Review #447 : Eagle Rare – Kentucky Straight Bourbon Whiskey – 10 Years Old

Eagle Rare est une marque de la distillerie Buffalo Trace, une des plus importantes des Etats-Unis et certainement LA distillerie à visiter si vous passez dans le coin.
Le straight bourbon, selon les lois américaines, est un whisky contenant minimum 51% de maïs, qui sort des alambics à un maximum de 80% APV, mais réduit à un maximum de 62.5% lors de la mise en maturation, qui doit durer minimum deux ans. Les fûts utilisés sont neufs, en chêne américain et carbonisés.

Eagle Rare se rapproche du haut de gamme, mais reste très abordable, compte tenu du fait qu’il s’agit d’un 10 ans d’âge, ce qui n’est pas courant dans le monde du bourbon.  Leurs produits sont reconnus mondialement et raflent pas mal de récompenses lors des concours.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/66504/eagle-rare-10-year-old

Cotation moyenne (50 votes) : 83.48 %
Prix moyen : € 39.62

La dégustation

Robe : reflets dorés

Nez : discret, avec des arômes de bois toasté, de caramel, de cuir et d’encaustique, le tout enveloppé de fruits du verger.

Bouche : à la fois sèche et très douce, légèrement sucrée, très boisée, avec des épices douces, des fruits du verger fraîchement cueillis, des raisins secs, de la vanille et des notes beurrées. Assez complexe pour un bourbon.

Finale : mi-longue, asséchante, sur le bois et le cuir.

Un des bourbons les plus boisés que j’ai croisés dans mes dégustations.  La complexité aromatique est surprenante et intéressante.  Pour une quarantaine d’euros, le rapport qualité/prix est au top.

Pat Whisky Explorer

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Review #446 : BenRiach – Cask Strength batch #2

Après le succès du batch 1 en 2016, BenRiach remet le couvert avec une seconde cuvée, embouteillée le 27 septembre 2017.
Alors que la première version titrait 57.2 % APV, celle-ci est à 60.6 %.

Trois types de fûts ont servi à la maturation : tonneaux de bourbon, fûts de sherry Oloroso et des hogsheads en bois neuf. 

L’assemblage a été fait de sorte que chacun des fûts apporte son lot de complexité au produit final.
Bien que l’âge ne figure pas sur l’étiquette, il est de notoriété publique que ce single malt a un minimum de 10 ans de maturation.

Le nectar est en vente chez notre partenaire « Aux Mille saveurs » à Mons.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/110481/benriach-cask-strength-batch-2
Cotation moyenne (4 votes) : 87.75 %
Prix moyen : € 63.90

La dégustation

Robe : or profond

Nez : on s’attend sans doute à une belle bouffée d’alcool, mais non, rien n’est directement perceptible.  Par contre, nous avons une belle complexité dans les arômes d’agrumes, de vanille, de pommes compotées, de noix de coco et une pointe de poivre.

Bouche : très douce et bien corpulente, légèrement épicée.  On y retrouve les notes de pommes, de vanille, d’agrumes et de coco décelées au nez, auxquelles viennent s’ajouter du chocolat, des fruits secs, de la noisette principalement, du miel, le tout enveloppé d’épices comme le gingembre, la muscade et la cannelle.

Finale : longue, sur les épices et le chocolat au lait.

Un BenRiach complet et complexe, bien abouti, avec une palette aromatique très large. Les notes apportées par chacun des fûts sont complémentaires et assemblées avec maîtrise. Un délice à découvrir en attendant le 3^ème batch…

Pat Whisky Explorer

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Review #445 : Laphroaig – Cairdeas – Fèis Ile 2017

Chaque année, fin-mai début-juin, se tient le festival Fèis Ile sur Islay. Il s’agit d’un festival de la musique et de whisky.
A l’occasion de cet évènement, les distilleries d’Islay sortent des éditions spéciales, en vente sur place.  Les invendus sont ensuite dispatchés chez différents revendeurs.

Chez Laphroaig, c’est l’occasion de remercier leurs « fans », les « Friends of Laphroaig » en présentant une gamme sous la dénomination « Cairdeas », soit « amitié » en gaëlique.  Chaque année, les maturations et/ou finitions sont différentes.

