To show the blog in your own language, please select it in the translation box on the right.


mercredi 31 octobre 2018

Review # 473: Asta Morris – Glen Moray 11 years old – 2007-2018

Review # 473: Asta Morris – Glen Moray 11 years old – 2007-2018

Après mon propre coup de cœur avec le Ardmore 9 ans, voici celui d’une grande partie des participants à la récente soirée spéciale « Asta Morris ».
Glen Moray appartient, depuis 2008, à un grand groupe français de spiritueux, La Martiniquaise, qui distribue de nombreuses marques très connues, comme le rhum Saint-James, la vodka Poliakov et le porto Cruz…  Loin d’avoir perdu son âme dans des produits purement industriels, Glen Moray continue à sortir de très bons whiskies, tant en embouteillage officiel, qu’en indépendant.

Pour preuve, Bert Bruyneel nous a sélectionné un superbe fût, le single cask AM104, distillé en 2007, qu’il a décidé d’embouteiller en 2018. Il s’agit d’un fût de bourbon en premier remplissage qui a donné 270 bouteilles.  La réduction est optimale avec 50% APV.


Si vous aussi vous souhaitez découvrir cette pépite, rendez-vous « Aux Mille Saveurs ».  Didier doit encore avoir l’une ou l’autre bouteille en stock.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115749/glen-moray-2007-am

La dégustation

Robe : paille claire
Nez : Après une explosion de fruits exotiques, avec une belle dominance de banane, nous découvrons des arômes de vanille, de miel, de chocolat et une touche herbacée.

Bouche : riche, douce et crémeuse, complexe et super bien équilibrée.  Les arômes de « Pisang » découvertes au nez font place à des fruits plus du style agrume. Notes de vanille, de miel, d’un peu de menthol et de chocolat noir avec son amertume non-dérangeante.
Finale : mi-longue, complexe et très fruitée.

Un Glen Moray bien abouti, complet et super agréable à boire et, dans tous les cas, un single cask que je recommande avec enthousiasme.
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 29 octobre 2018

Review # 472: Asta Morris – Ardmore 9 Years Old – 2008-2017

Review # 472: Asta Morris – Ardmore 9 Years Old – 2008-2017

Voici mon coup de cœur de la dégustation Asta Morris organisée récemment par le magasin « Aux Mille Saveurs ».  Je l’ai d’ailleurs personnellement ajouté à ma collection.
Déjà assez fan d’Ardmore au départ, j’ai vraiment été séduit par cette version, un single cask (n° AM093) 100% bourbon. Une superbe sélection de Bert Bruyneel, embouteillée au naturel. 268 bouteilles ont été remplies, après une légère réduction à 53%  APV.

Notre caviste partenaire « Aux Mille Saveurs » doit encore avoir quelques bouteilles en stock. N’hésitez pas lui rendre visite.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/107679/ardmore-2008-am

La dégustation


Robe : or clair
Nez : Très agréable, avec sa tourbe relativement discrète et quasiment pas fumée, sa  légère sucrosité et ses arômes de vanille et d’orange, sans oublier une petite note herbacée, de foin.

Bouche : douce, huileuse et plus tourbée qu’au nez. On y retrouve des agrumes, de la vanille, du caramel, du sucre brun et une touche épicée qui apporte juste le peps nécessaire. La note herbacée se confirme également, mais en toute discrétion. L’équilibre est quasi-parfait.
Finale : mi-longue à longue, chaleureuse, sur la vanille principalement.

Un modèle d’intégration au niveau de la tourbe et de l’alcool… je dirais même que l’alcool porte la tourbe. Le rapport qualité/prix est plus qu’excellent…
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 26 octobre 2018

Review # 471: Asta Morris – Pete’Series


Review # 471: Asta Morris – Pete’Series


Pour le 3ème nectar de chez Asta Morris, je présente un blended malt, qui n’en a que le nom…  En effet, le whisky provient d’une distillerie très connue de Islay dont on ne peut pas dire le nom (ça commence par « L », il y en a 2, vous avez le choix..) auquel on a pratiqué le teaspooning d’une autre distillerie.  Ce procédé permet d’embouteiller leur single malt sous un autre nom et l’appeler « blended malt », malgré qu’il provienne à 99.99 % de cette distillerie.


Bref, le « mélange » réputé fortement tourbé a muri en fûts de bourbon et a été affiné en fûts de Pedro Ximenez.  Entre 600 et 700 bouteilles sont sorties récemment.
Quelques bouteilles vous attendent « Aux Mille saveurs », notre caviste partenaire à Mons.

