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vendredi 29 mars 2019

Review #537: Dingle - Small Batch Release #3


Review #537: Dingle - Small Batch Release #3

La distillerie irlandaise Dingle a commencé à produire du single malt en 2012.
En 2016, ils commercialisent leur production inaugurale, avec un batch #1 100% bourbon.  L’année suivante, le batch #2 sort, cette fois avec une maturation parrallèle bourbon, sherry Oloroso et Pedro Ximenez.  Enfin, le batch #3 qui nous intéresse ici est sorti en 2018, associant des maturations en fûts de bourbon et de porto.

Chaque cuvée se décline sous forme réduite à 46.5% APV et en brut de fût.
La répartition est la suivante :


Batch 1 – 46.5 % APV : 7.500 bouteilles
Batch 1 – 60.7 % APV : 500 bouteilles
Batch 2 – 46.5 % APV : 6.000 bouteilles
Batch 2 – 60.1 % APV : 500 bouteilles
Batch 3 – 46.5 % APV : 13.000 bouteilles
Batch 3 – 59.0 % APV : 500 bouteilles
Dingle pratique la triple distillation.  Leur nectar n’est pas filtré à froid.  Nous n’avons pas de précision sur une éventuelle coloration au E150.

La dégustation

Robe : or clair
Nez : juvénile, mais dans le bon sens du terme, avec ses arômes de malt, de vanille, de chocolat, de fruits et de caramel au beurre salé.  Légère tendance herbacée avec des notes de foin.

Bouche : crémeuse et soyeuse, notes d’agrumes, de chocolat, de cannelle, de poivre noir et la touche herbacée perçue au nez se confirme avec de la paille.
Finale : courte mais fraîche, avec persistance du chocolat et une touche mentholée sur la fin

Un irlandais jeune, mais prometteur.  On perçoit déjà bien la direction que souhaite prendre la distillerie au niveau du caractère de ses single malts.  Attendons encore quelques années pour voir si cela se confirme.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 27 mars 2019

Review #536: Armorik – Single Cask – 10th Anniversary of The Nectar



Review #536: Armorik – Single Cask – 10th Anniversary of The Nectar
Correction : Il ne s'agit, bien entendu pas d'un blend, comme indiqué ci-dessus, mais bien d'un single malt
 
En 2016, l’importateur belge The Nectar a fêté ses 10 ans et, pour l’occasion, a fait embouteiller pas mal de single malts, pour la plupart très bien sélectionnés.
Je me pose juste la question, ici, pourquoi un single malt breton de 3 ans d’âge, même pas présenté en brut de fût ???

Bon, je l’ai goûté et j’en parle donc, pour partager mon sentiment.

Les informations disponibles sont simples, distillé en 2013, maturé dans un unique fût de bourbon (#2505), et embouteillé en 2016. Le nombre de bouteilles n’est pas communiqué.


La dégustation

Robe : or jaune
Nez : doux, sur les céréales, la vanille et le chocolat

Bouche : légère, huileuse et épicée, avec des notes de gingembre, de vanille, de malt.
Finale : mi-longue, sur les épices...  le reste a complètement disparu.

Pff, j’ai cru un moment que Nectar était tombé sur un fût vraiment exceptionnel pour l’embouteiller juste après le minimum syndical de 3 ans.  Mais bon, voilà...  trop léger, trop jeune et trop simple.  J’ai vraiment galéré pour la description.
Je ne vais pas rester sur ma faim et essayer de découvrir d’avantage leurs autres produits, car j’avais bien aimé leur premier batch de 10 ans et leur millésime 2002 dont j'ai parlé ici.
Mes 80% sont ici plutôt une note d’encouragement.
Pat Whisky Explorer

lundi 25 mars 2019

Review #535 : Laphroaig An Cuan Mòr

Review #535 : Laphroaig An Cuan Mòr

Prévu initialement pour le marché des Duty Free, le « An Cuan Mòr » (« Grand Océan ») de chez Laphroaig peut être trouvé chez des cavistes en cherchant un peu.

Cette version date de 2013 et est le résultat d’une maturation en fût de bourbon en premier remplissage et d’une finition assez traditionnelle en fûts de sherry.

Le nectar titre 48 % APV, ne nécessitant donc pas de filtration à froid.  Toutefois, nous n’avons pas de précision sur l’ajout éventuel de colorant E150. J’ose espérer que la distillerie, qui a quand même une certaine réputation, ne colore pas son whisky.

Une deuxième version est sortie en 2015, à l’occasion du bicentenaire de la distillerie.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/44586/laphroaig-an-cuan-mr

La dégustation
Robe : cuivre profond

Nez : on est clairement devant un barbecue, avec du bacon fumé et une tourbe très présente. Celle-ci s’équilibre très bien avec des arômes de vanille, de miel et de caramel et une touche poivrée.
Bouche : riche et crémeuse, aux notes de tourbe médicinale, de salaison fumée, de « Jambon d’Ardennes » bien connu de mes compatriotes, de miel, de vanille, de caramel, et enfin, pour la finition sherry, des fruits secs, raisins et noix.

Finale : longue, asséchante, bien tourbée et légèrement poivrée.
Le An Cuan Mòr est assez différent des Laphroaig auxquels nous sommes habitués. Il est réservé aux vrais amateurs de tourbe, même si elle est très bien intégrée. Le rapport qualité/prix est très bon.  Pour une version moins tourbée et plus marquée sherry, je conseille le PX Cask, également réservé au duty free, en format 1 litre et dans la même gamme de prix…

Pat Whisky Explorer

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vendredi 22 mars 2019

Review #534 : Scapa - Glansa


Review #534 : Scapa - Glansa
 
Scapa ne fait pas vraiment partie des distilleries vers lesquelles je m’oriente dans mes choix de dégustation.  C’est parfois juste par hasard que je la croise  lors d’un salon.
Je n’ai donc pas vraiment de repères la concernant, Glansa étant mon tout premier whisky provenant de chez eux.
J’ai appris que le Glansa signifiait “ciel orageux étincelant”, un nom très poëtique pour un whisky que je qualifierais de basique.

La maturation a été faite dans des anciens fûts de bourbon et le single malt a été ensuite mis en finition dans des fûts ayant servi à la production de whisky tourbé.
Bon, on n’est pas ici avec un whisky tourbé, loin de là.  A peine un peu fumé…
A part ça, on est sur le minimum syndical, un NAS à 40% APV, filtré à froid et coloré.  Voilà, tout est dit.


La dégustation

Robe : ambre
Nez : après le feu de bois, on peut distinguer quelques arômes de vanille, de malt, de fruits tropicaux, avec une tendance maritime et assez végétale.

Bouche : légère, asséchante, sur les fruits du verger, le caramel, la vanille, le bois brûlé, les céréales, le miel et une touche saline/iodée nous rappelant la localisation géographique de la distillerie.

Finale : courte à mi-longue, la fumée se développe seulement en bout de course et libère quelques notes épicées
J’ai pas mal hésité à lui metre 80%, car le whisky est jeune, trop réduit et incomplet, mais finalement agréable à boire. Comme je ne connais pas les autres produits de leur gamme, je ne peux pas me prononcer sur le fait que le profil rencontré ici est vraiment leur signature.  L’utilisation de fûts de whisky tourbé fausse sans doute les qualités primaires de la distillation. Bref, je rete “ouvert”, mais sceptique…

Pat Whisky Explorer
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mercredi 20 mars 2019

Review #533 : Bunnahabhain – Toiteach A Dhà


Review #533 : Bunnahabhain – Toiteach A Dhà

Voici un bon exemple de whisky fumé, mais pas tourbé…
Bon, je l’admets, à part les pros du whisky et les amateurs très avertis, je ne crois pas que la plupart des personnes puissent vraiment faire la différence.  Idéalement, il faurait avoir exactement le même whisky, l’un juste fumé, l’autre fumé tourbé.
Bref, Bunnahabhain nous propose ici le “fumé deux” ou “smoky two” dans la langue de Shakespeare.  On doit donc s’attendre, dès l’ouverture de la bouteille, à une bouffée de fumée, mais bon, ce n’est pas aussi flagrant.

