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vendredi 28 avril 2017

Review #237 : Kilkerran 8 years Old 2017 Cask Strength


Review #237 : Kilkerran 8 years Old 2017 Cask Strength
 
Après le franc succès du 12 ans d’âge en 2016, les nectars en provenance de Kilkerran sont certainement les plus attendus au monde, du moins dans le monde des whiskies de gamme moyenne.

Voici donc le tant attendu 8 ans d’âge, sorti en brut de fût le 12 avril 2017. Autant dire que c’est tout frais…
Le nectar a mûri pendant 8 ans exclusivement en fûts de bourbon. Les 9000 bouteilles de cette édition limitée, ont été embouteillées le 20/03/2017, dans son état naturel à 56.2% APV, sans filtration à froid ni coloration artificielle.

Comme pour tous les produits de cette distillerie, le rapport qualité/prix reste exceptionnel.  C’est sans doute pour ça qu’elle rencontre ce succès inespéré, dans le monde entier.
La dégustation

Robe : or jaune  (0.5)
Nez : une légère tourbe tire assez fort sur du boisé, une nouveauté pour Kilikerran.  La pomme, signature de la distillerie, est bien représentée, et est intégrée dans des arômes de vanille et de pain beurré.

Bouche : huileuse et douce, légèrement poivrée, avec dominance de vanille, de fruits du verger, de miel, de sucre, de chocolat.  Une tendance un peu trop boisée démontre un petit défaut d’équilibre, qui ne devrait pas vraiment déranger les amateurs du genre. L’alcool est super bien intégré et n’est pas perceptible à la dégustation.
Finale : mi-longue, reste sur le bois, avec, tout à la fin, du malt et de la réglisse.

Je définirais ce nectar comme un WIP 7 « bourbon » moins bien abouti, sans doute un peu trop juvénile, mais malgré tout, encore très intéressant.  Curieux de voir ce qu’ils vont nous sortir maintenant…  une finition spéciale ?
Pat Whisky Explorer

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mercredi 26 avril 2017

Review #236: Amrut Cask Strength Batch #71


Review #236: Amrut Cask Strength Batch #71

Sans nul doute l’un des grands acteurs dans le monde du whisky extra-écossais, Amrut propose depuis pas mal de temps des cuvées successives, en brut de fût, d’un nectar mûri exclusivement en anciens tonneaux de bourbon.
Le batch 71 qui nous intéresse ici a été embouteillé en janvier 2015 et titre 61.8 % APV.  Le produit sort sans filtration à froid ni coloration artificielle.  Qui s’en plaindra ?

Pas grand-chose à dire du plus sur « l’Elixir de Vie », très connu déjà et dont la réputation n’est plus à faire.
La dégustation

Robe : cuivre profond  (1.0)
Nez : pas d’éthanol, chouette… mais très expressif, avec ses notes de vanille, de chocolat, de biscuit.  Un peu de fruit, de miel, de céréales et de menthe.

Bouche : ça arrache ! puissante, piquante, chaleureuse, ronde. Notes de vanille, de bois, d’orge, d’agrumes, de caramel et de petit beurre.
Finale : longue et épicée, le piquant reste actif assez longtemps, laissant finalement une légère amertume et des notes d’abricot.

Pour vraiment apprécier ce brut de fût, l’usage de la pipette est nécessaire, ne fûts ce que pour atténuer cette sensation de piquant tenace.  Bref, un nectar punchy, idéal pour les longues soirées hivernales…
Pat Whisky Explorer

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lundi 24 avril 2017

Review #235: Oban Distillers Edition Montilla Fino finish - 2001-2016


Review #235: Oban Distillers Edition Montilla Fino finish - 2001-2016
 
Parmi tous les vins fortifiés de style sherry, le Montilla Fino ou “affiné” est réputé être le plus sec et le plus clair. Il est donc normal qu’on le retrouve chaque année dans la finition des Oban Distillers Editions, auxquelles il va apporter de la profondeur et surtout beaucoup de peps.
J’avais déjà été séduit par le caractère punchy de la version classique 14 ans d’Oban, sans finition sherry, et je reste très agréablement surpris de découvrir les qualités des autres variantes.

Voici donc mon avis sur la dernière version en date, en attendant celle de 2017.
La dégustation

Robe : or profond  (0.8)
Nez : très fruité, orange, fruits secs, avec des notes maltées et salines. Arômes de pain gris, de jus de raisin et d’orange, avec un zeste de fumée.  Très complexe.

