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mercredi 30 janvier 2019

Review #512: Tomatin – 15 Years Old – Moscatel Wine


Review #512: Tomatin – 15 Years Old – Moscatel Wine


Voici une version de Tomatin qui sort un peu de l’ordinaire.

Après une maturation de 10 ans en traditionnels fûts de bourbon, le nectar a été mis en affinage pendant 5 ans dans des fûts ayant servi à la maturation de Moscatel (en premier remplissage), un vin portugais à base de raisins de muscat.


Il s’agit d’une édition limité à 6000 bouteilles.  La distillation a été faite en 2003 et l’embouteillage en 2018. La sortie officielle date de mi-juillet 2018.
Notons que les fûts de moscatel sont très difficiles à obtenir.  Il se peut qu’il faille attendre longtemps avant d’en voir d’autres apparaître sur le marché.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115377/tomatin-15-year-old


La dégustation

Robe : or profond
Nez : explosion de fruits tropicaux, avec de subtils arômes de chocolat, de caramel, de miel et de fruits secs.  Mmmh, très gourmand tout ça.

Bouche : intense et crémeuse, le nez se confirme largement, raisins sec, vanille, etc…, de la cannelle et des agrumes.  Très agréable, mais peu complexe, malgré sa richesse et sa corpulence.
Finale : mi-longue et fruitée, légèrement épicée et mentholée sur la fin.

Une belle expérience que cette dégustation « surprise » lors d’une visite chez mon caviste « Aux Mille saveurs » à Mons.  Didier m’a confirmé qu’il allait en avoir en stock.  Avis aux amateurs…
Pat Whisky Explorer

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lundi 28 janvier 2019

Review #511 : The Lost Distillery – Dalaruan Archivist’s Selection

Review #511 : The lost Distillery – Dalaruan Archivist’s Selection

Installé à Cumrock,au sud de Glasgow en Ecosse, The Lost Distillery Company est un embouteilleur indépendant qui a pour vocation de recréer des whiskies tels qu’ils devaient être lors de leur production avant la fermeture de certaines anciennes distilleries.  La société présente une belle petite gamme de 3 whiskies « classic » , 7 whiskies « Archivist’s Selection » et 7 whiskies « Vintage ».  Les distilleries de prédilection sont Auchnagie, Stratheden, Towiemore, Dalaruan, Lossit, Gerston et Jericho.  Ces noms ne parleront sans doute pas aux amateurs, car elles sont toutes fermées depuis très longtemps.

Dalaruan (Da-la-roo-en) était installée dans le village portuaire du même nom, dans la région de Campbelltown, qui fournit les meilleurs whiskies écossais à l’heure actuelle (mon avis perso, évidemment), avec notamment Springbank et Kilkerran.
La distillerie a fermé définitivement ses portes en 1925, après tout juste un siècle de fonctionnement.  Elle pratiquait la triple distillation. 
Le blended malt qui nous intéresse ici a été préparé à partir de divers single malts écossais, dont ne nous savons rien, ni l’âge, ni la provenance, ni le type de maturation.  Il faut donc faire confiance à The Lost Distillery.
Je crois que personne n’a la possibilité de comparer avec un vrai whisky Dalaruan des années ’20.  Je peux juste dire qu’à la dégustation, on découvre un whisky léger et assez différent de ce qu’on a l’habitude de voir sur Campbelltown, même si on retrouve très légèrement un côté maritime.
Sur Whiskybase, je ne retrouve que 4 whiskies estampillés Dalaruan, nous devons donc nous laisser guider par celui-ci et son petit frère de la gamme « Classic » qui titre 43% APV et qui semble légèrement fumé.
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/98099/dalaruan-nas-tldc

La dégustation
Robe : or jaune

Nez : un peu terreux et herbacé, avec des arômes de fruits du verger, quelques notes d’agrumes, de l’encaustique et une touche iodée.