Lien whiskybase : non référencé au moment de cette publication
La dégustation

Robe : or clair
Nez : Bien que la tourbe soit perceptible au nez, je ne trouve pas les arômes fumés habituels. Nous sommes plus dans une pharmacie avec des notes sucrées de caramel et d’agrumes confites.

Bouche : très belle rondeur… la première gorgée est disons « surprenante », mais dès la suivante, le palais s’adapte. A la fois fraîche et terreuse, la bouche dévoile des arômes de fruits secs, de miel, de fruits confits, de caramel, de chocolat noir avec son zeste d’amertume. Comme au nez, la tourbe est bien là, mais extrèmement bien intégrée.
Finale : mi-longue, tourbée, fruitée et sur un équilibre amertume/sucrosité.

Connaissant la distillerie d’origine, je crois qu’il s’agit d’un nectar assez jeune, qui, pour moi, manque d’un peu de puissance et de complexité. Toutefois, l’équilibre général est bon et le rapport qualité/prix plus que correct.
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 24 octobre 2018

Review # 470: Asta Morris – Cambus 24 Years Old 1991-2016


Review # 470: Asta Morris – Cambus 24 Years Old 1991-2016

Après le Glorious Bastard dont je vous ai parlé il y a quelques jours, voici un single grain en provenance de la distillerie Cambus. Située dans les lowlands, la distillerie a fermé définitivement ses portes en 1993.  Les stocks disponibles de whisky de grain qu’elle produisait fondent comme neige au soleil et seront épuisés dans peu de temps.

Pour ce single cask n° AM046, Asta Morris n’a pu sortir que 197 bouteilles.
Distillé en 1991, le nectar a muri dans un fût de bourbon et a été embouteillé en 2016. La réduction a été idéalement faite à 50% APV.
Pour une centaine d’euros, c’est peut-être l’une des dernières occasions de se procurer l’une ou l’autre bouteille de Cambus, avant la pénurie et sans doute une flambée des prix.  Les intéressés peuvent contacter Didier du magasin « Aux Mille saveurs » qui en possède encore quelques bouteilles en rayon.


La dégustation

Robe : or clair


Nez : assez fermé au départ, mais après quelques minutes, le nectar développe des arômes de miel, de céréales, de vanille, de fruits du soleil et de sucre brun.


Bouche : très douce, élégante et fruitée, surtout sur les fruits tropicaux, avec des notes de céréales, de caramel, de sucre de canne et de vanille. Touche poivrée mais discrète.
Finale : mi-longue, sucrée et céréalière, tout en douceur.

Le profil d’un vieux rhum pour cette version de Cambus sélectionnée par Asta Morris. Pas mal du tout…
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 22 octobre 2018

Review # 469: Asta Morris – Glorious Bastard



Review # 469: Asta Morris – Glorious Bastard


Mon premier contact avec l’embouteilleur indépendant belge Asta Morris, lors d’une soirée spéciale organisée par le magasin « Aux Mille Saveurs » s’est fait au travers d’un NAS atypique né d’une erreur de transfert dans la phase de finition.

Tout d’abord quelques mots sur cette rencontre avec Bert Bruyneel, un personnage passionné qui a su transmettre, lors de cette dégustation, tout l’amour du whisky qui l’habite depuis 25 ans.    C’est 1994 que Bert « tombe amoureux » du whisky suite à une dégustation de Jack Daniels single barrel (comme quoi…).  Depuis, il n’a cessé de se passionner pour ce nectar et, en 2010, il sélectionne son tout premier fût en vue de son embouteillage.
Actuellement, Bert a fait du chemin, avec une centaine de fûts en attente…

Le Glorious Bastard provient, au départ, d'une distillerie du Speyside, qui devait subir un affinage de quelques mois en fût de bourbon mais qui, par erreur, a été mis dans un fût ayant servi à la maturation de gin (lui-même ayant maturé dans un ancien fût d’Asta Morris).
Bert ayant découvert un profil atypique intéressant au résultat, a décidé de l’embouteiller.  Cette version a été mise sur le marché en 2017.  Au vu du résultat encourageant, l’expérience a été renouvelée, mais cette fois, volontairement.

Quelques bouteilles sont en vente chez notre partenaire "Aux Mille saveurs" à Mons. Expédition possible. 
La dégustation

Robe : paille claire
Nez : discret, avec une dominance des agrumes, surtout de la mandarine. Arômes céréaliers, maltés et un peu herbacé, avec des notes de miel et des épices comme la coriandre.