Le Toiteach A Dhà est un assemblage de single malts ayant maturé séparément dans des fûts de bourbon et de sherry Oloroso, le plus doux des sherries.  Le résultat obtenu donne un whisky légèrement sucré dans lequel on peut retrouver les marqueurs des deux types de fût.


La dégustation
Robe : or jaune

Nez : la fumée est bien là, mais plus ou moins discrète.  On est plus sur des cacahuètes grillées, du tabac, du bois, de l’orange et une pointe de cannelle.
Bouche : puissante et chaleureuse, complexe avec des notes de raisins secs, d’amandes torréfiées, du chocolat noir, des agrumes, des pommes, du bois de chêne.  Le sel de mer s’équilibre avec des notes plus sucrées et bien épicées, des épices de Noël, cannelle, girofle…

Finale : mi-longue, asséchante, toujours aussi chaleureuse.  Les épices de Noël se transforment en poivre noir.
Un bel équilibre bourbon/sherry, assez complexe et relativement facile à boire.  La fumée n’est pas envahissante et ne perturbe aucunement la dégustation. Pour une cinquantaine d’euros, on n’est pas volé…

Pat Whisky Explorer
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lundi 18 mars 2019

Review #532 : Deanston – 18 Years Old


Review #532: Deanston – 18 Years Old

Après les précédentes découvertes plus que satisfaisantes du 12 ans d’âge (voir ici) et d’un vintage 2008 maturé en fûts de vin rouge du bordelais (voir ici), voici le 18 ans de chez Deanston.
Il s’agit d’un 100 % bourbon, avec une maturation “de base” dans des bourbon hogsheads de réemploi et une finition dans des anciens fûts de bourbon en premier remplissage.

Le produit a été intégré dans la gamme courante en 2015.  Il est présenté sans filtration à froid et réduit à 46.3% APV. Pour maintenir une couleur uniforme à chaque cuvée, il est plus que probable que le “méchant” E150 ait été utilisé.  En tout cas, le producteur ne se vante pas du contraire. Perso, ça ne me derange pas plus que ça.
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/68563/deanston-18-year-old

La dégustation
Robe : or jaune

Nez : directement sur le bourbon, vanille, miel, agrémenté d’arômes d’agrumes, de fruits du verger, de fruits tropicaux et de céréales
Bouche : douce, huileuse,  gourmande et assez complexe, avec une confirmation du nez au niveau des notes bourbonnées.  Notes de shortbread au gingembre, de caramel, de chocolat et d’agrumes.  Petite pointe de cire d’abeille et de poivre qui donne juste le peps nécessaire pour booster la dégustation.

Finale : mi-longue, sur les fruits et quelques notes maltées.
Pour l’instant, rien à redire sur les quelques single malts dégustés de chez Deanston, mais la gamme est assez large et j’ai envie de creuser un peu plus profondément pour voir si la qualité se maintient.  Peut-être avec l’un ou l’autre embouteillage indépendant…

Pat Whisky Explorer
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vendredi 15 mars 2019

Review #531: Signatory Vintage – Un-chillfiltered Collection – Glenrothes Vintage 1996 for Massen & Whisky Club Luxembourg

Review #531: Signatory Vintage – Un-chillfiltered Collection – Glenrothes Vintage 1996 for Massen & Whisky Club Luxembourg

La vinothèque Massen, au Grand-Duché de Luxembourg, nous gratifie régulièrement d’embouteillages spéciaux, souvent en association avec le Club de Whisky de Luxembourg ou divers cavistes belges.
En avril 2018, ils ont fait appel à l’embouteilleur indépendant Signatory Vintage pour sortir un single cask de Glenrothes, âgé de 21 ans.
La distillation a été faite le 17 mai 1998 et la maturation a été assurée dans un bourbon hogshead. Le single cask # 15115 a fourni 264 bouteilles.
Notons le prix très raisonnable, autour des 100 euros pour un 21 ans.


