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mercredi 27 février 2019

Review #524: Laphroaig 15 Years Old

Review #524: Laphroaig 15 Years Old

Cette fois je risque d’être bref…  en effet, voici un single malt dont on ne sait pratiquement rien…
Il semblerait qu’il ait fait, jadis, l’objet de pas mal de critiques négatives et que cette version-ci serait sans doute la plus aboutie.  Tout ce que je sais, c’est qu’il a été assez vite remplacé par un 18 ans qui, lui, titre 48% APV et non un « petit » 43%...

La maturation reste secrète, et je soupçonne une filtration à froid vu qu’il titre en-dessous des 46% APV critiques. Et sur d’autres sites, j’ai même vu qu’on parle de coloration artificielle.

Mais bon, je me suis fait ma propre opinion, qui, finalement, n’est pas mauvaise du tout.
Notons qu’il existe une version spéciale « 200ème anniversaire » qui coûte quasiment la moitié du prix mais que je n’ai malheureusement pas pu goûter (pour l’instant).


La dégustation

Robe : or profond
Nez : agréable, avec un mélange de tourbe médicinale et d’encaustique, des arômes de vanille, de citron, de bois de chêne, de fruits secs et une touche végétale et maritime à la fois.

Bouche : corpulente et douce, avec une dominance de la tourbe (cendre, feu de camp) mais assez bien équilibrée avec les notes de vanille, d’amandes, de caramel au beurre salé et une certaine amertume.
Finale : mi-longue, asséchante, très fruitée, tourbée et un peu acide.

Il s’agit sans doute d’un assemblage bourbon/sherry, au vu des marqueurs. Un bon compromis, d’après moi, pour un nectar que j’ai apprécié, mais, une fois de plus, pas pour son prix…

Pat Whisky Explorer
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lundi 25 février 2019

Review #523 : Bruichladdich – Private Cask Bottling – Islay Moon Edition – Blood Tub 4 Years Old 2011-2015 for Flickenschild

Review #523 : Bruichladdich – Private Cask Bottling – Islay Moon Edition – Blood Tub 4 Years Old 2011-2015 for Flickenschild


Bruichladdich est l’une des dernières distilleries a encore utiliser des fûts “Blood Tub”.  Il s’agit de petits fûts de 30 ou 40 litres, de forme ovale, allongée, destinés historiquement a être transportés à dos de cheval.

Comme pour les quarter casks qui les ont remplaçé, le contact du whisky avec le bois est plus intime, transmettant très rapidement les qualités organoleptiques du bois à notre nectar des dieux.
Il s’agit ici d’un embouteillage spécial pour le détaillant allemand Flickenschild.
La distillation a été faite le 24 octobre 2011 et l’embouteillage en 2015.  Le nombre de bouteilles sorties du fût est limité à 36.


Le nectar est jeune et encore plein de fougue, mais le fût a bien travaillé et le résultat est plus qu’acceptable.
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/92892/bruichladdich-2011-blood-tub

La dégustation
Robe : or jaune

Nez : dès la première approche, on est assez surpris par l’alcool et le menthol qui s’en dégage.  Après quelques minutes d’évaporation, les arômes de fruits et d’épices se libèrent, ainsi que des notes maltées et boisées.
Bouche : douce, épaisse et crémeuse, avec des notes de fruits du verger et de chocolat amer.  Le bois est bien présent et l’alcool est finalement bien intégré.

Finale : mi-longue et asséchante, sur les fruits et le bois jusqu’au bout.
Un très bon exemple de single malt dont la jeunesse est compensée par une maturation optimale. Un an de plus dans le blood tub et le bois aurait sans doute pris le dessus, occultant les autres arômes.  Merci au collectionneur qui m’a envoyé le sample, il se reconnaitra.

Pat Whisky Explorer
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vendredi 22 février 2019

Review #522 : Strathisla - 12 Years Old

Review #522 : Strathisla - 12 Years Old


Dans la série « je goûte toujours des whiskies spéciaux mais je ne connais pas les classiques », voici mon tout premier Strathisla.  Bon, c’est juste pour ne pas mourir idiot, sinon c’est pas mon truc.
On a ici la plus ancienne distillerie du Speyside, qui nous propose une single malt de 12 ans, maturé en fûts de sherry, très léger et fruité, sans doute coloré et filtré à froid, réduit au minimum légal de 40% APV et qui constitue le principal composant du Chivas Regal.  Voilà, tout est dit…

Je n’ai pas eu la présence d’esprit de noter la date de sortie, car il y a plusieurs batches, même si je ne suis pas convaincu que cela ait une quelconque importance.
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/96891/strathisla-12-year-old

La dégustation

Robe : ambre
Nez : frais, boisé, floral (foin), avec quelques épices, du gingembre, des arômes de miel et de fruits du verger.