Bouche : douce et légère, fruitée et épicée (cannelle, poivre), notes de tabac, de chocolat au lait et de caramel au beurre salé, seule trace de la mer à la dégustation.
Finale : courte à mi-longue, mentholée et avec une petite brise de mer rafraîchissante

Un peu décevant, je m’attendais à quelque chose de vraiment spécial.  Le mélange doit certainement utiliser des single malts assez jeunes, ça manque clairement de maturité.  Toutefois, les whiskies de l’époque étaient peut-être bien aussi légers et peu équilibrés. Intéressant, sans plus.
Pat Whisky Explorer

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vendredi 25 janvier 2019

Review #510 : Johnnie Walker – White Walker (Game of Thrones)

Review #510 : Johnnie Walker – White Walker (Game of Thrones)


Bon, j’avoue que, pour une fois, je me suis laissé tenter par un blend uniquement pour sa bouteille et non pour son contenu.
En attendant sa série de 8 bouteilles de single malts prévus en Europe dans les prochains mois, pour fêter le dernier épisode Game of Thrones, dont je suis un grand fan, j’ai eu la faiblesse d’acheter cette bouteille de Johnnie Walker.  J’ai d’abord bêtement cru que c’était un « collector », mais, même si c’est annoncé comme une édition limitée, le nombre de bouteilles disponibles est très élevé.  On en voit partout, dans certaines grandes surfaces et même sur un grand site de vente en ligne.  Bref, l’intérêt reste très limité.


Et qu’y a-t-il dans cette bouteille ?  Eh ben, ils parlent d’un assemblage Clynelish / Cardhu, mais il doit y avoir d’autres whiskies dedans car aucun des profils ne ressort et le mélange est quelque peu « limite ».  Aucune info sur la maturation, le fût, la durée…  bref, on achète une chat dans un sac.
L’idée est de le boire tout de suite sorti du congélateur…  pour frissonner comme si on était au pied du Mur du Nord en attendant l’attaque des Marcheurs Blancs, mais surtout pour découvrir, comme par magie, une inscription sur l’étiquette, qui n’apparait que sous le froid « Winter is Coming ».


La dégustation
Robe : or jaune

Nez : bof bof, quasiment inexistant, un peu de sucre d’orge, d’agrumes, de vanille et de caramel en cherchant bien.
Bouche : très léger, un peu plus présente que le nez, du pain toasté, des fruits du verger, de la vanille, du citron, de la cannelle et des amandes.

Finale : courte, sur la poire et le poivre, et un peu beurrée.
C’est vrai, c’est pas trop cher et si on apprécie pas, on peut facilement le marier avec du Caca-Colo ou dans un cocktail.  Pour moi, le seul intérêt reste le rapport avec la série et la bouteille assez jolie pour garnir un bar. Sinon, c’est juste « buvable ».

Pat Whisky Explorer

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mercredi 23 janvier 2019

Review #509: Whiskybroker – Ben Nevis 19 Years Old – 1998-2018


Review #509 : Whiskybroker – Ben Nevis 19 Years Old – 1998-2018

Après un single grain de chez Strathclyde, dont je vous ai parlé ici, voici une version quelque peu surprenante de Ben Nevis, âgée de 19 ans, proposée par l’embouteilleur indépendant écossais Whiskybroker.
Ce single cask (n°1558) a été distillé le 14 décembre 1998 et embouteillé le 21 février 2018 après une maturation dans un bourbon hogshead. Seulement 189 bouteilles ont été libérées.

Bien que Whiskybroker soit réputé pour ses prix relativement démocratiques, le Whisky Club 46 de Mons a pu s’offrir cette bouteille pour une cinquantaine d’euros…  Nous sommes quand même sur du Ben Nevis de 19 ans…  et nous aurions dû nous interroger d’avantage, sachant que pour un single malt équivalent chez The Nectar of the Daily Dram, le prix est trois fois plus élevé…

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/109489/ben-nevis-1998-whb
La dégustation

Robe : or clair
Nez : assez végétal et relativement fermé.  Arômes discrets de cuir, d’encaustique, de vanille, de chocolat et d’agrumes.

Bouche : on retrouve le caractère pâtissier de Ben Nevis, mais également ici un alcool mal intégré et trop puissant, au point qu’il rend la description difficile.  Je note toutefois du malt, de la vanille et de agrumes, et, en cherchant plus loin, un peu de caramel et même des amandes.
Finale : mi-longue, j’en perds mes mots…

D’après les « connaisseurs » présents au club au moment de la dégustation, nous sommes clairement face à un problème de coupe au moment de la distillation.  En ce qui me concerne, c’est mon premier whisky « loupé», bien que buvable et très bon marché.