Bouche : huileuse, douce, maltée, pointe de poivre pour le peps, bien équilibrée avec du miel, un peu de chocolat au passage, avant de tout donner dans le fruit compoté, le raisin. Très légère fumée perceptible en arrière-plan.
Finale : mi-longue, douce et asséchante, subtilement fumée avec des notes de café, de chocolat et d’épices douces.  Du caramel au beurre salé pour la touche maritime résiduelle.

Une belle découverte avec le nectar le plus doux et le plus expressif de la gamme Oban.  Tout y est, équilibre, complexité organoleptique, et surtout le plaisir à la dégustation.

Pat Whisky Explorer


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vendredi 21 avril 2017

Review #234 : Old Pulteney – Flotilla 2005


Review #234: Old Pulteney – Flotilla 2005

Après 2000 et 2004, voici le troisième Flotilla millésimé de chez Old Pulteney, le 2005.
Celui-ci est sorti à l’occasion du Whisky Live Paris de septembre 2016.  Il était au départ destiné au seul marché français, mais s’est étendu à la Belgique, sans prévenir, au début de 2017.  A sa sortie, j’avais déjà publié un petit article : voir ici.
Il s’agit d’une édition limitée à 12.000 bouteilles d’un nectar maturé pendant 10 ans dans des anciens fûts de bourbon en premier remplissage.

Pour la petite histoire, Pulteney était un noble qui a aidé les plus démunis en construisant des bateaux de pêche.  Le nom Flotilla vient sans doute de cet évènement.
Je n’ai, jusqu’à présent, pas dégusté un nectar de la marque qui me plait vraiment, mais j’essaie de relativiser pour donner une note de reconnaissance et un avis somme toute pas trop négatif au vu de la qualité des produits.

La dégustation
Robe : or clair  (0.3)

Nez : assez frais et vanillé, avec des arômes de vieux bois, de fruits compotés, d’épices, d’agrumes et surtout une jolie brise de mer.
Bouche : (trop) citrique, maritime, iodé, aux notes de vanille, de fruits exotiques, d’agrumes, de caramel au beurre salé, équilibré par des épices, du gingembre.

Finale : longue, légèrement épicée, veloutée et maritime jusqu’au bout.
Idéal pour ceux qui apprécient la brise de la Mer du Nord, le nectar est bien équilibré dans l’ensemble, le mélange des saveurs est intéressant.  Mon problème doit provenir de la distillation même, car en général le maritime-iodé-salé ne me déplait pas, à moins que ce ne soit l’association avec d’autres arômes qui ne me convient pas.

Pat Whisky Explorer
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mercredi 19 avril 2017

Review #233: Spey - Trutina


Review #233: Spey - Trutina
 
Après le « Tenné » dont je vous ai parlé ici il y a quelques semaines, voici l’une des deux dernières sorties de la Speyside Distillery, le Trutina.  C’est à la fin de 2016 que le Trutina est mis en circulation avec son frère « Fumare » au caractère totalement différent puisque tourbé.

Trutina signifie « équilibre » en latin, ce qui nous change des noms gaëliques parfois imprononçables.

Le nectar a vieilli à 100% en anciens fûts de bourbon, et, bien qu’annoncé comme NAS, nous savons que la durée de maturation est de 8 ans.
Seulement 18.000 bouteilles numérotées sont sorties de production et c’est la n° 719 que j’ai pu tester (finalement, on s’en fout..).

Un whisky relativement jeune, mais élégant, avec son propre caractère, et pour moins de 40 euros… que demander de plus ?

La dégustation

Robe : or clair  (0.3)

Nez : une attaque florale assez marquée est rapidement compensée par des notes fraîches d’agrumes, de raisins, de chocolat et d’orge. Le tout est très parfumé et agréable.

Bouche : complexe et assez vive, avec la confirmation du caractère floral, mais aussi de nombreux aromes très éloignés les uns des autres comme les amandes, le chocolat et le pain fraîchement beurré. L’ensemble offre une agréable douceur et une incontestable légèreté, avec une touche d’acidité qui ne déplait pas.

Finale : mi-longue, asséchante, avec des nuances de chocolat et un grain de poivre qui vient surprendre à la fin.  Les fleurs ont, quant à elles, complètement disparu.

Un whisky d’apéritif, très accessible, facile à boire  et d’un rapport qualité/prix exceptionnel. L’équilibre étant bien là, le nom choisi correspond bien au nectar.

