To show the blog in your own language, please select it in the translation box on the right.


mercredi 30 novembre 2016

Review #173 : Dalwhinnie 25 Years Old – Special Release 1987-2012


Review #173 : Dalwhinnie 25 Years Old – Special Release 1987-2012

Ce n’est pas systématique chaque année, mais, de temps en temps, Diageo inclut, dans ses “Special Releases”, un Dalwhinnie pur souche de 25 ans d’âge, brut de fût, qui ne laisse personne indifférent.
Le dernier en date est celui de 2015, mais celui qui nous intéresse ici, c’est la version 2012, distillée en 1987 et maturée exclusivement en anciens fûts de bourbon, rajeunis…  Ce sont en fait des fûts qui ont déjà servi plusieurs fois au murissement de nectars, dont l’intérieur est raboté et retoasté, donnant ainsi une nouvelle vie au tonneau, à travers une toute nouvelle surface active en contact avec le single malt.

C’est bien entendu une édition limitée.  Seules 5358 bouteilles ont été commercialisées et celle que j’ai dégusté porte le n° 3038.
Cette version 1987-2012 est quasiment épuisée.  Il y a quelques mois, nous pouvions encore en trouver, du moins dans le catalogue d’une grande surface belge, pour 160 euros. Si quelques bouteilles sont encore vendues sur le net, elles dépassent largement les 200 euros.  Notons que la version suivante 1989-2015 coûte plus du double…
La dégustation

Robe : or profond (0.8)
Nez : très intense et aromatique, avec une impression de se balader dans un bois (bruyère, chêne, résine, mousse), arômes de miel, de fruits, de cacao et d’épices comme la cannelle et les clous de girofle.

Bouche : bien ronde et légèrement sucrée, cireuse, avec des notes dominantes de vanille et de miel de bruyère, un peu de réglisse et légères touches mentholées dues au degré d’alcool. Les épices se font de plus en plus discrètes.
Finale : longue, douce et assez boisée, herbacée, chaleureuse et très légèrement épicée.

Un brut de fût qui met en exergue le caractère propre à la distillerie Dalwhinnie, sans compromis.
Pat – Whisky Explorer

Site de la marque : cliquer ici
Liste des articles publiés sur ce blog : cliquer ici
Liste des whiskies testés sur ce blog :
cliquer ici

lundi 28 novembre 2016

Review #172 : Wemyss Malts “The Hive” Batch Strength #1

Review #171 : Wemyss Malts “The Hive” Batch Strength #1

Review #172 : Wemyss Malts “The Hive” Batch Strength #1

En 2016, Wemyss Malts sort une gamme spéciale “Batch Strength” de ses 3 blends emblématiques, Peat Chimney, The Hive et Spice King.
Plusieurs versions de The Hive ont déjà été commercialisées ces 3 – 4 dernières années, dont un NAS, un 8 et un 12 ans.  Cette fois, Wemyss propose un brut de fût.

« The Hive » signifiant « La ruche » en anglais, on s’attend à un whisky très mielleux.  En effet, le master blender a choisi des fûts provenant de distilleries situées dans le Speyside, en fonction de leur tendance tirant vers les arômes de miel.
Nous sommes donc en présence d’un blended malt, non filtré à froid.  L’édition est limitée à 6000 bouteilles.  Le rapport avec le miel est porté à son maximum jusqu’à la couleur ambrée du nectar provenant des fûts de bourbon utilisés en 1er remplissage, bien que la marque ne mentionne pas l’absence de coloration sur l’étiquette.

Le prix du nectar se situe aux alentours de 50 euros. Il est en vente chez notre partenaire « Aux mille Saveurs » à Mons.
La dégustation

Robe : ambre (0.7)
Nez : légèrement phénolique et assez puissant dès le début. Un peu de cire et de miel qui annoncent la couleur. Notes épicées, des épices à pâtisserie principalement, et herbacées.

Bouche : contrairement au nez, l’alcool n’est pas agressif. Le nectar est assez doux avec les notes de miel annoncées (on n’est pas trompé sur la marchandise). Des arômes fruités et épicés viennent équilibrer le tout, ainsi qu’une légère tendance boisée et maltée. Le tout est enrobé de notes chocolatées et de caramel.
Finale : mi-longue, épicée et mielleuse. Le malt reste assez présent.

