Après
le bois (voir ici),
voici le feu. En effet, le taux de carbonisation
d’un fût peut modifier sensiblement les qualités gustatives d’un nectar.
Sorti
en même temps que le « Wood », « Fire » propose une
maturation en 100% bourbon hogsheads, soit recarbonisés tel quels, soit « rajeunis »,
c’est-à-dire dont on a enlevé la carbonisation précédente et que l’on a rebrûlé
sur le bois « neuf ».
Soyons
clairs, il ne s’agit nullement d’un whisky fumé, mais bien d’un nectar qui a
bénéficié d’une maturation spécifique pour obtenir le résultat recherché par le
maître-blender pour démontrer l’influence du feu sur le produit final.
La
dégustation
Robe :
or jaune (0.5)
Nez :
l’alcool pique le nez dès la première inspiration, ce qui ne présage rien de
bon… Après dissipation, on distingue des
notes mentholées, de vanille, d’agrumes, de caramel et d’épices à pâtisserie.
Bouche :
malheureusement, l’alcool domine et est mal intégré. Je dénote un manque de subtilité malgré les
notes d’agrumes, de vanille et de cannelle.
Finale :
mi-longue, asséchante, épicée, avec des notes de massepain, de cassonade et de
cannelle. Le brûlant de l’alcool au niveau
de l’œsophage est tenace.
Bon,
que dire de plus, à part ce défaut d’intégration alcoolique, le nectar est
assez complexe en saveurs. Mais bon,
pour le même résultat, je bois un Amrut brut de fût à 62 % APV, mais là, je
sais à quoi m’attendre. Ici, c’est la surprise…
A réserver en fin de line-up (sauf si vous prévoyez des tourbés).
A réserver en fin de line-up (sauf si vous prévoyez des tourbés).
Pat
Whisky Explorer
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