Pat Whisky Explorer

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lundi 21 janvier 2019

Review #508: Laphroaig 10 Years Old - Cask Strength – Batch #001


Review #508: Laphroaig 10 Years Old - Cask Strength – Batch #001

En 2009, Laphroaig sort son tout premier batch de 10 ans en brut de fût.  Depuis, pas moins de 10 batches différents sont sortis, le dernier en date étant celui de 2018.

Ce batch 1, embouteillé en février 2009 est devenu très difficile à trouver et, si par bonheur vous en croisez un, préparez votre portefeuille…
Le type de maturation, ainsi que le nombre de bouteilles par batch restent un mystère.  Ce qui est sûr, c’est la mise en bouteille au naturel, sans filtration à froid ni coloration artificielle.

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/9102/laphroaig-cask-strength


La dégustation
Robe : vieil or

Nez : la couleur est annoncée directement, avec une attaque franche de l’alcool et des notes tourbées médicinales. La puissance du nectar est très marquée. Légère brise de mer et arômes de feu de camp, de charbon de bois et de quelques fruits, mais très discrets.


Bouche : puissante et vive, très sèche et, à mon goût, trop agressive en alcool. Notes fumées, de cendres froides, de réglisse, de poivre, de caramel, avec un peu d’amertume et une touche maritime plus marquée qu’au nez. Assez minérale dans l’ensemble.
Finale : longue, chaleureuse, asséchante, poivrée, très fumée.

Un nectar d’hiver, qui réchauffe de la tête aux pieds.  Je n’ai pas essayé avec une goutte d’eau, et je crois que ça l’aurait rendu un peu plus accessible.  Mieux vaut s’attendre à cette puissance alcooleuse qui risque d’en dérouter quelques uns.  Par contre, je n'arrive pas à m'expliquer ce qui justifie un prix si élevé...

Pat Whisky Explorer
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vendredi 18 janvier 2019

Review #507 : Elements of Islay – CI10


Review #507 : Elements of Islay – CI10

Pour cette 10ème version de Caol Ila, Speciality Drinks, pour sa gamme Elements of Islay, a marié 3 fûts de whisky distillés en 2008 et 2009 et maturés en bourbon hogsheads. Il s’agit d’un embouteillage de 2018.  Le CI11 est sorti entre ma dégustation et la publication de cet article.
Assez fan de Caol Ila, c’est toujours avec plaisir que je déguste ce qui sort de leurs alambics.  L’embouteilleur anglais a réussi, ici, à exprimer toutes les qualités gustatives d’un très bon Caol Ila, jeune, mais déjà complet.

Les amateurs du mariage tourbe, mer et fruits sont comblés, pour un prix très abordable (pour une fois…).
Lien whiskybase :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/111839/caol-ila-cl10-eld

La dégustation
Robe : or clair

Nez : mélange de tourbe fine et de fraîcheur maritime, à la fois minéral, sel, cendres froides et herbacé, herbes aromatiques et même un peu boisé.  Arômes de vanille et de beurre.  Très engageant.
Bouche : tout en rondeur, douce, soyeuse, crémeuse.  On y retrouve la fine tourbe du nez et le sel marin, l’iode…  des agrumes, du miel et un peu de menthe.  Les 58.2 % APV passent inaperçus.

Finale : longue et un peu terreuse, toujours sur la mer et la fumée de tourbe, qui persiste jusqu’à la fin.  Allez, on en reprend une gorgée…
Un Caol Ila simple, mais qui va droit au but.  Une belle occasion de découvrir la distillerie et son profil assez caractéristique. J’ai adoré. Pourquoi s’en priver, à 1 euro le centilitre ?

Pat Whisky Explorer
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mercredi 16 janvier 2019

Review #506: Signatory Vintage – Un-chillfiltered Collection – Ballechin 13 years Old 2004-2017 – Port Cask Matured – for Massen & Tastoe


Review #506: Signatory Vintage – Un-chillfiltered Collection – Ballechin 13 years Old  2004-2017 – Port Cask Matured – for Massen & Tastoe
 
Le centre commercial Massen au Grand-Duché de Luxembourg et le plus grand détaillant belge en matière de whisky se sont associés pour nous sortir une version spéciale de Ballechin, embouteillée par Signatory Vintage.

