Une petite parenthèse entre les scotch whiskies pour vous parler d’un
whisky belge, wallon de surcroît.
Quand j’ai débuté ce blog en 2015, j’ai eu l’occasion d’aller visiter
les installations d’Etienne Bouillon, qui a communiqué sans retenue sa passion
pour le whisky.Les premières bouteilles de Belgian Owl étaient encore un peu jeunes pour vraiment voir dans quelle direction on s’orientait en Belgique, et ma conclusion fût, à l’époque, qu’après une dizaine d’années, on serait un peu mieux fixés.
C’est en 2005 qu’Etienne se lance dans la distillation du whisky, avec un petit alambic de 500 litres. C’est ce premier single malt qui est embouteillé ici, en 2018, un distillat de 2006. C’est bien avant qu’Etienne ne récupère les beaux alambics de la distillerie Caperdonich et ne commence à distiller “à l’écossaise”.
En 2018, Belgian Owl sort donc deux versions de single malt disons “inaugural”,
une en version brut de fût à 77.2 % APV et une autre réduite à 46 % APV.
J’ai goûté les deux et j’ai choisi de vous parler du brut de fût, plus indicatif
du profil recherché à l’époque. Celui-ci
est âgé de 12 ans et 4 mois, et le fût 4275897 n’a produit que 187 bouteilles
de 50 cl.
La dégustation
Robe :
maïsNez : après la bouffée d’alcool à laquelle on s’attendait, le profil se dessine avec des arômes de café, de miel, de caramel, de fruits du verger et de crème vanille.
Bouche :
sèche, boisée et très épicée, aux notes de vanille, de caramel et de sucre brun.
Finale :
courte, boisée et sur des notes de café.
Un single malt qui manqué d’équilibre et de douceur, mais qui, compte
tenu du type de distillation, ne manqué pas d’intérêt. Le prix prohibtif et le nombre de bouteilles
disponibles en font un whisky inaccessible. Je dirais que c’est plutôt un “collector”.
Pat
Whisky Explorer
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