La dégustation

Robe : vieil or
Nez : très herbacé et végétal, doux et pâtissier, un peu de solvant, de vanille, de pain d’épice et de caramel, le tout agrémenté d’arômes fruitiers, les pommes en particulier.

Bouche : huileuse, douce et épicée, poivre et noix de muscade, notes de vanille et de caramel, avec une amertume non négligeable.
Finale : courte, sèche et principalement sur du caramel surcuit, avec une persistance amère qui « gâche » un peu le (ou "mon") plaisir.

Je m’attendais à mieux pour un Glenrothes de 21 ans, même si ce n’est pas ma distillerie de prédilection. Si l’amertume ne vous dérange pas, vous l’apprécierez à coup sûr. Je reste finalement sur une bonne note globale, mais je ne l’ajouterai pas à mon bar.

Pat Whisky Explorer
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mercredi 13 mars 2019

Review #530 : Elements Of Islay – Br1


Review #530  : Elements Of Islay – Br1

Une occasion inespérée m’a été donnée lors du dernier festival Sprits in the Sky, à Bruxelles, fin 2018, de goûter le tout premier embouteillage de Bruichladdich de la gamme Elements of Islay.  Bientôt, également mes notes sur le Bn1…
Bon, cherchez pas, y en a plus. A mon avis, j’ai eu accès à l’une des dernières bouteilles réservées à la dégustation dans les salons.

L’embouteillage date de 2009, un assemblage de single malts maturés en fûts de bourbon (refill). Comme d’hab, pas de filtration à froid ni de caramel. 
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/11582/bruichladdich-br1-sms

La dégustation
Robe : maïs

Nez : super fruité, principalement des fruits tropicaux, avec des arômes de vanille, de sucre brun et un peu de menthol, sans oublier la touche maritime habituelle chez Bruichladdich.


Bouche : riche et corpulente, épicée et légèrement boisée, avec des notes de vanille, de malt, de miel, de réglisse et de caramel. On y retrouve les fruits du nez et un peu de sucre en fin de bouche. Moins maritime que prévu.
Finale : longue et douce, chaleureuse et fruitée, avec persistance des épices et de la réglisse.

Un vrai Bruichladdich en brut de fût, comme on les aime.
Pat Whisky Explorer

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lundi 11 mars 2019

Review #529 : Hidden Spirits – Ben Nevis 12 Years Old – 2006-2018


Review #529 : Hidden Spirits – Ben Nevis 12 Years Old – 2006-2018

Voici mon tout premier whisky en provenance d’un embouteilleur indépendant italien, Hidden Spirits. J’avoue que je n’en avais jamais entendu parler avant de recevoir ce sample de Ben Nevis. J’ai appris par la suite que la société a été fondée en 2013 et propose une très belle gamme de whiskies.

La distillation de ce superbe Ben Nevis date de 2006, à l’époque où la distillerie expérimentait divers malts “fortement tourbés”. Etant assez fan de Ben Nevis au départ et de whisky tourbé maturé en fûts de sherry… là j’ai été comblé.

Après 12 ans de murissement dans un unique fût de sherry (le n° BN618), 366 bouteilles ont été extraites et proposées par Hidden Spirits, en brut de fût et au naturel.  Tout pour plaire…  Inutile de préciser que le produit est sold out, partout, vu l’édition limitée et la qualité du nectar.  Les rares bouteilles réservées à la spéculation s’arrachent à près de 200 euros.

Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/110692/ben-nevis-2006-hisp


La degustation

Robe : acajou

Nez : intense, malté, fumé mais pas à l’excès comme on aurait s’y attendre, je dirais plutôt de la viande grillée et de la sauce BBQ comme la fait un certain Jack D. Les arômes se complexifient rapidement avec des noisettes, du biscuit, du tabac à rouler, du miel… et une pointe épicée.


