Après Big Peat
(Islay) et Scallywag (Speyside), voici le troisième « Remarquable Regional
Malt » selon Douglas Laing. Un concentré
des Highlands, provenant principalement de Dalmore, Blair Athol, GlenGarioch et
Glengoyne. Un quatrième nectar, le Rock
Oyster, représente les îles.
Etant donné
que le mélange ne contient pas de whisky de grain, c’est un vatted malt, un
assemblage de single malts.
Timorous
Beastie est le personnage principal (une souris) d’un des poèmes de Robert
Burns : « To a mouse ».
Le Scallywag
en version brute de fût, cuvée #1, 2015, a déjà été évalué ici.
La cuvée #2 de 2016 et le Rock Oyster seront publiés bientôt.
La
dégustation
Robe : or clair (0.3)
Nez : légers
picotements provenant de l’alcool, laissant la place à des notes fruitées et
florales, poivrées et maltées, sans oublier le miel.
Bouche :
assez riche, huileuse, notes de bruyère, de bois, de miel, de vanille, de
fruits confits et de cassonade. On distingue assez bien également des raisins
secs.
Finale :
longue, légèrement épicée et maltée, aux notes persistantes de raisin et de
cake aux fruits confits.
Finalement,
que des éloges, mais bon, il manque quelque chose quand même. En associant des nectars provenant des
meilleures distilleries des Highlands, on est en droit de s’attendre à une
explosion de saveurs. Ca n’a pas été le
cas lors de cette dégustation. Il n’est
nullement fait mention des âges des single malts assemblés et je soupçonne une
certaine jeunesse de l’ensemble. Douglas
Laing a sans doute réussi à mettre toute la typicité des Highlands dans sa
bouteille de Timorous Beastie, mais elle gagnerait en qualité avec plus de
complexité de de corpulence.
Pat Whisky
Explorer
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