Ainsi, pour le Fèis Ile 2017 (27/05 au 03/06/2017), le single malt a été mis en maturation dans des quarter casks de bourbon.  Laphroaig s’est un peu spécialisé dans ce type de fût, car il y a un « quarter cask » dans leur gamme courante.  Nous sommes toutefois ici en présence d’un brut de fût et pas en 48% APV comme pour le produit standard.

L’avantage du quarter cask (1/4 de fût de bourbon, soit environ 125 litres), s’il est nécessaire de le rappeler, est le contact plus intime du nectar avec le bois.  Il s’imprègne donc beaucoup plus vite des arômes offerts par le fût, et de façon plus concentrée.

Une fois le festival terminé, les dernières bouteilles sont très vite écoulées et, à moins d’être aux taquets, il est difficile de s’en procurer.  Les prix flambent alors en fonction de la demande.  Pour cette version de 2017, sur WB, on le trouve à moins de 100 euros mais aussi à plus de 300 euros…  Soyons donc prudents lors de l’achat.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/96855/laphroaig-cairdeas Cotation moyenne (295 votes) : 85.44 %
Prix moyen : €169.59

La dégustation

Robe : paille claire

Nez : frais, avec une légère tourbe minérale et des arômes de caramel, de vanille, d’agrumes, de bois de chêne, le tout sur un nuage poivré et mentholé. Légère brise de mer.

Bouche : puissante et asséchante. Le nez se confirme avec la vanille, le bois, le poivre et le caramel. La fumée de tourbe est présente mais relativement discrète pour un Laphroaig. On est plutôt sur du charbon de bois ou de la cendre.  Le caractère maritime est plus marqué qu’au nez.

Finale : mi-longue, sèche, poivrée et légèrement tourbée.

Une bonne cuvée que ce Fèis Ile 2017.  J’ai aussi goûté des versions précédentes dont je publierai mes notes très bientôt.

Pat Whisky Explorer

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Review #444 : Springbank 16 Years Old (2017) – for The Nectar

Une fois de plus, l’’importateur belge « The Nectar » a sélectionné et fait embouteiller un superbe single malt de chez Springbank, par la distillerie elle-même.  Qui s’en plaindra ?  Pas moi, vous connaissez sans doute mon intérêt gustatif pour Campbeltown et pour Springbank en particulier (aussi Kilkerran, bien entendu).

Bref, voici donc un nectar distillé en octobre 2000 et embouteillé en octobre 2017.  On aurait pu noter 17 ans sur la bouteille, mais bon, il doit simplement avoir manqué quelques jours de maturation.  Celle-ci a été faite dans un ancien fût de bourbon, en premier remplissage.  Après dilution à 48.1 % APV, le nombre de bouteilles disponibles était de 240, pas une de plus. 

Ce nectar est malheureusement victime de son succès et peu de bouteilles sont encore sur le marché.  Celles qui restent font encore l’objet de spéculation.  Ainsi, bien que je l’ai vue sur le net pour environ 120 euros, je la vois sur WB pour 299 euros…  cherchez l’erreur…  La valeur moyenne, « normale », se situerait aux alentours des 150 euros, ce qui serait "justifié" par la qualité du produit.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/103096/springbank-16-year-old
Cotation moyenne (36 votes) : 88.12 %
Prix moyen : 1 seule bouteille à 299 euros… non-indicatif

La dégustation

Robe : maïs

Nez : fruité et minéral, maritime avec une touche iodée et saline.  Légère fumée et les notes de vanille qu’on pourrait attendre d’un fût de bourbon sont relativement discrètes.

Bouche : onctueuse et un peu épicée. On retrouve la minéralité du nez, ainsi que la tendance maritime.  Association fruits (agrumes) / vanille assez intéressante. Confirmation également de la fumée, mais vraiment en fin de bouche, avec une amertume toute relative.

Finale : longue, yes !!!  sèche, sucrée/salée et toujours assez minérale.  Un peu de bois de chêne sur la fin.  Allez, encore quelques centilitres, juste pour le plaisir.

Un Springbank « maturé bourbon » assez typique, un peu plus minéral que ce à quoi nous sommes habitués, mais d’une belle complexité et un très bon équilibre aromatique.

Pat Whisky Explorer

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Review #443 : Bruichladdich – Bere Barley 2008-2017

Le « bere barley » est la céréale la plus ancienne cultivée en Grande-Bretagne. Il s’agit d’une variété d’orge 50% moins productive que les orges traditionnelles plus récentes, mais c’est aussi celle qui était le plus souvent utilisée dans les premières heures du whisky.

