Conseillé
par un ami (et connaisseur) français maintenant décédé, le Domaine des Hautes Glaces est un
incontournable dans le monde du whisky français. D’après lui, à quelques petites exceptions
près, ils produisent l’un des seuls whiskies français qui en valent vraiment la
peine.
Après avoir goûté le Meyer’s, le Welche’s, l’Armorik et le Wambrechies, et après moulte déceptions, je confirme que celui-ci, Les Moissons, sort vraiment du lot, sans toutefois atteindre des sommets (alpins, bien sûr).
Voici
donc une petite distillerie; nichée sur les contreforts des Alpes, qui nous
fait un single malt de montagne (900 m), jeune (3 ans), issu de 3 moissons effectuées
sous le même climat, et muri dans un assemblage de fûts de cognac, de
marsanne/roussanne (vins blancs du Rhône) et de fûts vierge en chêne français.Après avoir goûté le Meyer’s, le Welche’s, l’Armorik et le Wambrechies, et après moulte déceptions, je confirme que celui-ci, Les Moissons, sort vraiment du lot, sans toutefois atteindre des sommets (alpins, bien sûr).
Les
quantités produites sont assez limitées (2 pot stills, de 24 et 6 hl) et les
cuvées successives sont proposées avec des taux alcooliques différents. La
production est réputée bio, avec le cahier des charges qui s’y rapporte.
La distillerie n’a débuté ses activités qu’en 2009 et a déjà proposé, quand même, une vingtaine de produits.
La distillerie n’a débuté ses activités qu’en 2009 et a déjà proposé, quand même, une vingtaine de produits.
La
dégustation
Robe :
paille claire (0.2)
Nez :
très expressif et épuré, les céréales dominent avec le malt, notes de petits-beurre,
de fruits confits, finalement assez pâtissier.
Bouche :
douce et aussi pâtissière que le nez le promettait, les céréales se confirment,
ainsi que les fruits, des agrumes et des fruits du soleil. Un peu de foin, d’amandes pilées, de beurre
viennent complexifier un peu le nectar qui en a bien besoin.
Finale :
mi-longue à courte, maltée, avec apparition tardive d’arômes mentholés et de
chocolat.
Trois
ans, c’est définitivement trop jeune pour embouteiller un nectar aussi
prometteur. Nous avons ici tous les ingrédients, le savoir-faire et certainement
la motivation pour sortir un nectar exceptionnel, mais il faudra attendre
encore 5 ou 10 ans.
Pour
l’instant, le manque d’équilibre mettant le paquet sur les céréales, risque de
décevoir les amateurs avertis. Et
surtout pour le prix assez dissuasif d’un single malt aussi juvénile.
Pat
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