Ballechin nous a habitués, depuis 2002, à de très nombreuses maturations et finitions spéciales (bourbon, porto, madère, sherry Manzanilla, Bourgogne, rhum, Bordeaux, Sauternes, Côte de Provence…).  Pour cette édition, la maturation a été assurée à 100% par un fût de porto (n° 197).
Le nectar est sorti des alambics le 14 avril 2014 et l’embouteillage a été fait le 24 avril 2017. Ce single cask n’a donné que 292 bouteilles, en brut de fût, garanties sans colorant ni  filtration à froid.  Le taux de phénols annoncé avant distillation est de 50 PPM.
Lien Whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/97888/ballechin-2004-sv

La dégustation

 
Robe : marron sherry oloroso

Nez : la tourbe grasse médicinale domine au début, ensuite viennent les arômes fruités, les épices comme la cannelle et la muscade, des notes de goudron et de cuir.

Bouche : la tourbe est vive, au sein d’un feu de camp, mélangée à des notes de crème brûlée, de chocolat noir très amer, de café, de bois.  Pointe de girofle sur la fin.

Finale : mi-longue, chaleureuse, lourdement tourbée, grasse.  Notes finales de massepain et de menthol.  L’amertume persiste.

Mon avis est mitigé.  D’une part nous avons une belle complexité et une richesse aromatique indéniable, de l’autre cette amertume persistante me dérange un peu.  La tourbe est, à mon goût, trop présente.

Pat Whisky Explorer
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lundi 14 janvier 2019

Review #505 : Talisker – 8 Years Old – Special release 2018


Review #505 : Talisker – 8 Years Old – Special release 2018

Certainement l’un des nectars les plus attendus de Diageo en 2018, voici le Talisker 8 ans.

Il s’agit d’une édition limitée à 4680 bouteilles, proposée en brut de fût et dont la maturation a été assurée à 100% par des fûts de bourbon, en premier remplissage.

Il nous permet d’apprécier pleinement les qualités du whisky produit par Talisker, tourbé et maritime, ainsi que l’impact du bût de bourbon sur la maturation.
Le Talisker 8 ans Special Release 2018 est en vente chez notre caviste montois Aux Mille saveurs 


La dégustation
Robe : or jaune
Nez : assez discret d’entrée de jeu, mais s’ouvre volontiers après quelques minutes. La fumée de tourbe médicinale  se mélange aux arômes de vanille, de caramel et de fruits rouges, le tout enrobé d’une brise de mer, saline et iodée.

Bouche : puissante. La fumée est délicate et s’équilibre assez bien avec des notes de vanille,  de café, de miel, de « petit-beurre ».  Ensuite viennent des arômes plus sucrés et épicés, du poivre, et une légère amertume.  La mer se rappelle à nous tout au long de la dégustation.

Finale : mi-longue, douce et fumée.
Un nectar encore jeune mais déjà bien complet, assez représentatif de ce que fait Talisker. Maintenant, on peut discuter sur le prix…  Quoi qu’il en soit, je valide !

Pat Whisky Explorer
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vendredi 11 janvier 2019

Review #504: Bruichladdich – Islay Barley 2010



Review #504: Bruichladdich – Islay Barley 2010


Pour sa version 2010 de Islay Barley, Bruichladdich a fait appel à 8 fermes familiales de Islay pour la production de l’orge.
Les orges de chaque année sont bien séparées et sont distillées séparément, ce qui permet de proposer des millésimes, comme ici, celui de 2010.


Une fois le maltage et la distillation effectués, le nectar a été mis en maturation dans des fûts de bourbon et de vin français. L’élevage des fûts a été fait dans les entrepôts de Loch Indaal.
L’embouteillage date de 2017, sans filtration à froid ni coloration artificielle.


La dégustation
Robe : or clair

Nez : associations de notes végétales et de brise de mer, avec des arômes de cuir, de fruits, de cannelle, de vanille et de poivre.  Assez frais.
Bouche : Très différente du nez, crémeuse, aux notes de miel, d’épices, de bois, de malt et de sucre brun.  Le nectar est assez marqué par le vin, avec des tannins et une certaine amertume.

