Review #563 : Cask Orkney – 18 Years Old (2018)

AD Rattray est un embouteilleur indépendant assez discret, du moins dans ma région.  Il dispose pourtant d’une belle gamme de whiskies, dont cette série qui comporte également un Cask Islay, un Stronachie (Highland) et un « House Malt » vendu exclusivement dans leur boutique.
Ils ont également une « Cask Collection » bien fournie, une « Vintage » avec des single malts plus rares et l’Octave Project réservé à des petites cuvées.

Ce Cask Orkney, comme son nom l’indique, vient des Orcades, d’une distillerie qui ne veut pas qu’on l’identifie.  On a donc deux possibilités, Scapa et l’autre...  Petit rappel, Scapa était en arrêt de production entre 1994 et 2005..., donc, pas de distillation en 2000.
La maturation est en 100% bourbon et l’embouteillage date du 20 avril 2018.  Il s’agit d’une « édition limitée », d’après l’étiquette, mais il n’y a aucune mention du nombre de bouteilles.  Le nectar est embouteillé à 46% APV sans coloration, ni filtration à foid.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/113256/cask-orkney-18-year-old-dr

La dégustation

Robe : or clair

Nez : intense, avec une fumée de tourbe relativement discrète, beaucoup de fruits, compote de pomme, fruits tropicaux, ainsi que des notes gourmandes de vanille, massepain, miel, et une touche maritime et de noix de muscade.

Bouche : riche et légèrement tourbée, avec des amandes, de la vanille, des agrumes, du caramel et pas mal d’épices douces.  Le caractère martime se confirme.

Finale : mi-longue, chaleureuse, asséchante, avec une fumée qui s’estompe, remplacée par une légère amertume.

Ceux d'entre nous qui sont familiers avec cette distillerie devraient la reconnaitre, bien qu’elle n’ait pas vraiment un profil-type car elle se disperse facilement dans une gamme d’arômes très variés.  Bref, un très bon « unnamed »  single malt, avec un rapport qualité/prix irréprochable pour un 18 ans.

Pat Whisky Explorer

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Review #562 : Gordon & McPhail – Discovery – Caol Ila 13 Years Old

Il y a quelque temps, l’embouteilleur indépendant Gordon & McPhail débutait une nouvelle gamme « Discovery » ayant pour ambition de faire « découvrir » les différents profils-type du whisky, sherry, bourbon et smoky.

J’ai eu l’occasion de goûter une version de Miltonduff 10 ans, de Balblair 12 ans et, celui-ci, un Caol Ila de 13 ans.  Mes notes de dégustation des 2 autres viendront par la suite. Le point commun que j’ai relevé, c’est leur légèreté, souffrant, à mon sens, d’une dilution à 43% APV. 

Pour ce Caol Ila, nous avons la date d’embouteillage, le 23 juillet 2018 et le type de maturation, bourbon (hogshead ?, tonneau ?). Aucune précision sur une éventuelle coloration ou une filtration à froid qui peut s’avérer indispensable en-dessous de 46% APV.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/112751/caol-ila-13-year-old-gm

La dégustation

Robe : paille claire

Nez : tourbe terreuse et fumée végétale, un peu comme si on brûlait de l’herbe humide... arômes de viande cuite au barbecue, pommes, de vanille, d’agrumes et de malt.

Bouche : crémeuse et douce mais légère, tourbée/fumée, viandeuse, fruitée (fruits tropicaux et agrumes), un peu de sucre d’orge, de sel marin, de vanille et de malt

Finale : mi-longue, douce, sur les cendres refroidissantes

Les inconditionnels de Caol Ila risquent de rester un peu sur leur faim avec cette version « allégée », qui laisse juste filtrer le caractère de la distillerie. Je dirais que la gamme est plutôt destinée aux néophytes qui ne veulent pas directement attaquer frontalement la grosse tourbe et le brut de fût. Ma notation tient compte du bon rapport qualité/prix.

Pat Whisky Explorer

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Review #561 : The Balvenie – Peat Week – 14 Years Old – 2002 Vintage

Depuis 2002, la distillerie Balvenie produit, durant une semaine par an, un distillat tourbé pour proposer une variante à ses habitués.

