L’embouteilleur
manosquin Le Gus’t se démarque une fois de plus sur le marché du whisky avec un
single cask d’exception...
Il ya peu, je vous parlais de deux versions de Ben Nevis embouteillées à des âges différents (voir ici pour le 27 ans et ici pour le 11 ans) que j’ai réellement appérciées.
Cette
fois il s’agit d’un blended malt de 30 ans en provenance du Speyside. C’est en
fait un teasponning d’une distillerie légendaire de la région (celle qui vient
de s’enterrer dans des maisons de Teletubbies) et dont nous ne pouvons pas dire
le nom... Quand on connaît la distillerie
et les prix qu’ils demandent pour un nectar de 30 ans, on se dit que pour moins
de 200 euros en embouteillage indépendant, on n’hésite pas une seconde.Il ya peu, je vous parlais de deux versions de Ben Nevis embouteillées à des âges différents (voir ici pour le 27 ans et ici pour le 11 ans) que j’ai réellement appérciées.
Les dernières sorties de cette distillerie en embouteillage propre ne font pas l’unanimité. Certains disent qu’elle perd ses lettres de noblesses car la qualité actuelle n’a plus rien à voir avec les versions plus anciennes, et pourtant les prix flambent, surfant sur la notoriété du nom. Avec une distillation de 1988, on est encore dans les anciennes versions, celles qui ont fait la renommée de la distillerie à cette époque.
Voici donc un single sherry butt (n°15A/105), embouteillé le 23.04.2019, en brut de fût, sans filtration à froid ni coloration artificielle. Le fût a donné 510 bouteilles.
Lien whiskybase : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/136050/speyside-1988-leg
La dégustation
Robe : sherry amontillado
Nez : très engageant et assez
complexe, alliant les notes habituelles du sherry, caramel, fruist secs, à des
arômes de chocolat, d’orange, et de réglisse, avec une légère tendance herbacée
sous jacente.
Bouche : la couleur et la
description annoncent un super-sherry, mais finalement, bien que présents en
bouche, les marqueurs ne dominent pas la dégustation. La bouche est douce et complexe, corpulente
et riche, un peu grasse, sur des noisettes grillées, du caramel, des agrumes,
des épices exotiques, un peu de menthol et de bois de chêne.
Finale : longue, asséchante,
le bois se révèle d’avantage et la complexité gustative se maintient très
longtemps. Du pur bonheur.
C’est
l’une des révélations de l’année, en ce qui me concerne. Je dois dire que je n’ai pas beaucoup de
recul avec cette distillerie, surtout avec des vieux nectars. Les plus jeunes malts
dégustés ne m’ont pas laissé de souvenir impérissable. Mais je comprends mieux
ce qui a créé cette réputation « premium » il y a une vingtaine d’années.
Bravo à Le Gus’t pour cette dégustation.
A suivre, lundi, un Glen Keith de 24 ans...
Pat
Whisky ExplorerBravo à Le Gus’t pour cette dégustation.
A suivre, lundi, un Glen Keith de 24 ans...
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