Bouche : légère et un peu plus sur le sherry qu’au nez, fruits secs, caramel…  On y retrouve le bois, le miel et les fruits du verger ainsi que des notes d’agrumes, de chocolat noir, de cannelle et de malt.

Finale : mi-longue, asséchante, nette, fruitée et boisée.
Un whisky plus pour l’apéro, trop réduit et sans grand intérêt gustatif. Au moins j’aurai essayé.

Pat Whisky Explorer

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mercredi 20 février 2019

Review #521: Murray Mc David – Benchmark – Auchentoshan 10 Years Old 1999-2009

Review #521 : Muray Mc David – Benchmark – Auchentoshan 10 Years Old 1999-2009

Dans sa gamme Benchmark, l’embouteilleur indépendant Murray Mc David joue un peu les apprentis sorciers en mélangeant des whiskies muris dans des fûts de bourbon et de vin français (viognier, syrah, mourvèdre, Château Climens, etc…).

Pour cette version d’Auchentoshan de 10 ans, l’association du bourbon est faite avec des fûts de chenin blanc (on ne sait pas trop si c’est dans les secs, les moelleux ou les liquoreux, quoique…).
Distillé en 1999, l’embouteillage des 1700 bouteilles a été fait en 2009, dans les installations de Bruichladdich.

Rappelons, au passage, qu’Auchentoshan reste une des rares distilleries écossaises qui distille à l’irlandaise, trois fois.
Petite anecdote pour cette bouteille devenue introuvable, rendez-vous en-dessous de l’article pour voir une photo de l’étiquette de la bouteille que j’ai eu l’occasion de goûter…  on a un Auchetoshan distillé chez Auchroisk…  très fort les gars.  Il semblerait que MMD ait eu quelques problèmes d’impression à une certaine époque.


La dégustation

Robe : maïs
Nez : gourmand et agréable, sur du pain grillé, de la pomme des amandes et des agrumes.  Pas de marqueur « bourbon ».

Bouche : très douce et crémeuse, encore plus gourmande qu’au nez, pain toasté, fruits, raisins secs, massepain, sucre d’orge, amaretto…  à mon avis, le Chenin blanc devait être liquoreux ou moelleux. Pour une fois, je suis d'accord sur les notes de dégustation officielles...
Finale : mi-longue, chaleureuse et sucrée.

Un bon single malt, qui, malheureusement n’a pas grand chose à voir avec le profil d’Auchentoshan.  Mais bon, il est agréable et complexe. Que demander de plus…
Pat Whisky Explorer

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Photo : Vincent Dufrane
 

lundi 18 février 2019

Review #520 : Nectar of The daily Dram – Ben Nevis 7 Years Old – 2010-2018


Review #520 : Nectar of The daily Dram – Ben Nevis 7 Years Old – 2010-2018

Ben Nevis fait partie des distilleries très courtisées par les embouteilleurs indépendants. Il faut leur reconnaître une belle constance qualitative tout au long des embouteillages, où l’on retrouve, la plupart du temps, les marqueurs caractéristiques de la distillerie.
L’embouteilleur / importateur belge The Nectar a, une fois de plus, visé juste en embouteillant ce jeune Ben Nevis, à peine 7 ans, mais déjà très complet. 

Distillé en 2010 et embouteillé en 2018, nous ne savons rien du type de maturation.  A défaut de marqueurs spécifiques bourbon ou sherry, il ne m’est pas possible de donner une piste à ce sujet. Dommage pour ce manque de transparence, les amateurs aimeraient savoir ce qu’ils dégustent.


Bref, notre Ben Nevis 7 ans a été le coup de cœur de notre séance de février 2019 au Whisky Club 46 de Mons. Le fond de bouteille a même disparu…  bizarre.


Un autre Ben Nevis de chez Nectar, un 19 ans, dont j'ai parlé en mai 2018 : ici
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/117706/ben-nevis-2010-dd

La dégustation
Robe : paille claire

Nez : vif, sur les céréales, la poire et le biscuit, avec une touche herbacée.