C’est la toute première en date que j’ai pu découvrir récemment.  Distillé en 2002 et embouteillé le 21 juin 2017, le nectar a passé 14 ans dans des fûts de bourbon.  Seulement 3000 bouteilles sont disponibles.
Une version 2003-2018 existe également. Une autre est sans doute en préparation pour cette année 2019.

Le nectar est réduit à 48.3% APV ( ???) et non-filtré à froid.  Par contre, il est plus que probable qu’il soit coloré, une pratique courante chez Balvenie.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/97790/balvenie-2002-peat-week

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : fumée de tourbe mais assez discrète, fruits compotés, pain fraîchement sorti du four, chocolat, vanille, miel, caramel, amandes grillées, bois, tabac...  la totale.  Très complexe.

Bouche : crémeuse et pâtissière, avec des notes légèrement fumées, de la vanille, du miel, du caramel, du citron et quelques touches herbacées / florales.

Finale : mi-longue, sur le miel, avec une tendance plus minérale et une fumée qui s’estompe lentement.  Une pointe d’amertume, mais rien d’incommodant.

On a ici une excellente intégration de la tourbe et une belle complexité aromatique.  C’est un whisky très agréable à déguster, accessible même pour ceux qui ne sont pas fans de tourbe.

Pat Whisky Explorer

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Review #560 : Teeling – Brabazon – Series 1

Avec cette série débutée en 2017, Teeling veut mettre en évidence des maturations spécifiques en vins fortifiés.

Le Wiliam Brabazon qui nous intéresse ici (car il y en a pas mal qui ont fait office en Irlande depuis le 16^ème siècle), était le 3^ème comte de Meath, premier propriétaire du quartier dublinois  « The Liberties », qui a vu le développement des premières distilleries irlandaises au 19^ème siècle.
Normal, alors, que Teeling lui rende homage au travers de cette gamme particulière, en NAS, mais composé de single malts âgés entre 9 et 16 ans.

Deux « Series » ont été embouteillées jusqu’à présent.  La « Series 1 » utilise 6 fûts de sherry (5% hogshead de 2001 + 2.5 % Pedro Ximenez de 2002 + 2.5 % Oloroso de 2002 + 30 % sherry butts de 2005, 2007 et 2008).  Deux embouteillages sont référencés, celui-ci, de mars 2017, et un autre de février 2018.
Pour la « Series 2 », Teeling a utilisé des fûts de porto, également en 2 cuvées 2017 et 2018.

Bien qu’annoncé en édition limitée, la disponibilité, pour chaque cuvée, est de 12.500 bouteilles (on peut longtemps discuter du nombre de bouteilles max pour une « édition limitée"...).

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/95806/teeling-brabazon-bottling-series-01

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : intense et marqué sherry, fruits secs, caramel, noisette grillée, cannelle, chocolat, avec des fruits du verger et des agrumes.

Bouche : très douce, crémeuse, sur des notes de noisette et de noix, du caramel, de la réglisse et pas mal de fruits du verger.  Une pointe épicée, de clous de girofle, de muscade, vient rajouter un peu de peps au nectar.

Finale : mi-longue, asséchante, un peu tannique, avec une tendance boisée et épicée.

Un single malt irlandais assez conventionnel, avec un sherry bien présent, un bel équilibre et juste ce qu’il faut de complexité. Thank You Darran for sending me this sample !

Pat Whisky Explorer

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Review #559 : Glenrothes – The Soleo Collection - 18 Years Old (2018)

En 2018, Glenrothes a totalement renouvelé sa gamme courante.

Faisant référence à la technique de séchage du raisin au soleil, utilisée pour la production de sherry, la gamme Soleo est composée, actuellement, de 5 whiskies : 10 ans, 12 ans, 18 ans, 25 ans et un Maker’s Cut dont je parlerai dans une prochaines publication.