Pat Whisky Explorer

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lundi 17 avril 2017

Review #232: Edradour – 12 Years Old - Caledonia


Review #232: Edradour – 12 Years Old - Caledonia

Douggie Maclean est un chansonnier célèbre en Ecosse.  En 1997, il sort une chanson intitulée « Caledonia » qui a remporté un franc succès dans son pays.
En 2009, l’une des plus petites distilleries d’Ecosse l’invite à venir sélectionner un fût de sherry, ayant assuré le vieillissement d’un whisky distillé en 1997. 
Il s’agit donc techniquement d’une single cask, bien que réduit à 46% APV et qui n’est pas spécialement étiqueté « Limited Edition ».  Le nectar n’est d’ailleurs toujours pas en rupture de stock depuis son embouteillage en 2009.
Soit nous ne sommes pas réellement face à un single cask et ce filou de Douggie en a sélectionné plusieurs, soit le whisky a été libéré sur un marché plutôt local au départ (et ils veulent écouler les stocks en l’ouvrant au reste du monde), ou, enfin, il est tellement mauvais que personne n’en a voulu…


De mon côté, j’écarte cette dernière possibilité car je l’ai trouvé très intéressant, assez complexe et avec du caractère.  Le principal, finalement, c’est le plaisir qu’il procure à son dégustateur…
La dégustation

Robe : vieil or  (0.6)
Nez : les notes sherry apparaissent clairement au nez, des fruits secs et des céréales, le tout est agrémenté de notes épicées, boisées, pâtissières.

Bouche : riche et légèrement épicée, pas mal de fruits qu’on ne détecte pas spécialement au nez, des agrumes principalement.  Ensuite apparaissent des notes plus subtiles de beurre mou, de caramel, d’amandes grillées, de cannelle, de miel, de réglisse.  La complexité aromatique ne fait aucun doute.
Finale : mi-longue, super rafraichissante, un peu mentholée, voire même des notes de pin comme dans les « Suc des Vosges », tendances maltées et épicées.

Un whisky « old fashionned », assez complexe, bien corpulent et riche en bouche. De quoi satisfaire le plus grand nombre pour un prix très abordable.
Pat Whisky Explorer

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vendredi 14 avril 2017

Review #231 : Tomintoul Tlàth


Review #231 : Tomintoul Tlàth

Tlàth est le tout dernier né et, désormais, l’entrée de gamme chez Tomintoul.

Si c’est pour mettre une trentaine d’euros pour un whisky à  boire tous les jours, à partager avec des amis moins connaisseurs, Tlath conviendra très bien.

Sorti en 2016, le single malt titre au minimum syndical de 40% APV (normal pour une entrée de gamme), et a muri exclusivement en anciens tonneaux de bourbon (pas de hogshead).
Que dire de plus sinon que c’est un NAS et qu’il est disponible sans réserve, un peu partout.

La dégustation
Robe : vieil or  (0.4)

Nez : Notes typiques du bourbon, vanille, miel, caramel, avec en plus des arômes de bière, d’agrumes, le tout avec une légère tendance herbacée, maltée. Un peu de menthol rafraîchit le tout.
Bouche : crémeuse et légère, confirme le nez au niveau des arômes, avec un peu d’épices (poivre, muscade), un peu de tannins et d’amertume.

Finale : mi-longue, aux notes mielleuses, anisées et d’orange amère.
Un whisky style apéro, bon marché, agréable à boire. 
N’attendez pas une explosion de saveurs, mais il a juste ce qu’il faut pour oublier qu’il est noyé à 40 % APV et qu’il est certainement constitué de single malts relativement jeunes.


Pat Whisky Explorer

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mercredi 12 avril 2017

Review #230 : Hazelburn 10 Years Old – Rundlets & Kilderkins


Review #230 : Hazelburn 10 Years Old – Rundlets & Kilderkins
 
Avec son étiquette métallique, cette version de Hazelburn 10 ans attire l’attention sur deux types de petits fûts (60 et 80 litres) qui ont été ici utilisés pour la maturation du nectar.
Après Springbank et Longrow, c’est au tour d’Hazelburn de proposer ce type de maturation, qui avait remporté un franc succès chez les deux premiers.

Ce qui va le distinguer des deux autres, c’est la triple et lente distillation du spirit pratiquée pour cette marque.
Le single malt a été distillé en novembre 2003 pour être embouteillé en janvier 2014, au titre improbable de 50.1 % APV, qui ne correspond pas du tout à un brut de fût.  Seulement 12.000 bouteilles ont été produites et les stocks sont désormais épuisés.  Les rares bouteilles encore sur le marché commencent à voir leur prix grimper.
La dégustation

Robe : ambre  (0.7)
Nez : assez fermé au début, discret, demande un peu de temps pour s’épanouir. Après quelques minutes, apparaissent d’agréables notes fruitées, vanillées, minérales voire maritimes. Un peu de cuir permet de complexifier le tout.

