçus des produits proposés. Toutefois, le blend "The Nikka" 12 ans tire son épingle du jeu par rapport aux autres, et me semble le plus abouti de tous ceux dégustés. 

Les 6 nectars, ainsi que d'autres de la gamme Nikka comme les "Coffey" sont en vente chez notre partenaire "Aux Mille saveurs".

Quelques photos...



 
 Pat - Whisky Explorer

Review #150 : Montgomerie’s – Rare Select – Clynelish 1993 cask 7553

Review #150 : Montgomerie’s – Rare Select – Clynelish 1993 cask 7553


J’ai dû faire pas mal de recherches pour en apprendre un peu sur cet embouteilleur indépendant. Pas de site internet, et des infos très distillées et difficiles à trouver…
En bref, j’ai découvert qu’il appartenait au groupe Angus Dundee Distillers, propriétaire des distilleries Glencadam et Tomintoul.  La marque est plutôt discrète et n’a pas une gamme énorme de produits.

C’est un peu le hasard qui m’a permis de goûter cet embouteillage, lors du Whisky Live Belgium en février dernier.

L’étiquette mentionne un single cask distillé le 11/08/1993 et embouteillé en juin 2012, sans filtration à froid ni colorant. C’est la bouteille n°139 qui était ouverte à l’occasion du salon.
Le prix avoisinait les 150 euros (*) à l’époque, ce qui semble être dans les prix moyens pour un 18 ans.

* Petite correction après coup car il est à moins de 90 euros chez certains cavistes...


La dégustation
Robe : paille claire (0.2)

Nez : assez fruité, me rappelle les arômes d’une glace rhum-raisin associée à de la vanille et du caramel.
Bouche : cireuse sans surprise, très fruitée (même un peu plus fruitée que les autres Clynelish que j’ai eu l’occasion de déguster), aussi bien des agrumes, des pommes, que des fruits secs. Une légère salinité se dégage du nectar, ainsi que quelques notes fumées très discrètes.

Finale : longue et fruitée avec une légère amertume.
Un style Clynelish standard avec une pointe de salinité un peu surprenante pour un produit d’une qualité exceptionnelle, malheureusement devenu introuvable.

Pat – Whisky Explorer

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mercredi 5 octobre 2016

Review #149 : Amrut Portonova Cask Strength


Review #149 : Amrut Portonova Cask Strength

Présent depuis 2011 dans la gamme courante, le Portonova en brut de fût reste une édition limitée.

Pour cette version embouteillée le 17 juin 2015, la disponibilité était limitée à 1250 bouteilles.
Le Portonova est le plus boisé des Amruts et peut être défini comme un whisky-sandwich grâce à sa méthode de murissement.  En effet, au départ, nous avons un nectar maturé séparément en anciens fûts de bourbon et en fûts en chêne américain neufs.  Le mariage des deux est alors placé pendant quelques mois dans des anciens fûts de porto (refill) pour retourner, finalement, en anciens fûts de bourbon.
Cette méthode unique permet au nectar d’accumuler les arômes boisés qui le caractérisent.


Elle permet également de justifier un prix variant entre 80 et 85 euros, actuellement, en Belgique.
La dégustation

Robe : marron sherry Oloroso (1.2)
Nez : le bois ressort immédiatement, agrémenté de notes de fruits secs, de caramel et de chocolat. Un peu de coco et d’épices surviennent par la suite.

Bouche : le nez se confirme, avec les notes vanillées et de caramel, les fruits s’orientent plus vers des fruits tropicaux et les arômes boisés dominent largement.  Un peu d’amertume et une touche épicée apparaissent vers la fin.
Finale : longue et fruitée, très boisée avec persistance de noix de coco.

Un nectar que je qualifierais d’intéressant avant tout, une belle découverte, avec un mélange d’arômes peu commun et une dominance du bois qui peut être perçue comme excessive par certains. Le bon équilibre des saveurs fait oublier le taux d'alcool de plus de 62%.
Pat – Whisky Explorer

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lundi 3 octobre 2016

Review #148 : Aberfeldy 21 years old / 2014


Review #148 : Aberfeldy 21 years old / 2014

Située en plein cœur de Highlands, loin de la mer et des tourbières, voici la distillerie d’Aberfeldy.
La marque dispose d’une toute petite gamme, en embouteillage propre, de whiskis âgés, de 12, 18 ou 21 ans, chacune en édition limitée.
Le 21 ans qui fait l’objet de ces notes de dégustation semble être le plus abouti de la gamme, dont il fait partie depuis octobre 2005.
Celle que j’ai dégustée, est la version embouteillée en 2014, après une maturation en anciens fûts de bourbon et de sherry.


Et pour un 21 ans de cette qualité, vous êtes prêts à donner combien ???  150 euros, 200 euros, 300 euros….  Et bien, vous êtes loin du compte…  Au moment de la publication de ce post, la bouteille est vendue, dans ma région, pour moins de … 70 euros…  Nous atteignons, ici, un rapport qualité/prix exceptionnel.
La dégustation

Robe : or profond (0.8)
Nez : très agréable et frais, avec ses notes sucrées de vanille, de caramel, de miel et de chocolat, agrémentées d’une touche d’agrumes et de malt. A priori, pas de sherry à l’horizon.

Bouche : texture épaisse et huileuse, douce et très ronde, avec le rappel de la vanille et du miel. Des tons boisés font leur apparition et même des notes florales. Un peu d’épices comme le gingembre et la cannelle viennent enfin attester du fût de sherry.
Finale : longue, riche et asséchante, avec une légère persistance épicée et un peu boisée.

Un excellent équilibre et une puissance non négligeable pour cet Aberfeldy très accessible.  Mais quelle sale manie de vouloir réduire à 40 % d'alcool !!!  Je veux un 21 ans brut de fût, ou réduit à 46% maximum !
Pat – Whisky Explorer

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