Bouche : légère et très douce, les agrumes sont bien là, mais la mandarine a laissé la place à des oranges amères.  Notes de chocolat, de miel et de vanille, le tout avec une légère sucrosité.
Finale : courte et légère, avec une amertume persistante.

Je dirais que ce nectar atypique et surprenant, surtout au nez, manque un peu de complexité, tout en étant bien équilibré.  Idéal comme starter lors d’une dégustation ou comme base en mixologie.
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 19 octobre 2018

Review #468: Port Charlotte – PC 9 – An Ataireachd Ard


Review #468: Port Charlotte – PC 9 – An Ataireachd Ard


Inutile de présenter davantage la version « raisonnablement » tourbée de chez Bruichladdich…
Inspirée par une chanson de 1908 en gaëlique de Donald Maciver « An Ataireachd Ard » (je ne me lancerai pas dans un cours de prononciation...)signifie « surgissement de la mer », mettant normalement l’accent sur un caractère maritime du nectar.


Le PC 9, comme son nom l’indique, est âgé de 9 ans (2002-2011) et est constitué d’un assemblage de single malts ayant maturé séparément en anciens fûts de bourbon et de sherry.  6000 bouteilles sont sorties, en brut de fût et « au naturel ».
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/24624/port-charlotte-pc9

La dégustation
Robe : vieil or

Nez : fumé/tourbé, mais assez discret, permettant à des arômes comme le caramel, les agrumes et une touche poivrée de s’exprimer. Quelques notes florales également et une légère brise de mer.


Bouche : riche, chaleureuse, douce et crémeuse, un peu phénolique mais subtile.  La tourbe se montre sous sa forme viandeuse, dans un bon équilibre avec les agrumes, les épices douces et une légère saumure qui, en principe, aurait dû dominer. Notes cendrées et mentholées sur la fin.

Finale : longue, très agréable et sèche, fumée et maritime.
Bon, finalement on aurait pu s’attendre à plus de sel, d’iode, mais je reconnais que l’équilibre avec la tourbe est très bon et que le nectar dégage une belle complexité. Par contre, je n’ai pas vraiment trouvé les marqueurs habituels du sherry et du bourbon (vanille, fruits secs…)
Le prix, quant à lui, est prohibitif à cause de la spéculation.  Ce n’est qu’un 9 ans… C'est vrai que pour en trouver maintenant, il faut s'accrocher...


Pat Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 17 octobre 2018

Review #467 : Glenfiddich – IPA Experiment


Review #467 : Glenfiddich – IPA Experiment


Les procédures de départ dans la fabrication du whisky et de la bière étant très proches, la mode actuelle est de faire mûrir des whiskies dans des fûts ayant servi à la maturation de bière.  Même Mackmyra en Suède  s’en sert pour certains de leurs single malts.


Chez Glenfiddich, dans les « Experimental Series n°1 », ils ont été un peu plus loin…  tout commence par un Pale Ale de type « India », une bière destinée jadis aux soldats anglais en Inde.  Ce Pale Ale a été mis en maturation durant un mois dans des anciens fûts de Glenfiddich.  Les fûts récupérés ont alors servi, après une maturation standard en fûts de bourbon, pour l’affinage de ce Glenfiddich durant trois mois.  Une réelle expérience. Mais où s’arrêtera donc l’imagination des master-blenders ???
Bref, bien que je ne sois pas fan des distilleries industrielles, je note surtout l’originalité et je m’attends à une explosion maltesque… et on est bien servis…

La dégustation

Robe : or profond
Nez : assez fermé au début, mais, une fois bien aéré, des arômes agréables se dégagent, fruits, vanille, bière, céréales, baignant dans une certaine fraîcheur.

Bouche : très douce et bien lisse, avec une confirmation du nez en ce qui concerne la bière, la vanille, les céréales et surtout les fruits (pommes, agrumes).  A tout cela s’ajoutent des notes de caramel et une touche poivrée. Légère amertume.
Finale : courte, sur des notes plus épicées et même de café, et persistance de l’amertume qui, en fin de compte, est tout ce qui reste après quelques secondes.

