Pour
mon second Hellyer’s Road (voir mes notes sur le « Original Roaring »
ici), mon avis sera très tranché et sans pitié.
Autant
j’avais apprécié l’entrée de gamme, pour sa douceur et ses qualités
aromatiques, autant cette version finie en fûts de porto m’a complètement
surpris, dans le mauvais sens du terme.
En
effet, il était intégré dans le line-up d’un tour du monde des whiskies, à l’aveugle,
et, pour la première fois depuis que je participe à des dégustations, je n’ai
pas pu vider mon verre entièrement…
Nous
sommes ici en présence d’un whisky maturé dans un fût en chêne français ayant
préalablement contenu du porto australien (si si, ça existe !). C’est un
single cask, dont seulement 436 bouteilles ont été issues.
Son
prix de vente fixé à environ 85 euros, lors de ma dégustation en juin dernier,
me laisse sans voix…
La
dégustation
Robe :
refflets
dorés (1.1)
Nez :
pas très engageant dès le début, avec des arômes très forts de cuir. En
cherchant bien, on peut discerner des notes florales et fruitées.
Bouche :
confirme le nez, malheureusement, très chimique, donne l’impression d’assimiler
du vieux cuir. Un peu de vanille apparait en arrière-plan, sans plus.
Finale :
courte, heureusement…
Un
whisky finalement très difficile à décrire avec précision à cause de cette
dominante cuir très désagréable. Dommage, j’avais vraiment eu une bonne
impression avec l’Original Roaring 40s. La gamme est assez vaste et je suis
impatient d’en goûter d’autres variantes (notamment un Port Cask de 10 ans, ou
un tourbé) afin de ne pas rester sur cette dernière déception.
Pat
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