Bruichladdich est associée avec la Dunlossit Estate Farm, non loin de la distillerie, qui lui fournit, pour ce single malt, ce type d’orge.

Initialement prévue pour le marché du travel retail, le produit se trouve désormais assez facilement chez les cavistes.
Comme pour « The Organic », la maturation a été assurée conjointement par des anciens fûts de bourbon et de Tennessee Whiskey. Le nectar est sorti des alambics en 2008 et a été embouteillé le 27 novembre 2017, sans coloration, ni filtration à froid.  Il a juste été réduit à 50% APV pour assurer une certaine uniformité dans les 18.000 bouteilles produites pour ce batch en particulier (le 3^ème, je pense).

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/104493/bruichladdich-2008-bere-barley  
Cotation moyenne (15 votes) : 85.54 %
Prix moyen : € 65.95

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : floral et fruité, surtout des fruits du verger compotés et des agrumes, légèrement malté.  Notes de vanille bien présentes, ainsi que du bois de chêne qui se dissimule derrière des arômes de pain fraichement cuit.

Bouche : fraiche, légère, douce et veloutée, principalement sur des notes sucrées comme la cassonade, le caramel au beurre salé, le chocolat au lait. Les fruits se confirment, ainsi que les marqueurs typiques du bourbon. La fin tend vers le pain toasté avec une légère brise de mer.

Finale : mi-longue, nette, rafraichissante, douce et florale, avec une touche de menthol.

J’ai craqué pour ce single malt très complexe en arômes et pour sa fraicheur.  Il est facile à boire et accessible au niveau du prix. Je n’ai jamais été déçu par ce que sort la distillerie, en tourbé ou non tourbé, même si je ne suis pas un inconditionnel de l’Octomore…

Pat Whisky Explorer

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Review #442 : La Maison du Whisky – Artist Collective #1.3 – Clynelish 20 Years Old – 1996-2017

Grâce à un ami français, j’ai eu l’occasion d’obtenir un sample de ce Clynelish embouteillé par l’importateur La Maison du Whisky.
Fervent amateur d’embouteillages indépendants, compte tenu du fait que les fûts sont sélectionnés avec soin, et assez fan de la distillerie,  je n’ai pas été déçu.

Il s’agit du 3^ème opus (sur 6) de la gamme Artist Collective, sortie en 2017, après un Benrinnes 1995 et un Ledaig 2010.  Il sera suivi par un Glenlivet 2007, un Caol Ila 2010 et un Ardmore 2008.

Le Clynelish qui nous intéresse a été distillé en 1996 et a maturé dans 2 sherry butts.  LMDW a ensuite rempli 1030 bouteilles, sans filtration à froid ni coloration.
Notons que LMDW avait une autre version de 20 ans qui avait été embouteillée en 2015 et qui est très certainement maintenant sold out.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/102137/clynelish-1996-lmdw
Cotation moyenne (27 votes) : 87.28 %
Prix moyen : € 109

La dégustation

Robe : or jaune
Nez : frais et malté, avec un soupçon de fumée et des arômes de raisins secs, de fruits du verger, de cire d’abeille, de miel et une légère touche iodée.

Bouche : vive, huileuse et chaleureuse. La tendance est pâtissière et fruitée.  On y retrouve le malt, et la cire, mélangés à des notes épicées, du gingembre et du poivre, du bois de chêne et du café, le tout enrobé de notes marines très agréables.

Finale : longue, chaleureuse, douce et maritime.

Un Clynelish riche et complet, comme on les aime, avec ses marqueurs spécifiques, mais aussi quelques notes surprenantes qui lui donnent une certaine complexité.  Bon équilibre général et surtout une belle longueur en bouche.

Pat Whisky Explorer

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Review #441 : Woodford Reserve – Distiller’s Select - Kentucky Straight Bourbon Whiskey

 

Voici un bourbon qui sort vraiment de l’ordinaire.  La distillerie revendique 200 arômes différents…  je n’irai pas jusque là… c’est sûr.

Tout d’abord, quelques mots sur la Woodford Reserve Distillery, basée à Versailles dans le Kentucky. C’est déjà la seule à effectuer une triple distillation à l’aide de 3 potstills écossais en cuivre.  Avant même la distillation, la fermentation se fait dans des cuves en cyprès et non en pin.  Le cyprès est en effet plus neutre et n’influence pas la palette aromatique du mélange.

