Nous sommes ici à Bowmore, pour cette quatrième version de ce single malt, issu d’une sélection de fûts, des bourbon hogsheads, dont quatre contiennent des nectars distillés dans les années ’90 (2 en 1995 et 2 en 1996).
L’embouteillage se fait en brut de fût sans coloration artificielle. Comme nous les aimons.
La
dégustation
Robe : or jaune (0.5)
Nez : assez
fermé au départ, s’ouvre après une dizaine de minutes et un léger réchauffement
dans la paume des mains. Légère brise de mer agrémentée de notes fruitées, d’agrumes
et de fruits tropicaux. Un peu de chocolat vient adoucir le tout.
Bouche :
bien ronde, légère fumée, un peu d’épices, très « bourbon » avec la
vanille et le miel, puissante en alcool mais pas dérangeante, très fruitée
(fruits exotiques et agrumes). La tourbe n’est pas flagrante mais elle est bien
là. Sur la fin, apparaissent des notes anisées. On oublie complètement l’aspect
maritime du nez.
Finale :
longue, chaleureuse, persistance de l’alcool et des notes fruitées, plutôt des
fruits compotés. La tourbe et la fumée
deviennent rapidement imperceptibles.
J’ai lu,
dans d’autres notes de dégustations que quelqu’un définissait ce nectar comme
de l’orangeade sous stéroïdes... pas mal comme image, et assez proche de ce qu’on
peut ressentir lors de la dégustation, le sucre en moins. On peut s’attendre à plus
de fumée et de tourbe venant de Bowmore, mais c’est aussi bien comme ça. Je
suis globalement assez satisfait. C’est une autre manière de découvrir le
Bowmore d’il y a 20 ans, comme on le faisait à l’époque.
Pat Whisky
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