Par définition, toute la gamme est en maturation full sherry, habituelle chez Glenrothes. Pour ce 18 ans, il s’agit d’une majorité en 1^er remplissage.  Glenrothes garantit l’absence de coloration artificielle, mais ne précise rien au niveau de la flitration à froid.  Comme on est sur du 43% APV, on peut la soupçonner, sous peine d’avoir un voile laiteux qui se forme quand le whisky est refroidi.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/118033/glenrothes-18-year-old

La dégustation

Robe : sherry amontillado

Nez : très marqué sherry et assez fruité, des fruits du verger et des fruits secs. Un peu de bois, de caramel et une touche maltée.

Bouche : crémeuse, huileuse, avec des notes de marmelade d’orange, de caramel, de café, d’amande, de gingembre et de miel. Assez gourmande, mais peu complexe.

Finale : mi-longue, chaleureuse avec une légère amertume.

Bien qu’il n’y ait pas vraiment de faute, cette nouvelle version est un peu décevante pour les fans de cette distillerie.  Je me dirige d’avantage vers les embouteilleurs indépendants qui le proposent souvent en brut de fût, permettant d'apprécier les réelles qualités organoleptique.

Pat Whisky Explorer

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Review #558 : Murray McDavid – Benchmark – Caol Ila 2011 for Massen

 

Voici un Caol Ila avec un finish pour le moins surprenant...

En 2018, la vinothèque Massen au Luxembourg commande un embouteillage spécial chez Murray McDavid, d’un Caol Ila maturé dans un premier temps, pendant 5 ans, dans un traditionnel bourbon hogshead, et mis en finition pendant 2 ans dans un fût ayant servi à la production de Rye chez Koval.

Pour moi, c’est une première...  je n’ai pas connaissance d’un autre single malt fini en fût de rye (là je fais appel à l’équipe, car ça m’intéresse).
Bon, en principe, je m’attends à un tourbé/fumé assez sucré, j’espère quand même pas « trop » sucré.

Le single cask #900038 a donné 139 bouteilles, en brut de fût, sans coloration ni filtration à froid (manquerait plus que ça...).

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/119938/caol-ila-2011-mm

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : tout d’abord la fumée se dévoile, une viande bien grillée au barbecue, avec des notes de bois, de vanille, d’agrumes et de céréales. Assez atypique pour un Caol Ila.

Bouche : corpulente, crémeuse, puissante et souple, avec des notes de tourbe médicinale, de fruits du verger, de viande, de caramel, de chocolat et une touche poivrée qui rajoute un peu de piquant.  Excellente intégration de l’alcool qui passe vraiment au second plan. Finalement, la sucrosité n’est pas dominante comme on aurait pû s’y attendre.

Finale : courte à mi-longue, chaleureuse, sur de la cendre refroidie.  Un peu décevante.

La jeunesse du Caol Ila est ici contrebalancée par des arômes complexes.  La tourbe, bien que présente, s’équilibre bien avec les notes fruitées et les épices.
Une belle découverte.

Pat Whisky Explorer

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Review #557 : Arran – Limited Edition – 22 Years Old for The Nectar

Le  14 août 2018, Arran embouteillait un single cask (# 84) pour The Nectar, importateur belge.  Il s’agit d’un single malt de 22 ans, distillé le 7 février 1996 et mis en maturation dans un unique sherry hogshead. Le fût a donné 333 bouteilles, présentées comme il se doit, en brut de fût et au naturel.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/120150/arran-1996

La dégustation

Robe : marron sherry oloroso

Nez : très pâtissier et gourmand, marmelade d’orange, amandes, fruits exotiques, miel et chocolat.

Bouche : riche, huileuse, soyeuse et aussi gourmande qu’au nez, avec des notes d’orangettes, de fruits secs, de fruits compotés, de tabac à rouler, de café, le tout agrémenté d’épices de Noël.

Finale : mi-longue, chaleureuse, sur des fruits cuits et des raisins secs.

Que dire de plus, si ce n’est que, comme d’habitude, The Nectar a su sélectionner le bon fût, présentant toutes les qualités attendues d’un Arran, avec sa complexité, son équilibre...  Le single malt est, par contre, beaucoup plus gourmand que ceux dégustés jusqu’ici.

Pat Whisky Explorer

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Review #556 : Signatory Vintage – Un-Chillfiltered Collection – Glen Keith 25 Years Old – 1991-2017 for Luxembourg

Signatory Vintage est un peu le spécialiste des embouteillages indépendants pour tiers. Ici, c’est carrément un embouteillage exclusif pour le marché luxembourgeois.