Le straight bourbon, quant à lui est soumis à un cahier des charges très précis.  Il prévoit notamment un minimum de 51% de maïs dans la composition, une sortie d’alambic à moins de 80% APV, 2 ans minimum de maturation en fûts de chêne neufs carbonisés, et, enfin, l’interdiction d’ajouter du colorant.

Pour le produit qui nous intéresse, nous sommes à 72% de maïs, 18% de seigle (c’est beaucoup par rapport aux autres bourbons de la région…) et 10% de malt.
La maturation est d’au moins 4 ans (sinon, si c’est moins de 4 ans, ça doit être noté sur la bouteille).  L’embouteillage se fait par grandes cuvées de plusieurs milliers de bouteilles. Les batches sont numérotés et celui que j’ai dégusté est le n°467.

Whiskybase

Batch non référencé.

La dégustation

Robe : roux muscat

Nez : les premiers arômes sont ceux d’une pâtisserie fraîchement sortie du four, voire même de la frangipane. Ensuite se développent des notes de vanille, de miel, de fruits secs, avec, enfin, une tendance légèrement florale. Une touche mentholée vient agrémenter le tout. Un résidu de fumée émanant de la carbonisation du fût se révèle également.

Bouche : ronde et douce, plus fruitée qu’au nez, principalement des fruits compotés et des agrumes.  On y retrouve les fruits secs, amandes et raisins secs, ainsi que des épices de Noël (cannelle, etc…). Sur la fin apparaissent des notes boisées.

Finale : courte à mi-longue, sur les céréales et le bois.

Pour une quarantaine d’euros, nous avons un très bon bourbon, typé, facile à boire en apéritif ou pour accompagner un dessert très sucré.

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Review #440 : Port Charlotte – The Peat Project

Dans la gamme spéciale de Bruichladdich destinée aux whiskies lourdement tourbés, voici une pépite, le Port Charlotte Peat Project.
Les 44 PPM de phénols annoncent la couleur…  mais la qualité du produit équilibre parfaitement la tourbe avec les autres arômes.  L’idée est ici de faire redécouvrir le goût des whiskies distillés à la fin du 19^ème siècle dont les qualités organoleptiques ont tendance à tomber dans l’oubli.

Le Peat Project est un assemblage de single malts de différents vintages. La maturation a été assurée par des fûts de bourbon traditionnels. Embouteillé le 4 septembre 2012, il s’agit d’une édition limitée dont le nombre de bouteilles n’est pas connu.  Une fois le stock écoulé, il a été remplacé par le Scottish Barley.
Le nectar est sold out partout, mais si vous avez l’occasion d’en acquérir à un prix raisonnable, n’hésitez pas (à condition que vous aimez la tourbe…).

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/34015/port-charlotte-the-peat-project
Cotation moyenne (219 votes) : 82.89 %
Prix moyen : € 87.75

La dégustation

Robe : or jaune

Nez : la tourbe est directement perceptible mais pas autant que les 44PPM l’annonçait.  Associée à un caractère assez maritime, iodé, salin, la fumée s’équilibre bien avec les arômes de vanille, de caramel, de malt et même de caoutchouc.  Le tout donne un nez bien frais.

Bouche : douce et crémeuse, plus tourbée qu’au nez, mais toujours aussi bien équilibrée avec les notes de vanille, de poivre.  La fumée est plutôt du style bacon que barbecue. Le caractère maritime se ressent bien en bouche, avec une belle minéralité.

Finale : longue, dominée par la tourbe et la brise marine. La fumée se dissipe lentement, invitant à en reprendre une gorgée…

Un très bon nectar pour les amateurs de tourbe bien intégrée et une belle surprise en ce qui me concerne.

Pat Whisky Explorer

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Review #439 : The Balvenie – 12 Years Old – Single Barrel

Nichée au cœur du Speyside, la distillerie Balvenie est de taille moyenne, avec une capacité de production de 5.5 millions de litres par an.  Elle appartient au groupe William Grant & Sons depuis sa création en 1893.  Elle fait partie des distilleries qui ont résisté aux fermetures successives, malgré les nuages noirs qui ont plombé le marché du whisky au cours du 20^ème siècle.