Bouche : plus expressive que le nez, avec une très légère fumée, du malt grillé, assez douce et sucrée grâce à la vanille, au caramel, au miel.  Notes d’agrumes et de noisettes. 
Finale : longue et très subtilement fumée, chaleureuse, riche et complexe, avec des notes de poivre et de malt.

Voici toutes les qualités de Springbank en bouteille, avec la finesse en plus. Vu le contact intime et prolongé avec le bois, j’avais peur d’avoir un whisky trop boisé et tanin.  Ce n’est pas du tout le cas.  Si une bouteille croise mon chemin, je la chope au passage (à un prix raisonnable, of course).

Pat Whisky Explorer

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lundi 10 avril 2017

Review #229 : Domaine des Hautes Glaces – Les Moissons 2016


Review #229 : Domaine des Hautes Glaces – Les Moissons 2016
 
Conseillé par un ami (et connaisseur) français maintenant décédé, le Domaine des Hautes Glaces est un incontournable dans le monde du whisky français.  D’après lui, à quelques petites exceptions près, ils produisent l’un des seuls whiskies français qui en valent vraiment la peine.

Après avoir goûté le Meyer’s, le Welche’s, l’Armorik et le Wambrechies, et après moulte déceptions, je confirme que celui-ci, Les Moissons, sort vraiment du lot, sans toutefois atteindre des sommets (alpins, bien sûr).
Voici donc une petite distillerie; nichée sur les contreforts des Alpes, qui nous fait un single malt de montagne (900 m), jeune (3 ans), issu de 3 moissons effectuées sous le même climat, et muri dans un assemblage de fûts de cognac, de marsanne/roussanne (vins blancs du Rhône) et de fûts vierge en chêne français.

Les quantités produites sont assez limitées (2 pot stills, de 24 et 6 hl) et les cuvées successives sont proposées avec des taux alcooliques différents. La production est réputée bio, avec le cahier des charges qui s’y rapporte.
La distillerie n’a débuté ses activités qu’en 2009 et a déjà proposé, quand même, une vingtaine de produits.

La dégustation
Robe : paille claire  (0.2)

Nez : très expressif et épuré, les céréales dominent avec le malt, notes de petits-beurre, de fruits confits, finalement assez pâtissier.
Bouche : douce et aussi pâtissière que le nez le promettait, les céréales se confirment, ainsi que les fruits, des agrumes et des fruits du soleil.  Un peu de foin, d’amandes pilées, de beurre viennent complexifier un peu le nectar qui en a bien besoin.

Finale : mi-longue à courte, maltée, avec apparition tardive d’arômes mentholés et de chocolat.
Trois ans, c’est définitivement trop jeune pour embouteiller un nectar aussi prometteur. Nous avons ici tous les ingrédients, le savoir-faire et certainement la motivation pour sortir un nectar exceptionnel, mais il faudra attendre encore 5 ou 10 ans. 

Pour l’instant, le manque d’équilibre mettant le paquet sur les céréales, risque de décevoir les amateurs avertis.  Et surtout pour le prix assez dissuasif d’un single malt aussi juvénile.
Pat Whisky Explorer

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vendredi 7 avril 2017

Review #228: Duncan Taylor – The Octave – Craigellachie 2008-2015


Review #228: Duncan Taylor – The Octave – Craigellachie 2008-2015

Dans sa gamme « The Octave » de Duncan Taylor, j’ai eu l’occasion de déguster deux versions de Aultmore et celle-ci de Craigellachie.  Je dois dire que je ne connais pas bien cette distillerie et cette occasion qui m’a été donnée de la découvrir en brut de fût, single cask, a été profitable.
Nous sommes en présence d’un nectar relativement jeune, ayant mûri pendant plus de 6 ans en anciens fûts de bourbon pour enfin être affiné dans un octave de sherry pendant 8 mois.  Pour rappel, les octaves sont des fûts de sheryy dont on a utilisé les douelles pour en faire des mini-fûts correspondant à 1/8 d’une barrique de sherry (environ 80 litres).  Le contact plus intime avec le bois a la réputation de donner du caractère au whisky et d’en accélérer le vieillissement (du moins, en donner l’impression).