Bon, l’équilibre est bon, la douceur est là et la promesse des notes de bière est confirmée. Le malt doit certainement être assez jeune et le producteur recommande de le boire avec des glaçons… no comment…  Je retiens surtout que c’est un produit marketing, avec certaines qualités. Voilà…
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 15 octobre 2018

Review #466 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Aberfeldy 2003-2017

Review #466 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Aberfeldy 2003-2017

Aberfeldy fait partie des distilleries assez discrètes.  La plus grosse partie de sa production alimente les blends de Dewar’s et Johnnie Walker. Ses embouteillages officiels se limitent à un 12 ans et un 21 ans que j'avais adoré en 2015 (voir ici).
L’embouteilleur indépendant Gordon & MacPhail à récemment intégré une version 2003 dans sa gamme Connoisseurs Choice.  Le nectar a muri à 100% dans des sherry hogsheads en premier remplissage avant d’être embouteillé, le 6 mars 2017.  Il ne s’agit pas d’une édition limitée, mais bien d’une édition permanente.
Aberfeldy est la distillerie qui produit l’un des plus doux whiskies des Highlands. Cette douceur n’est pas vraiment transcrite ici, dans cette version.

Lien Whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/96092/aberfeldy-2003-gm

La dégustation


Robe : or jaune
Nez : très fruité, avec des fruits secs, des fruits exotiques et des pommes compotées.  Arômes de vanille, de caramel, de céréales et d’orangette.

Bouche : bien que limité à 46 % APV, l’alcool se fait bien sentir, la bouche est tapissante, huileuse et complexe, avec des notes de fruits du verger, de miel, de céréales, d’amandes, de caramel mou, de chocolat amer et de shortbread écossais au gingembre.
Finale : mi-longue et épicée, boisée et développant une certaine amertume.

Je n’ai pas beaucoup de points de repère chez Aberfeldy.  Idéalement je devrais faire une comparaison avec un embouteillage officiel de 12 ou 18 ans, mais aucun d’entre eux n’est maturé en fûts de sherry…
Dans tous les cas, j’ai apprécié celui-ci pour sa complexité en bouche et sa richesse. Le rapport qualité/prix est excellent.
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 12 octobre 2018

Review #465: The Bonding Dram – Smoking Buffalo – 9th Edition – Bunnahabhain Staoicha for KAA Gent


Review #: The Bonding Dram – Smoking Buffalo – 9th Edition – Bunnahabhain Staoicha for KAA Gent


The Bonding Dram est un détaillant en whisky situé en Belgique, qui officie principalement sur le net.  A l’occasion, ils s’offrent un embouteillage spécial, comme ici, dans sa collection « Smoking Buffalo », une version très jeune de Bunnahabhain. C’est leur 9ème embouteillage.  J’ai aussi pu goûter le n° 8, en Caol Ila. J’en parlerai dans des prochaines notes de dégustation.
Pour le nom, « Staoicha » est le lac dans lequel la distillerie s’approvisionne pour refroidir la production. L’embouteillage a été fait pour l’équipe de football de Gand, jouant en division 1 belge.

Il s’agit d’un single cask (n° 1127).  La distillation a été faite le 1er novembre 2013 et l’embouteillage le 9 novembre 2017. Seulement 282 bouteilles ont été issues de ce tonneau de bourbon. Le nectar est présenté au naturel, brut de fût, sans colorant ni filtration à froid. Juste comme on les aime.


Pour terminer avec les précisions, l’embouteilleur annonce un « fortement tourbé » et la numérotation des bouteilles se fait manuellement.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/105533/smoking-buffalo-9th-edition-bd

La dégustation
Robe : paille claire

Nez : après une bouffée de vapeur d’alcool, la tourbe se dévoile peu à peu, associée à des arômes de vanille et de cuir.  La tendance est végétale, voire terreuse.
Bouche : L’alcool prend tout de suite le dessus, ainsi que les notes très épicées. Une fois l’anesthésie estompée, on décèle des notes de vanille, de caramel, de fruits du verger, de malt. La tourbe est « portée » par l’alcool et est finalement bien équilibrée avec les autres arômes. Le végétal présenti n’est finalement pas trop présent en bouche

Finale : longue et très bourbon, avec un soupçon de fumée résiduelle.
Bon, on a là un Bunna très jeune, déjà très complet, mais qui demande à s’exprimer d’avantage.  Les personnes non-averties peuvent être surprises par l’attaque franche de l’alcool, même si, dans ce cas précis, il apporte vraiment quelque chose à l’équilibre général.

Pat Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 10 octobre 2018

Review #464 : Bowmore – Vintner’s Trilogy – 18 years Old – Manzanilla Cask


Review #464 : Bowmore – Vintner’s Trilogy – 18 years Old – Manzanilla Cask


En 2017, Bowmore a entammé une trilogie visant à démontrer l’impact d’un affinage en fût de vin (« vintner » = « vigneron » en français). 

