La
rareté du produit (9000 bouteilles) et sa qualité reconnue ont permis d’écouler
les stocks très rapidement. Pour s’en procurer à l’heure actuelle, il faudra
débourser pratiquement le double de son prix initial.
Distillé
en septembre 1999 et embouteillé en janvier 2016, le nectar est fait à partir d’orge
de printemps, le prisma, cultivé à proximité de la distillerie. Le mûrissement a été assuré à 80% en anciens
fûts de bourbon et à 20% en fûts de sherry.
La
seconde version, celle de 11 ans, est sortie en avril 2017 et a fait l’objet de
mes notes de dégustation ici.
La
dégustation
Robe :
paille claire (0.2)
Nez :
assez marqué par le cuir et l’encaustique, doux, vanillé, avec des notes de
poire et de fruits secs. Une légère
brise de mer vient enrober des arômes maltés et de miel.
Bouche :
ronde, gourmande, un peu minérale et subtilement tourbée. Tendance sherry perceptible. Dominance de
fruits, de beurre et d’épices, de vanille et de miel. Un bon compromis entre sherry et bourbon, en
fin de compte.
Finale :
longue, asséchante, aux notes d’agrumes, avec une tourbe bien intégrée malgré
la tendance terreuse qui se maintient. Légèrement épicée sur la fin.
Un
caractère assez proche du 11 ans version 2017, ou disons, plutôt le contraire
si on travaille de façon chronologique. Un Campbeltown comme je les aime, bien
équilibré et assez complexe, à la fois sherry et tourbé, même si c’est
léger. Bref, le top, pour moi, en tout
cas…
Pat
Whisky ExplorerListe des whiskies testés sur ce blog : cliquer ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire