Bon,
j’annonce tout de suite la couleur… c’est
l’opportunité qui a fait que j’ai eu accès à ce genre de nectar et ce n’est
bien sûr pas dans mes habitudes de parler de whiskies appartenant à cette gamme
de prix. Au contraire, j’essaie de faire
découvrir, à mes lecteurs, des whiskies alliant qualité et prix abordable.
Bref, je ne pouvais pas faire, non plus, sans parler de celui-ci car il s’agit sans doute du seul de cette gamme de prix que je gouterai dans ma vie. Je remercie encore une fois les personnes qui m’ont offert cette opportunité.
Bref, je ne pouvais pas faire, non plus, sans parler de celui-ci car il s’agit sans doute du seul de cette gamme de prix que je gouterai dans ma vie. Je remercie encore une fois les personnes qui m’ont offert cette opportunité.
Voilà,
encore juste une chose. Comme je n’ai eu
accès qu’à 0.75 cl du nectar, c’est-à-dire une belle gorgée, mes notes risquent
d’être lacunaires, basées sur la première impression. Pour une fois, j’ai
travaillé à l’envers, en prenant comme base les notes officielles et en
essayant de les retrouver dès la première larme. En effet, d’habitude, ma note finale est
construite sur une longue période de réflexion, en sentant, re-sentant, goûtant,
re-goûtant, etc… jusqu’à ce que le verre
soit vide. Ici, j’ai dû l’estimer après une seule gorgée. Je préfère que les choses soient bien claires…
Nous
voici donc en présence d’un super-nectar, distillé en 1966 et qui a fait l’objet
de plusieurs types de maturations successives, qui y ont chacune apporté un peu
de leur caractère. Vous verrez
ci-dessous un aperçu des étapes. Je trouve
que parfois qu’un dessin est plus explicite que les mots… (et puis ça me permet
de m’amuser un peu en PPT…).
Retenons donc principalement le passage en fûts de sherry ayant servi à maturer
le Matusalem de 30 ans, ensuite en fûts de porto qui a contenu le tawny
Colheita (un type de porto basé sur une seule récolte de raisin) âgé de 20 ans,
et, enfin, la finition, pendant 50 jours, en barrique de champagne de chez
Henri Giraud, l’un des seuls en Champagne qui élève encore son produit en
tonneaux de bois.
Inutile de préciser que chaque fût, chaque barrique, chaque tonneau, a été sélectionné avec soin par « The Nose », ainsi nommé Richard Paterson.
Inutile de préciser que chaque fût, chaque barrique, chaque tonneau, a été sélectionné avec soin par « The Nose », ainsi nommé Richard Paterson.
L’édition
est limitée à 50 bouteilles pour le monde entier, dont 2 bouteilles sont encore
disponibles en Belgique. Chaque bouteille a été remplie à la main et est en
cristal de Baccarat, présentée dans un coffret réalisé par un fabricant de
meubles londonien, Linley.
Dans le coffret, nous trouvons également 4 verres, 4 sous-verres et un bouchon en cristal. Je dirais, qu’à ce prix-là, ils pouvaient bien… ;0)
Dans le coffret, nous trouvons également 4 verres, 4 sous-verres et un bouchon en cristal. Je dirais, qu’à ce prix-là, ils pouvaient bien… ;0)
Ah,
encore une chose, le nectar n’a pas été coloré artificiellement… ouf !
Whiskybase :
Lien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/91554/dalmore-50-year-old
Cotation globale (2 votes) : 93%
Prix moyen en octobre 2017 : € 57471.26
La
dégustationLien : https://www.whiskybase.com/whiskies/whisky/91554/dalmore-50-year-old
Cotation globale (2 votes) : 93%
Prix moyen en octobre 2017 : € 57471.26
Robe :
roux muscat
Nez :
discret au début, puis s’ouvre sur des notes vanillées et d’orange, de fruits
secs et de chocolat. Légère touche épicée.
Bouche :
attaque franche, les épices se développent rapidement et se mêlent aux notes
typiques de Dalmore, l’orange et le
chocolat, puis l’influence du sherry apporte une impression de café bien serré
(franchement, il faut goûter ce sherry particulier pour s’en rendre compte). Quelques
notes de réglisse et de fruits rouges, genre cassis, viennent adoucir le
tout. Superbe équilibre.
Finale :
longue, juste ce qu’il faut d’épices et de fruits secs.
Voilà,
le tour est fait. J’espère avoir été le
plus objectif possible et avoir transmis au mieux ce que j’ai ressenti lors de
cette soirée inoubliable. On m’avait
dépeint Richard Paterson comme l’antéchrist, celui qui jette du whisky à 2000
euros par terre, etc… et bien, non, je
le décrirais plus comme un personnage haut en couleurs, un très bon orateur et
un excellent comédien qui a sa propre manière de transmettre son savoir. Il a
une approche très sympathique et est très proche des gens qui, comme lui,
partagent la vraie passion du whisky.
Pat
Whisky Explorer
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