La distillerie dispose d’une belle gamme, allant du 12 ans au 21 ans, en passant par des maturations différentes comme le double wood et le triple cask.  La version qui nous intéresse ici est un 12 ans d’âge, présentée en single cask.

Le nectar fait partie de la collection depuis 2013.  Les cuvées de 300 bouteilles se succèdent.  Chaque bouteille est numérotée à la main.
Le fût utilisé, à chaque fois, est un ancien fût de bourbon, en premier remplissage.  Le produit est proposé sans filtration à froid ni coloration artificielle, ce qui n’est pas toujours le cas chez Balvenie.  La réduction systématique à 47.8 % APV me laisse perplexe.  Pour moi, un single barrel ou un single cask devrait être en brut de fût.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/44077/balvenie-12-year-old
Cotation moyenne (7 votes) : 85.80 %
Prix moyen : € 49.90

La dégustation

Robe : or clair

Nez : doux et frais, très bourbon mais moins vanillé que prévu.  Notes florales et de fruits exotiques, de bois carbonisé, de miel et de coco.

Bouche : très douce et crémeuse, avec des fruits du verger compotés, mais aussi des agrumes, du miel, du beurre, de la cannelle.  La vanille vient en arrière-plan, agrémentée de réglisse et de caramel, avec une touche maltée.

Finale : mi-longue, asséchante, toujours très douce, sur les fruits tropicaux et les agrumes.

Un Balvenie assez standard, avec la plupart des marqueurs du bourbon, et une vanille plutôt discrète.  Je donne 10/10 pour le rapport qualité/prix, si toutefois ce dernier reste en-dessous des 60 euros.

Pat Whisky Explorer

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Review #438: Signatory Vintage – Un-Chillfiltered Collection – Longmorn 1992 for Massen

Bien qu’ayant un embouteillage officiel assez intéressant, Longmorn fait partie des distilleries assez discrètes. C’est pourtant l’une des rares distilleries à ne pas avoir suspendu son activité depuis sa création à la fin du 19^ème siècle.  Une grosse partie de sa production alimente les blends de Chivas, et une autre partie est achetée par des embouteilleurs indépendants, comme, ici, Signatory Vintage, qui propose cette version âgée de 24 ans, sélectionnée par la vinothèque Massen, au Grand-Duché de Luxembourg.

Il s’agit d’un single cask (n° 48505), distillé le 10 avril 1992 et embouteillé le 1^er septembre 2016, après une maturation complète dans un bourbon hogshead.  Seulement 139 bouteilles ont été mises en circulation sur le marché luxembourgeois.

J’ai été vraiment séduit par sa richesse et sa douceur, un vrai coup de cœur.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/87831/longmorn-1992-sv
Cotation moyenne (14 votes) : 86.92 %
Prix moyen : € 114

La dégustation

Robe : roux muscat

Nez : doux, on dirait un rhum, arômes de fruits secs, d’agrumes, de raisin et de fruits du verger, avec un peu de mélasse, de sucre brun et de tabac.

Bouche : Trèèès douce, gourmande et asséchante, avec des notes d’orange, de fruits exotiques, de raisins frais (la signature officielle de Longmorn), avec une touche maltée épicée.

Finale : longue, sèche, un peu boisée et très fruitée jusqu’au bout.

Pour moins de 120 euros, nous sommes dans un rapport qualité / prix exceptionnel pour un 24 ans en édition très limitée. C’est, pour l’instant, le meilleur nectar que j’ai goûté cette année (mais il reste encore quelques mois…).

Pat Whisky Explorer

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Review #437 : Malts of Scotland – Tullahoma – Tennessee Bourbon Whisky

Voici une rareté et une curiosité…  Un embouteilleur indépendant allemand qui s’appelle « Malts of Scotland » embouteille un bourbon… bon, on va découvrir ça…

Alors Tullahoma est juste le nom de la ville du Tennessee où se trouve la George Dickel Distillery, également appelée Cascade Holow Distillery.  Ce qui est rare, c’est l’embouteillage indépendant, car George Dickens n’a pas vraiment besoin de ça pour faire connaître son bourbon…
Malts of Scotland n’en est pas à son premier essai, une version 2016 précède celle-ci, qui date de 2017. 
George Dickel a fait ses premiers pas dans le monde du whisky en Ecosse et a souhaité perpétuer une forme de production à l’écossaise pour ses bourbons. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il revendique l’absence de « e » dans la dénomination de « whisky ».