Bouche : douce, huileuse et asséchante, sur de la cendre chaude (comme quand on vient de retirer la viande du BBQ et qu’on a encore les odeurs de graisse fondue, de charbon de bois et d’herbes de Provence), avec un mélange complexe de café, de réglisse, d’épices, de chocolat noir et d’un peu de polish pour bois.
Finale : longue, avec une fumée qui disparait presque intégralement et une touche mentholée.

Une belle découverte que ce Ben Nevis “heavily peated sherry cask”, provenant d’un embouteilleur indépendant qui gagnerait à être mieux connu chez nous. On ne regrette qu’une chose, c’est de ne pas avoir pu chopper une bouteille au passage avant qu’elle ne devienne introuvable et impayable…

Pat Whisky Explorer
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vendredi 8 mars 2019

Review #528 : Highland Park – Viking Legends - Valknut


Review #528 : Highland Park – Viking Legends - Valknut


Je vous parlais récemment (ici) de la première partie de la trilogie de la gamme “Viking Legends”, lancée en 2017, avec le “Valkyrie”.

En attendant le “Valhalla” prévu en 2019, la suite logique est donc le “Valknut”, second épisode d’une série “très tourbée”.


Le Valknut est représenté par trois triangles symboliques, associés à l’esprit des guerriers Vikings morts au combat.
Le nectar est produit à partir d’orge “Tartan” cultivé localement dans les Orcades et l’embouteillage date de 2018.

Lien whiskybase :  
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115869/highland-park-valknut 


La dégustation
Robe : or jaune

Nez : frais, la tourbe minérale enveloppe immédiatement les arômes de vanille, de fruits du verger, de malt, de bois de chêne avec l’habituelle brise de mer.


Bouche : douce et fumée, la tourbe s’équilibre bien avec les notes de vanille, de fruits, de malt, de bois, le tout agrémenté d’épices comme la cannelle, le gingembre, le clou de girofle et une pointe de poivre.
Finale : mi-longue, sur le bois brûlé et les épices.

Un whisky bien équilibré et qui, malgré qu’il soit annoncé “très tourbé”, n’est pas agressif en fumée et en amertume. Pas de quoi réveiller les héros Vikings morts au combat, mais juste ce qu’il faut de plaisir à la dégustation.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 6 mars 2019

Review #527 : The Single Malts of Scotland – Tamnavulin 25 Years Old – 1992-2018 – Cask #5377


Review #527 : The Single Malts of Scotland – Tamnavulin 25 Years Old – 1992-2018 – Cask #5377
 
A part un “Double Cask” sans réel intérêt (voir ici), la distillerie Tamnavullin ne propose pas d’embouteillage officiel (ou vraiment très peu).  De ce fait, elle reste très discrète et n’est vraiment connue qu’à travers quelques embouteillages indépendants, comme celui-ci, fait par Elixir Distillers, ceux-là même qui excellent avec leurs “Elements of Islay”.
Le “Moulin sur la Colline” est une des plus récentes distilleries d’Ecosse, avec un début d’activté en 1966. En mai 1995, la production est suspendue jusqu’en juillet 2007, après une “remise à niveau” par les nouveaux propriétaires, Whyte & Mckay. Tamnavulin est désormais une distillerie au top de la modernité technologique.

Je vous propose ici mes notes de dégustation sur un single cask, distillé le 26 novembre 1992 et embouteillé le 26 juin 2018, après 25 ans de mûrissement dans un bourbon hogshead numéroté 5377.  L’édition est strictement limitée à 247 bouteilles.  Une version identique, distillée un an plus tôt, existe également.
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/121092/tamnavulin-1992-eld

La dégustation
Robe : or jaune

Nez : le nez annonce la couleur, de la pâtisserie, des fruits et du miel ainsi que des notes vanillées et un soupçon de cuir vieilli.
Bouche : crémeuse, super bien équilibrée et assez complexe.  On retrouve des notes pâtissières, style chausson aux pommes, du chocolat, du beurre, du topping au caramel et du malt. Très gourmande.