Glen Keith est une distillerie assez discrète en matière d’embouteillage officiel.  La plus grosse partie de sa production alimente les blends de Chivas.  En activité depuis 1958, et après des essais de triple distillation, la distillerie est devenue l’une des plus modernes de son époque, en chauffant ses alambics au gaz et en informatisant son unité de production.

Ce n’est pas la première fois que j’en parle ici.  J’avais déjà évalué une version de Berry Bros & Rudd de 23 ans pour The Nectar qui m’avait très bien plu (voir ici), une autre de chez Asta Morris (voir ici) et une de Malts of Scotland, un peu moins concluante (voir ici). A chaque fois, le profil était sensiblement différent, à part une ligne directrice au niveau des notes fruitées.

La version qui nous intéresse aujourd’hui est un single cask (n°73645) de 25 ans, distillé le 5 juin 1991, maturé dans un fût de bourbon et embouteillé le  24 avril 2017, en brut de fût. Seulement 173 bouteilles sont sorties du fût.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/96384/glen-keith-1991-sv

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : assez discret, mais s’ouvre après quelques minutes sur des notes fruitées (pommes, agrumes), florales et un peu d’encaustique.

Bouche : riche et douce, fraîche, sur les fruits compotés, la vanille, la cannelle et une confirmation des notes florales que j’ai du mal à identifier.  Disons plutôt « végétales », voilà.  Pas mal de complexité et un bon équilibre, sans oublier la parfaite intégration de l’alcool.

Finale : mi-longue, chaleureuse et épicée, cannelle et poivre.

Encore un très bon Glen Keith, avec, une fois de plus un profil différent des 3 autres goûtés précédemment, pourtant tous maturés en fûts de bourbon et d’un âge quasi identique.  Comme quoi, d’un fût à l’autre...

Pat Whisky Explorer

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Review #555 : Chieftain’s – Limited Edition Collection – Ledaig 10 Years Old – 2007-2018 – Pomerol Wine Finish

Selon l’embouteilleur indépendant Ian McLeod, Chieftain’s est une gamme réservée aux connaisseurs, dont chaque bouteille est signée par le « Rare Malt Manager », garant de la qualité du produit qu’il propose.

Il faut reconnaitre la transparence totale de l’étiquettes, reprenant systématiquement toutes les informations nécessaires pour s’assurer du contenu de la bouteille.

Pour cette version 10 ans de Ledaig (de la distillerie Tobermory), nous pouvons lire qu’il s’agit d’un assemblage de 3 fûts de pomerol (vin rouge du bordelais) dans lesquels le nectar a été mis en affinage après, certainement (mais pas confirmé), une maturation traditionnelle en fût de bourbon.  La distillation date de juin 2007 et l’embouteillage des 689 bouteilles date d’avril 2018.  Les fûts portent les n° 92401, 92405 et 92406.
Le single malt est présenté légèrement réduit à 58% APV, sans coloration ni filtration à froid.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115916/ledaig-2007-im  

La dégustation

Robe : acajou

Nez : typique Ledaig avec, avant tout, des notes herbacées et légèrement fumées.  Ensuite se développent des notes d’agrumes, de fruits du verger cuits, de vanille, de tabac, et une touche maritime bien agréable.

Bouche : fraîche, crémeuse et corpulente, la fumée reste assez discrète et laisse la place aux notes de céréales, de massepain, de café, d’agrumes, de vanille, de réglisse, avec une tendance un peu minérale et une pointe épicée.

Finale : mi-longue, sur les céréales et les épices. Un peu plus de fumée sur la fin.

Un Ledaig moins fumé que d’accoutumée, plutôt marqué par les céréales. L’influence du vin rouge n’est pas vraiment flagrante.  La finition devait sans doute être de courte durée.  J’ai vraiment apprécié son équilibre, sa complexité et sa parfaite intégration de l’alcool.  A découvrir.

