Le
nectar est en fait un assemblage de jeune et de « très » vieux whiskies,
qui ont séparément mûri en ex-futs de bourbon et de sherry.
Il
s’agit d’une édition « limitée »…
à 72.000 bouteilles… (là, j’ouvre
le débat jusqu’à combien de bouteilles peut-on dire que c’est « limité » ???).
La
version qui nous intéresse est la « classique ». Une « distillery release » existe
également avec un titre de 49.2% APV.
Sans
trop de surprise, on retrouve ici les caractéristiques d’Ardbeg, avec sa viande
fumée et sa brise de mer.
La
dégustation
Robe :
maïs (0.4)
Nez :
discret mais engageant, très bon équilibre entre le minéral, le médicinal, la
tourbe, un peu de souffre, de la vanille, du chocolat et du miel.
Bouche :
huileuse, douce, un peu tourbée, mais pas d’amertume ou d’aspect terreux. Quelques
épices se démarquent comme la cannelle et la muscade. Le tout est superbement
complexe et équilibré avec des notes maritimes, légèrement iodées. On retrouve aussi la vanille et le chocolat
perçu au nez.
Finale :
longue, douce, chaleureuse, costale et un peu médicinale. Des cendres froides pour la partie fumée.
Une
belle découverte pour moi qui n’avait pas du tout apprécié le classique Ardbeg
Ten, dont on est très loin ici. La
tourbe, bien que présente, ne laisse pas d’amertume désagréable. La complexité
et l’équilibre nous suivent durant toute la dégustation. A (re-) découvrir si vous en avez l’occasion.
Pat
Whisky Explorer
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