Bouche : riche et très douce, épaisse, crémeuse et fraîche, avec des notes pâtissières, de céréales, de bière et de marshmallow.  Légère amertume sur la fin.  Excellente intégration de l’alcool.
Finale : longue et plus sèche, avec un bel équilibre douceur/amertume.

Un excellent Ben Nevis, jeune et facile à boire malgré son degré d’alcool. A découvrir.


Pat Whisky Explorer

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vendredi 15 février 2019

Review #519 : The Bonding Dram – Smoking Buffalo – 8th edition – Caol Ila for KAA Gent


Review #519 : The Bonding Dram – Smoking Buffalo – 8th edition – Caol Ila for KAA Gent

Après une première découverte de cet embouteilleur indépendant belge avec le Bunnahabhain Staoicha (voir ici), voici un superbe Caol Ila, jeune mais déjà très complet.
Le distillat est sorti des alambics le 23 août 2010 et a été embouteillé le 24 novembre 2016, pour finalement sortir officiellement le 22 décembre 2016.  La maturation de ce single cask n°31477 a été assurée par un ancien fût de bourbon.

Comme pour toutes ses éditions, The Bonding Dram a embouteillé en brut de fût, sans filtration à froid, ni coloration artificielle.



La dégustation
Robe : vin blanc

Nez : après un passage furtif de la fumée de tourbe typique de Caol Ila, on découvre des arômes assez fruités (fruits du verger et agrumes) et des notes de cuir, de polish pour bois, de vanille et de poivre, avec une petite touche maritime agréable.
Bouche : huileuse, vive et tourbée, médicinale et plus maritime qu’au nez. Notes équilibrées de fruits (pommes) et de vanille avec quelques épices et une légère sucrosité.

Finale : mi-longue, douce, chaleureuse et fumée.
Même si la jeunesse du nectar est perceptible par le manque de complexité aromatique, le single malt est déjà bien abouti et très agréable à boire. Bon équilibre tourbe/fruits, comme j'aime…

Pat Whisky Explorer
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mercredi 13 février 2019

Review #518 : Arran – Cask Finishes Serie – Marsala (2018)


Review #518 : Arran – Cask Finishes Serie – Marsala (2018)


Depuis des années, les sorciers de chez Arran expérimentent de nouveaux types de maturation.  Nous avons pu voir, par exemple, dans la gamme « Cask Finishes », spécialisée dans les fûts de vin, des affinages en fûts de Porto, d’Amaronne, de Sauternes, et puis, en 2018, une finition Marsala, un vin muté sicilien.
Les résultats sont souvent positifs grâce au savoir-faire du maître distillateur James Mac Taggert, qui vient de fêter ses 10 ans de bons et loyaux services au sein de la distillerie (rappellez-vous d’un spécial 10 ans transcendant en 2017).

Le marsala caks finish est disponible depuis juillet 2018, en édition limitée (annoncée par la distillerie), mais dont nous ne connaissons pas le nombre de bouteilles. La réduction est raisonnable, à 50% APV et le produit est proposé sans filtration à froid ni coloration.
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/116083/arran-the-marsala-cask-finish

La dégustation
Robe : or jaune

Nez : discret au début, puis devient très gourmand, avec une explosion de fruits, poires, agrumes, amandes, de la vanille et pas mal de malt. Un nez assez bourbon.
Bouche : ronde, crémeuse et complexe, alliant des notes de pâtisserie de Noël (cannelle, vanille, miel), de pomme, de poire Belle Hélène, de café et de chêne. Assez sucrée.

Finale : mi-longue, sur les céréales, la vanille, avec persistance des notes fruitées jusqu’au bout.
Je ne connais pas le Marsala, mais son influence sur le single malt d’Arran est très positive, si on aime un whisky super fruité et gourmand.
Pour moins de 50 euros, le rapport qualité/prix est exceptionnel, même pour un NAS.