Je reconnais une certaine complexité organoleptique à cette version brute de fût, mais pour moi elle n’est pas valorisée à cause d’un manque de corpulence. Le choix des fûts reste cohérent pour arriver aux notes mielleuses qui caractérisent le produit. Notons que ce nectar n’a pas fait l’unanimité lors de la séance de dégustation, mais reste un produit de qualité compte tenu de son prix abordable.
Pat – Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 25 novembre 2016

Review #171 : Loch Lomond Signature Solera Casks


Review #171 : Loch Lomond Signature Solera Casks

Loch Lomond est certainement la marque de whisky la plus connue des amateurs de bandes dessinées (voir mon article ici). Mais c’est également un énorme groupe qui commercialise des spiritueux en tous genres.
Au niveau whisky elle produit des single malts dont un 12 ans et un 18 ans, ainsi que des blends de qualité « premium », un single grain et des single malts sous le nom de Inchmurrin.

Pour cette version « Signature », donc, en principe, celle qui représente l’identité de la marque, les single malts ont subi des maturations longues et lentes, pour finir, durant quelques mois, dans une centaine de tonneaux utilisant la méthode Solera (combinaison de fûts de sherry Oloroso et de fûts de bourbon recarbonisés).
Pour environ 25 euros, le Loch Lomond Signature reste très bon marché, mais à ce prix-là il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’exceptionnel.
Le produit est en vente chez notre partenaire « Aux Mille Saveurs », à Mons.


La dégustation
Robe : or jaune (0.5)

Nez : très aromatique, alliant des notes florales et fruitées, un peu de cire, de chocolat et de raisins de Corinthe.
Bouche : assez différentes du nez, avec quelques notes épicées et maltées.  Le fruit se confirme toutefois et se mélange à des arômes de vanille.  La texture est assez crémeuse.

Finale : mi-longue et rafraichissante, à la fois épicée, fruitée et légèrement astringente.
Un whisky d’apéro, sans surprise, mais d’une qualité suffisante, et surtout très abordable.

Pat – Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 23 novembre 2016

Review #170 : Kavalan Solist Brandy Cask

Review #170 : Kavalan Solist Brandy Cask

Je ne voulais pas rester sur une déception avec le King Car dont j’ai publié mes notes de dégustation ici et que je n’avais pas vraiment apprécié.
Voici une version brute de fût du Solist avec une finition en anciens fûts de brandy, spécialement choisis pour leur caractère très fruité. L’embouteillage est en édition limitée et au naturel, sans coloration ni filtration à froid.

J’ai dégusté un échantillon de la bouteille n°124 sur une cuvée de 194 lors du Whisky Live Belgium 2016. Ce qui m’a attiré dans le choix de cette dégustation, c’est la finition peu courante en fûts de brandy.
Brandy est en fait le nom générique, en anglais, pour désigner « eau-de-vie », ce qui, en soi, ne veut pas dire grand-chose car nous ignorons ici de quel fruit il s’agit. Il se peut même que les fûts utilisés aient contenu des brandys de fruits différents.
Plusieurs embouteillages ont été faits pour des sociétés comme « La Maison du Whisky », avec une finition en fûts de brandy, en fait, des fûts de cognac…

Je reste donc un peu sur ma faim en matière d’informations plus précises, mais bon, l’essentiel reste la dégustation en elle-même…
La dégustation

Robe : ambre (0.7)
Nez : une petite bouffée d’éthanol vient directement agresser le nez, mais s’estompe assez rapidement afin de laisser la place à des notes à la fois épicées et fruitées, très variées, comme les agrumes mais aussi les fruits du verger. Un peu de vanille et de caramel adoucissent le tout et invitent à la dégustation.

Bouche : douceur et rondeur sont les maîtres-mots pour définir la bouche, avec une texture un peu huileuse et des notes de fruits compotés et de chocolat. Les épices ajoutent un peu de complexité au nectar.
Finale : mi-longue et exotique, asséchante et fruitée à souhait.

Un single malt « presque » abouti que je désignerais comme « intéressant », sans plus. Plaira d’avantage à ceux qui aiment les whiskies très fruités. Je ne désespère pas de découvrir LE Kavalan qui me conviendra…
Pat – Whisky Explorer

Site de la marque : cliquer ici

Liste des articles publiés sur ce blog : cliquer ici
Liste des whiskies testés sur ce blog :
cliquer ici

lundi 21 novembre 2016

Review #169 : Old Pulteney Navigator


Review #169 : Old Pulteney Navigator

Certaines distilleries ont un caractère tellement propre et différent des autres que n’importe quel amateur averti peut les reconnaitre parmi beaucoup d’autres.  Ainsi, il est aisé de reconnaitre un Clynelish à sa tendance cireuse, par exemple.  Pour la Pulteney Distillery, c’est le caractère maritime, salin, iodé, qui ressort le plus.
A part les distilleries des Orcades, Pulteney est la plus au nord de l’Ecosse et est battue par les vents marins toute l’année.

