Le sour mash n’a plus de secret pour les amateurs de bourbon, mais pour les inconditionnels du single malt, c’est peut-être moins évident.
Il s’agit d’une technique utilisée en brasserie, qui
consiste à récupérer une partie de la fermentation précédente dans le moût de
la suivante. Pour les bourbons, cette
technique est largement répendue Elle a
la réputation d’améliorer le goût du whisky.
La maturation est proche du bourbon, exclusivement en fûts neufs brûlés.
Ici, on ne peut pas parler de « rye », ni de « bourbon »,
car les %ages de céréales ne le permettent pas.
Le nom de « sour mash whiskey » est donc un bon compromis.
Le Michter’s Sour Mash a été courronné « whisky de l’année »
par The Whisky Exchange en 2019. C’est
une première pour un whisky américain.
Le produit existe aussi en brut de fût
sous le nom de « Celebration » et en édition limitée « Toasted
Barrel Finish ».
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La dégustation
Robe : sherry amontilaldo
Nez : puissant et boisé,
sur des arômes de chocolat, de caramel, de noisette et de fruits du
verger. Touche mentholée.
Bouche : puissant en alcool
et en épices, notes d’agrumes, de bois, de fruits rouges, de popcorn, de
vanille, de cannelle et de poivre. Pas mal de sucrosité et un poil végétal.
Finale : mi-longue, avec
persistance du bois et des céréales et apparition de notes de coco râpée.
On
est à mi-chemin entre le rye et le bourbon, d’un côté avec l’aspect très épicé
et piquant, d’un autre avec la sucrosité, la vanille... C’est vraiment un produit à part, à découvrir
si vous ne connaissez pas.
Pat Whisky Explorer
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