Depuis une bonne dizaine d’années, les amateurs
commencent à renouer avec les malts produits par Glen Garioch. La distillerie est sous le joug japonais
depuis 1984 après son rachat par Suntori, en même temps que Bowmore. Une bonne partie de la production alimente
les blends du groupe et notamment le Rob Roy, assez peu disponible dans nos
contrées gauloises.
Pour ce qui est des embouteillages officiels, on trouve principalement un 12
ans, un 15 ans « Renaissance », un « Virgin Oak » et un « Founder’s
Reserve », plus quelques vintages.
Glen Garioch n’attire pas vraiment les embouteilleurs indépendants
qui ne bousculent pas à la porte des entrepôts.
De temps en temps, on en croise l’un ou l’autre comme ici, Douglas Laing,
qui a embouteillé un single cask d’à peine 5 ans dans sa gamme « Provenance ».
Le nectar est sorti des alambics en février 2014 et a été mis en bouteille en
février 2019, après une maturation dans un fût de bourbon de réemploi (DL 13096) qui a donné 325 bouteilles.
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La dégustation
Robe : vin blanc
Nez : gournand, sur du
miel, du chocolat, de la noix de coco râpée, de la poire et des céréales, ou
plutôt de la bière.
Bouche : après la passage de
la vague épicée, la gourmandise se confirme avec des notes de vanille, de chocolat,
d’agrumes, de poire, de sucre d’orge. On
retrouve aussi les notes de bière perçues au nez.
Finale : mi-longue, avec
persistance de la poire et du chocolat.
Un peu de poivre résiduel et quelques notes boisées sur la fin.
Que
dire... bon, effecivement, on a un whisky très jeune et qui manque de complexité.
La dominante poire Belle Hélène n’est pas typique de ce que produit Glen
Garioch dans ses embouteillages officiels.
Je ne comprends pas l’intérêt d’embouteiller des single malts aussi jeunes,
alors qu’ils manquent encore de maturité pour jouer dans la cours des grands.
Pat
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