Pat Whisky Explorer
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lundi 11 février 2019

Review #517 : The Balvenie – 15 Years Old – Single Barrel Sherry Cask #2812


Review #517 : The Balvenie – 15 Years Old – Single Barrel Sherry Cask #2812

Il y a peu, je me suis procuré un line-up de samples en provenance de Balvenie. J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de la version 15 ans, maturée en fût de bourbon (voir ici).  Cette fois, il s’agit d’un single cask de sherry, le n°2812, qui a donné un total de 650 bouteilles.
Balvenie sort très régulièrement ce genre de single barrel, tant en bourbon qu’en sherry.  Chaque cuvée a sa propre caractéristique et il semblerait que les qualités gustatives s’améliorent au fil du temps.
Je confirme qu’avec ce fût, la relation prix/plaisir est au top.

Il me restera à vous parler d’un Peat Week 14 ans, d’un 16 ans Triple Cask, d’un 17 ans Double Wood et d’un17 ans Peated Cask…


La dégustation

Robe : or jaune
Nez : pâtissier, fruité à souhait, des fruits secs (amandes), mais aussi des agrumes et des fruits confits.  Un peu de cannelle, de muscade et de bois viennent agrémenter le tout.

Bouche : riche, crémeuse et très gourmande, épicée à souhait.  Notes de pain fraîchement sorti du four, de pomme, de chocolat, de caramel, d’orange, de raisins secs, de noisette et de muscade. Une belle complexité d’arômes complémentaires.
Finale : mi-longue, asséchante, sur les épices et le cacao en poudre, et une légère amertume sur la fin.

Belle découverte que ce sherry cask de 15 ans, malgré que je les préfère un peu tourbés. Validé !
Pat Whisky Explorer

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vendredi 8 février 2019

Review #516: Amrut Cask Strength – 4 Years Old – 2009-2013 – Portpipe Cask #2714


Review #516: Amrut Cask Strength – 4 Years Old – 2009-2013 – Portpipe Cask #2714


Il y a queqlues années, la distillerie de Bangalore sortait, exclusivement pour le marché européen, quelques single casks avec un mûrissement particulier, en l’occurence, ici, en fût de porto.

C’est en juin 2009 qu’Amrut a distillé un assemblage de malt tourbé écossais et de malt indien pour l’embouteiller, en août 2013, après 4 ans de maturation.  Difficile de faire plus âgé, vu les conditions climatiques locales qui ont offert aux anges près de 45% du fût, en 4 ans. Seulement 354 bouteilles ont été mises sur le marché.  Elles sont désormais très difficiles à trouver.

Comme pour la plupart des Amrut dégustés jusqu’à présent, l’alcool est très présent et il vaut mieux être averti avant d’y tremper les lèvres.

Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/51696/amrut-2009  
La dégustation

Robe : or profond
Nez : boisé et pâtissier, la tourbe se dévoile sous la forme d’un feu de camp, des braises actives, avec une touche fruitée.

Bouche : après l’attaque franche de l’alcool, la bouche est douce, crémeuse et épicée, avec une fumée de tourbe terreuse, relativement discrète.  Notes de malt, de réglisse, de caramel, de fruits tropicaux et de bois de cèdre. Un peu de tannins sur la fin. Assez complexe.


Finale : mi-longue, douce et chaleureuse, épicée et un peu mentholée.
Si on fait abstraction de l’agression « alcooleuse » de la première gorgée, le nectar est suffisamment complexe et équilibré pour oublier son jeune âge. Le mûrissement en fût de porto me semble judicieux, bien que son impact ne soit pas flagrant, à part pour la touche tannique en fin de bouche.

Pat Whisky Explorer
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mercredi 6 février 2019

Review #515 : Port Charlotte – PC 12 – Oileanach Furachail


Review #515: Port Charlotte – PC 12 – Oileanach Furachail


Sorti en janvier 2015 (embouteillé le 06/12/2014), le PC 12 est le dernier de sa série.  Comme ses prédécesseurs, il consiste en une association de fûts de bourbon et de sherry.  Une différence est toutefois à noter, avec 12.000 bouteilles, la quantité produite a doublé par rapport aux éditions précédentes.


Le « Oileanach Furachail », que nous pourrions traduire par « étudiant studieux » rend hommage à l’application d’Adam Hannett lors de son apprentissage avec un certain inconnu, Jim McEwan… Adam est, depuis 2006, derrière la plupart des créations qui sortent de la distillerie.
Avec 40PPM de phénols, le PC 12 entre dans la catégorie des nectars « heavily peated » de Bruichladdich.