En 2013, la distillerie sponsorisait un yacht qui participait à une course autour du monde et a profité de l’occasion pour sortir ce Navigator, créé pour marquer l’évènement.
Bien que NAS, les single malts composant le Navigator sont réputés avoir entre 8 et 12 ans, juste ce qu’il faut pour bien s’imprégner du caractère maritime.
Ils ont maturé dans des anciens fûts de bourbon et de sherry. L’embouteillage a été fait au taux idéal de 46 % APV.


Sont prix dépassait un peu les 55 euros lors de ma dégustation en septembre dernier.
La dégustation

Robe : paille claire (0.2)
Nez : doux, floral et fruité (pommes et fruits secs).  Un peu de chocolat et de vanille. On s’attend à mieux…

Bouche : assez riche en arômes, avec des notes de vanille, de fruits exotiques, de caramel au beurre salé (ça y est, on y arrive) et des arômes maritimes iodés.  Une légère amertume reste en bouche, dommage. Des épices apparaissent sur la fin, ainsi qu’une légère fumée à peine perceptible.
Finale : longue et épicée, avec une persistance de fruits secs comme la noisette et une désagréable touche de cendres froides.

Old Pulteney ne fait généralement pas partie de mes whiskies préférés.  Celui-ci me semble trop léger et pas assez équilibré (les arômes partent un peu dans tous les sens).  Mais bon, ça n’engage que moi.  Peut-être que le caractère maritime ne me convient pas.
Pat – Whisky Explorer

Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 18 novembre 2016

Review #168 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Dalmore 2001-2015

Review #168 : Gordon & MacPhail – Connoisseurs Choice – Dalmore 2001-2015


Une des dernières distilleries d’Ecosse à pouvoir commercialiser des nectars très âgés, supérieurs à 50 ans, Dalmore produit en grande partie pour les assemblages de Whyte & Mackay et The Claymore.

La marque dispose de toute une gamme de nectars embouteillés en son nom propre et les embouteillages indépendants sont rares.
Le choix de cette distillerie par Gordon & MacPhail doit certainement venir du fait qu’ils ont mis la main sur quelques fûts exceptionnels.

Le single malt a été distillé en 2001 et embouteillé à 46% APV le 5 mars 2015, après avoir muri en anciens fûts de sherry (refill) pendant 24 ans.

Il est actuellement en vente sur internet pour une cinquantaine d’euros, ce qui me parait être le juste prix.


La dégustation
Robe : or jaune (0.5)

Nez : fraîche, avec un peu d’éthanol qui titille les narines.  La tendance générale est fruitée, des fruits tropicaux en particulier. Un peu de menthe se mélange à des arômes d’amandes grillées.
Bouche : fruitée, avec des notes assez épicées non décelées au nez.  Notes de réglisse et de vanille qui se mélagent à des notes florales en fin de bouche.

Finale : mi-longue et mentholée. Les fruits s’estompent assez rapidement.
Je suis assez mitigé sur cette version de Dalmore.  Je ne suis pas un grand fan de cette distillerie, mais je sais reconnaitre les qualités quand elles sont là.
D’un côté, la complexité aromatique y est, mais elle est contrecarrée par cet excès de menthol que nous avons plutôt tendance à rencontrer dans un brut de fût mal équilibré…  Toutefois, j’estime que nous avons un produit en parfaite correspondance avec son prix.


Pat – Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

mercredi 16 novembre 2016

Review #167 : Hazelburn 9 Years Old Barolo Cask Finished


Review #167 : Hazelburn 9 Years Old Barolo Cask Finished
 
Assez fan de ce que fait Springbank en général, et de Hazelburn en particulier, ce fût un grand bonheur d’apprendre la sortie imminente d’une version âgée de 9 ans ayant eu une finition en fûts de Barolo.
Prévue pour ce mois de novembre (peut-être même sorti au moment de cette publication), le nouveau nectar a vieilli 6 ans en anciens fûts de bourbon et 3 ans dans des anciens fûts de Barolo, en refill, ayant déjà servi au murissement de Springbank (probablement le Springbank 9 Years Old Barolo wood finish).