La distillerie a, actuellement, six embouteillages officiels, dont une avec une finition en fût de …  Tabasco…  si si, c’est vrai… (mais ce n’est pas du whisky, il ne fait que 35 % APV). Un seul autre embouteilleur indépendant propose du Tullahoma, il s’agit de Valinch & Mallet.

Pour la version qui nous intéresse, c’est assez classique, distillé en 2011 et six petites années en fût neuf comme le prévoit le cahier des charges américain pour l’appellation bourbon.  Le fût porte la référence MOS 17023 et a donné 225 bouteilles.  Comme pour les meilleurs whiskies écossais, le nectar n’a pas été coloré ni filtré à froid.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/96822/tullahoma-2011-mos
Cotation moyenne (2 votes) : 86.5 % (non significatif)
Prix moyen : 69.15 euros

La dégustation

Robe : marron sherry Amontillado

Nez : surprenant pour un bourbon, très vert, herbacé, végétal… arômes de pain cuit, de raisins secs, de caramel, de vanille avec une touche boisée.

Bouche : chaleureuse, avec les herbes qui se confirment, herbes de Provence, thym, eucalyptus… heureusement, cette tendance est contrebalancée par des notes de chocolat, de fruits caramélisés, de noisettes, de vanille et une pointe épicée, girofle et gingembre.

Finale : courte, sucrée et épicée, avec des résidus de café, de miel et de caramel.  La partie herbacée a totalement disparu.

Un bourbon surprenant par une typicité à laquelle nous ne sommes pas spécialement préparés.
Cette dégustation a éveillé ma curiosité sur cette distillerie que je ne connaissais pas.  Leurs produits sont relativement difficiles à trouver en Europe. La chasse est ouverte…

Pat Whisky Explorer

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Review #436 : Compass Box - Asyla

 

Asyla fait partie de la gamme « Signature » de l’embouteilleur indépendant Compass Box, aux côté de l’Oak Cross, du Spice Tree, du Peat Monster et du Hedonism.
Pour le nom, à part que c’est le pluriel de Asylum, « asile », c’est un peu l’inconnu au niveau de son origine.  Mais ce n’est pas ça le plus important.

Le blend est composé de 50% de single malts et 50 % de single grain.  En détail, ça donne ceci :
- 50 % de grain en provenance de Cammeronbridge maturé en 1st fill bourbon barrels
- 5 % de malt en provenance de Glen Elgin maturé en refill bourbon hogsheads
- 23 % de malt en provenance de Teaninich maturé en 1st fill bourbon barrels
- 22 % de malt en provenance de Linkwood maturé en 1st fill bourbon barrels
On ne peut pas dire qu’ils ne jouent pas la transparence…

Chacune des distilleries a apporté son lot de caractère au mélange, qui donne, finalement un bon blend, vraiment pas cher.

Dans un communiqué publié sur leur site internet, Compass Box annonce la fin de la commercialisation de l'Asyla, faute de fûts disponibles pour sa composition.  Ils promettent de tout metrtre en oeuvre pour reproposer le produit dans les meilleiurs délais.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/104826/asyla-nas-cb
Cotation moyenne (2 votes) : 79 %
Prix moyen : 51 euros

La dégustation

Robe : paille claire

Nez : net et assez céréalier, avec une impression de pain fraîchement sorti du four.  Joli mariage d’arômes d’agrumes, de fruits du verger, de vanille, avec une tendance un peu médicinale.

Bouche : douce, ronde et très fruitée.  Le nez se confirme au niveau des céréales, du malt, de la vanille avec une pointe boisée et poivrée. Une légère salinité peut surprendre. En fin de bouche, on découvre une touche herbacée, mais discrète.

Finale : mi-longue, maltée, fruitée, boisée, épicée… pas mal du tout.

Un excellent produit, engageant, avec une belle complexité organoleptique. A découvrir si vous ne connaissez pas.

Pat Whisky Explorer

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Review #435 : Covent Garden – Sherry Cask Reserve 14 Years Old

Covent Garden, késako ?  A part quand il s'agit du quartier londonnien, peu de gens savent qu'il s'agit d'une marque commerciale de whisky.

