La
Distillers Edition diffère des autres produits de la gamme par sa double
maturation d’abord en classiques fûts de bourbon, pour subir une finition en
anciens fûts de Pedro Ximenez, le plus sucré et le plus doux de tous les
sherries.
Nous
sommes ici en présence du batch numéroté lgv 4/505, bien indiqué sur l’étiquette. La version 2016 a la particularité de sortir
l’année des 200 ans de la distillerie et reçoit, du coup, sur la boîte, l’estampille
de cet évènement. Ca permet de la
reconnaître facilement parmi les autres
Distillers Edition.
Bon,
Laga ne fait pas spécialement partie de mes nectars préférés, mais je reste
ouvert pour la dégustation.
La
dégustation
Robe :
vieil or (0.4)
Nez :
médicinal, mentholé, iodé, un peu les marqueurs habituels de la distillerie,
avec une pointe d’orge grillé, de tabac (boîte à cigare), sans oublier les notes
fumées, de cendres.
Bouche :
intense, bien lisse mais terreuse, on retrouve le PX dans des notes de raisin
bien présentes. Le tout reste très médicinal et maritime, avec des arômes de
viande fumée, de mélasse, d’agrumes, de chocolat, de tabac et de cuir. On fait dans la complexité, je dirais même un
peu de trop.
Finale :
mi-longue, on retrouve les cendres froides, l’iode, auxquels viennent se
greffer des notes de réglisse et de noix.
Oserais-je
dire que ce nectar est « trop » complexe, si on considère que la complexité
est une qualité ? Non, mais bon, il
est clair que le PX a eu une influence incontestable sur le single malt et qu’il
lui a apporté du caractère et des arômes complémentaires. Reste cette tendance
terreuse qui me déplait quand elle est trop marquée. On est dans un juste milieu
qui me permet de justifier ma cotation perso, somme toute, pas trop sévère.
Pat
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