Triplement distillé en juin 2007 et embouteillé en octobre 2016, le nectar sort en édition limitée.  Seules 10.800 bouteilles seront disponibles pour le monde entier. Le produit est présenté au naturel, sans colorant ni filtration à froid.
Pas de prix annoncé, mais il devrait tourner aux alentours de 80-90 euros.

La dégustation
Robe : vieil or (0.6)

Nez : assez engageant, aux notes généreuses de caramel, de fruits secs et de chocolat.
Bouche : très douce malgré les résidus tanins qui proviennent du vin rouge.  Un peu épicée avec des notes de fruits secs, amandes et même noisettes.  Une légère touche boisée vient équilibrer le tout pour donner une harmonie parfaite au nectar

Finale : longue, chaleureuse, tout en douceur jusqu’au bout.  On en redemande…
Une fois de plus, Springbank a réussi à exciter nos papilles avec un nectar juste à point, au bon âge et à la bonne maturation pour un prix qui ne devrait pas faire exploser notre budget.

Pat – Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

lundi 14 novembre 2016

Review #166 : Arran 21st Anniversary


Review #166 : Arran 21st Anniversary

Cette année 2016, Arran nous gratifie de trois superbes nectars, le Smuglers Chapitre 2, le Bothy batch 2 (mes notes vont suivre) et ce single malt commémorant les 21 ans de la distillerie.
Pour marquer le coup, un effort a été fait au niveau du packaging, avec cette belle bouteille plate et large qui rappelle le Teeling par exemple (mais pas le contenu, hein…). Je ne l’ai pas encore vue car le produit ne sort que fin novembre – début décembre 2016, et le nectar dégusté était dans une bouteille classique marquée à la main…  Et aucune chance d’avoir la photo officielle en avant-première chez Arran….  Bref, il faudra temporairement se contenter d’un scan issu d’une brochure.

Pour ce qui est du single malt, peu d’informations circulent.  Le maître distillateur a sélectionné quelques fûts dont le nectar a été distillé durant les 3 premières années de la distillerie et placé dans des hogsheads de sherry Oloroso. Bien que NAS, nous savons donc que certains composants ont une vingtaine d’années.  Espérons en savoir plus quand nous aurons la bouteille entre les mains.
Le prix annoncé devrait se situer aux alentours des 170 euros (mais j’ignore s’il s’agit du prix d’achat « caviste » ou d’un prix grand public…).

La dégustation
Robe : vieil or (0.6)

Nez : dégage immédiatement une certaine complexité, un mélange de fruits et d’épices, avec notamment des agrumes et des fruits rouges et un soupçon de cannelle et de muscade.
Bouche : confirme le nez, avec cette fois des fruits secs, du cacao amer et des fruits cuits. On retrouve la cannelle et un peu de gingembre qui ajoute du piquant. A la fin, des notes maltées et céréalières se développent. Indéniablement gourmande, la bouche donne tout son sens au mot « nectar ».

Finale : longue et épicée, aux notes maltées assez présentes.
Une édition spéciale très réussie, comme on sait les faire chez Arran. Même les détracteurs du sherry peuvent y trouver leur compte. Complexité, équilibre et gourmandise réunis dans un seul nectar… mmmmmh.

Pat – Whisky Explorer
Liste des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici

vendredi 11 novembre 2016

Review #165 : Compass Box – This is Not a Luxury Whisky


Review #165 : Compass Box – This is Not a Luxury Whisky

Devinette : Qu’obtient-on en mélangeant 79% de Glen Ord de 19 ans vieilli en fûts de sherry, 10.1% de Strathclyde (whisky de grain) de 40 ans, 6.9% de Girvan (whisky de grain) de 40 ans et 4% de Caol Ila de 30 ans ?
Réponse : un super blend corpulent, riche, complexe, doux, un peu fumé…  quasiment la perfection en matière de mélange…

Les amateurs d’art auront tout de suite fait le rapprochement entre le nom du whisky et la célèbre toile de Magritte « Ceci n’est pas une pipe ».  A l’instar de la peinture, Compass Box a clairement voulu mettre l’accent sur la noblesse des éléments qui constituent ce blend.
Mais comment définir un whisky de luxe ?  Son prix ? pratiquement 200 euros…
Sa rareté ? 4.992 bouteilles, pas une de plus, pour le monde entier…
Pour ma part, c’est un ensemble, confirmé par une qualité gustative exceptionnelle.