Ainsi, le premier nectar de cette trilogie a mûri pendant 13 ans dans des anciens fûts de bourbon et terminé son affinage pendant 5 ans dans des fûts ayant servi à la maturation de manzanilla, un vin rouge espagnol provenant d’Andalousie détenant l’équivalent de l’AOC en Espagne.

Les deux autres produits de la trilogie sont sortis, un 26 ans « French oak barrique » et un 27 ans « Port Cask ».



Robe : ambre
Nez : après les arômes fumés auxquels on pouvait s’attendre, le nez devient fruité (orages), avec des notes de caramel au beurre salé, de mélasse et une agréable brise de mer.

Bouche : riche et crémeuse, la fumée se fait plutôt discrète et laisse place à une explosion de fruits exotiques, d’agrumes et de fruits secs. La tourbe est bien intégrée et du style plus herbacé. Des épices se marient aux notes maritimes subtiles
Finale : longue et douce, toujours très riche et fruitée, un peu sur le menthol à la fin

Un Bowmore que j’ai apprécié et qui me semble plus âgé que les 18 ans annoncés.  J’applaudis l’absence de tannins que je redoute avec les finitions en fûts de vin.
Cette dégustation a attisé ma curiosité pour les 2 autres nectars de la trilogie.
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 8 octobre 2018

Review #463 : Tomatin – Five Virtues - Metal


Review #463 : Tomatin – Five Virtues - Metal

En 2017, la distillerie Tomatin proposait une gamme spéciale et édition limitée, mettant l’accent sur les 5 vertus du whisky, plus précisément les 5 éléments qui ont un impact prépondérant sur la qualité du whisky : le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau.

Je vous parlais récemment des deux premières éditions, le « Wood » (voir ici) et le « Fire » (voir ici). J’ai malheureusement manqué la sortie du « Earth », mais j’ai pu goûter les deux derniers, sortis simultanément, le « Metal » et le « Water », dont mes notes seront publiées dans quelques semaines.  Ces deux derniers, bien qu’embouteillés en 2017, sont sortis en févier 2018.
Le « Metal » est donc la 4ème phase du cycle et met en valeur les 12 alambics en cuivre de Tomatin.  L’âge du single malt n’est pas communiqué, il doit s’agir d’un mélange de plusieurs millésimes.  Nous savons, par contre, qu’il a été mis en maturation dans des tonneaux de bourbon en premier remplissage.  Comme pour les 4 autres, le nombre de bouteilles est limité à 6000 pour le monde entier.

Le design des boîtes d'emballage, pour les 5 produits de la gamme, est l’œuvre de l’artiste écossaise Eva Ulrich.
Lien Whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/93635/tomatin-five-virtues-series-metal

La dégustation

Robe : paille claire
Nez : doux et 100% bourbon, avec la vanille et les fruits, pommes, agrumes.  Arômes pâtissiers et maltés.  Bois brûlé en arrière-plan.
Bouche : douce et légère, crémeuse, aux notes vanillées très prononcées, relevées par des notes de petits-beurres, d’oranges, de pâte à tartiner aux noisettes, et une touche épicée pour ajouter un peu de complexité.

Finale : mi-longue, fruitée et bien équilibrée avec une pointe de gingembre.
On sent principalement l’effet du bourbon sur le nectar.  Le choix du premier remplissage est-il vraiment adéquat ?  Pour moi il cache certainement les vertus du métal, bien qu’il faille déjà être expert pour pouvoir les décrire (je n’en suis pas encore là)…
Un bon single malt, comme très souvent chez Tomatin.


Pat Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 5 octobre 2018

Review #462 : Kilbeggan 8 Years Old Single Grain


Review #462 : Kilbeggan 8 Years Old Single Grain



Kilbeggan est la plus ancienne distillerie de whisky du monde.  Ses activités ont débuté en 1757, avec, bien entendu des périodes de fermetures. Elle ne porte que le nom de Kilbeggan que depuis le rachat de sa licence de production par la distillerie Cooley.  Auparavant, elle a porté le nom de Brusna Distillery puis Locke’s Distillery.