Finale : courte, asséchante, sur les agrumes principalement
Ce n’est pas le meilleur Bruichladdich que j’ai eu l’occasion de découvrir.  Il n’a vraiment pas fait l’unanimité lors de sa dégustation au Whisky Club 46 de Mons récemment.  L’amertume gâche un peu le profil de la distillerie, qui nous a habitués à mieux…

Pat Whisky Explorer
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mercredi 9 janvier 2019

Review #503 : Brachadair – Invergordon 44 Years Old – 1972-2017


Review #503 : Brachadair – Invergordon 44 Years Old – 1972-2017

Je vous parlais récemment du nouvel embouteilleur indépendant belge et de sa gamme qui s’étoffe rapidement avec des nectars bien sélectionnés (voir ici un Ben Nevis 18 ans et ici un Mortlach 19 ans), et de la distillerie Invergordon avec un embouteillage spécial de 44 ans par The Nectar of the Daily Dram (voir ici).

Nous avons donc ici, un single grain très âgé, distillé en décembre 1972 et embouteillé en mars 2017, après 44 ans passés en maturation dans un tonneau de bourbon.  Ce single cask portant le n°20 a produit 104 bouteilles, pas une de plus, présentées en brut de fût, sans coloration et sans filtration à froid.
Lien Whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/112236/invergordon-1972-brd

La dégustation


Robe : or profond
Nez : au premier nez, cela ressemble à un bourbon, vanille, céréales, fruits tropicaux.  Ensuite viennent des arômes de massepain, de miel, d’encaustique et un peu de menthol.

Bouche : très douce et chaleureuse, avec une légère sucrosité. Notes de vanille, de cuir, de fruits du soleil, de gingembre, de miel et de chocolat, avec une légère amertume.
Finale : mi-longue, douce et asséchante, épicée (cannelle, poivre)

Un nectar très complexe pour un single grain.  Le bémol reste le prix vraiment très élévé.
Pat Whisky Explorer

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lundi 7 janvier 2019

Review #502 : Armorik – Millésime 2002 – 14 Years Old


Review #502 : Armorik – Millésime 2002 – 14 Years Old


Les whiskies français commencent à se multiplier, mais, pour en trouver en-dehors des frontières, ce n’est pas gagné.
Ceux qui me suivent connaissent bien ma curiosité et mon intérêt à découvrir d’autres horizons que ceux offerts par les whiskies écossais.


Jusqu’à présent, aucun single malt français n’a réussi à me convaincre.  J’admets que je n’ai pas souvent l’occasion d’en gouter et mes références restent encore très lacunaires.

Dès lors, si je tombe sur un stand de whisky breton au « Spirits in the Sky », pas moyen de faire autrement que de m’y attarder. En fait, je dois avouer que j’y suis resté plus longtemps qu’aux autres stands, car j’avais l’impression d’avoir beaucoup à découvrir.
J’ai principalement retenu le 10 ans d’âge 2018 (batch 1), un single cask 10 ans pour The Nectar, et enfin, celui dont je vais parler en premier, un single cask du millésime 2002, le dernier en date, embouteillé en juin 2016. Plusieurs autres versions existent depuis 2010, mais celle-ci est la plus âgée.

Distillé le 18 novembre 2002, le single cask n°3309 a été embouteillé après 14 ans passés dans un fût de sherry oloroso. Ce fût a donné 731 bouteilles, présentées au naturel, brut de fût, sans filtration à froid ni colorant artificiel.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/88821/armorik-2002

La dégustation
Robe : cuivre profond

Nez : les amateurs de sherry ne s’y tromperont pas, tant les marqueurs sont bien présents, les fruits secs, les raisins séchés…, agrémentés de caramel et de bois de chêne, juste ce qu’il faut.
Bouche : intense et complexe, mais douce…  on retrouve les fruits secs et le caramel, mais aussi quelques notes de vanille et de chocolat noir.  L’amertume, bien qu’assez marquée, n’est pas dérangeante, mais apporte justement ce qui manque pour trouver un équilibre quasi parfait.  Bonne intégration de l’alcool.

Finale : longue, nette, sèche, chaleureuse, et un peu boisée.
Très satisfait de ma visite, je constate que certaines distilleries françaises commencent, lentement, à rivaliser avec celles d’outre-manche.  Il y a encore du boulot, mais on y arrive…  Je ne peux que conseiller aux autres distilleries de l’hexagone de prendre exemple sur Warenghem et sa gamme Armorik, au lieu de s’entêter à maturer leur whisky dans des barriques de vin...