Notons qu’au départ, cette version était exclusivement réservée aux duty free.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/80971/port-charlotte-pc12

La dégustation
Robe : or profond

Nez : pas de surprise, la tourbe est bien présente. Arômes de bacon fumé, de fruits secs, de malt, de caramel et d’agrume, avec quelques notes végétales qui viennent complexifier le tout.
Bouche : riche, très fort sur les fruits secs, avec une tourbe assez terreuse et une belle saumure bien marquée.  Les notes principales sont le malt, la réglisse, les agrumes mais aussi des fruits du verger, le miel. Le végétal se confirme également en bouche.

Finale : longue, sur une fumée plutôt minérale, de la cendre refroidie et l’amertume d’un caramel brûlé.
Un beau requiem pour la série des PC, avec un nectar très « sherry » et certainement plus maritime que le PC9 qui était censé nous faire découvrir la mer…
Toujours ce prix indécent... pff.


Pat Whisky Explorer

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lundi 4 février 2019

Review #514: Duncan Taylor – Miltonduff 30 Years Old – 1982-2013

Review #514: Duncan Taylor – Miltonduff 30 Years Old – 1982-2013
 
Bien que peu connue, sauf par les inconditionnels des embouteilleurs indépendants, Miltonduff fait pourtant partie des grandes distilleries du Speyside, avec plus de 5 millions de litres de capacité de production annuelle.
Les embouteillages propres passent souvent inaperçus et sont relativement rares. La majeure partie de la production alimente les blends de Ballantines.
Distillé en novembre 1982, Duncan Taylor a embouteillé ce single cask #6136 en septembre 2013.  Le type de maturation n’est pas connu.  Seulement 53 bouteilles ont été prévues, ce qui explique le prix assez dissuasif (quoi qu’on ait peu de chance de mettre la main sur l’une des bouteilles).  Un même single malt, du même âge et du même millésime peut être trouvé chez l’un ou l’autre embouteilleur concurrent pour une centaine d’euros de moins.
La dégustation
Robe : or jaune
Nez : intense et surprenant en complexité, aux arômes de fruits du verger, de vanille, de miel, de caramel, de malt et même de menthe, avec une touche boisée et florale.
Bouche : douce et sèche, très fruitée, plus sur les fruits tropicaux, vanille, miel, bois de chêne, céréales et épices (poivre). Légère amertume sur la fin.
Finale : longue, douce et épicée, avec une pointe de sel qu’on attendait pas spécialement.
Faisant abstraction du prix, nous avons ici un single malt haut de gamme, ou toutes les qualités gustatives sont réunies, équilibre, intensité, longueur, etc…
Si vous savez chopper un sample au passage, n’hésitez pas.
Pat Whisky Explorer
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vendredi 1 février 2019

Review #513 : Cadenhead – Creations “Sweet Fruity Spice” for Massen & Flanders Finest Cask Collection


Review #513 : Cadenhead – Creations “Sweet Fruity Spice” for Massen & Flanders Finest Cask Collection

Lors de mon dernier passage au Luxembourg, dans le rayon whisky de chez Massen, j’ai été attiré par un embouteillage spécial fait par Cadenhead, pour Massen et pour un consortium de restaurants et cavistes flamands.
Il s’agit d’un blend, composé de Bruichladdich et Mortlach pour les single malts et de Cameronbridge et Invergordon pour la partie single grains. Nous n’en savons pas plus… pas d’info sur la maturation, sauf que le plus jeune des composants a au moins 20 ans.

Le mélange est original mais pas transcendant.  C’est juste une curiosité.
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/120202/creations-20-year-old-ca  

La dégustation
Robe : vieil or

Nez : mélange de malt, de massepain, de réglisse, de pommes, de caramel et de sucre brun (cassonnade comme on l’appelle chez nous).
Bouche : douce, huileuse, épicée, aux notes de céréales, d’agrumes, de chocolat, de muscade et de bois de chêne.

Finale : mi-longue, sur des fruits secs, de la cannelle et des raisins séchés.
D’accord, on est sur un assemblage de whiskies relativement « vieux », 20 ans c’est pas mal. Personnellement, je ne retrouve aucun marqueur propre aux distilleries qu’il compose, je dirais même que le grain domine un peu trop. Mais le contrat est rempli, "sweet fruity spice" est bien doux, fruité et un peu épicé.Bref, ma curiosité est satisfaite mais ce n’est pas moi qui ajouterais ça dans mon bar…

Pat Whisky Explorer


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