La dernière réouverture date de 2007 et avec ses deux pot stills, la distillerie pratique la double distillation pour une nectar plus rond que ses compatriotes distillés 3 fois.
Il s’agit ici d’un single grain, 100% maïs, embouteillé le 4 février 2016.  Le mystère reste complet sur le type de maturation.
Le même whisky était encore embouteillé sous le nom de Greenore, avec exactement la même bouteille…

De notoriété publique, les single grains ne deviennent intéressants que quand ils sont très vieux, 20, 25 ou 30 ans, voire plus.  Ici, on a un 8 ans…  J’ai donc entamé cette dégustation avec un léger à priori…  Je craignais surtout d’avoir un bourbon… et ma crainte s’est finalement confirmée…   


Lien Whiskybase :
https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/106012/kilbeggan-08-year-old

La dégustation


Robe : maïs
Nez : discret, sucré, léger…  avec des fruits, du biscuit, du miel, des agrumes et du coco.

Bouche : ronde, crémeuse, sèche, avec des notes de carton, de vanille, d’agrumes, de miel, de maïs, de caramel et une touche d’épices comme la cannelle et la muscade.
Finale : courte, douce et asséchante, sans trop d’intérêt.

Deux reproches à faire à ce whisky : son jeune âge et sa réduction à 40% APV. Résultat : superficiel, à reléguer à l’apéro… 
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 3 octobre 2018

Review #461 : Glenglassaugh Evolution (2015)


Review #461 : Glenglassaugh Evolution

Après le Revival (voir mes notes ici), voici le second embouteillage issu de la renaissance de la distillerie Glenglassaugh.

Pour l’occasion, la distillerie s’est procuré des fûts de Tennessee whisky, en provenance de chez George Dickel, le plus « écossais » des producteurs de whisky aux USA.
Le Glenglassaugh Evolution a séjourné pendant 3 ans dans ces fûts, utilisés en premier remplissage pour lui transmettre un maximum de caractère du chêne américain.

L’embouteillage qui nous intéresse ici est celui du 24 novembre 2014. Une nouvelle version est prévue pour octobre 2018.

Le nectar est en vente chez notre partenaire "Aux Mille Saveurs" à Mons.


Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/66535/glenglassaugh-evolution

La dégustation

Robe : or clair
Nez : après une belle attaque vanillée, une vague fruitée déferle, avec de la poire, des agrumes, des fruits tropicaux… ensuite apparaissent des arômes de caramel, de beurre, de sucre d’orge, avec un touche herbacée et quelques notes maritimes.

Bouche : ronde, pâtissière, un peu sucré/salé avec des notes de marmelade d’orange, de vanille, de réglisse… de tarte aux pommes caramélisées.  Légère saumure sur la fin.
Finale : mi-longue, chaleureuse et maritime, un peu épicée, boisée et vanillée.

Un nectar juvénile, mais avec déjà du caractère, même s’il manque d’un peu de complexité.  Je trouve la côte moyenne de Whiskybase assez sévère. Je l’ai trouvé agréable et disons « intéressant ».
Pat Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 1 octobre 2018

Review #460 : Blackadder – Amrut Raw Cask Peated


Review #460 : Blackadder – Amrut Raw Cask Peated


Les amateurs de whisky indien, avec ses particularités, seront comblés par cette version de l’embouteilleur indépendant Blackadder.
Dans sa gamme « Raw cask », l’embouteilleur sort régulièrement des versions Amrut peated ou sherry.  Celle qui nous intéresse ici est le tourbé, embouteillé en août 2015.


Aucune info ne filtre sur le type de maturation.  On sait simplement que c’est un single cask (BA2015/22) qui a donné 206 bouteilles, présentées en brut de fût, sans coloration ni filtration à froid.
Je dirais que c’est un nectar réservé aux avertis, comme la plupart des indiens en brut de fût.

Lien Whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/73976/amrut-nas-ba-peated


La dégustation


Robe : ambre


Nez : très phénolique et annonciateur de puissance. La tourbe est plutôt terreuse et médicinale.  Les arômes sont assez complexes, alliant le caramel, les noisettes, le miel, le beurre aux notes fruitées, surtout dans les agrumes.
Bouche : attaque franche de l’alcool à la première gorgée, intense et puissante, la bouche délivre des notes de bacon fumé, de vanille, de fruits tropicaux, de miel et une touche de gingembre pour la partie épicée.

Finale : longue, tourbée, épicée et asséchante.
Cette version fait partie des nectars pour lesquels j’autoriserais 3 gouttes d’eau, juste pour apaiser l’agression alcoolique du début. A la 2ème gorgée, l’intégration est meilleure et ça passe sans problème.  Pas besoin d’eau pour ouvrir les arômes, la complexité est bien là, ainsi que l’équilibre.

A suivre avec la version sherry, très bientôt sur votre blog...

Pat Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici