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mercredi 30 août 2017

Review #290 : Tullibardine 225 – Sauternes cask Finish


Review #290 : Tullibardine 225 – Sauternes cask Finish
 
J’avais apprécié la version 228  « Burgundy finish » et la 500 « sherry finish », mais je suis un peu resté sur ma faim avec cette version Sauternes.
Pour rappel, les chiffres 228 et 500 correspondent à la capacité des fûts dans lesquels le nectar a mûri, soit 228 litres pour le bourgogne et 500 litres pour le sherry.

Pour le 225, c’est donc pareil, le single malt a terminé son vieilissement dans des barriques de 225 litres ayant servi à la maturation de vin de Sauternes, un vin blanc doux  de caractère. Les fûts proviennent du Château Suduiraut, premier grand cru classé, rien que ça…

Le Tullibardine 225 a déjà reçu plusieurs médailles et récompenses lors de oncours, depuis sa commercialisation en 2013.  Bon, je m’incline…
La dégustation

Robe : paille claire  (0.2)
Nez : assez doux et discret, notes cireuses et de cuir, agrémentées d’arômes de céréales, de fruits exotiques, de miel, de vanille, de zestes d’agrumes, de beurre de cacao.

Bouche : très légère et super fruitée, ananas et bananes principalement. Crémeuse et épicée, avec des notes d’orangettes (chocolat à l’orange) et de céréales.
Finale : mi-longue à courte, huileuse et un peu minérale, avec une pointe épicée et vanillée. Disparait assez rapidement.

Un peu déçu par sa légèreté et sonmanque de complexité aromatique, ce Tullibardine 228 reste un whisky apéritif ou même pour le dessert.  Son prix abordable compense partiellement la déception qu’il apporte aux amateurs avertis.
Pat Whisky Explorer

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lundi 28 août 2017

Review #289 : Arran – Madeira Cask Finish – 2016 version


Review #289 : Arran – Madeira Cask Finish – 2016 version
 
Suite au succès de son Madeira Cask en 2008, sorti alors en édition limitée, Arran intègre un « Madeira Cask Finish » dans sa gamme courante en 2016.
Les finitions madère ne sont pas vraiment courantes, car le madère apporte des arômes très caractéristiques que nous rencontrons rarement dans le whisky, notamment le café, la praline, le caramel brûlé et le tabac.

Arran s’est investi dans les finitions un peu spéciales, comme le porto, l’Amarone et le Sauternes qui font partie de la même gamme.
Pour celui qui nous intéresse ici, non millésimé et NAS, le nectar a d’abord mûri dans des bourbon hosgheads usagés pour être ensuite affiné en fûts ayant servi à la production de vin de madère, en premier remplissage.

La gamme courante de chez Arran, pour ce qui est des finitions spécifiques, reste très abordable avec une cinquantaine d’euros pour les 70 cl.

La dégustation
Robe : or jaune  (0.5)

Nez : puissant et fruité (agrumes, surtout l’orange en marmelade), avec des arômes de vanille, de chocolat et de cake aux fruits confits.
Bouche : grasse, tapissante, crémeuse et riche..  Le cake aux fruits se confirme, ainsi que la vanille et les oranges.  Les notes de madère sont bien présentes : café, praline, caramel brûlé et tabac. Le tout est enrobé par quelques épices délicates. Pas mal fait, à vrai dire.

Finale : mi-longue, épicée avec une jolie amertume qui ne gâche rien.
Un nectar gourmand, assez complexe et bien équilibré, qui marie bien le caractère fruité d’Arran avec le madère.

Pat Whisky Explorer
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vendredi 25 août 2017

Review #288 : Dalmore – Vintage 2006-2016


Review #288 : Dalmore – Vintage 2006-2016

Encore une distillerie qui ne doit plus être présentée, Dalmore reste détenteur des plus anciens millésimes (et des plus chers) dans le monde du whisky.  Ce n’est pas une raison pour ne pas nous proposer des nectars plus jeunes, de qualité, et de plus en plus abordables.
Dalmore fait partie des distilleries soit qu’on adore, soit qu’on déteste.  On ne peut pas dire qu’ils ont un caractère propre, reconnaissable, à cause des mélanges assez hétéroclites de fûts de types différents. Richard Paterson, maître distillateur, que j’aurai le privilège de rencontrer fin septembre, est reconnu comme « le » spécialiste des finitions et assemblages spéciaux.

Pour ce vintage 2006, sorti en édition limitée pour la France en 2016, le nectar à maturé pendant 8 ans dans des anciens tonneaux de bourbon « usagés », puis mis deux ans en finition dans fûts de bourbon, cette fois en premier remplissage.
Pour une fois, le prix reste abordable, moins de 65 euros au moment de ma dégustation en février dernier.

La dégustation
Robe : vieil or  (0.6)

Nez : très intense et fruité, légèrement floral.  Dominance de fruits exotiques, de vanille, de miel, de céréales et d’agrumes.
Bouche : onctueuse et douce, un 100% bourbon reconnaissable à ses marqueurs,  vanille, massepain, légèrement épicée. Associe naturellement des notes florales et fruitées, des fruits mûrs et d’agrumes, mais aussi des raisins secs.   

Finale : mi-longue, douce et fruitée avec une pointe d’épices.
Un whisky agréable à boire et accessible. Un bon exemple de nectar fruité.

Pat Whisky Explorer
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mercredi 23 août 2017

Review #287 : Springbank 12 Years Old - Burgundy


Review #287 : Springbank 12 Years Old - Burgundy
 
Ceux qui me connaissent savent que je suis assez fan de Campbelltown et de ce qui se fait comme nectar dans cette région.  Springbank fait, bien entendu, partie de mes distilleries préférées et je le confirme, une fois de plus, avec cette version maturée en fûts de vin rouge, même si ce n’est pas le meilleur Springbank que j’ai eu l’occasion de goûter.

Pour cette édition limitée à, quand même, 10.260 bouteilles, nous avons un nectar de 12 ans, mûri exclusivement en tonneaux de bourgogne rouge, en premier remplissage. La distillation a eu lieu en novembre 2003 et l’embouteillage en mai 2016, pour sortir officiellement le 3 juin 2016.
Il semblerait que la distillerie soit assez intéressée par la maturation en fûts de vin.  Outre les diverses versions en fût de porto, nous avons eu, il y a quelques années, un Longrow de 14 ans maturé également en fûts de bourgogne.

Moi qui montre du doigt les producteurs français parce qu’ils ne veulent pas maturer leur whisky en fûts de sherry ou de bourbon (oui, bon, il y en a, mais si peu), voilà les écossais qui maturent en fût de vin français…  cherchez l’erreur…


Je ne suis pas du tout réfractaire, dans une certaine mesure, au vieillissement en fût de vin, quel qu’il soit, à la seule condition qu’il ne dénature pas complètement le whisky, avec des excès de tannins, par exemple.
La dégustation

Robe : vieil or  (0.6)
Nez : un peu d’encaustique et de cuir au début, puis s’ouvre sur des notes plus minérales, avec une tendance fruitée, surtout des fruits de bois et des agrumes, le tout enveloppé d’une légère fumée de tourbe.

Bouche : Sèche et bien lisse, très épicée.  L’alcool est très bien intégré.  Notes complexes de pain toasté beurré, de chocolat et de réglisse, avec des arômes herbacés, boisés, mentholés, et un peu de tannin. La fumée reste discrète mais perceptible.
Finale : longue et asséchante, mentholée et fruitée, se termine sur des légères notes tourbées.

Ce n’est pas le top de chez Springbank, mais reconnaissons quand même sa complexité et son équilibre aromatiques. Seuls les tannins me dérangent un peu, mais ils finissent par être noyés dans la diversité des arômes.
Pat Whisky Explorer

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© Springbank
 
 

lundi 21 août 2017

Review #286 : Port Charlotte – Islay Barley


Review #286 : Port Charlotte – Islay Barley
 
En février dernier, je publiais ici mes notes sur le Port Charlotte Scottish barley.  Comme prévu, voici la variante du même nectar, exclusivement produit à base d’orge provenant d’Islay.
Pour rappel, Port Charlotte est une marque de Bruichladdich, et le nectar présenté ici est le seul, en provenance de cette distillerie, utilisant de l’orge cultivée par 6 fermes locales.

Cette édition limitée (nombre de bouteilles inconuu) a été distillée en décembre 2008 et embouteillée, au naturel, sans filtration à froid ni coloration, le 15 octobre 2014.  Il s’agit donc d’un whisky relativement jeune, pratiquement 6 ans, mais cela ne semble pas nuire à la qualité du nectar.

