Certains
d’entre vous n’ont probablement jamais entendu parler de Braeval. Il s’agit d’une distillerie très discrète,
nichée dans le sud du Speyside, à flanc de colline.
Créée en 1973, elle a connu une période d’interruption de production entre 2002 et 2006. Braeval n’a pas d’embouteillage officiel, si ce n’est, pour les millésimes les plus anciens, sous le nom de Braes of Glenlivet.
Nichée à 355 m d’altitude, Braeval dispute le titre de distillerie la plus élevée d’Ecosse avec Dalwhinnie. En fait, ça se joue en centimètres, parait-il.
La
majorité de la production est réservée à la composition de Chivas Regal, et il
faut donc se retourner vers les embouteilleurs indépendants pour pouvoir
apprécier les qualités liées au caractère de la distillerie.Créée en 1973, elle a connu une période d’interruption de production entre 2002 et 2006. Braeval n’a pas d’embouteillage officiel, si ce n’est, pour les millésimes les plus anciens, sous le nom de Braes of Glenlivet.
Nichée à 355 m d’altitude, Braeval dispute le titre de distillerie la plus élevée d’Ecosse avec Dalwhinnie. En fait, ça se joue en centimètres, parait-il.
Ainsi,
Ian MacLeod propose, dans sa gamme Dun Bheagan réservée aux single casks et
toutes petites cuvées, une version âgée de 16 ans, distillée en mai 1996 et
embouteillée en 2013, après murissement intégral en bourbon hogsheads.
En fait, seulement 3 fûts ont été embouteillés (85163, 85166 et 85166) pour donner, au final, 1.050 bouteilles. Pas une de plus.
Un
profil assez atypique pour un Speysider…En fait, seulement 3 fûts ont été embouteillés (85163, 85166 et 85166) pour donner, au final, 1.050 bouteilles. Pas une de plus.
La
dégustation
Robe :
vieil or (0.6)
Nez :
floral et fruité, agrumes et fraises surtout, agrémenté de vanille et de
caramel.
Bouche :
élégante, huileuse, crémeuse, douce… pas
mal de qualités… Notes de caramel mou,
de malt, d’agrumes, de fruits du verger.
Le tout enrobé d’épices comme la muscade et le girofle, tendance légèrement
boisée et touches de chocolat.
Finale :
longue, asséchante, épicée, mais plus sur du poivre, des fruits secs et du
caramel.
Assez
complexe et bien équilibré, le nectar aurait gagné à être embouteillé à un
degré alcoolique supérieur, 46%, par exemple.
Ca lui aurait apporté un peu de punch qui lui manque cruellement. Dommage, car c’est une belle découverte et je
suis tenté de tester d’autres embouteillages pour la comparaison. Peut-être en
brut de fût, si ça existe…
Pat
Whisky Explorer
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