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lundi 9 mars 2020

Review #684 : Malts of Scotland - Rhinns

Review #684  : Malts of Scotland - Rhinns

C’est le genre de bouteille qui attire immédiatement mon attention lors des festivals de whisky.  Ce qui m’interpelle, c’est souvent le nom... et je sais que mes notes de dégustation vont demander un travail de recherche plus poussé.  Et j’adore ça.
Voici donc le “Rhinns”, présenté par l’embouteilleur allemand Malts of Scotland. Les fans de Bruichladdich auront sans doute reconnu l’origine du whisky (c’est de toute façon marqué sur l’étiquette), mais ce n’est pas le cas de la plupart d’entre nous.

Ainsi, le Rhinns, du nom d’un phare (Rhinns of Islay, qui peut s’écrire avec ou sans “h”) situé sur l’île d’Orsay, est une enniemme version tourbée distillée par Bruichladdich.  On est sur du 30 PPM de phénols, ce qui n’est pas négligeable.
Il y a quelques années, la distillerie a sorti également quelques single malts portant le nom de ce phare : “The Rhinns of Islay : A land apart”.

Pour cet embouteillage, le distillat est sorti des alambics en 2011 et l’embouteillage a été fait en 2019. Le nectar a muri dans un single cask de vin rouge (Mouton Rotschild selon certaines sources non-officielles).  Alors, on aime ou on n’aime pas...  je dirais que finition vin rouge: oui, full maturation : bof...  Quoique...

Que dire de plus, si ce n’est que la barrique a donné 338 bouteilles, que le fût porte le n° MOS 19015 et que le produit est embouteillé en brut de fût, sans colorant ni filtration à froid.



La dégustation

Robe : reflets dorés
Nez : mélange de barbecue, de bacon fumé et de tourbe subtile, avec des arômes de vanille, de malt, de fruits rouges et une pointe de poivre.

Bouche : après une attaque franche, conjointe, de la tourbe et de l’alcool, le nectar s’adoucit et développe des notes de feu de bois, de bacon fumé, de raisins, de réglisse et une légère amertume provenant des tanins.
Finale : mi-longue, vive et sur le bois brûlé. Tendance un peu viandeuse sur la fin.

Un whisky jeune et fougueux, avec un léger manque d’équilibre, mais suffisamment complexe. La full-maturation en vin rouge n’est pas trop marquée.  Il doit sans doute s’agir de fûts de réemploi. Le prix reste relativement élévé, mais l’embouteilleur lui-même est systématiquement trop cher dans toute sa gamme...
Pat Whisky Explorer

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