Du haut de
ses 326-327 m (ça diffère d’une source à l’autre) d’altitude, Dalwhinnie était,
jusqu’à il y a peu, la plus élevée des distilleries écossaises, bénéficiant, de
ce fait, d’un climat nettement plus froid que ses sœurs. Ce titre revient
désormais à Braeval qui la batterait d’une centaine de pieds…
Diageo a trouvé là l’idée originale de créer un whisky « hivernal » assez innovant, car il est sensé passer un moment au congélateur avant d’être consommé, après un court réchauffement entre les mains. C’est du moins la recommandation du fabricant en matière de dégustation.
Qui dit froid,
dit également maturation plus lente.
Pour ce Winter’s Gold, la durée de murissement n’est pas mentionnée,
mais chez Dalwhinnie, on ne commercialise pas de single malt avant qu’il n’ait
au moins 10 ans d’âge.Diageo a trouvé là l’idée originale de créer un whisky « hivernal » assez innovant, car il est sensé passer un moment au congélateur avant d’être consommé, après un court réchauffement entre les mains. C’est du moins la recommandation du fabricant en matière de dégustation.
Il a été rajouté à la gamme en 2015, c’est donc ici le tout premier batch. L’histoire ne dit pas si une version 2016 est prévue. Ce que nous savons, par contre, c’est que la distillation ne se fait que pendant les mois les plus frais, d’octobre à mars.
Pour ma
dégustation, le « maître » a joué le jeu en réfrigérant le whisky
avant de le servir. Cela explique sans doute mon léger manque d’enthousiasme
envers ce nectar. On m’a toujours dit
que le froid endormait les arômes… ça se
confirme peut-être ici.
Le prix de
vente se situant aux alentours de 50 euros, on peut classer ce Dalwhinnie dans
une gamme moyenne.Je parlais déjà de Winter's Gold lors de sa sortie en 2015 (voir ici).
La
dégustation
Robe : cuivre profond (1.0)Nez : malgré le froid, les arômes sont assez expressifs, avec des senteurs de sous-bois, de chocolat et d’herbes aromatiques. Assez complexe, finalement, il développe des notes boisées et une très légère fumée. Le caractère propre à la distillerie fait enfin son apparition, miel, fleurs et fruits.
Bouche :
après quelques minutes à attendre que le liquide se réchauffe un peu, le palais
découvre des arômes de vanille, de miel et de bois, agrémentés de fruits mûrs
et de notes épicées. La tendance est chaleureuse et assez florale, tout en
douceur.
Finale :
mi-longue, boisée et très riche.
En
conclusion, je dirais que, bien que la marque recommande une certaine fraîcheur
à la consommation, le Winter’s Gold gagnerait à être dégusté à température
ambiante, car on décèle beaucoup d’arômes qui ne demandent qu’à se libérer.
Pat – Whisky
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