La réputation de Compass Box en matière de qualité de leurs blends est incontestable.  Nous l’avons encore vu cette année avec la sortie de « The Circus » encore plus rare et plus cher.
La dégustation

Robe : cuivre profond (1.0)
Nez : très complexe. La légère fumée apportée par le Caol Ila est équilibrée par des arômes floraux et herbacés, de chocolat, de vanille et de fruits.

Bouche : fraîche, riche et intense, à la texture assez huileuse, avec des notes de fruits du soleil, de miel, d’épices douces, de chocolat, de fleurs.  Légère touche fumée, assez discrète, qui vient envelopper le tout. Une touche de noisette apparait en toute fin de bouche.
Finale : longue, rafraichissante, épicée et un peu fumée.

Un « chef-d’œuvre » en matière de complexité et de richesse aromatique, réservé aux connaisseurs prêts à y mettre le prix. Paroles d’un inconditionnel du single malt !
Pat – Whisky Explorer

Site de la marque : cliquer ici

Liste des articles publiés sur ce blog : cliquer ici
Liste des whiskies testés sur ce blog :
cliquer ici

mercredi 9 novembre 2016

Review #164 : Blanton’s Original


Review #164 : Blanton’s Original

Avec ses bouteilles reconnaissables parmi des milliers d’autres, Blanton a été le tout premier à proposer, dès 1984, un bourbon en single barrel.
Depuis lors, la marque a accumulé de très nombreuses distinctions dans les concours internationaux.
Le bouchon, véritable objet de collection, représente un cheval et son jockey, témoignant de la tradition équestre du Kentucky.  Jusqu’à présent, 8 modèles différents ont orné les bouteilles.

L’Original est le standard de la marque. Il a été distillé, sous contrat, à la distillerie de Buffalo Trace. Pour conserver une certaine constance dans le produit, le taux d’alcool est systématiquement ramené à 46.5% APV.

Ces notes de dégustations concernent un nectar embouteillé le 09/10/2015, issu du fût n°143. Son prix de vente se situe aux alentours des 45 euros, ce qui me semble correct pour un bourbon de qualité "supérieure".
La dégustation

Robe : ambre (0.7)
Nez : délicat et fruité, des agrumes et autres fruits bien mûrs. Des arômes de céréales et de bois de chêne se marient subtilement à des notes épicées.

Bouche : un peu plus épicée que le nez, avec des notes de cannelle, de girofle et autres épices douces. Assez complexe avec un intéressant mélange de fruits, de vanille et de caramel. Le bois perçu au nez est tout à fait absent en bouche.
Finale : longue et chaleureuse, légèrement mentholée et assez fruitée jusqu’à la fin.

Un bourbon assez classique, de qualité, sans trop de surprises.  Pour pouvoir vraiment cerner un caractère typique, il faudra se diriger vers la version « Straight from the barrel », non diluée.
Pat – Whisky Explorer

Site de la marque : cliquer ici

Liste des articles publiés sur ce blog : cliquer ici
Liste des whiskies testés sur ce blog :
cliquer ici

lundi 7 novembre 2016

Review #163 : Benromach 10 Years Old


Review #163 : Benromach 10 Years Old

A la fois l’entrée de gamme, le plus classique et le plus accessible made in Benromach, le 10 ans confirme le savoir-faire de Gordon & MacPhail.
Comme le reste de la gamme, le nectar développe un caractère assez typé Speyside.  Maturé à 80% en anciens fûts de bourbon et 20 % en fûts de sherry, le produit de leur mariage a été mis en finition pendant 1 an dans des anciens fûts de sherry Oloroso.

J’ai récemment publié mes notes de dégustation d’une version Cask Strength de 2003, un peu plus épicée que celle-ci (voir ici).
Pour une cinquantaine d’euros, nous avons un nectar au rapport qualité/prix intéressant.

La dégustation
Robe : or jaune (0.5)

Nez : une douce fumée se mélange à des notes maltées, fruitées (agrumes) et épicées, équilibré par des arômes de chocolat.
Bouche : confirmation du nez, avec la fumée et le malt, auxquels viennent s’ajouter de la réglisse et des épices, donnant une légère tendance médicinale avec un peu d’amertume.

