Une fois n’est pas coutume, je vous propose de comparer deux Ledaig de chez
Signatory Vintage, dans la même collection mais l’une réduite à 46% APV et l’autre
en brut de fût. Les single malts ont été
distillés le même jour, le 14 septembre 2011 et ont muri exclusivement dans un hogshead
de bourbon.
La première version a été embouteillée pour quelques détaillants belges et luxembourgeois : Demiautte, Hesbi Drink, Plaisirs Di Vin et la vinothèque Massen.
Le single cask 700114 a donné 417 bouteilles. L’embouteillage date du 11 mars 2019.
La seconde version est un brut de fût, à 60.3% APV, du même distillat, avec la même maturation, juste un peu plus courte de 6 mois. Le single cask 700120 a fourni 238 bouteilles (là, je suis d’accord). L’embouteillage a été fait à la demande de l’importateur belge The Nectar.
Les deux Ledaig ont été dégustés lors de la même séance du Whisky Club
46 de Mons.La première version a été embouteillée pour quelques détaillants belges et luxembourgeois : Demiautte, Hesbi Drink, Plaisirs Di Vin et la vinothèque Massen.
Le single cask 700114 a donné 417 bouteilles. L’embouteillage date du 11 mars 2019.
La seconde version est un brut de fût, à 60.3% APV, du même distillat, avec la même maturation, juste un peu plus courte de 6 mois. Le single cask 700120 a fourni 238 bouteilles (là, je suis d’accord). L’embouteillage a été fait à la demande de l’importateur belge The Nectar.
Liens whiskybase:
- 46% : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/129158/ledaig-2011-sv
- CS : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/120143/ledaig-2011-sv
La dégustation
Robe : paille
Nez : on retrouve, dans
les deux versions, une belle fumée de tourbe assez terreuse, des arômes de
vanille, de miel et de cuir. Le premier
est un peu plus « fermier » que le brut de fût, et aussi plus
fruité.
Bouche : la tourbe terreuse
se confirme dans les deux nectars, ainsi que les notes de vanille, de fruits du
verger, de miel et de caramel. La
version 46% est plus douce et onctueuse, tandis que le brut de fût est plutôt
sec et chaleureux. Dans le 46%, j’ai aussi un peu de groudron et pas mal d’épices,
que je ne retrouve pas spécialement dans le cask strength. Par contre, ils ont un point commun, une
légère sucrosité qui compense le degré d’alcool et rend la dégustation très
accessible, même à 60.3% On a, dans les
deux cas, un single malt très riche et rond en bouche.
Finale : longue et complexe pour
les deux Ledaig, avec une persistance de la tourbe.
On
a ici deux nectars très proches, où les marqueurs typiques de la version
tourbée de Tobermory sont bien nets. La
jeunesse des whiskies ne se ressent pas dans le verre et l’équilibre gustatif est
bien respecté. Pour le prix, on est
aussi très proches, à une dizaine d’euros près. Pat Whisky Explorer
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