Pat Whisky Explorer

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Review #554 : Elements of Islay – Bn1

Je ne me lasserai jamais de vous présenter l’un ou l’autre produit issu de la gamme “Elements of Islay” de Speciality Drinks Ltd.  A chaque fois, je suis séduit par la qualité des fûts qu’ils sélectionnent et le bonheur qu’ils savent mettre dans leurs bouteilles...

Lors d’un récent salon, j’ai eu la chance de déguster ce qui doit être l’une des denrières bouteilles de la première cuvée en provenance de Bunnahabhain, l’une de mes distilleries préférées (après Kilkerran et Ben Nevis...).  Ils en sont, actuellement à leur 7ème batch.

Le Bn1 a été distillé au milieu des années 1990 et présente un profil tourbé, qui a  été reproduit jusqu’au Bn5.  A partir du Bn6, le whisky est non tourbé et maturé en fûts de sherry.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/27254/bunnahabhain-bn1-sms

La dégustation

Robe : vieil or

Nez : frais, la fumée de tourbe est bien là, mais relativement discrète, elle est équilibrée par des arômes de vanille, de citron confit, de fruits secs, de noix de muscade et d’encaustique.  Touche herbacée.

Bouche : huileuse, riche et agréablement fumée, avec des fruits du verger, des pommes caramélisées, du cirton vert, de la vanille et des épices douces. Légère sucrosité.

Finale : très longue, tourbée et fruitée jusqu’au bout.

Pas de surprise pour ce Bn1, avec toutes ses qualités gustatives, équilibre, complexité, bonne intégration de l’alcool...  mais il faut une fois de plus faire abstraction du prix...

Pat Whisky Explorer

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Review #553 : Laphroaig – Cairdeas – Fèis Ile 2014

Il y a peu, je vous faisait part de mes notes de dégustation sur la version 2017 (voir ici) de l’édition spéciale sortie par Laphroaig à l’occasion du festival “Fèis Ile”, évènement incontournable sur Islay, associant le whisky et la Musique.

Pour l’édition 2014, la distillerie proposait un assemblage de single malts mûris parralèlement en fûts de bourbon (premier remplissage) et en fûts de sherry Amontillado. 
On ne peut pas vraiment parler d’édition limitée car le nombre de bouteilles émises est de 28254.

Comme chaque version, le produit est embouteillé en brut de fût, sans adjonction de colorant ni filtration à froid.

Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/55225/laphroaig-cairdeas

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : après la fumée de tourbe plutôt terreuse se développent des arômes de fruits exotiques, de miel, de cuir, de sucre brun, de bois de chêne et la touche maritime habituelle chez Laphoraig.

Bouche : corpulente, riche et asséchante, avec des notes viandeuses de bacon fumé, de fruits secs, de pomme, de bois et de caramel, avec toujours la petite brise marine saline et iodée.

Finale : longue et sur de la cendre froide, devient chaleureuse et de plus en plus agréable.

Encore un excellent Laphroaig, associant tourbe, bourbon et sherry, bien que ce dernier domine un peu la dégustation. Je n’ai pas retouvé de vanille, par exemple.  Même avec ses 51.4% APV, le nectar est facile à boire. Le problème reste son prix...  ça se mérite.

Pat Whisky Explorer

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Review #552 : North Star Spirits – Cask Series 006 – Heaven Hill Ardbeg Cask Finish

Avec l’embouteilleur indépendant North Stars Spirits, nous pouvons découvrir des processus inverse de ceux que nous avons l’habitude de voir.  En effet, au lieu d’un single malt maturé en fût de bourbon, nous avons ici un bourbon, avec une finition en single malt, et pas le pire... 

Distillé en septembre 2009, le bourbon a suivi sa maturation habituelle en fût de chêne neuf américain et a fait un passage dans un unique fût d’Ardbeg, pour ensuite être embouteillé en septembre 2018.  Le fût a donné 253 bouteilles.
L’embouteillage est fait idéalement, en brut de fût, sans filtration à froid ni coloration.  Que demander de plus...

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/120786/heaven-hill-2009-nss

La dégustation

Robe : sherry amontillado

Nez : le bourbon est reconnaissable au premier nez, avec ses arômes de pop corn et de bois.  Ensuite le passage en fût d’Ardbeg laisse quelques traces de fumée, de bois brûlé, mais pas suffisamment pour couvrir les qualités olfactives du bourbon.  Un peu de chocolat vient complexifier le nez.