Pat Whisky Explorer

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vendredi 4 janvier 2019

Review #501: Bowmore – 15 Years Old – Darkest

Review #501: Bowmore – 15 Years Old – Darkest


Depuis 2013, Bowmore propose une version spéciale tourbe/sherry de 15 ans sous le nom de « Darkest ».
La finition en fût de sherry Oloroso est, cette fois, nettement plus longue que d’accoutumée, avec ici une durée de 3 ans.  L’embouteillage qui nous intéresse est celui de 2017, même si les versions successives semblent très proches au niveau organoleptique.

Autant j’avais aimé le 18 ans « Manzanilla », autant celui-ci a du mal à passer. Je suis pourtant assez  fan des associations tourbe/sherry. Habituellement, c’est le sherry qui « porte » la tourbe et l’intègre en tout équilibre.  Pour cette version de Bowmore, j’ai l’impression qu’il l’écrase, au point de lui faire perdre tout son attrait.
Encore une fois, c’est un avis perso et je suis sûr que certains peuvent l’apprécier.
Notons la filtration à froid et la coloration artificielle qui sont pratiqués allègrement chez Bowmore. Dommage également pour la réduction à 43% APV…

Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/109446/bowmore-darkest
La dégustation

Robe : ambre
Nez : après la fumée de tourbe, plutôt sur le feu de camp, des arômes de caoutchouc ou de cuir se développent, ainsi que des notes de fruits secs, de tabac, de bois de cèdre et de vanille. La tendance est assez médicinale.

Bouche : douce et crémeuse, un peu fumée mais la tourbe perd nettement en intensité, notes de réglisse, de chocolat noir, de vanille, de caramel et d’épices exotiques. En arrière-plan on peut déceler des agrumes et le tabac découvert au nez.
Finale : mi-longue et asséchante, avec une certaine amertume.

J’ai moyennement apprécié la dégustation, d’un whisky moyennement tourbé, mais également moyennement équilibré… Tout est résumé…
Le prix reste toutefois très correct pour un single malt de 15 ans.
Pat Whisky Explorer

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mercredi 2 janvier 2019

Review #500 : Berry Bros & Rudd – Glen Keith 23 Years Old – 1994-2018 for The Nectar – cask #157681


Review #500 : Berry Bros & Rudd – Glen Keith 23 Years Old – 1994-2018 for The Nectar – cask #157681

Le hasard a voulu que la 500ème publication de mes notes de dégustation soit la toute première de 2019. Pour marquer le coup, j’ai choisi de vous parler d’une superbe version de Glen Keith, embouteillée spécialement par BBR pour l’importateur belge The Nectar.
C’est l’occasion de comparer celui-ci avec la version d’Asta Moris publiée ici début novembre.  Les produits sont identiques, un single cask de bourbon, distillé en 1994 et embouteillé en 2018 en brut de fût.  Pourtant, le profil diffère quelque peu. Cela me conforte dans l’idée qu’un fût n’est pas l’autre et que les conditions de maturation peuvent jouer un rôle prépondérant dans la palette aromatique de notre nectar préféré.

Glen Keith entre dans mon top 5 des distilleries préférées, d’après ce que j’en ai découvert. Cette distillerie du Speyside était la première à chauffer ses alambics au gaz.  Maintenant, est-ce que cela peut influencer la qualité de la distillation ?  Je laisse ce débat aux experts…
Lien whiskybase (un autre fût, celui-ci n’est pas référencé au moment de la publication) :  https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/115666/glen-keith-1994-br

La dégustation
Robe : vieil or

Nez : très engageant et complexe, avec une bouffée de fruits tropicaux, d’agrumes, de la vanille, de la noisette, du massepain et même du tabac.
Bouche : crémeuse à souhait, assez pâtissière, sucrée, avec des notes d’abricot, de miel, de sucre brun, d’agrumes et une tendance légèrement florale. Quelques épices douces comme la cannelle viennent agrémenter le tout.

Finale : longue, douce et crémeuse, de plus en plus florale.
La comparaison est difficile avec la version d’Asta Morris tant les différences sont marquées.  Gustativement, les deux se valent, avec, pour ma part, une légère préférence pour celle-ci.

Pat Whisky Explorer
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