Bref, celui-ci a été distillé en 2008 et embouteillé en 2015, en small batch de 116 bouteilles. C’est l’octave numéroté 759588 qui a été vidé à l’occasion et j’ai gouté une parcelle de la bouteille n° 38.
La dégustation

Robe : or jaune  (0.5)
Nez : doux au nez, avec une explosion d’arômes de cuir.  La tendance est ensuite assez maltée, céréalière…

Bouche : fraîche et vive, très expressive avec des notes fruitées (fruits du soleil), de malt, de bois et de biscuit. Avec un peu de concentration, on distingue du café et même du caramel.
Finale : longue, chaleureuse, légèrement épicée.

Un jeune Craigellachie idéal pour découvrir le profil de la distillerie, et le style propre aux octaves.  Pour moins de 60 euros la bouteille, nous sommes dans un bon rapport qualité/prix.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 5 avril 2017

Review #227 : Tomatin 2007 – Carribean Rum


Review #227: Tomatin 2007 – Carribean Rum

Voici le tout premier release de la marque d’un nectar vieilli 100% en anciens fûts de rhum.  C’est aussi le nectar le plus jeune jamais embouteillé par la distillerie.
Distillé le 17 mai 2007 et embouteillé en 2016, le single malt est donc âgé de 9 ans. Un peu jeune ?  peut-être…  mais une maturation complète en rhum est assez risquée, car plus le nectar reste en contact avec les fûts de rhum, plus il devient fruité et doux.  Trop fruité et trop doux ne correspondrait sans doute pas au profil recherché par la distillerie.  Je dirais donc que 9 ans est un bon compromis et que l’embouteillage a été fait au bon moment.

Le résultat donne un whisky corpulent et assez doux, juste fruité comme il faut.

Le produit sort en édition limitée à 6600 bouteilles. Il est proposé au naturel, sans filtration à froid ni colorant.
Le prix n’atteignant pas les 55 euros lui donne un rapport qualité/prix plus qu’acceptable.

La dégustation
Robe : or clair  (0.3)

Nez : sucré et fruité, des fraises et des fruits exotiques. Notes de vanille et d’épices légères.
Bouche : douce, sans surprise, aux notes de sucre de canne, de mélasse, de crème vanille, de fruits tropicaux (coco, etc…) agrémentées d’épices douces comme la cannelle.  Bien ronde et bien équilibrée.

Finale : mi-longue, toujours avec des fruits et des épices.
Malgré son jeune âge, nous retrouvons dans ce Tomatin un peu de complexité. Sa douceur le relègue dans le monde des whiskies « apéro », mais un amateur de whisky à la fois doux et corpulent y trouvera son bonheur.
Je suis, personnellement, assez fan de maturation et de finition rhum…


Pat Whisky Explorer

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lundi 3 avril 2017

Review #226 : Ardbeg Perpetuum


Review #226 : Ardbeg Perpetuum
 
Attendu avec impatience par les fans de la distillerie, le Perpetuum annonçait les 200 ans de la distillerie en 2015. Il est officiellement sorti lors du Feis Ile en février 2015.

Le nectar est en fait un assemblage de jeune et de « très » vieux whiskies, qui ont séparément mûri en ex-futs de bourbon et de sherry.
Il s’agit d’une édition « limitée »…  à 72.000 bouteilles…  (là, j’ouvre le débat jusqu’à combien de bouteilles peut-on dire que c’est « limité » ???).

La version qui nous intéresse est la « classique ».  Une « distillery release » existe également avec un titre de 49.2% APV.
Sans trop de surprise, on retrouve ici les caractéristiques d’Ardbeg, avec sa viande fumée et sa brise de mer.

La dégustation
Robe : maïs  (0.4)

Nez : discret mais engageant, très bon équilibre entre le minéral, le médicinal, la tourbe, un peu de souffre, de la vanille, du chocolat et du miel.
Bouche : huileuse, douce, un peu tourbée, mais pas d’amertume ou d’aspect terreux. Quelques épices se démarquent comme la cannelle et la muscade. Le tout est superbement complexe et équilibré avec des notes maritimes, légèrement iodées.  On retrouve aussi la vanille et le chocolat perçu au nez.

Finale : longue, douce, chaleureuse, costale et un peu médicinale.  Des cendres froides pour la partie fumée.
Une belle découverte pour moi qui n’avait pas du tout apprécié le classique Ardbeg Ten, dont on est très loin ici.  La tourbe, bien que présente, ne laisse pas d’amertume désagréable. La complexité et l’équilibre nous suivent durant toute la dégustation.  A (re-) découvrir si vous en avez l’occasion.

Pat Whisky Explorer

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