Le taux de phénols était de 40 PPM à la sortie d l'alambic.  Nous n'avons pas plus d'informations sur le type de maturation que pour son frère.
La dégustation

Robe : or clair  (0.3)
Nez : frais et, à priori, moins fumé que le Scottish barley, mais tout en puissance, en complexité. La tourbe est perceptible, ainsi que des arômes de fougère, de fruits exotiques, sans oublier la tendance maritime avec l’iode et la brise de mer…  Un petit air mentholé vient agrémenter le tout.

Bouche : fraîcheur marine, comme en bord de mer, l’iode, la saumure… enveloppée de tourbe bien présente et d’épices qui donnent du punch. Notes fruitées non décelées au nez et une richesse intense. 
Finale : mi-longue, asséchante, à la fois poivrée et boisée avec un peu de fumée.

Un whisky élégant, malgré son jeune âge, qui se sent malgré tout. Nous sommes très proche de la version scottish barley mais légèrement plus épicée.  Une véritable visite guidée d’Islay.
Pat Whisky Explorer

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vendredi 18 août 2017

Review #285 : Duncan Taylor – The Octave – An Iconic Speyside – 8 Years Old


Review #285 : Duncan Taylor – The Octave – An Iconic Speyside – 8 Years Old
 
Réfléchissons un peu, quelle distillerie pourrait être l’icône représentative du Speyside et qui ne veut pas qu’on la nomme en dehors de ses embouteillages officiels ? Gl…   Glen…   Glenfar…  Glenfarclas, of course.
C’est un vrai secret de Polichinelle, mais bon, on joue le jeu…

Bref, voici, une fois de plus, un superbe whisky issu de la gamme The Octave de Duncan Taylor.  Il s’agit d’une édition spéciale pour le marché belge sélectionnée pour Premium Spirits, importateur belge de spiritueux.
Ce single cask n° 2911689 n’a donné que 111 bouteilles, mais je soupçonne que le reste ait été embouteillé sous un autre nom. Distillé en 2009 et embouteillé en 2016, le nectar a muri en anciens fûts de bourbon et mis en finition, les 9 derniers mois, en octaves de sherry. Le produit est proposé en brut de fût, sans mention sur la filtration ni la coloration artificielle.

La dégustation
Robe : maïs  (0.4)

Nez : oups, attention à la bouffée d’éthanol… nez complexe mélangeant carton, vanille, malt, agrumes et une tendance assez boisée.
Bouche : fraîche, sucrée et épicée à la fois, notes de fruits du verger, de cassonade, de vanille et de miel.

Finale : mi-longue avec persistance des épices assez piquantes.
Nous pouvons franchement ajouter une goutte d’eau pour ouvrir un peu les arômes et surtout pour diluer cette agression alcoolique quand on approche le nez du verre.
Perso, je n’affirmerais pas que ce soit représentatif du Speyside, du moins au niveau du whisky…  Ca ne me semble même pas représentatif de Glenfar… zut, on ne peut pas le dire…


Pat Whisky Explorer
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mercredi 16 août 2017

Review #284 : The Peated Malt – Old Ballantruan 10 Years Old


Review #284 : The Peated Malt – Old Ballantruan 10 Years Old
 
Après vous voir présenté la version NAS, ici, voici la version âgée de 10 ans de Old Ballantruan, issue de la gamme « The Peated Malt » en provenance de Tomintoul.
Pour rappel, Tomintoul commercialise, en son nom, des whiskies non tourbés, et sous cette marque les whiskies tourbés.
Sorti en 2012, le 10 ans est la toute première version âgée de Old Ballantruan. La maturation a été effectuée exclusivement en anciens fûts de bourbon.  A la sortie de l’alambic, le spirit présentait un taux de phénols à hauteur de 55PPM, ce qui n’est pas négligeable.


Le nectar est disponible chez notre partanaire "Aux Mille Saveurs" à Mons.

La dégustation
Robe : or jaune  (0.5)

Nez : la fumée semble d’amblée plus discrète que la version NAS.  L’alcool est perceptible, mais finalement enveloppé dans des arômes de vanille, de biscuit, avec une tendance épicée et minérale. Pas mal de punch.
Bouche : crémeuse et plus fumée qu’au nez, assez douce et légèrement astringente.  Notes épicées, maltées et herbacées.