Finale : longue et chaleureuse, fruitée à souhait.  Asséchante avec la fumée persistante.  Les épices s'estompent assez rapidement.
Voilà un single malt du style d’après-guerre qui doit plaire au plus grand nombre.  Un classique incontournable pour les novices et un délice pour les spécialistes.

Pat – Whisky Explorer

Site de la marque : cliquer ici

Liste des articles publiés sur ce blog : cliquer ici
Liste des whiskies testés sur ce blog :
cliquer ici

vendredi 4 novembre 2016

Review #162 : Cragganmore 21 years old 1989-2010


Review #162 : Cragganmore 21 years old 1989-2010

C’est en 2010 que Diageo décide de commercialiser le premier 21 ans d’âge en provenance de Cragganmore, dans le cadre de ses « Special releases », en brut de fût.  C’était, à l’époque, le plus vieux Cragganmore sur le marché. Il a été détrôné depuis lors, en 2014, avec le même nectar embouteillé après 25 ans.
Qui dit Special release, dit édition limitée, ici à 5856 bouteilles. C’est la bouteille n° 1371 qui est passée entre mes mains. La maturation est assurée à 100% par des anciens fûts de bourbon (refill).

L’avantage d’un brut de fût, surtout n’ayant subi aucune finition de type sherry ou autre, c’est que nous avons un produit pur, montrant toutes les qualités gustatives propres à la distillerie.  Ici, grâce à une eau très minérale et un type d’alambic particulier, assez plat, les arômes sont très développés et complexes, tout en subtilité.


Il faut débourser environ 135 euros actuellement, en Belgique, pour en obtenir une bouteille, du moins, si vous arrivez à en trouver.
La dégustation

Robe : paille claire (0.2)
Nez : très aromatique et fruité (pomme, mais aussi des agrumes), avec des notes de vanille et des épices. L’alcool pique un peu au nez, mais pas outre mesure. Un peu de malt vient complexifier le tout.

Bouche : douce, grasse et un peu sucrée, le piquant du nez est plus camouflé en bouche et laisse la place à des notes mentholées. Le fruit prédomine, avec confirmation de la pomme. Une légère fumée enveloppe des arômes de miel et des épices assez vives équilibrent la dégustation
Finale : longue, asséchante et épicée. On en redemande…

Un nectar de caractère, bien mûr, bien équilibré et certainement l’un des plus complexes du Speyside. C’est tout juste ce qu’on peut attendre d’un 21 ans, surtout en brut de fût, provenant d’une distillerie qui a son propre profil aromatique type.
Pat – Whisky Explorer

Site de la marque : cliquer ici
Liste des articles publiés sur ce blog : cliquer ici
Liste des whiskies testés sur ce blog :
cliquer ici

mercredi 2 novembre 2016

Review #161 : Paul John Bold


Review #161 : Paul John Bold

Ajouté à la gamme courante en 2015, le « Bold » de Paul John est un whisky bien tourbé, à hauteur de 25 à 35 PPM.
L’orge récolté sur les contreforts de l’Himalaya a été séché avec de la fumée de tourbe en provenance d’Islay.
La maturation est faite exclusivement en anciens fûts de bourbon, pour une durée ne dépassant pas les 5 ans à cause de la part des anges importante due au climat chaud de l’Inde. L’embouteillage se fait au naturel, sans filtration à froid ni coloration artificielle.

Avec un prix n’atteignant pas les 60 euros, le Paul John Bold rivalise sans problème avec les peated écossais.
La dégustation

Robe : burnished (1.1)
Nez : la tourbe est très présente dès le début, avec des arômes terreux et de saucisson fumé. Ensuite viennent les notes fruitées, d’herbe séchée et de feuilles mortes.
Bouche : douce, rappelle immédiatement le feu de bois, aves des notes tourbées très prononcées, donnant une certaine amertume.  Des fruits exotiques se marient avantageusement à des épices, un peu poivrées, du miel et de la vanille.

Finale : mi-longue, légère et fumée à souhait, asséchante avec une persistance épicée assez discrète, qui n’est pas désagréable.
Une excellente alternative aux single malts tourbés des îles écossaises, très bien équilibrée et assez complexe. Pas sûr qu’un connaisseur pourrait présumer de son origine lors d’une dégustation à l’aveugle en concurrence avec des tourbés écossais…

Pat – Whisky Explorer
Site de la marque : cliquer ici

Liste des articles publiés sur ce blog : cliquer ici
Liste des whiskies testés sur ce blog :
cliquer ici