Pour
cette édition limitée à, quand même, 10.260 bouteilles, nous avons un nectar de
12 ans, mûri exclusivement en tonneaux de bourgogne rouge, en premier
remplissage. La distillation a eu lieu en novembre 2003 et l’embouteillage en
mai 2016, pour sortir officiellement le 3 juin 2016.
Il
semblerait que la distillerie soit assez intéressée par la maturation en fûts
de vin. Outre les diverses versions en
fût de porto, nous avons eu, il y a quelques années, un Longrow de 14 ans
maturé également en fûts de bourgogne.Moi qui montre du doigt les producteurs français parce qu’ils ne veulent pas maturer leur whisky en fûts de sherry ou de bourbon (oui, bon, il y en a, mais si peu), voilà les écossais qui maturent en fût de vin français… cherchez l’erreur…
Je
ne suis pas du tout réfractaire, dans une certaine mesure, au vieillissement en
fût de vin, quel qu’il soit, à la seule condition qu’il ne dénature pas
complètement le whisky, avec des excès de tannins, par exemple.
La
dégustation
Robe :
vieil or (0.6)
Nez :
un peu d’encaustique et de cuir au début, puis s’ouvre sur des notes plus
minérales, avec une tendance fruitée, surtout des fruits de bois et des
agrumes, le tout enveloppé d’une légère fumée de tourbe.
Bouche :
Sèche et bien lisse, très épicée. L’alcool
est très bien intégré. Notes complexes
de pain toasté beurré, de chocolat et de réglisse, avec des arômes herbacés,
boisés, mentholés, et un peu de tannin. La fumée reste discrète mais
perceptible.
Finale :
longue et asséchante, mentholée et fruitée, se termine sur des légères notes
tourbées.
Ce
n’est pas le top de chez Springbank, mais reconnaissons quand même sa
complexité et son équilibre aromatiques. Seuls les tannins me dérangent un peu,
mais ils finissent par être noyés dans la diversité des arômes.
Pat
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