Finale : mi-longue et agréable, sur les fruits du verger et une touche de cire d’abeille.
Nous sommes ici très loin du “Double Cask” et de la production de masse pour la grande distribution. Le prix me semble “juste” pour un 25 ans et ses qualités gustatives, ou, disons plutôt, en correlation avec d’autres single malts de cet âge en embouteillage indépendant.

Pat Whisky Explorer
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lundi 4 mars 2019

Review #526 : Douglas Laing – Old Particular – Bowmore 15 Years Old – 2002-2017 – Cask #12058


Review #526 : Douglas Laing – Old Particular – Bowmore 15 Years Old – 2002-2017 – Cask #12058

Les amateurs de belle tourbe islaysienne seront à nouveau comblés par cette version de Bowmore proposée par Douglas Laing dans sa gamme Old Particular.
Après une distillation datant de février 2002, le nectar a muri pendant 15 ans dans un unique bourbon hogshead de réemploi, pour ensuite être embouteillé en septembre 2017, sans filtration à froid ni coloration artificielle. Le fût a donné 360 bouteilles, pas une de plus.

Encore un très bon choix de fût opéré par l’embouteilleur indépendant, pour sa richesse organoleptique et sa complexité aromatique.
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/107927/bowmore-2002-dl

La dégustation
Robe : or clair

Nez : à la fois floral et fumé, vanillé et malté, avec des arômes de sable chaud, de fruits du soleil et un peu de miel.


Bouche : riche, huileuse et gourmande, superbement équilibrée, avec sa fumée de tourbe délicate, ses fruits tropicaux et une salinité discrète. Les notes se complexifient davantage avec des agrumes, de la vanille, du foin et une superbe touche boisée.
Finale : longue et maritime, sur le feu de bois et les fruits.

Rien à redire sur cette version de Bowmore.  Complet et complexe, équilibré et très agréable à boire. La tourbe est très bien dosée et bien intégrée.  Adopté !
Pat Whisky Explorer

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vendredi 1 mars 2019

Review #525 : Belgian Owl – 12 Years Old – Cask Strength

Review #525  : Belgian Owl – 12 Years Old – Cask Strength

Une petite parenthèse entre les scotch whiskies pour vous parler d’un whisky belge, wallon de surcroît.
Quand j’ai débuté ce blog en 2015, j’ai eu l’occasion d’aller visiter les installations d’Etienne Bouillon, qui a communiqué sans retenue sa passion pour le whisky.
Les premières bouteilles de Belgian Owl étaient encore un peu jeunes pour vraiment voir dans quelle direction on s’orientait en Belgique, et ma conclusion fût, à l’époque, qu’après une dizaine d’années, on serait un peu mieux fixés.

C’est en 2005 qu’Etienne se lance dans la distillation du whisky, avec un petit alambic de 500 litres.  C’est ce premier single malt qui est embouteillé ici, en 2018, un distillat de 2006.  C’est bien avant qu’Etienne ne récupère les beaux alambics de la distillerie Caperdonich et ne commence à distiller “à l’écossaise”.


En 2018, Belgian Owl sort donc deux versions de single malt disons “inaugural”, une en version brut de fût à 77.2 % APV et une autre réduite à 46 % APV.
J’ai goûté les deux et j’ai choisi de vous parler du brut de fût, plus indicatif du profil recherché à l’époque.  Celui-ci est âgé de 12 ans et 4 mois, et le fût 4275897 n’a produit que 187 bouteilles de 50 cl.


La dégustation
Robe : maïs

Nez : après la bouffée d’alcool à laquelle on s’attendait, le profil se dessine avec des arômes de café, de miel, de caramel, de fruits du verger et de crème vanille.


Bouche : sèche, boisée et très épicée, aux notes de vanille, de caramel et de sucre brun. 
Finale : courte, boisée et sur des notes de café.

Un single malt qui manqué d’équilibre et de douceur, mais qui, compte tenu du type de distillation, ne manqué pas d’intérêt.  Le prix prohibtif et le nombre de bouteilles disponibles en font un whisky inaccessible. Je dirais que c’est plutôt un “collector”.
Pat Whisky Explorer

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