Finale : mi-longue et toujours aussi épicée, suivi d’une fumée intense.
Un nectar riche et agréable à boire, pas très complexe, mais c’est la seule chose que je pourrais lui reprocher. Juste tourbé comme il faut…  Pour une fois, je préconiserais bien une dilution à 46% APV pour supprimer ce picotement au nez dû au taux d’alcool.

Pat Whisky Explorer
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lundi 14 août 2017

Review #283 : That Boutique –Y-Whisky Company – Speyside Distillery 15 Years Old Batch #1


Review #283 : That Boutique –Y-Whisky Company – Speyside Distillery 15 Years Old Batch #1
 
J’ai découvert cet embouteilleur indépendant lors d’une soirée dégustation et j’ai tout de suite été attiré par l’étiquette, totalement différente de ce qu’on a l’habitude de voir sur nos bouteilles de nectar.

Créée en 2012, la société dispose actuellement d’une gamme impressionnante de whiskies émanant de toute l’Ecosse, et présentant une étiquette très graphique avec souvent une touche humoristique.  En consultant les informations sur le net, j’ai trouvé le nom de l’artiste.  Il s’agit d’Emily Chappell.  Voilà pour la culture générale.


Passons au whisky qui nous intéresse ici.  Bon, déjà, quand j’ai vu que ça venait de la Speyside Distillery, j’ai commencé à avoir des appréhensions, bien que les dernières dégustations de la marque Spey aient été assez intéressantes.
Je me suis dit alors qu’un 15 ans devrait nous apporter quelque chose de bon.
Cette édition limitée à 472 bouteilles (j’ai goûté la n°334, enfin, une partie seulement) garde tous ses secrets, maturation, filtration, coloration, etc… Le titre d’alcool à 53.4% pourrait laisser penser à un brut de fût, mais ils ne le revendiquent ni sur l’étiquette, ni sur leur site internet.  Tout ce que nous savons, c’est qu’il est sorti en 2016 et que c’est un 15 ans d’âge.

Après avoir lu mes notes, vous verrez que près de 70 euros pour 50 cl de ce whisky, ça frôle l’indécence. Peut-être que cela fait partie de leur humour…


La dégustation
Robe : ambre  (0.7)

Nez : alcooleux, sucré, aux notes de cuir, de vanille, de fruits secs et du verger. Un peu sur la céréale, aussi.
Bouche : atypique, difficile à décrire… légère, asséchante, un peu épicée. Notes de miel, de foin, de galette de riz et de céréales qui confirment le nez.

Finale : courte et sans intérêt, avec, en cherchant bien, des résidus chocolatés et épicés.
J’ai rarement eu autant de mal à mettre des mots sur ce que je goûte, tant celui-ci est disons « spécial » dans le mauvais sens du terme. Lors de ma dégustation, les avis étaient vraiment très partagés.
Pour moi, le seul intérêt réside dans l’étiquette qui pourrait faire l’objet d’une collection…

J'ai aussi goûté un single grain North British de 27 ans de chez eux, et ça, c'est une autre histoire... à suivre bientôt sur votre blog préféré (enfin, j'espère).
Pat Whisky Explorer

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© Maverick Drinks






 
  

vendredi 11 août 2017

Review #282 : Dun Bheagan – Ben Nevis 16 Years Old – 1999-2015

Review #282 : Dun Bheagan – Ben Nevis 16 Years Old – 1999-2015

Les amateurs de Ben Nevis, et j’en connais, vont être comblés par cet embouteillage spécial assuré par Ian MacLeod dans sa gamme Dun Bheagan.
Distillé en1999 et embouteillé en 2015, le nectar a muri en anciens fûts de bourbon et a subi une finition dans 2 fûts de sherry PX (91731 et 91732).  Ces deux fûts ont donné 1496 bouteilles, assurées sans filtration à froid ni coloration artificielle.

Une version 1999-2017 existe également, un peu plus chère que la précédente, mais plus limitée en quantité (333 bouteilles).
Je déplore, encore une fois, le coupage à 43% APV, au lieu de 46%, reconnu comme le taux d’alcool idéal pour le single malt (quand il n’est pas brut de fût).
La dégustation

Robe : vieil or  (0.6)
Nez : très agréable sherry bien intégré au nez, notes de vanille, de cuir, de massepain et de fruits divers, surtout des agrumes.  Assez complexe.