Il s’agit en fait d’un embouteillage fait à partir d’un fût disponible dans le magasin du plus grand détaillant de whisky au monde, The Whisky Exchange.
Lors de mon dernier passage à Londres, j’ai cédé à la tentation de leur rendre une petite visite, bien conscient que mon portefeuille allait souffrir.
L’accueil y est très sympatique et le fait d’essayer de se débrouiller en anglais facilite la communication.

Outre les nombreux embouteillages disponibles au nom de la boutique, il y a, au rez-de chaussée, 5 ou 6 petits fûts, contenant des single malts différents, destinés à être embouteillés pour les visiteurs.  Parmi le choix qu’il y avait ce jour-là, et après dégustation des différents whiskies, j’ai jeté mon dévolu sur ce 14 ans, 100% fûts de sherry.

Il n’y avait aucune indication sur la provenance du nectar alors, bien entendu, j’ai posé la question au conseiller. Sa réponse fût claire « I can’t tell you it comes from Glenfarclas »…  Voilà, il ne me l’a pas dit.

Je suis donc revenu avec ma bouteille de 70cl, que j’ai payé £44.75 (en juillet 2017), soit à peine une cinquantaine d’euros. La date officielle de l’embouteillage est le 02/07/2017.

Je l'ai évidemment partagé (enfin, une partie) avec mes amis du Whisky Club 46, l'an dernier, et tout le monde était très satisfait. 

Whiskybase

WB reprend le même whisky que celui que j’ai acheté (même photo que moi, d’ailleurs), mais en 20cl et avec une mention erronée « blended malt ».

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/91405/straight-from-the-cask-covent-garden-blended-malt
Cotation moyenne (5 votes) : 86.67 %
Prix moyen : pas commercialisé

La dégustation

Robe : ambre

Nez : superbe, intense, puissant, complexe… avec des arômes de caramel au beurre, de raisins secs, de vanille, de noix de muscade. Un peu pâtissier et mentholé.

Bouche : riche et corpulente, chaleureuse.  Notes fruitées, abricots et raisins secs, et aussi un peu d’agrume. Mélange de gâteau de Noël, avec ses épices douces, et de malt, de chocolat.

Finale : longue, très épicée et très fruitée, avec une touche boisée on décelée jusqu’à présent.

Un « grand » Glenfarclas dont je ne regrette pas l’achat, loin de là, surtout à ce prix-là. Bravo !

Pat Whisky Explorer

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Review #434 : Laphroaig 10 Years Old Cask Strength « Red Stripe »

Pour les amateurs de belle tourbe, voici une version spéciale de Laphroaig.

La version « Red Stripe » se différencie de la version brute de fût originale par un bandeau rouge sur l’étiquette.  Toutefois, ce surnom n’est pas officiel.

Laphroaig produit un whisky particulier, très tourbé, réservé aux avertis car il peut être parfois surprenant. Même l’eau utilisée pour la production est filtrée par la tourbe…
Ici, la surprise vient de son prix… 300 à 350 euros pour un 10 ans, sans finition particulière (et qui est sans doute coloré).  J’ai du mal à trouver la justification d’une telle spéculation, car, même s’il est devenu rare (mais pas annoncé comme une édition limitée), il n’est pas transcendant.  Très bon, oui, mais jamais pour un prix pareil.

Pas de précision sur la maturation, ni sur le nombre de bouteilles.

Whiskybase

Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/14065/laphroaig-original-cask-strength
Cotation moyenne (56 votes) : 90.61 %
Prix moyen : € 344.97

La dégustation

Robe : or profond

Nez : très puissant et fumé, tourbé, médicinal. Arômes de fruits tropicaux, de caramel et de chocolat, avec une légère brise océanique.

Bouche : attaque franche de l’alcool et de la tourbe, sèche, corpulente et complexe.  On y retrouve les fruits tropicaux et le chocolat, auxquels viennent s’ajouter des notes de vanille, de poivre noir, de réglisse, de caramel au beurre salé.  La tendance maritime se confirme avec une touche iodée très agréable.

Finale : longue, asséchante, fumée, mentholée et arrosée d’embruns.

Cette version brute de fût est typique du caractère de Laphroaig, avec une belle complexité et une douceur très marquée une fois l’alcool retombé.  Le producteur préconise l’ajout d’une goutte d’eau mais je n’ai pas testé.  J’ai préféré déguster le produit brut.  Mais je reconnais que cela aurait pu le rendre plus « accessible ».

Pat Whisky Explorer

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