Le tout
premier whisky tourbé, depuis la réouverture de la distillerie de
Glenglassaugh, est sorti en 2014, le Torfa.
Son nom
vient du vieux norrois et signifie, comme on peut le deviner, « tourbe ».
Le nectar a
été élevé à 100% en anciens fûts de bourbon, pendant une période relativement
courte. Sa jeunesse se ressent un peu
lors de la dégustation, mais grâce à un bon équilibre des saveurs, elle ne
constitue pas vraiment un élément prépondérant.
Le taux de
phénols, lors de la distillation, était de 20 PPM. Nous savons qu’au moment de l’embouteillage,
ce taux est souvent assez réduit. On est
très loin des super-tourbés d’Islay.
Pour un peu
moins de 55 euros à l’achat, en janvier 2016, dans ma région, j’estime que le
rapport qualité/prix est excellent.
La
dégustation
Robe :
or
clair (0.3)
Nez :
équilibre entre la fumée sèche (bacon grillé) et des arômes d’agrumes,
enveloppés par de la brise marine.
Quelques épices dont le poivre qui prédomine un peu, avant de terminer
sur une touche vanillée.
Bouche :
plus complexe que le nez, tout en douceur, au caractère fumé mais sans excès. L’aspect
costal est bien marqué, avec une légère salinité. Ensuite apparaissent les fruits, surtout des
fruits du soleil, et des épices dont les arômes rappellent l’odeur d’une boîte
de cigares.
Finale :
mi-longue, harmonieuse, fruitée et épicée. Persistance de la fumée.
Malgré son
jeune âge, Torfa reste un nectar typique des Highlands, avec toute sa finesse
et son caractère bien marqué. Je
recommande chaleureusement.
Pat –
Whisky Explorer
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