Bouche : grasse, onctueuse, avec des notes de fruits secs, de chocolat noir, de sucre glace, d’agrumes, de chêne sec et de malt. Le tout est enrobé d’épices à pâtisserie et finit sur une touche herbacée.
Finale : mi-longue, épicée et fruitée.  Les notes d’herbe fraîche se diluent rapidement.

Un caractère particulier pour ce Ben Nevis 16 ans, une excellent complexité et un équilibre presque parfait entre le sucré et l’amertume.  Allez, on va mettre la perte de quelques points sur le dos des 43% APV, voilà.  Sinon, superbe dram.

Pat Whisky Explorer
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mercredi 9 août 2017

Review #281 : Laphroaig – Triple Wood – version 2011


Review #281 : Laphroaig – Triple Wood – version 2011

En 2007, Laphroaig sortait, pour la première fois, son Triple Wood, d’abord réservé au marché des travel retails. Suite au succès rencontré, la distillerie a augmenté sa production et propose désormais son produit sur les marchés internationaux.  Le Triple Wood est devenu une référence dans le monde du whisky, et ses admirateurs augmentent de façon exponentielle.
Pourquoi « Triple Wood » ?  enfin, de toute évidence le murissement s’est fait dans 3 types de fûts différents, en l’occurrence ici d’abord en tonneaux de bourbon en provenance de Maker’s Mark, ensuite quelques mois en quarter casks, de fûts de bourbon réduits à ¼ de leur volume, soit environ 120 litres, et ensuite la finition en anciens fûts de sherry oloroso.

Une telle finition donne indiscutablement du caractère et de la complexité au nectar.

Pour une bonne cinquantaine d’euros, je peux affirmer que nous sommes dans un rapport qualité/prix exceptionnel.


La dégustation

Robe : or profond  (0.8)
Nez : doux et discret, malgré les premiers effluves de fumée de tourbe. Notes cireuses et de vanille, de caramel et de fruits, principalement le raisin.

Bouche : ronde, grasse et médicinale.  Equilibre parfait entre les notes de camphre, de vanille, de gâteau aux fruits confits, de feu de camp.
Finale : mi-longue, asséchante, légèrement boisée, la tourbe se dissipe lentement.

Le Triple Wood semble moins tourbé que ses frères, ce qui le met à la portée de tous les amateurs de whisky, même ceux qui n’aiment pas spécialement la tourbe ou le goût fumé.  A découvrir, si ce n’est pas déjà fait.


Pat Whisky Explorer
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lundi 7 août 2017

Review #280 : Douglas Laing – Old Particular – Port Dundas 11 Years Old - 2004

Review #280 : Douglas Laing – Old Particular – Port Dundas 11 Years Old - 2004


Depuis 2010, la distillerie de Port Dundas, proche de Glasgow a cessé de produire son whisky de grain.  Appartenant au groupe Diageo, elle produisait pourtant jusque 39 millions de litres de spirit par an, dont le produit fini alimentait les blends tels que Johnnie Walker et J&B.  Aucun embouteillage officiel n’est toutefois connu. Notons que les coffey stills utilisés pour la distillation produisaient un distillat de qualité supérieure.
C’est donc à travers d’embouteilleurs indépendants comme Douglas Laing que nous pouvons découvrir les single grains produits par cette distillerie.

Distillé en juillet 2004 et embouteillé en avril 2016, ce single grain a muri exclusivement dans un ancien fût de bourbon (n° 11224), en premier remplissage.  De ce fût ont été issues 840 bouteilles en 2016.  Un autre embouteillage a été fait en 2017.
Douglas Laing a décidé de nous faire découvrir ce produit au naturel, sans coloration ni filtration à froid.


Pour une cinquantaine d’euros, c’est un achat qui vaut la peine si toutefois vous aimez ce genre de produit.
La dégustation

Robe : paille claire  (0.2)
Nez : très aromatique, avec une tendance herbacée et des notes d’épices douces, de caramel, de vanille, de café et de céréales.  Pratiquement un bourbon, au nez.

Bouche : Très légère, confirme le nez, avec les notes de vanille, de café, agrémentées d’agrumes, de céréales, d’épices à pâtisserie et d’arômes boisés. Mes amis canadiens y trouveront sans doute le sirop d’érable que j’ai du mal à identifier.
Finale : courte, seuls le caramel, les agrumes et des épices légères subsistent.