Bouche : puissante, légèrement fumée, super épicée, avec des notes de vanille, de sucre brun, de clous de girofle, d’orange, de bois et de cannelle. Assez complexe.

Finale : mi-longue, chaleureuse et très épicée jusqu’au bout

Une approche très originale qui fonctionne bien, avec une association organoleptique très intéressante, un 66,1% APV qui passe bien et une explosion d’épices. Bravo.

Pat Whisky Explorer

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Review #551 : Glenfiddich – Fire & Cane

Après IPA (voir ici), Project XX (voir ici) et Winter Storm (pas encore goûté), voici le 4^ème whisky de la gamme « Experimental Series » de chez Glenfiddich.

Pour ce « Fire & Cane, Glenfiddich a associé un whisky tourbé, distillé en 2003 à un single malt non-tourbé, plus traditionnel, maturé en fûts de bourbon.  Le mélange a, ensuite, été mis en finition dans des anciens fûts de rhum, pour 3 ou 4 mois (les informations varient sur le net).  L’idée est de trouver un équilibre entre la tourbe (peu courant chez Glenfiddich) et la douceur du rhum.

Je dois dire que celui-ci ne m’a pas réconcilié avec la distillerie... Je me suis même demandé, à un moment, si je n’avais pas eu un whisky dilué...

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/111092/glenfiddich-fire-cane

La dégustation

Robe : ambre

Nez : inévitablement, vu ce qui est annoncé, on commence par rechercher les notes fumées/tourbée.  Elles sont bien là, mais vraiment très discrètes.  Le whisky s’annonce très léger tant les arômes sont peu marqués.  On retrouve du caramel, du malt, des épices et quelques fruits, à ce stade, difficiles à déterminer.

Bouche : douce et trèèèès légère, avec des notes légèrement fumées, des agrumes, de la compote de pommes, du caramel, du malt et de la cannelle.  Manque cruel de « matière » et de complexité.

Finale : courte, en douceur, mais sans réel intérêt.

Je crois que ce single malt est victime d’une dilution excessive.  Il aurait sans doute pû s’exprimer d’avantage avec quelques % APV en plus. Même s’il s’agit d’une « expérimentation », la distillerie devrait s’appliquer un peu plus pour proposer un produit avec un minimum d’équilibre et de complexité. Next !

Pat Whisky Explorer

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Review #550 : Port Charlotte – 10 Years Old – Heavily Peated (2018)

Depuis 2018, le « Heavily Peated » de Port Charlotte est présentée dans une toute nouvelle bouteille, plus foncée, plus moderne et présentant un peu de relief. Le degré d’alcool a aussi été revu à la hausse avec 50% APV au lieu des 46% APV des versions précédentes. Un effort a également été consenti au niveau de la maturation.

Pour créer cette nouvelle version, Bruichladdich à marié un single malt maturé en fûts de bourbon, en premier remplissage, à hauteur de 75%, avec 25 % de whisky ayant maturé en fûts de vin français (sans plus de précision) en second remplissage.  Le nectar est fortement tourbé, du haut de ses 40 PPM de phénols annoncés.
Le produit est proposé sans filtration à froid, ni coloration artificielle.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/112320/port-charlotte-10-year-old

La dégustation

Robe : or clair

Nez : feu de bois et tourbe médicinale très bien dosée, viande fumée, épices à BBQ, caramel, vanille et un peu de caoutchouc.

Bouche : ronde, huileuse et veloutée. La fumée médicinale est là, mais ne domine pas les autres notes, comme le sucre brun, la vanille, le miel, le malt, les fruits tropicaux.

Finale : longue, bien fumée jusqu’au bout, mais douce avec des notes épicées de plus en plus marquées et une amertume qui se développe.  La tourbe devient plus minérale, sur la cendre.

Un très bon Port Charlotte, avec un parfait équilibre de la tourbe et des notes bourbonnées ainsi qu’une belle complexité apportée par le vin, sans les tannins. Bon rapport qualité/prix. Adopté !

Pat Whisky Explorer

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