Bon, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, trop léger et trop céréalier.  Enfin, ce n’est pas vraiment une surprise car Douglas Laing l’annonce ouvertement comme un whisky de petit-déjeuner…
Pat Whisky Explorer

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vendredi 4 août 2017

Review #279 : Wemyss Malts – Clynelish 1997-2015 « The Highland Mariner »


Review #279 : Wemyss Malts – Clynelish 1997-2015 « The Highland Mariner »
Une petite erreur s'est produite sur la fiche, il s'agit bien de 1997 et non de 2007 comme indiqué dans le titre...

Régulièrement, Wemyss Malts nous propose des versions successives de Clynelish 1997, montrant l’évolution du nectar au fil des années.
La version qui nous intéresse, la dernière en date, a été embouteillée en 2015 et fait partie d’une série de 6 single casks libérés début 2016.

Il s’agit d’un bourbon hogshead qui a donné exactement 341 bouteilles, présentées, comme il se doit, sans filtration à froid ni coloration artificielle.  La seule chose que nous pourrions lui reprocher, c’est qu’il n’est pas en brut de fût, mais coupé à 46% APV.  Il semblerait que ce soit la politique de Wemyss…  Dommage…


La dégustation
Robe : or jaune  (0.5)

Nez : un peu fermé au début, mais dévoile petit à petit des arômes subtiles de fruits, de caramel, de vanille et de bois sec, le tout enveloppé dans une légère brise maritime.
Bouche : ronde, chaleureuse, complexe et riche, huileuse, aux notes de cire, de fruits exotiques, d’agrumes, de vanille, sans oublier les touches salées et iodées de la mer. Une légère fumée de bois et des épices douces viennent davantage complexifier le nectar.

Finale : mi-longue, toujours aussi chaleureuse, avec persistance d’épices et d’iode.

Un Clynelish un peu plus maritime que d’habitude, qui pourrait déstabiliser les amateurs de cette distillerie.  Allez, on en reprend quelques centilitres !
Pat Whisky Explorer

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mercredi 2 août 2017

Review #278 : Glenfarclas – Heritage – Cask Strength 60%


Review #278 : Glenfarclas – Heritage – Cask Strength 60%

En 2010 sortait la troisième version de Glenfarclas Heritage en brut de fût. Pour l’occasion, la distillerie a prévu une nouvelle étiquette.

Voici donc un NAS, assez jeune, ayant mûri en anciens fûts de sherry, sans doute en premier remplissage tant les notes de sherry sont perceptibles.
Aucune nouvelle version n’est sortie depuis 2010, pour des raisons inconnues, car nous avons ici un produit de grande qualité pour un prix plus qu’intéressant. 
Difficile à trouver désormais, c’est le genre de bouteille qu’il faut attraper au vol dès qu’elle passe à votre portée, avant qu’elle ne fasse l’objet d’une spéculation frénétique.
Aucune précision sur la filtration ni la coloration artificielle.

On pourrait s’interroger sur le fait que les 3 versions sont embouteillées à 60% APV et présentées en brut fût.  La seule explications logique serait que différents fûts, ayant des titres différents, soient savamment mélangés pour tomber tout pile sur 60% APV…  Imaginez le boulot que ça représente…  A moins que quelques gouttes d’eau ne se soient perdues dans le mélange final.  Mais ne soyons pas médisant.
La dégustation

Robe : sherry amontillado  (0.9)

Nez : un peu fermé au début, s’ouvre avec le temps, laissant apparaitre des arômes fruités, fruits mûrs et fruits secs, avec une tendance pâtissière qui se mélange à des notes de cuir.
Bouche : Onctueuse et douce, sucrée, très sherry avec des notes prononcées de noisettes, un peu piquant sur la langue, sans doute à cause de l’alcool. Le cuir se confirme ainsi que les notes fruitées perçues au nez.

Finale : mi-longue et épicée, toujours sur les fruits secs.
Glenfarclas a longtemps été reconnu comme l’un des meilleurs whiskies au niveau rapport qualité/prix.  Cela se confirme une fois de plus avec ce nectar jeune, abordable et facile à boire, à condition d’aimer le sherry. Le single malt est livré avec une jolie boîte en bois imprimée.  C’est vraiment un whisky à avoir dans sa collection…

Pat Whisky Explorer
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